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Sujet: Remerciements [PV Armando Lombardi] Mer 10 Mai - 19:47
Remerciements.
'étais donc restée quelques temps à l’hôpital et n'avais pu obtenir de nouvelles d'Armando pendant un long moment. Je finis par abandonner mes appels répétés aux urgences chaque semaine, quand on m'a menacé de me porter devant la justice si je réessayais encore, pour harcèlement. Forcément, je n'avais plus d'autres choix que de me tourner ailleurs. J'avais même écumé les rubriques nécrologiques et tout le tintouin.
Si seulement je lui avais donné mon propre numéro personnel, il aurait pu me contacter lui-même. Il aurait aussi pu le faire en se rapprochant de mon université, mais je crains qu'il n'ait fait le lien entre la journaliste que j'étais et la chercheuse que j'avais été par le passé. Une rencontre à un colloque... C'était tout ce dont nous avions parlé quand nous avions fait connaissance. Il aurait pu penser que c'était en tant que journaliste que je l'avais déjà aperçu, et pas forcément en tant que chercheuse, historienne, enfin, appelez ça comme vous voulez.
J'avais donc laissé s'écouler quelques semaines de plus après ma sortie de l’hôpital, afin de me reprendre. Cette expérience, dans la crypte funéraire m'avait un peu marquée, et plus bouleversée que je ne l'avais pensé... Puis je jouais des pieds et des mains dans mes contacts, dans mes relations, sans succès... Pourtant l'homme était connu, mais on rechignait toujours à donner un numéro à un journaliste dont on ignorait les intentions. Leur dire "désolée, mais c'est parce que je lui dois un repas après qu'il m'ait sauvé la vie", aurait sonné grotesque et plus une réplique de groupie trop curieuse que des propos rationnels de la part de quelqu'un qui était sensé connaître l'archéologue italien.
Étrangement, c'est en revenant à Paris pour un sujet, que j'obtins plus d'informations, grâce à l'ancienne université où j'avais étudié. En fait, sans avoir obtenu de téléphone, j'avais pu assister aux premières loges à une micro-conférence que donnait l'italien se jour-ci. Le hasard... Décidément... A la fin de la séance, celle où on laisse du temps à certains journaliste pour poser quelques questions avant le départ du conférencier, j'avais levé haut la main, puis pris la parole quand Armando m'y avait invité. Au lieu de la question sur la sujet, je demandais alors:
-A quelle heure pourrais-je passer vous prendre pour dîner, et où? Parce que je vous devais un repas, n'est-ce pas?
Je souris, bien que les autres journalistes environnants avaient hurlé au scandale de se faire griller la place pour une question si anodine et hors sujet, ou bien poussé un petit "oh" qui laissait à penser que les gens allaient titrer une rumeur dans les journaux comme quoi une idylle naissante aurait lieu entre une journaliste et la personne publique qu'était devenue Armando. J'essayais de faire abstraction de cela. Moi, je m'en moquais, je connaissais la vérité là-dessus. Ce ne serait qu'une simple rumeur. Sauf que les rumeurs sont nocives, blessantes et peuvent engendrer des tas des problèmes à des gens qui ne le méritent pas, ainsi qu'à leurs proches.
Dernière édition par Eléa A. Stiles le Lun 10 Juil - 17:56, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: Remerciements [PV Armando Lombardi] Sam 13 Mai - 14:50
Remerciements Eléa A. Stiles & ArmandoLombardi « Citation au choix »
Ces dernières semaines furent… Très mouvementé. J’ai dû venir rapidement en Grèce pour aider des confrères sur un site de fouille. Me suis retrouvé enfermé dans un tombeau avec une journaliste et une araignée mutante. On a failli mourir brûler vif, empoisonné et dévorer. Mais on a réussi à survivre et finir dans un hôpital. Des vacances de rêve oui. Non, mais en fait, on s’était plutôt bien amusé, personne chez les mortels ne pouvaient se vanter d’avoir vaincu un monstre dans un tombeau maudit. Bon, voilà pour le résumer.
Pour la suite, mon séjour à l’hôpital n’a duré que quelques jours, une semaine je crois. Je n’avais rien de grave selon les médecins. Mes blessures n’eurent aucun mal à cicatriser et mes poumons ne furent qu’à peine toucher par l’incendie que j’avais causé, pour nous sauver la vie, je tenais à le préciser. Très vite, je retrouvais pleinement mes moyens et pouvais encore courir à travers le monde pour rencontrer des héros et des dieux et combattre des monstres. Mais je n’arrivais jamais à avoir de nouvelles d’Eléa. Sous prétexte que nous n’étions parenté, on refusait de me dire quoi que ce soit. J’avais beau gueulé à la fin que nous étions amis, et que nous sommes arrivés ensemble ici après s’être sauver la vie mutuellement, on ne voulait rien savoir. Au final… Cinq agents de sécurités ont dû me faire sortir de force des urgences. Comprenant que c’était peine perdu, je n’insistais pas… Pour le moment.
Rentrant à mon hôtel, je pris des nouvelles de la zone de fouilles. Tout le monde fut inquiet de ma disparition et de mon séjour à l’hôpital. Ils sont allés voir la tombe pendant les soins. Le passage fut condamné, alors ils ont conclu qu’il eut un éboulement, la tombe fut détruite et qu’Eléa et moi-même avions eu de la chance s’en être sorti à temps. Je ne savais pas si cette histoire était le résultat de l’effet de la Brume, ou bien un raisonnement basique de chez l’être humain, mais je préférais ne pas m’étendre dessus et acquiescer. On m’informa par contre d’un nouveau boulot, présenté une conférence dans quelques jours à Paris, sur l’occupation romaine. On se fit pressant et j’ai dû accepter, quelque chose de calme m’aiderait à me changer les idées.
Il ne fallait pas croire que je suis resté les bras croisés pendant ce temps. J’ai essayé de retrouver Eléa. Elle était journaliste. Et comme elle était liée à l’archéologie, j’essayais les presses qui nous suivaient pour divers magazines et chaînes infos. Mais comme à l’hôpital, on refusait de me dire quoi que ce soit. Incroyable. Les journalistes pouvaient se taire quand ils le voulaient, mais pas quand il le fallait. Je n’avais que des réponses vagues ou des refus catégoriques. J’espérais que le poison de la toile ne l’avait pas tué. En insistant encore, je suis tombé sur une femme au téléphone qui disait ne pouvoir rien me dire. Je sentais la tristesse s’emparait de moi. Mais juste avant de raccrocher, elle me souffla qu’elle allait bien avant de couper la tonalité.
Rassurais de cette nouvelle, je partis le cœur soulagé pour Paris. Apparemment, il fallait juste parler des derniers artefacts découverts sous la Capitale et de l’impact historique et scientifique que cela pouvait avoir. Tout se déroulait bien. On passait par mon expertise pour montrer à tous l’authenticité des pièces présentées et des explications sur la culture mixte entre romains et celtes. Habituait à être sur le terrain et risquer à chaque instant ma vie, je m’ennuyais un peu. Finalement, la conférence touchait à sa fin et ce fut l’heure des questions. À chaque fois, les journalistes présents voulaient demander des informations selon diverses théories historiques ou interprétations. Alors cela était un peu lourd. Je donnais la parole à une femme vers le fond de la pièce. Dès qu’elle eut le micro, sa question me fit l’effet d’une douche froide.
Eléa -A quelle heure pourrais-je passer vous prendre pour dîner, et où? Parce que je vous devais un repas, n'est-ce pas?
Eléa ? Oui, c’était bien elle, et elle était venue me retrouver ici ? Je ne pouvais m’empêcher d’arborait un immense sourire qui se dessina jusqu’à mes oreilles. Impossible de cacher la joie que j’éprouvais e entendant à nouveau sa voix. Des murmures en tous genre fusèrent dans l’immense salle, y compris à la table où se tenaient mes collègues. Mais cela, je m’en moquais. Peu importe qu’ils lançassent des ragots ou des cris de protestation, j’étais heureux de revoir celle qui m’a sauvé la vie d’une horrible araignée tueuse. Rapprochant le micro de la table vers moi, je soufflais comme réponse à la journaliste :
Armando - Il va falloir passer par mon assistante, mais je pense que ce soir sera possible.
Je ne quittais plus des yeux Eléa, comme si cela faisant une dizaine d’années que je ne l’avais plus revue. Je savais qu’elle était encore en vie, mais la revoir en chaire et on os était plaisant. Jamais je n’aurais cru que nos chemins se recroiseraient, qu’après une telle épreuve, chacun serait parti sur son propre chemin, préférant oublier l’autre. Cela m’était arrivé quelques fois, quelques amis et amies de voyage qui ont préféré se retirer pour une vie plus simple. Mais cela était toute une autre histoire. On a dû attendre que la foule se calme et que les dernières questions soient posées afin que nous nous retrouvions. Une fois descendu de la scène, j’allais à sa rencontre pour la serrer fortement dans mes bras et l’embrasser tendrement sur la joue avant de la relâcher afin qu’elle puisse respirer. Elle n’a pas échappé à une bestiole mythologique pour mourir dans les bras d’un fou comme moi.
Armando - Je suis si heureux que tu sois encore en vita et que tu sois sur pied à nouveau.
Je nous revoyais encore, prisonniers dans cette tombe antique. Cette aventure nous avez rapprocher. Je ne savais pas trop comment au final la considérer, mes sentiments envers elle me paraissaient flou, mais je préférais pour le moment, la voir comme une amie. Elle en avait déjà assez baver jusqu’à présent, je n’allais pas lui en rajouter en vivant dangereusement avec quelqu’un comme moi. Là non, je ne pensais pas trop à la romance, mais à l’envie de profiter du retour d’une amie avec qui on voudrait sortir pour se rappeler du bon vieux de temps.
Armando – Je suis desolato de ne pas avoir réussis à te recontacer. Ce fut si difficile. J’avais paura que tu veuilles t’éloigner de tout cela, ce que j’aurais compris. Alors comment tu te sens ?
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Eléa A. Stiles
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Je ne me concentrais que sur sa face, pour faire abstraction des autres et quel ne fut pas mon soulagement en croisant son regard, en remarquant son sourire. Au moins, je n'avais pas été qu'une personne lambda dans sa vie qu'il avait oublié car bien trop occupé. Parce que c'est souvent ce qui se passait avec les gens. Ils avaient vite fait de vous oublier. Mais est-ce qu'on pouvait s'oublier quand on avait vécu ce qu'on avait vécu tous les deux? Nous nous étions comme sauvé la vie mutuellement, en combattant comme nous le pouvions, comme les deux pauvres faibles humains que nous étions. A vrai dire, je me demande par quelle chance nous avions pu en réchapper. Peut-être qu'un dieu veillait au grain?
Sa répartie me fit rire, mais bien vite j'étouffais celui-ci en cachant ma bouche derrière ma main comme lorsque j'étais gamine. On se regardait comme deux potes qui s'étaient perdus de vue depuis des années et qui venaient de se retrouver. Il n'y avait aucun doute possible là dessus. D'ailleurs, cela me faisait étrange. Un homme avait crée une brèche, un jour, dans mon coeur, et au final, cela avait permis à un autre de s'engouffrer dedans, sous la forme d'un ami. Comme le destin nous frappe de façon étrange parfois, en parsemant notre chemin de lumière même dans les plus noirs ténèbres.
Je ne répliquais pas, laissant la salve de question des autres journalistes reprendre ses droits sur la situation, me contentant juste de prendre mon mal en patience. Il m'avait fallu me mettre un peu en retrait tout de même, pour ne pas me faire lyncher alors que j'avais rétrocédé mon micro depuis quelques secondes déjà. Je m'éclipsais donc près d'un pan de mur, après avoir gravi une volée d'escalier, m'adossant à celui-ci, tout en observant la scène, en contrebat. Il ne fallut pas trop de temps avant de voir venir fondre la silhouette de l'homme dans ma direction quand tout fut calmé. Les gens commençait déjà à être vomi de la salle par les grandes portes coupe feu béantes et battantes de l'amphithéâtre ou avait eu lieu la conférence.
Ce fut étrange, comme retrouvailles. Je ne m'étais pas attendue à recevoir cette embrassade aussi chaleureuse. Cela devait provenir de son sang italien... Bien que cela ne devait pas être déplaisant, je n'étais pas encore familiarisée avec ce genre de gestuelle de sa part, alors par réflexe, je me raidis, avant de finalement me détendre parce que cela dura à peine quelques secondes. Le baiser sur la joue me posa plus de problèmes mais je n'en dis rien, pour une fois. Il ne faisait que manifester son soulagement de cette manière, je savais qu'il ne cherchait pas à me draguer:
-Crois bien que j'en suis aussi heureuse que toi, de me retrouver en vie et sur pied, et je peux te retourner la chose, ça fait chaud au cœur de te savoir sauf.
Il n'y avait rien à répliquer à cela, puisque de toute manière il avait déjà enchaîné sur ce sujet.
-J'ai lutté pour avoir de tes nouvelles... D'ailleurs, tu as de bons chiens de garde qui protègent ta vie privée comme il se doit... Tu as su bien t'entourer... Et c'est tant mieux pour une personne publique comme toi...
Je posais une main délicate sur son avant bras, comme pour le rassurer:
-Comment aurais-je pu t'en vouloir de ne pas avoir pu me contacter. Je suis souvent par monts et par vaux, si bien que parfois même mon boss ne sait pas dans quelle partie du monde je me trouve... Je sais que ce n'est pas bien, mais c'est la vérité. Et puis, tu n'avais pas mes coordonnées personnelles... Et comme je suis assez discrète sur ma vie privée, peu de personnes détiennent certaines informations sur moi. Et on me protège un peu aussi, en quelque sorte.
Sans être une journaliste populaire, je restais assez connue pour mes écrits, mes articles, mes reportages, et ma recherche de la vérité. Certains m'auraient même proposé un job de détective, si j'en avais voulu. Bref, dans tous les cas, je n'étais pas aussi célèbre et connue qu'Armando, mais j'étais loin d'être anonyme non plus:
-Je vais aussi bien qu'on puisse l'être après pareil cas, ne puis-je m'empêcher de dire, avec franchise. Cela pouvait paraître un peu froid, mais je n'avais pas pour habitude de tourner autour du pot, et je n'avais aucunement envie de le faire avec Armando. Je pense que sa personnalité et la mienne s'accorderaient là -dessus, nous sommes trop honnêtes et authentiques pour les faux-semblants.
Je soupirais, en me reprenant. Les sarcasmes avaient rythmés ma vie, mais il me fallait apprendre à me montrer plus agréable avec une personne qui se souciait réellement de mon bien-être:
-Je t'avoue que j'ai cru qu'on y resterait tous les deux... Alors, il m'a fallu un peu de temps... pour que je réalise, mais aussi... ouais, pour que je m'en remette... Tu avais raison. Enfin, y'a pire dans la vie... J'imagine...
Je lui tendis mon bras, cette fois-ci, et demandais tranquillement:
-Alors, j'espère que t'aime les tacos, parce que je connais un resto dans le coin, qui est pas mal pour la bouffe mexicaine... Et qui fait à la fois des tacos, nachos, tout ça, avec de la viande, mais aussi à la fois des trucs végétariens... Je mange pas d'animaux, mais je peux pas te forcer à manger comme moi... C'est un bon compromis?
Et surtout cela pouvait satisfaire mon appétit, que j'avais parfois d'ogre:
-Bon, il faut que tu saches, avant que tu me prennes pour Chronos ou un de ses enfant,s mais je peux manger pour trois ou quatre... Oui... on dirait pas comme ça....
Je souris une nouvelle fois, et penchais la tête légèrement de côté, guettant ses réactions. Je m'attendais à un truc encore entrecoupé d'italien et de cet accent charmant qu'il arborait quand il parlait français et des gestes grandiloquents, des mots passionnés et fort sortant de sa bouche, à son image.
Dernière édition par Eléa A. Stiles le Lun 10 Juil - 17:56, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: Remerciements [PV Armando Lombardi] Mar 23 Mai - 9:46
Remerciements Eléa A. Stiles & ArmandoLombardi « Citation au choix »
Mon cœur fut rempli de joie en attendant tout cela. Elle aussi elle avait essayé de me retrouver et de s’assurer de mon état. J’avais peur qu’elle soit déjà passée à autre chose, préférant oublié d’avoir frôlé la mort avec cette araignée mutante psychopathe. Mais au lieu de cela, elle a quand même voulu me revoir, et tenir sa promesse. Si je ne me retenais pas, je danserais comme un enfant et je serais repartie avec elle pour affronter un nid de harpies ou les gorgones mêmes. Mais je m’emballais. Elle venait de le dire, elle avait besoin de temps pour s’en remettre et réfléchir. Nous n’étions que des mortels, notre énergie était limitée, comparé à celle des demi-dieux qui pouvaient enchaîner cent combats avant de s’écrouler pour dormir. Cela me rappelait mon combat contre ce Cyclope avec Clayton. C’était effrayant et amusant, mais juste après j’avais besoin d’une bonne grosse douche et dormir pendant des heures, comme avec le monstre en Grèce.
Me tendant le bras, elle me demandait sur un ton calme et rassurant, avec un sourire magnifique et des yeux brillant comme deux soleils (je suis sûr qu’elle est de descendance d’Apollon pour avoir tant de charme) :
Elea - Alors, j'espère que t'aime les tacos, parce que je connais un resto dans le coin, qui est pas mal pour la bouffe mexicaine... Et qui fait à la fois des tacos, nachos, tout ça, avec de la viande, mais aussi à la fois des trucs végétariens... Je mange pas d'animaux, mais je peux pas te forcer à manger comme moi... C'est un bon compromis?
Tacos ?! Tacos ! Mot magique ! Un grand et large sourire coupa mon visage en deux, montant jusqu’à mes oreilles. Elle ne pouvait pas faire mieux pour tenir sa récompense. Je pourrais sauver le monde, le meilleur remerciement serait de me donner des tacos. J’étais étonné d’apprendre qu’elle était végétarienne, mais je respectais cela, et comme elle à réussit à trouver un restaurant pouvant nous contenter tous les deux, tant mieux. J’avais hâte d’y être. À nouveau, je lui déposais une bise sur la joue pour la remercier.
Armando - Eccellente même ! Je suis presser d'y être car je meurs de faim après cette conferenza . Elea - Bon, il faut que tu saches, avant que tu me prennes pour Chronos ou un de ses enfant,s mais je peux manger pour trois ou quatre... Oui... on dirait pas comme ça....
L’image avec le père des dieux était amusante. L’ogre mythologique qui avait failli provoqué la fin du monde plus d’une fois. Tiens, si elle mangeait autant, on pourrait faire un concours entre le titan et elle. Non, on ne va pas relancer l’apocalypse pour ça. Je me mis à rire à sa remarque et me sentais poussé, motivé d’y répondre comme à mon habitude et avec joie :
Armando – Cela m’étonnerait qu’ils proposent de la viande de dei. Mais étant vegetariana , tu ne devrais t’en soucier. Mais si ce que tu dis est vero, tu dois avoir justement du sang divion pour rester toujours aussi fine et magnifica.
C’était sincère. Je la trouvais belle, et il valait mieux dire cela à une femme que le contraire haha. Et le fait de la retrouver enfin, me remplissait d’une telle joie qu’elle me semblait éblouissante, c’était comme si je pouvais voir sa force intérieure, son courage et son sacré caractère illuminait comme une aura et que cela me plaisait. Ce n’était qu’une impression bien entendu, mais cela voulait-il dire que les sentiments confus que j’éprouvais envers elle revenaient ? Chassant cette idée de mon esprit, je lui tendis mon bras comme ces gentlemen qu’on peut voir à la télé ou dans les livres, tout en lui souriant.
Armando – Signorina, montrez-moi donc ce lieu merveilleux, paradiso du Tacos. Et permettez-moi de vous accompagner avec galanterie.
J’en profitais pour demander par quel moyen voulait-elle s’y rendre, si elle préférait oui ou non prendre son véhicule ou le mien. Cette sortie promettait d’être super, cela faisait longtemps que je n’étais pas sortie avec des amis. Sauf si on comptait les conflits avec des monstres et demi-dieux tueurs, mais ça, pas grand monde le verrait comme une sortie plaisante qui laissait de bons souvenirs. Déjà avant que toute cette histoire ne commençât, ce fut difficile d’avoir une vie dite normal. Et des fois, je préférais ma vie actuelle à celle des autres, mais des fois, c’était le contraire. Que la vie était compliquée. Mais bon, là, j’allais profiter d’un moment avec une amie, sans monstres ou dieux et par conséquence, je ne serais pas obligé de sortir mon arme au moindre bruit suspect.
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Eléa A. Stiles
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Sujet: Re: Remerciements [PV Armando Lombardi] Mer 7 Juin - 10:46
Remerciements.
Je contemplais consciencieusement ses traits, mais comme il n'était pas du genre à cacher ses états d'âme derrière une certaine pudeur, je n'eus pas besoin de l'inspecter longtemps pour comprendre que j'avais fais mouche avec cette idée de tacos. Je pouvais presque voir son cerveau et son coeur danser la samba à l'unisson à l'idée de manger ces délicieux mets.
Le baiser sur la joue, me laissa néanmoins un peu pantoise, et c'est la politesse qui m'empêcha de me passer une main sur la joue comme pour effacer son geste. Je savais qu'il ne l'avait pas prémédité, mais il était parfois bien trop tactile, avec moi qui avais du mal avec cela. J'essayais de faire en sorte de ne pas me figer et souris à demi quand il éclatait de rire. Ce son produisit un effet bénéfique et me permis de tout bonnement me détendre.Cet homme était la joie de vivre incarnée.
Je rougis un peu. J'étais vêtue assez sobrement, pas forcément de manière très feminine, alors qu'on me dise que j'étais magnifique... Il devait y avoir erreur sur la marchandise... Et pourtant il m'avait tout l'air d'être sincère. Pendant l'espace de quelques secondes j'en venais alors à me demander s'il n'avait pas un peu bu avant la conferenza... Voilà que c'était contagieux...
-Euh... bah, merci... M'enfin, je suis tout ce qu'il y a de plus humaine, je t'assure... Et euh... faudrait qu'on s'occupe un jour de ton anglais... Cela est très sympa de t'entendre parler italien mais il me semble qu'un peu plus de vocable anglais pourrait compléter ta connaissance de la langue...
Je pris son bras, souriant une nouvelle fois de son exubérance, et répliquais:
-Non mais attends, c'est que tu me copies en vrai...
Je faisais référence au fait que quelques secondes plus tôt c'était moi qui avait désigné mon bras pour qu'il s'y pende... Comme quoi.. J'agissais souvent comme un vrai bonhomme. Je me mordillais la lèvre et lui fit un clin d'oeil:
-Es-tu du genre froussard?
Je savais bien que ce n'était pas le cas, mais c'était comme un plaisir pour moi de le taquiner, en le "défiant":
-Ma moto nous attends dehors, Roméo. Elle n'attend que toi, elle s'appelle Giulietta..., fis-je en accentuant un peu maladroitement le prénom.
Je gloussais, un peu moqueuse:
-Ne t'en fais pas, en vérité je n'ai pas de deuxième casque, alors je vais te prêter le mien... Tu vois, ça existe les gentlewomen. Et je roulerai au pas... Quoi que... vu qu'on n'est pas loin, on peut aussi bien marcher un peu.
Je me décidais pour la moto, parce que j'aimais bien l'avoir pas loin de moi, être sûre qu'elle était là, à proximité. Elle était comme mon propre bébé, et je ne la sortais pas souvent. N'empêche que je me fis la réflexion qu'on était en France, pourtant je lui proposais un mexicain... Quoi que c'était à l'image de la France.. Cosmopolite.Et c'était ce qui en faisait la richesse, bien plus que ses monuments encore. Voilà pourquoi j'appréciais ce pays.
-Après manger...Si tu veux, on se fera une virée?
Je venais de descendre de moto, mettais l'antivol une fois celle-ci garée. Comme promis je n'avais pas roulé trop vite, et j'invitais l'homme à descendre. Quelques pas plus tard, nous arrivâmes enfin devant le fameux restaurant. Je rentrais, Armando à ma suite, et nous nous installions à une table désignée par un employé qui nous donnait les cartes:
-Tu veux prendre un apéritif? Je ne bois pas ce soir, ce ne serait pas très responsable. Mais une bonne limonade avant de nous faire servir, ça me plairait bien... Et là, mes doigts se ressèrèrent sur la carte... De la limonade.., Cela faisait si longtemps.
Sujet: Re: Remerciements [PV Armando Lombardi] Ven 9 Juin - 14:54
Remerciements Eléa A. Stiles & ArmandoLombardi « Citation au choix »
Je n’avais pas trop compris son allusion à mon anglais. Il était vrai que j’employais souvent des mots italiens, mais il s’agissait de ma langue maternelle et je la pratiquais bien plus souvent que l’anglais. Je préférais en rire, le prenant comme une bonne blague. Connaissant la journaliste, cela était sans doute de l’humour. Attrapant mon bras, elle m’accompagna jusqu’à l’extérieur.
Elea - Es-tu du genre froussard?
Je me mis à la regarder d’un drôle d’air. Voilà une question bien idiote, sans vouloir être méchant. On venait de se battre contre une araignée humaine géante enfermée dans un tombeau antique. Je ne pense pas que le comportement que j’ai eu fut celui d’un froussard. Je lui répondais sur un air faussement vexé, car je me doutais qu’elle faisait encore de l’humour et qu’elle devait mijoter quelque chose :
Armando - J'ai peur de tout, sauf des areignées.
Cela se voyait à son regard qu’elle s’amusait avec moi, c’était touchant. Cette aventure où nous avions risqué nos vies nous avait tellement rapprocher et nous donner l’impression qu’on se connaissait très bien depuis des années. On s’était vue l’un l’autre nous battre pour notre survie, dévoilant nos capacités et forçant un respect mutuel et une certaine familiarité. Et donc, on se sentait suffisamment en confiance pour se permettre certaines familiarités, du moins c’est ainsi que je voyais les choses. Un peu comme les soldats à la guerre, après avoir passé du temps ensemble et s’être protégé mutuellement contre la mort, des liens solides se sont forger.
Elea - Ma moto nous attends dehors, Roméo. Elle n'attend que toi, elle s'appelle Giulietta...
Je me mis à ravaler ma salive en entendant ses noms.
Armando - J'espère qu'on finira mieux qu'eux.
Bien que je n’étais pas totalement sûr de mes sentiments pour Eléa, je me voyais mal à l’heure actuelle me suicider en avalant du poison. Certes, si la journaliste venait à mourir, j’en serais fort peiné et en colère, mais mourir pour ? Je n’en savais rien, et je préférais ne plus trop penser à cette œuvre anglaise qui risquait de me couper l’appétit. J’avais une envie de manger des tacos, alors il ne fallait pas parler d’histoire dramatique. Surtout que je serais capable de faire une critique virulente sur ces deux idiots.
Eléa - Ne t'en fais pas, en vérité je n'ai pas de deuxième casque, alors je vais te prêter le mien... Tu vois, ça existe les gentlewomen. Et je roulerai au pas... Quoi que... vu qu'on n'est pas loin, on peut aussi bien marcher un peu.
Le choix fut vite fait, car elle préférait la moto. Cela me dérangeait beaucoup que ce soit moi qui aie le casque et pas elle, et je me suis mis à insister pour que ce soit elle qui le porte. Encore heureux que nous n’étions pas en Italie, car même si c’était juste à côté, es automobilistes aimaient jouer à la course, grillant feux et panneaux, ne faisant même pas attention aux piétons. Une raison de plus de prier avant de sortir faire les courses. Heureusement qu’à Paris, ce fut différent, les Français étaient un peu plus respectueux du code de la route, si on ne compte pas les insultes lancer entre chauffeurs et les embouteillages qui énervaient tout le monde. Durant le trajet, Eléa me proposa une ballade juste après, dont acceptais avec plaisir. Comme elle l’avait dit, le restaurant n’était pas trop loin et nous arrivons assez vite.
La journaliste se gara et mit son antivol avant que nous allions rejoindre le restaurant. Aussi bien que de l’extérieur qu’à l’intérieur, l’établissement était beau. Un parfait mélange de décoration occidentale et mexicaine. On pouvait aussi bien venir en famille que seul ou avec des amis pour prendre un repas dans un lieu à la fois exotique et raffiné. Plusieurs tables étaient disponibles, mais nous prenions celles aux centres, et non celles un peu isolé qui faisaient trop intime selon mon goût avec ces bancs en cuivre, isolé du reste de la salle par des paravents en bois. Je reculais la chaise de madame pour qu’elle puisse s’asseoir avant de m’installer devant elle. Un serveur arriva de suite, nous proposant les cartes. Nous les prenions en le remerciant et firent notre choix.
Elea - Tu veux prendre un apéritif? Je ne bois pas ce soir, ce ne serait pas très responsable. Mais une bonne limonade avant de nous faire servir, ça me plairait bien... Armando - Peut-être juste un petit verre si. Il faut garder de la place pour les tacos.
Mes yeux parcouraient la liste des tacos proposait et des boissons. Il y avait du choix, j’étais tenté de tout prendre, mais ce serait bête, je ne voulais pas ruiner ma nouvelle amie. Peut-être commencer doucement et on verra si c’est possible d’en avoir d’autres. Je pouvais être gourmand, mais pas du genre à m’empiffrer comme ça. Il ne fallait pas que j’ennuie madame. Une première sélection se fit finalement.
Armando - Une petite bière brune pour commencer. Et ensuite je pense prendre un taco au bœuf et un au fromage pour l'entrée. haha !
Encore ceci n’était rien comparé aux plats que nous faisait ma mère et sa sœur. Quand elles préparaient à manger, c’étaient pour des régiments entiers qu’elles cuisinaient, et il fallait finir sinon ça gronder. Et c’était comme ça à tous les repas, heureusement que notre activité professionnelle nous faisait beaucoup bouger, sinon… Cette première commande faite, Eléa et moi faisions part de ce que nous voulions au serveur qui repartit avec les cartes. En attendant, nous avions tout le loisir de parler entre nous. Mais je ne savais pas trop quoi demander, enfin s’il y avait tellement de choses, mais je ne savais pas par où commencer. Mains jointe sur la table, tout sourire, je tentais de démarrer la conversation.
Armando - Je suis content que tu es survécu au poison de cette saleté. Qu'es-tu devenu depuis tout ce tempo ?
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Eléa A. Stiles
Messages : 658 Date d'inscription : 07/07/2015 Localisation : Quelque part dans le monde et/ou dans les bras de mon Héphaïstos♥
Feuille de Personnage Arme(s): une dague, un pistolet semi-automatique et massue en métal hybride que seul le possesseur peut arriver à soulever . Familier(s): Objet(s):
Il avait bien raison, Armando. C'était bien parce que je comptais bien manger et me remplir le ventre ce soir que je ne souhaitais pas tout gâcher en ingurgitant trop de liquide. Et parce que je ne voulais pas finir morte, comme Roméo et Juliette, comme il l'avait dit. Quoique entre nous, s'il y avait eu poison cela avait été avant, avec le venin de l'araignée, et encore ce n'était qu'un paralysant et non un venin tueur, et surtout, nous n'étions pas un couple, ni deux amoureux. Juste deux amis qui se retrouvent après avoir frôlé la mort ensemble. Parce que combattre côte à côté, ça crée des liens, quoi qu'on en dise. Surtout si on était resté en vie grâce à l'autre.
Maintenant qu'on était quittes pour la boisson, je regardais le menu et me décidais pour une fournée de tacos végétariens aux préparations diverses, ainsi que pour une salade mexicaine sans viande. Je fixais Armando, me demandant si le fait que je prévois de manger autant allait le choquer. En même temps, j'avais comme l'envie de lui faire découvrir ce que j'allais manger, alors j'avais prévu plus pour qu'il puisse goûter, même si j'avais un appétit d'ogre.
Allait-il me regarder comme si j'étais une grosse goinfre? Et bien tant pis si c'était le cas, elle n'allait pas se cacher de ce qu'elle était. Je n'osais pas trop parler. En fait, un petit silence gênant s'était installé entre nous mais heureusement le bel italien brisa ce dernier pour éviter la catastrophe:
-Merci.... En réalité, le venin n'était pas mortel, je ne pouvais juste plus bouger, mais tu ne pouvais pas le savoir... Si j'ai perdu connaissance, je crois que c'est à cause de la retombée des émotions fortes... Et peut-être que le venin avait quelque chose de ... tranquillisant au point de me faire sombrer. La seule chose qui aurait pu me tuer à cause du venin c'était la créature... Mais tu nous à fait sortir... Merci...
Là, la discussion se corsait un peu plus:
-A vrai dire, il m'a fallut un moment de repos... Ce que je refusais en bloc, mais quand j'ai vu que je ne récupérais pas à cause de mon entêtement, il a bien fallu que je me fasse une raison... Je n'ai pas eu trop de séquelles physiques. Mais j'ai du travailler un peu sur le plan émotionnel... Je n'ai pas consulté de psy, je trouve que ça ne sert à rien... Bref, mon travail a été mon meilleur médicament après ça...
Je sentis mon ventre gargouiller, et bien vite il fit un bruit monstrueux, que je ne pouvais cacher. Je gloussais en passant ma main devant ma bouche, parce que prise en faute:
-Sinon, et bien j'ai enchaîné quelques articles, et reportages mais... Mais je suis sur la trace d'autre chose, et je ne trouve pas de piste... Cela m'énerve... Sinon, je vais bientôt fêter un an de plus...
L'idée de me retrouver seule pour mon anniversaire la première fois de ma vie me rendit un peu triste, et bien que je tentais de le cacher, cela avait du se lire sur mon visage, mais je détournais la conversation pour faire bonne mesure:
-Et toi? Comment s'est passé ton réveil? Comment as tu fais pour te remettre? J'ai eu peur que tu sois mort, en fait...par ma faute...
Ce n'était pas un drame en soi, mais cela avait représenté une épreuve éprouvante pour elle. Car la dernière fois qu'elle avait connu une aventure similaire, elle avait terminé à l'hôpital et n'avais jamais revu son "petit frère" Yan, de toute sa vie. Elle était donc soulagée d'avoir pu reprendre contact avec Armando, car cela voulait dire que ce n'était pas voué à se terminer de la même manière. Elle se demanda si elle pourrait voir Armando comme un meilleur ami ou un petit frère dans un futur proche, mais là encore, elle ne préféra plus y penser. Les gens qui l'approchaient finissaient irrémédiablement par disparaître de sa vie, au propre, comme au figuré. Elle commençait même à se demander si on ne lui avait pas lancé une malédiction ou si elle avait juste la guigne. Heureusement, l'arrivée de leurs verres chassa ses idées noires. Elle remercia poliment la serveuse et proposa au beau brun de trinquer.
Remerciements Eléa A. Stiles & ArmandoLombardi « Citation au choix »
Eléa -Merci.... En réalité, le venin n'était pas mortel, je ne pouvais juste plus bouger, mais tu ne pouvais pas le savoir... Si j'ai perdu connaissance, je crois que c'est à cause de la retombée des émotions fortes... Et peut-être que le venin avait quelque chose de ... tranquillisant au point de me faire sombrer. La seule chose qui aurait pu me tuer à cause du venin c'était la créature... Mais tu nous à fait sortir... Merci... Armando - No ! On s'est fait sortir de là.
Disais-je avec un sourire réconfortant. Ce qui était vrai, car sans elle, je ne serais sans doute plus de ce monde, ou alors encore allonger sur un lit d’hôpital et ne pouvant en sortir pas avant un siècle. J’étais très reconnaissant envers Eléa.
Eléa -A vrai dire, il m'a fallu un moment de repos... Ce que je refusais en bloc, mais quand j'ai vu que je ne récupérais pas à cause de mon entêtement, il a bien fallu que je me fasse une raison... Je n'ai pas eu trop de séquelles physiques. Mais j'ai dû travailler un peu sur le plan émotionnel... Je n'ai pas consulté de psy, je trouve que ça ne sert à rien... Bref, mon travail a été mon meilleur médicament après ça...
Je ne pouvais que comprendre et approuver. À la disparition de ma mère, et à la chute de mon père qui suivit, je m’étais enfermé dans le travail, les études et les fouilles. Un bon moyen pour se changer les idées et ne pas rester bloquer constamment sur les sentiments négatifs. Pourtant, ces douloureux souvenirs refaisaient toujours surface, et ils faisaient tout autant mal. J’avais perdu ma mère jeune et cela m’avait quelque peu perturbé. Mais plus récemment, il y avait cette jeune femme, Pénélope, qui était une chercheuse très douée. Nous avions travaillé ensemble, et nous nous étions rapprochés. Mais elle voulait à tout prix fouiller un temple Maya, malgré qu’on l’avertissait du danger d’une tempête. Mais elle était têtue, et on a retrouvé son corps une semaine plus tard.
Les gargouillis d’Eléa m’aidèrent à me sortir de ces souvenirs, et cela me fit rire, m’aidant à me sentir mieux.
Eléa - Sinon, et bien j'ai enchaîné quelques articles, et reportages mais... Mais je suis sur la trace d'autre chose, et je ne trouve pas de piste... Cela m'énerve... Sinon, je vais bientôt fêter un an de plus...
Je lisais sur son visage que le fait de mentionner son anniversaire la dérangeait un peu. J’ignorais ce qui pouvait la chagriner, mais je ne comptais pas la laisser déprimé ainsi.
Armando - Si tu veux en parler de sur quoi se porte ton reportage, je suis tout ouïe, et je suis sûr que tu vas passer une bonne festa avec tes proches. Sinon on trouvera quelque chose.
Eléa - Et toi? Comment s'est passé ton réveil ? Comment as tu fais pour te remettre ? J'ai eu peur que tu sois mort, en fait...par ma faute...
À oui, mon réveil. Ce n’était pas une partie de plaisir. Me préparant à lui répondre, je bue tout d’abord une gorgée d’eau fraiche pour me rafraîchir la gorge et fit un signe de la main à la journaliste pour qu’elle m’accorde un instant à ce que l’eau est fini de glisser le long de ma gorge. Et enfin, je me lançais.
Armando - Et bien, je suis sortis bien vite de l'hôpital. Debout rapidement, j'ai essayé d'avoir de tes nouvelles, mais ils refusaient de me dire quoi que ce soit, alors que j'insistais. J'ai même faillis me faire jeter dehors par la sicurezza. Alors j'ai tenté de te retrouver sans succès. Pendant tout ce tempo, je me sentais encore un peu male. Mais j'ai tout de même continuer à bosser aussi, priant pour ton bien-être.
Je devais l’avouer, je ne fus pas tendre avec mon corps, lui faisant éprouver de tels efforts après une attaque de monstre. C’était même incroyable de me voir encore debout après à cet instant. Et si on me donnait des vacances, je partirais escalader des falaises pour trouver une grotte secrète servant de repères à des harpies, ou fouiller le désert du Nevada pour trouver le domaine d’un dieu. Quelques détails par contre me tiraillait l’esprit concernant Eléa, et je trouvais que c’était le bon moment pour les poser, maintenant que nous ne risquions plus de mourir dans la seconde qui allait suivre.
Armando - Alors Eléa. Tu croises souvent des monstres et tu en a affronter autant ?
Jusqu’ici, j’avais toujours crue que les mortels étaient les seuls à ne pas voir les monstres, à cause de la brume. Sauf pour certaines exceptions. Alors pour Eléa, je me posais la question, était-elle une demi-déesse ? Ou une déesse tout court ? Tant qu’elle n’était pas une gorgone ou une empousa, cela m’allait.
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Eléa A. Stiles
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Feuille de Personnage Arme(s): une dague, un pistolet semi-automatique et massue en métal hybride que seul le possesseur peut arriver à soulever . Familier(s): Objet(s):
Armando n'avait pas tort. On s'était sortis mutuellement du pétrin, d'une manière ou d'une autre, mais pour moi il était indéniable qu'il y avait bien plus contribué que moi. Mais je ne cherchais plus à le contredire, cela ne servirait à rien de toute façon. Parce que la vérité, c'est qu'on s'était serré les coudes, et que je l'avais aidé à sortir de la première chambre.
Ce rire, cela faisait du bien de l'entendre sortir de la bouche d'Armando. Quand on rit, on ne saurait se montrer on ne peut plus vivant. L'aide que me proposait l'archéologue me fit plaisir, mais me gênait aussi. Ce n'était pas que je ne lui faisais pas confiance, mais je ne savais pas où cette piste mènerait, et s'il y aurait des dangers pour lui. Je ne voulais pas le confronter à cela, et encore moins à mes propres soucis personnels. Je me devais de garder le silence à ce sujet, mais si j'avais bien cerné Armando, il était fait du même bois que bois, et il ne lâcherait pas l'affaire avant de savoir de quoi il retournait. C'était mignon qu'il pense que je faisais allusion au travail. En même temps, il ne connaissait rien de plus de moi que cette information, il n'aurait pas pu deviner tout seul ce qui me tourmentait.
Je sentais mes maintes devenir moites à l'idée d'aborder le sujet. Je me sentais bien avec lui, comme un ami de longue date qu'on venait de retrouver. D'une part je ne voulais pas entacher cette relation amicale naissante en embarassant l'italien avec ma vie personnelle, ne gâchons pas l'instant, et d'autre part, je n'étais juste pas encore prête à lui parler de ma mère. Je le laissais donc plutôt raconter ce qui s'était passé pour lui, préférant reléguer ces informations au second plan. Peut-être qu'il oublierait, avec un peu de chance? Peut-être que je pourrais réussir à détourner son attention de ce qui me tourmentait? En attendant, je gagnais toujours du temps.
Pour ce qui était de faire la fiesta avec mes proches... Les seules personnes qui m'étaient vraiment "proches" étaient des Dieux, dont l'un auquel je vouais des sentiments que je n'aurais jamais pensé voir éclore un jour, et dont l'autre voulait me protéger de cette relation particulière, et avec laquelle je m'étais jurée de faire la fiesta. Jusqu'à ce qu'il y a peu, j'ignorais encore qu'Artémis était une déesse. Il était presque comique de constater que j'avais plus de "facilité" avec des personnalités divines qu'avec les relations entre êtres humains. La bonne blague! Même si quelques liens avaient changés la donne de ce côté là aussi. Comme Armando. Alors ne devrais-je pas faire un effort?
-Je... Tu n'aurais pas dû t'inquiéter comme ça.
La confidence me laissa sans voix. Je n'étais pas habituée à ce qu'on s'en fasse autant pour moi. Je n'aimais pas cela mais une part de moi appréciais que ce soit le cas quand même. Je me sentais... Moins seule dans ma peau, en quelque sorte, à l'idée d'avoir de l'importance aux yeux d'un autre être humain. Quand j'entendis sa question, je me mis à blêmir. Finalement la quête de maman aurait été plus sympa à raconter. On ne pouvait pas faire un retour arrière sur la discussion:
-Armando... J'ai croisé plus de monstres humains en une vie que ceux-là. J'ai rencontré peu de créatures, si c'est ce que tu veux savoir. J'en ai déjà rêvé, par contre, sans savoir ce que c'était... Et j'en ai combattu, une fois.. Je me suis déjà retrouvée à l'hôpital à cause de ça... Mais juste pour mon bras.... Je ne voyais que des femmes... La personne avec laquelle je les avais combattu m'a apprit des choses à ce sujet... Mais ce n'est pas anodin...si tu me poses la question... Je ne sais pas comment ça se fait que j'ai pu voir celle que nous avons combattu toi et moi... D'après ce qu'on m'a expliqué, je ne suis pas sensée les voir. Je me suis même demandée si nous n'avions pas halluciné tout ça toi et moi.
Je soupirais, comme si cela m'était pénible d'expliquer ce phénomène avec des simples mots. J'ignorais même ce qu'Armando savait à ce sujet. Mais heureusement, Ian m'avait expliqué énormément de choses et j'avais d'autres informateurs. D'un autre côté si Armando avait pu voir la bête, j'estimais qu'il devait en savoir un minimum sur le sujet, alors j'y allais franco, comme s'il était au courant. Au pire, il me poserait les questions qu'il aura besoin de poser:
-Tu crois qu'il y aurait des moments où ce qu'ils appellent la Brume, pourrait avoir des défaillances? Après, si ce sont les Dieux qui la contrôlent... Ils peuvent aussi la lever? Il se peut... d'après ce qu'on m'a dit... que la créature lève volontairement cette sorte d'enchantement...
Sauf que je ne m'expliquais pas pourquoi l'enchantement aurait été levé à cet instant précis. A moins que la bête l'ai fait dans un but totalement suicidaire, ce dont je doutais étant donné avec quel acharnement elle nous avait traqués et attaqués. Je fronçais les sourcils avec force, concentrée sur ce mystère. A moins que c'eut été un piège d'un Dieu qui s'ennuyait. Mais... pourquoi faire cela? Pourquoi nous? Nous n'étions que de simples mortels, cela aurait été vachement cruel...
Je fixais Armando, est-ce qu'il pensait à la même chose que moi? Est-ce qu'il avait fait les mêmes déductions? Ou est-ce qu'il me prenait pour une simple folle? Est-ce qu'il allait me regarder comme je regardais ma mère en pensant qu'elle délirait quand elle parlait de la malédiction qui aurait dû me frapper? Je préférais plutôt partir que d'entendre cela, mais ma peur me fit dire des choses totalement idiotes, en plus de parler de moi en un lieu publique, des choses personnelles, que je n'avais révélé qu'à peu de personnes au final.
-Armando... Je ne sais pas ce que tu t'imagines... Mais je ne te cache rien... Je suis une personne qui fait des rêves prémonitoires, et il m'arrive parfois d'avoir des visions... Je sais... c'est fou... Mais si tu crois que je suis une menteuse... ou que je veux te cacher quelque chose... Alors autant en rester là... Tu ne crois pas?
La serveuse arrivait avec des plats pour la table voisine, alors que je me levais déjà, dans un mouvement brusque, comme si j'avais été presque offensée de ses questions. Les plats s'éparpillèrent un peu partout au sol, et désolée j'aidais la jeune femme à ramasser ce qui était de ma responsabilité, en m'excusant à plusieurs reprises. Je me sentais bête d'avoir fait ma petite crise de parano à cause de la panique, maintenant.
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La suite était un petit peu bizarre. Alors que je pensais ma question suffisamment tournée vers une forme d’humour, Eléa eut un étrange comportement. Bon, on m’avait souvent dit que mon humour pouvait parfois être lourd, qu’on ne le comprenait pas à chaque fois et qu’il était bien à moi. Je m’en suis toujours contenté, ne sachant faire autrement. Mais là, je me demandais si je ne m’étais pas mal pris, ayant fait le gros nigaud sans cervelle.
Eléa - Armando... J'ai croisé plus de monstres humains en une vie que ceux-là. J'ai rencontré peu de créatures, si c'est ce que tu veux savoir. J'en ai déjà rêvé, par contre, sans savoir ce que c'était... Et j'en ai combattu, une fois.. Je me suis déjà retrouvée à l'hôpital à cause de ça... Mais juste pour mon bras.... Je ne voyais que des femmes... La personne avec laquelle je les avais combattu m'a apprit des choses à ce sujet... Mais ce n'est pas anodin...si tu me poses la question... Je ne sais pas comment ça se fait que j'ai pu voir celle que nous avons combattu toi et moi... D'après ce qu'on m'a expliqué, je ne suis pas sensée les voir. Je me suis même demandée si nous n'avions pas halluciné tout ça toi et moi.
Je sentais que tout cela l’ennuyait d’en parler. Pourquoi ? Sans doute en avait-elle bien plus rencontré qu’elle laissait entendre. Passer une vie à en combattre, se sentir souvent seule et incomprise. Mais c’était dur à dire, car j’avais du mal à comprendre son histoire, on aurait cru qu’il manquait des bouts. Comme si elle s’en inventait une. Pourtant, je ne croyais pas que c’était le cas. Mais quand elle disait qu’elle n’était pas censée les voir, alors là, je n’eus qu’une idée de possibilité en tête. Elle devait-être comme moi, une mortelle ayant le don. Si je ne me trompais pas, bien entendu. Pour la rassurer, j’essayais de trouver quelque chose :
Armando – Tu sais… J’en ai affronté aussi quelques ’un par le passé également, alors je sais que ce n’est pas une hallucination. Après, c’est propre à chacun, on ne pouvait pas voir la même chose si s’en était une. Alors que là oui, nous avions vu la même saleté et à on a failli crever.
Eléa se mit à soupirait, sans doute fatigué par tout cela, ou se sentant dépasser. Ce fut à ce moment-ci qu’elle me lâcha quelque chose, montrant qu’elle en savait bien plus qu’il n’y paressait, ce qui ne manquait pas de me surprendre, et en même temps de me réjouir.
Eléa-Tu crois qu'il y aurait des moments où ce qu'ils appellent la Brume, pourrait avoir des défaillances? Après, si ce sont les Dieux qui la contrôlent... Ils peuvent aussi la lever? Il se peut... d'après ce qu'on m'a dit... que la créature lève volontairement cette sorte d'enchantement...
La brume… Voici un terme que je n’avais plus entendu depuis des lustres. Eléa savait ce dont c’était visiblement, elle devait bien connaître le monde mythologique qui nous côtoyait. Je sentais mon cœur battre à mille à l’heure, j’étais tout excité et je sentais en moi l’envie de lui en parler, de lui dire tout ce que je savais, de mes théories, de mes aventures, mais surtout… De son expérience. Car Eléa semblait être effectivement une mortelle comme moi, mais pouvant voir à travers la brume. Mais si elle connaissait la brume, pourquoi ne savait-elle pas que certains mortels le pouvaient ? Ignorait-elle donc ce point ? Ce serait avec plaisir que je lui expliquerais.
Mais soudain, Eléa se transforma sous mes yeux. Elle passa de l’état d’inquiétude à celui de la confusion, avec une touche de colère qui me la présentait sous une autre apparence. On aurait dit que j’avais touché une corde sensible, mais je ne comprenais pas pourquoi, je ne pouvais même pas en placer une.
Eléa - Armando... Je ne sais pas ce que tu t'imagines... Mais je ne te cache rien... Je suis une personne qui fait des rêves prémonitoires, et il m'arrive parfois d'avoir des visions... Je sais... c'est fou... Mais si tu crois que je suis une menteuse... ou que je veux te cacher quelque chose... Alors autant en rester là... Tu ne crois pas?
Et là, elle se leva pour quitter la table prestement. J’étais totalement déstabiliser, je ne savais plus quoi dire ou faire. Mais Eléa, sans sa précipitation, avait bousculé la serveuse nous apportant la nourriture et fit tout tomber. Confuse, elle l’aida à tout ramasser, malgré les protestations de la serveuse. Je restais assis quelques secondes encore les regardant, paumé par tout cela, lorsqu’enfin je me levais pour les aider à finir de ramasser ceux qui restait. Visiblement, Eléa était troubler par quelque chose et je tenais à savoir quoi, toujours inquiet pour elle. Un traumatisme dut à l’arachnéen ?
Armando – Eléa, per favor, calme toi. Tout va bien, tu n’as pas de raison d’avoir paura de quoi que ce soit. Pietà. Rassis toi avec moi.
J’essayais de me montrait le plus doux et rassurant possible, tout en cherchant à comprendre son comportement. Que pouvait-elle craindre ? Que je ne la crois pas, ou bien que je la prenne pour une folle en me racontant son histoire ? Ce serait idiot et mal de me connaître, nous venions d’affronter un monstre de la mythologie grecque, déjà rien qu’avec ça, j’étais prêt à croire n’importe quoi. Et encore, avec mon vécu, j’avais tout intérêt à garder l’esprit ouvert. Mais cela me ferait bizarre qu’après tout ça, elle ne puisse me faire confiance. Les femmes dira-t-on.
Armando – Tu sais que tu peux avoir confiance en moi Eléa. Je ne suis pas spur d’avoir tout compris, mais tu peux te confier. Si tu savais la vie que j’ai vécu, depuis que j’ai découvert la brume. Comme toi, personne ne me croirait, alors je sais ce que cela fait.
Je revenais dans ma tête sur ce qu’elle m’avait dit, qu’elle avait un don de prémonition. Je ne savais comment une telle chose soit possible. Les pouvoirs ne sont accordés qu’aux monstres ou aux enfants demi-dieu. Voilà qui embrumait davantage cette histoire et dont j’espérais avoir un peu plus d’explication.
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Eléa A. Stiles
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C'est presque marrant. J'aurais dû flipper bien avant, avec toutes ces histoires de monstres. J'avais quand même vécu de sacrées choses, mais comme ma mère était folle, je pensais l'être devenue moi-aussi. Sauf qu'Armando confirma que nous avions bien vu la créature qui nous avait attaqué, et que les monstres existaient vraiment. Et ce n'est que là que je pris conscience du danger, de ce que ma vie avait été jusque là, et de ce qu'elle serait à présent. Est-ce que j'allais craindre de plus en plus chaque jour pour ma vie? Je n'étais pas si peureuse avant, peut-être parce que je m'étais attendue à mourir jeune, et que ce n'était pas venu. J'avais pourtant affronté tant d'obstacles que la mort n'aurait pas dû m'effrayer? Au contraire, le fait d'avoir risqué ma vie me faisait prendre conscience à quel point je l'aimais désormais. J'aimais de nouveau cette vie et ses bienfaits, et encore plus de passer pour une folle, j'avais peur de tout cela.
Maintenant que j'avais réalisé ce qui me troublait, et le fait que le jeune homme nous ait rejoint pour aider la serveuse à rempiler sur son plateau les mets destinés à satisfaire nos estomacs, je me sentis toute chose, et le stress retomba d'un cran. Les mots rassurants de l'italien me permirent de reprendre peu à peu contenance et de mettre des mots:
-Si... La mort... J'ai peur... Si tout ça s'est vrai... plus de danger encore...
Mes paroles étaient décousues, parce que la serveuse se tenait encore à nos côtés, que je ne pouvais pas parler ouvertement du monde que l'archéologue et moi connaissions. Je vins me rasseoir, presque docile, face à Armando, même si pour une fois je n'aurais pas été contre une étreinte afin de me consoler et me calmer.
Je croisais les mains sur la table, un peu tremblotante et confuse. C'est que je n'étais pas habituée à confier mes plus sombres peurs à n'importe qui, déjà que j'avais relâché ma garde au contact d'un...dieu doux, fort et brave, que je n'arrivais pas à oublier, il ne fallait pas que je craque de nouveau devant un mortel, si génial et gentil soit-il. Me rattacher encore à une autre personne me serait par trop douloureux. ma voix des inflexions évoquant la lassitude en demandant:
Je saisissais la balle au bond, pour me changer les idées et en profitant pour essayer d'esquiver le moment où je devrais en dire plus au beau brun, avec dans -Vas-y, je ne demande qu'à t'écouter.
Je lui faisais confiance, à ce pauvre Armando, je lui avais juste remis sur le dos mes propres fautes, je me sentais coupable vis-à-vis de ma propre mère. J'avais fuit ce qu'elle avait à me dire sur sa propre expérience, je ne l'avais pas cru et fait enfermée dans un hôpital psychiatrique, alors qu'elle était peut-être finalement saine d'esprit. Et je projetais cette peur de subir la même chose sur le pauvre homme.
Je lui demandais pardon, d'un simple regard, mes yeux fixés dans les siens dans l'attente de recevoir son histoire. J'étais sûre d'une chose en tous cas, j'avais un don, mais il ne me provenait pas spécifiquement des dieux. Certains humains développent des dons de télépathie, d'empathie, alors pourquoi le fait d'avoir des pouvoirs divinatoires paraîtrait plus fou qu'autre chose. Il existe bien des médiums de par le monde, et tous n'étaient pas des charlatans, sinon ils ne se verraient pas travailler auprès des flics non?
Je posais mes mains en avant, j'avais besoin d'un simple geste amical pour me sentir bien, comme pour reprendre du poil de la bête et des forces. C'était purement symbolique et cela pouvait m'apaiser. Il était rare que j'aille de moi-même vers la personne et que je la laisse me toucher. C'était quand je l'appréciais beaucoup, en plus d'en avoir un besoin plus qu'exacerbé. Je cherchais du bout des doigts la sienne. Pour moi, il était impossible que ce geste soit mal pris, il était plus que banal et innocent, pas de quoi s'imaginer une quelconque romance pour un œil extérieur.
Nous fûmes momentanément interrompus par la serveuse qui venait nous apporter notre repas, dans un nouveau plateau. J'avais dû lui fiche sacrément la frousse, car elle n'attendit pas que nous ayons parlé pour déposer son plateau sur la table, comme si elle avait peur que cela recommence, et je ne lui fis aucune remarque, même si ce n'était pas très poli de sa part et que j'avais dû retirer mes mains en quatrième vitesse pour ne pas me voir "écraser" les doigts.
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La seule chose que je comprenais dans ses dires, c’était qu’elle avait peur de la mort. Cette chose inconnue qui effrayait le monde entier, car elle était une véritable faucheuse qui mettait fin à une existence pour l’éternité, un assassin invisible que peu ont pu la vaincre, car quand elle frappait, on ne la voyait jamais venir, ou trop tard. Est-ce que j’avais peur de la mort moi aussi ? Je ne serais le dire. En réalité, je prenais tellement de risque insensé, comme me jeter du haut d’une falaise, m’accrocher au coup d’un monstre pour lui faire lâcher son arme ou quelqu’un, et parfois, je me jetais tête la première dans une bagarre. Dans de telles situations, je ne pensais pas vraiment à ma mort, je me disais « Je dois faire ça » et pense au risque d’y passer seulement après. Alors, je ne sais pas si je peux dire que j’ai peur de la mort ou non.
En réalité, je pense que j’ai plus peur de la mort des autres que de la miennes. J’avais la peur de la perte. Ayant déjà perdu tant de personnes à qui je tenais, je devenais très protecteur envers tout le monde. À chaque fois que je voyais un risque mortel, je me proposais d’y aller à la place de mon compagnon ou compagne d’infortune, pour ainsi m’assurer de sa sécurité. Je préférais mourir à sa place. On vous dira sans doute que ce serait idiot et inconscient d’agir ainsi. Mais j’étais ainsi. Et je suis sûr que si je sacrifiais ma vie pour eux, ils ne diraient pas non.
Eléa - Vas-y, je ne demande qu'à t'écouter.
Peut-être oui, une narration de mes rencontres les monstrueuses pourrait la rassurer. Quoi de mieux que de montrer que nous n’étions pas seuls dans le monde, que d’autres personnes ont connu des expériences similaires. Au début, la seule personne avec qui j’aurais pu en parler, c’était mon père. Mais actuellement, ce ne serait pas avec lui, à qui j’échangerais mes histoires de brumes. Je me doute qu’à l’heure actuelle, il devait plus se soucier de son autre fils ou poursuivre ses recherches. J’avais tenté de l’appeler depuis mon arrivée en Amérique, mais lui, aucune tentative pour me joindre. Pour vous dire. Bon, je vais essayer de narrer mon récit dans l’ordre, me connaissant, je risquais de me mélanger.
Armando - Eh bien par où commencer. Bon, je soupçonnais certains de mes profesdores d'être des mostros sans preuves mais bon. J'ai rencontré une harpie. La créature qui m’a poussé à me lancer dans ma grande recherche de la verità. Elle a tenté de tuer mon padre, et moi en plus. Elle a dû me prendre pour un asticot. Mais le point positif, c'était que j'avais à présent du poulet pour le soir. Me souvient d'une créature bien moche avec un demi-dieux à mon arrivé à New-York. Je ne savais lequel des deux étaient le pire, la bestiole bien moche ou le héros tête de nœud.
Nous fûmes interrompus par l’arrivée de la serveuse qui vint nous déposer notre plat. Visiblement, elle ne s’était pas bien remise de ce petit accident et se pressa à poser le plat. Je tentais bien de lui décocher un sourire pour détendre l’atmosphère, mais cela ne semblait arranger les choses. Qu’elle ne comptait pas que je laisse un bon pourboire pour ça, où une note pour le service. Mais passons, ce serait indigne de se laisser facilement à de tel ressentis. J’attendais qu’elle se soit éloignée pour poursuivre. Je remarquais alors, trop tard, que la journaliste avait tenté de toucher ma main. Elle l’avait retiré au moment où la serveuse était venue, et je me sentais confus pour seulement m’en apercevoir que trop tard. J’étais pris dans mes pensées, que je n’avais pas remarquées la démarche la pauvre. J’espérais ne pas trop rougir, et je préférais poursuivre pour tenter d’effacer ce malaise.
Armando – Les meilleurs moments, c’étaient quand j’ai affronter ce cyclope dans le métro. Un pur moment de Felicità, car je me suis bien amusé, mais surtout, j’ai rencontré une autre personne qui était comme nous, pouvant voir à travers la brume. Il est devenu un amici après ça. Et puis, l’araignée dans la tomba, avec du recul, ce n’était pas si mal.
Je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir gêner, alors j’attrapais de suite un verre pour boire un peu d’eau afin de me désaltérer et retrouver mon calme, car je sentais que je commençais à m’emballer à narrer toute mon histoire si particulière. Ayant fini, je reposais le vert et je tendais ma main vers les plat avec un bien large sourire, les yeux brillant devant ces succulant Tacos bien chaud qui n’attendaient plus qu’à faire qu’un avec mon organisme. J’en salivais.
Armando – Signorina, buon appetito.
J’attendais qu’elle se serve en premier par galanterie, avant d’attaquer mon plat. C’était délicieux, succulant. Pour moi, c’était une preuve que Dieu existait. A la fois chaux et doux dans la gorge, c’était mille fois mieux qu’un hamburger, je pourrais en manger à m’exploser le ventre tellement j’en raffolais, comme Samy qui pourrait manger sans s’arrêter. En plus, cela m’aida à réfléchir sur la situation. Eléa, comme moi, dut être perturber par la découverte d’un tel don. Cela était perturbant, et surtout flippant. Mince, et si justement elle s’imaginer que j’étais un fou ? Ce qui était un peu vrai dans un sens. Elle devait sans doute s’attendre à mon ressentis face à tout cela. J’essayais alors de rattraper le coup.
Armando – J’en ai peut-être vue d’autres avant, mais je n’en suis pas si sûr, sans doute quand j’étais bambino. Par contre, quand je vis cette harpie, c’était pour moi la première fois. J’ai cru devenir pazzo, fou, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Voire une volaille te sauter dessus, y’avait de quoi faire paura. Mais quand on ma expliquer, cela me parut bien plus claire.
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Eléa A. Stiles
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Sujet: Re: Remerciements [PV Armando Lombardi] Dim 19 Nov - 19:59
Remerciements.
Le froid qui subsistait à cause de mon coup d'éclat commençait à se dissiper dans l'atmosphère, sans doute grâce à la compréhension et à la patience de l'italien. Je me mettais alors dans de bonnes dispositions pour l'écouter, mettant derrière moi mes craintes et mes doutes, au moins le temps de me calmer et d'entendre sa propre expérience. Le récit de ses exploits m'arracha un doux sourire, surtout qu'il savait raconter tout en rendant les événements amusants. Au moins la discussion était plaisante et je n'avais pas envie de dormir ou bailler à chacun de ses mots.
Comme lui, je me surprenais à constater que malgré les événements un peu étranges, j'avais toujours eu ce plaisir de faire la connaissance ou la rencontre de gens exceptionnels. Qu'ils soient des divinités ou de simple humain, ou "semi-dieu"... En revanche, je n'avais jamais eu ce plaisir à la rencontre des créatures à une exception. Abel, celui qui avait des ailes, un mec super gentil dont je n'ai plus aucune nouvelle. Est-ce que chacun des êtres que je côtoyais ou avec lesquels je traînais étaient tous voués à disparaître de ma vie? Cette pensée laissa place à la gêne quand j'avais retiré ma main sans trouver de contact réconfortant, pas comme dans le tunnel. Je me demandais d'ailleurs ce qui avait changé entre deux pour qu'il ne se comporte plus pareil avec moi... Ah oui... cette idiote de mort qui nous avait fiché la frousse, et mon tempérament emporté sans doute.
J'attrapais nonchalamment un Tacos, en lui renvoyant son bon appétit avec politesse, juste fascinée par ses histoires mais un peu angoissée à l'idée de perdre un jour ce nouvel ami. Je croquais du bout des dents mon repas, comme si j'avais d'un coup perdu l'appétit. Et c'était un peu le cas. L'estomac trop noué, il m'était impossible de prendre plaisir à avaler quelque chose. Heureusement, la bonne humeur contagieuse de mon interlocuteur aurait vite raison de ce trouble passage, et heureusement qu'il faisait parfois la traduction, car il parlait si vite et avec enthousiasme que parfois certains mots m'échappaient. Autant certains mots en langue étrangère sont transparents, autant parfois... on ne pouvait pas inventer une interprétation claire sans avoir un coup de pouce de l'interlocuteur concerné.
En gros, il me donna son sentiment sur ce que cela lui avait fait quand il avait appris tout cela pour la première fois. Il m'était difficile de me livrer aussi facilement que lui pour la bonne raison que parfois j'enfouissais tellement certains ressentis au plus profond de moi que je finissais par même les oublier. La première fois que j'avais rencontré un monstre, c'était avec Ian. J'essayais de me remémorer l'instant:
-En fait... C'est une petite horde d'Empousa que nous avions combattu, avec un enfant de demi-dieu. En réalité, je n'ai pas eu le temps de réfléchir. Mon instinct de survie a pris le pas sur ma peur... Certains auraient appelé cela avoir du courage, mais je n'avais pas eu le choix, sinon je serai morte à l'heure qu'il est. Et comme une autre vie dépendait de moi, continuais-je, je ne me suis pas posée de questions. C'était improbable que je laisse le type crever et se charger des bestioles seul. Et oui... on m'a plus ou moins expliqué certaines choses, et ça m'a aidé à mieux les vivre, même si je me suis demandée si je n'avais pas halluciné. Comme on m'a diagnostiqué une maladie dégénérative qui me privera de la vue à long terme... J'ai cru que mon cerveau avait été grignoté et que c'était le début de la fin...
Je ne lui avais pas confié cela pour qu'il me prenne en pitié. Déjà, c'était venu comme ça, dans la conversation, ensuite et bien, je suppose que je n'avais pas d'autres choix que de m'exprimer à ce sujet pour qu'il comprenne où je voulais en venir. Enfin, je me mis à manger un morceau, à pleine dent cette fois-ci, laissant un peu de sauce s'écouler sans le vouloir sur mon menton. Je me ressuyais distraitement de la main, en riant, puis ajoutais entre deux bouchées:
-En dehors du fait que comme toi j'ai pensé devenir folle, c'est devenu difficile de vivre normalement. Je voulais tellement éviter de devenir paranoïaque, de penser que chaque fois quelque chose survenait, ça provenait forcément du surnaturel, que j'ai fini par occulter ce qui l'était réellement... Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire... C'est super bizarre...
Je finis par m'essuyer une nouvelle fois la bouche et par boire un peu:
-Le plus difficile c'est de rêver d'une personne dont on ne connait ni le nom, ni l'adresse, de savoir que c'est une prémonition et pas un simple rêve, et de ne pas pouvoir prévenir la personne qu'on la sait en danger, et ce qui va l'attaquer... Quand ça m'arrive je me sens impuissante. En plus cela peut arriver des mois après... Comme dans deux jours... Des fois je tombe même sur la bonne personne par hasard... Enfin... certains diraient le destin... Mais je ne vous avais pas vu, toi et l'araignée... J'avais vaguement rêvé du lieu....
Je prenais un autre tacos, puis un autre, faisant honneur à ma réputation de dévoreuse de repas, comme je le lui avais dit.
-Heureusement que les tiens sont pas végétariens... sinon t'aurais pas eu le temps de manger, c'est moi qui te le dis...
J'étais redevenue calme. La tornade était passée. Et je lui souriais le plus naturellement du monde.
Sujet: Re: Remerciements [PV Armando Lombardi] Mer 22 Nov - 10:38
Remerciements Eléa A. Stiles & ArmandoLombardi « Citation au choix »
Elle m’apportait quelques détails supplémentaires sur son histoire dont j’écoutais avec joie d’un air sérieux. Les empousas, odieuses créatures, servaient Hécate la déesse noire. Très peux mentionner dans la mythologie et à juste titre, car elles représentaient le cauchemar, l’horreur. Aucune histoire d’un héros ne fut rapportée ayant réussi à les combattre. Sans doute qu’aucun n’ait réussi à en battre une. Mais étrange son histoire de maladie dégénérative. Je la croyais sur ses dires, je n’étais pas médecin, mais cela ne serait pas un signe génétique qui permettait de reconnaître les mortels pouvant voir à travers la brume, ou en lien avec son don particulier. Je ne disais rien et la laissai finir. Après avoir manger un petit bout, elle mentionna une évidence, dont je suis sûr, tout humain de notre genre ont dû connaître.
"Je voie parfaitement ce que tu veux dire. Moi-même j'ai cru devenir pazzo, ou que mon imagination avait pris le dessus. Pendant un moment je me disais que je travaillais trop sur les légendes et mythologie et donc que j'envoyais à présent partout."
Nous vivions dans un monde qui je trouve avec du recul, aveugle et se plaisant dans l’occultisme. C’était intéressant à étudier. Tenez, avant nos ancêtres côtoyaient aussi bien les dieux que les monstres. Leur existence n’était jamais remise en question, c’était comme un fait scientifique avérer. Puis avec le temps, les humains se sont accommodés à ne plus y croire. Ils dirent que tout n’était que légendes et superstition. Alors, ce qui était une évidence à une époque, n’était plus qu’une bêtise à présent. Mais, était-ce vraiment la faute des humains. La fameuse Brume les empêchait de voir et de comprendre, les accommodant dans un monde d’ignorance. Si elle n’existait pas, les gens comme Eléa et moi-même, ne serions pris pour des fous et je ne serais pas décrié dans mon travail.
Eléa m’expliqua un peu plus sur son don de prémonition. C’était la première fois que je rencontrais une voyante. Par contre c’était un peu flou, cela devait être encore inconnue aussi pour elle que pour moi, dans le sens où elle ne savait comment maîtriser ce pouvoir, et ça devait être frustrant. Comme elle la dit, elle ne pouvait prévenir personne en voyant sa mort, car elle ne savait rien sur elle, ni nom, ni adresse. Et encore, comment la convaincra-t-elle ? 3Coucou ? je suis un oracle, vous allez mourir. » Avec tous les charlatans dans le monde, elle était mal barrée. Mais au moins nous enchainions sur une note plus positive avec une petite blague, dont je me mis à rire en l’entendant.
"Je ne sais pas si c'est una fortuna. Tout aussi gourmand, je risque de provoquer la famine à moi tout seul."
Joignant l’acte à la parole, je me mis à dévorer l’un des tacos avec de grandes bouchées comme si je n’avais pas manger depuis un long voyage en mer. Dis et redis, je pourrais en manger à m’exploser le ventre. Si savoureux, si bon, si nourrissant… Et avec la vie que je menais, je ne prenais pas de gramme. La vie était parfaite non ? Pendant que je savourais mon plat, je réfléchissais bien entendu à tout ce que venais de me raconter Eléa. C’était amusant de voir à quel point nos histoires n’avaient rien de normal, si particulière qui sortaient de la routine.
"Bambino, je rêvais d’avoir des super pouvoirs aussi. Pas comme ceux des bandes-dessinés. Non. Grandit avec des récits sur les anciens peuples, je me voyais plus comme un demi-dieu, tel Héraclès, Persée ou parfois un mostro redoutable. Me rappelle encore en train de jouer au guerrier ou au minotaure pendant les voyages de mes genitori, ou parents."
Que de bons souvenirs. Je me revoyais encore dans la cours de villa loué ou sur des sites de fouille la nuit entrain de faire semblant de terrasser un dragon, de coupé la tête de la méduse, ou lancer des éclairs invisibles sur des géants imaginaires. A cette époque, j’ignorais encore tout cela, et j’étais plus heureux, ma mère était de ce monde, et mon père pas devenu fou ou aussi énervant. Des fois, on rêverait de rester des enfants toute notre vie, afin d’échapper au cauchemar d’être un adulte. Peut-être pour ça que mon cerveau n’a pas grandi.
"Pour ton don, tu as trouvé quelqu’un pour t’aider ? Sans doute un prêtre, magicien ou une Sybille qui pourrait t’aider à comprendre ou à maîtriser ton don."
Mon domaine restant l’histoire, je ne savais trop comment aider Eléa. Mais je pourrais sans doute l’aider justement à trouver quelqu’un pour prendre en main son pouvoir et mieux le vivre. Enfin j’espère.
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Eléa A. Stiles
Messages : 658 Date d'inscription : 07/07/2015 Localisation : Quelque part dans le monde et/ou dans les bras de mon Héphaïstos♥
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Sujet: Re: Remerciements [PV Armando Lombardi] Sam 6 Jan - 2:36
J'éclatais de rire. Je passais un bon moment avec Armando, il était vraiment charmant, et je ne l'appréciais que plus une fois le calme retrouvé. Son humour et sa bonne humeur semblaient contagieuses. Je croquais un morceau de son tacos, quand il me raconta une partie de sa vie, et c'est fasciné, que j'en oubliais presque de mâcher. Il racontait quelque chose d'intime et étrangement, il me renvoyait à ma propre enfance... Dont je me souvenais plus de tout. Il y avait certes eut des moments d'insouciance, mais les souvenirs qui m'avaient surtout marqués étaient les disputes incessantes entre mes parents, avant que mon père s'en aille du cocon familial. Pourtant, je souriais, imaginant un Armando miniature, en train de terrasser des bêtes imaginaires. Je trouvais cela adorable, cette image de lui bout de chou. A l'occasion, s'il avait des photos à me faire voir, un de ces jours, je serai curieuse de les regarder. Avait-il changé depuis?
Je réfléchissais au fait aussi qu'il parlait des voyages de ses parents. Il avait dû parcourir la planète, sans vraiment avoir la chance de se fixer. Il était alors normal qu'il se soit passionné pour ces créatures et qu'il se soit imaginé dans la peau de héros. Son enfance avait été nourrie à ça. Encore une fois notre passion nous rapprochait. Car j'avais fait des études spécifiques sur les mythes et légendes antiques, j'aimais cela depuis toute jeune déjà, et j'avais également pu voyager les étés avec ma maman, dans d'autres pays du globes.
-Tu as l'air d'avoir eu une belle enfance...
Je me reculais sur ma chaise quand on en revint à ma personne. Je reprenais mes esprits et pris quelques secondes avant de répondre. Déjà pour terminer ce que j'avais dans la bouche et ne pas postillloner sur Armando, et surtout pour ne pas mâcher la bouche ouverte comme une vache.
-J'avoue ne pas avoir eut le réflexe de demander à quelqu'un. Cela reste un phénomène "nouveau" sur l'échelle de ma vie.
Je fis des guillemets avec mes doigts, à l'américaine, pour souligner mes propos.
-A l'instar du monde magique et l'univers des Dieux et compagnie. J'ai une personne qui m'informe à ce sujet, par contre... Je n'ai jamais été en contact avec des personnes religieuses ou... aux aptitudes paranormales. Et j'ai peur de tomber sur des charlatans ou des gens qui me prennent pour une affabulatrice. Les gens croient rarement aux bien fondés des dons médiumniques.
Je le fixais intensément, tandis que je réfléchissais:
-Si tu connais des gens sérieux, je suis preneuse... J'ai jamais pensé à me faire aider... Et je t'avoue que j'ai en même temps pas tellement envie de développer le don... Imagine que ce soit un don divin et pas humain... Je suis pas pressée d'accélérer le processus qui va me rendre aveugle petit à petit...
Je chassais l'idée de ma ma main et renversais par mégarde mon verre d'eau, et je me dépêchais d'essayer d'étancher la nappe d'eau sur la table avec nos serviettes en papier:
-Ce que je suis maladroite...
Je reprenais pourtant la parole puis lui souris:
-En fait... Je sais pas, j'ai pas tellement de temps pour ça... Entre mon boulot, les reportages... Et mes recherches personnelles...
C'était un fait... Je me préoccupais bien souvent plus des autres que de moi, au point de m'en oublier parfois. Pour compenser, je fais la fête, généralement, quand j'ai un peu de temps libre. Et aussi pour oublier ma solitude. J'ai bien quelques amis, mais je n'arrivais pas à les voir beaucoup. Eux aussi, avaient leurs propres préoccupations. Certains avaient même une vie de couple.
-En tout cas, merci de chercher à m'aider. Je suis contente de savoir que je peux compter sur toi... Même si j'en doutais pas... Tu es un véritable ami.
Et je lui en étais reconnaissante, j’espérais qu'il pourrait lire la gratitude dans mes yeux, car je ne saurais être plus sincère qu'en l'instant. Et c'est parce que j'avais une certaine pudeur que je me retins de me lever et d'aller le câliner comme une sœur câlinerait un frère qui l'a consolé. Au lieu de cela, je retournais à ma place et restais juste assise sur mon siège , à le regarder comme un enfant regarderait le père Noël s'il se manifestait devant lui.
Une belle enfance, je ne savais pas si on pouvait dire ça. Sans doute qu’elle ferait rêver plus d’un qui aimerait une vie remplit de voyage et d’aventure. Mais contrairement à ce que l’on pense, ce n’était pas aussi idyllique. J’aimais ce que je faisais et ce que je vivais, mais ce n’était pas évident pour développer de bonnes relations sociales. Quand je restais chez moi, je ne voyais pas beaucoup mes parents et souvent, j’avais peur de finir vite orphelin. Alors j’attendais souvent de leurs nouvelles et qu’ils me racontent leurs aventures. Ensuite, quand je partais et bien… Un peu comme un routier, j’imaginais, on rencontrait pas mal de monde, mais on devait souvent bouger et donc, se faire des amis, des vrais, ce n’était pas évident. On se perdait vite de vue, les relations changeaient rapidement, etc. Alors, pour quelqu’un comme moi qui avait peur de la perte, c’était souvent une torture.
Pour le reste, je ne disais rien, me contentant d’écouter Eléa et l’aidant à nettoyer quand elle fit tomber son verre d’eau. Je ne pouvais que la comprendre. Son cas était particulier, et on ne pouvait trop faire confiance à qui que ce soit dans ce monde. Entre ces charlatans, et monstres et dieux maléfiques déguisé, on ne savait trop à qui s’adresser. Moi-même, je n’avais trouvé qui que ce soit pour parler de ça. On me prenait pour un fou, tout comme mon père, trop fantasque. Il y avait bien sûr Clayton, mon pote qui venait de se marier. Mais j’étais sans nouvelle de lui depuis un moment et je n’arrivais plus à le joindre, cela m’inquiétait énormément.
"Je ne peux que te comprendre. Moi-même je ne serais vers qui me tourner. Comme un super héros de bande-dessiné, je dois taire souvent la verità sur moi et cela, ça me tue."
Prenant une gorgé, je me mis à méditer sur tout cela, adoptant un air triste. Il y avait de quoi déprimé. Ce monde n’était qu’une illusion, les mortels vivaient leur quotidien et ne voulaient pas s’en éloigner, ils aimaient se masquer la vérité pour se croire en sécurité. Mais comme dans Matrix, il suffisait que des personnes arrivent à voir, au-delà de ce monde pour constater à quel point il était noir, bien plus noir qu’on le pensait. Quand on découvrait la vérité, on pouvait vite se sentir seul et incompris. Prit pour des fous et dont on désirait faire disparaitre, car on détruisait leur monde virtuel. Une idée me vint à l’esprit, et j’aurais voulu la suggérer à Eléa. Ce n’était pas grand-chose, mais cela devrait apporter un peu d’espoir dans ce monde bien sombre.
"Justement, je sais que ne peux que voir à travers la foschia, mais nous pouvons nous entre-aider. On pourrait chercher ensemble un moyen pour t'aider, du moins à comprendre ce que tu as."
Nous n’étions plus seuls, les épreuves ou les dieux même, ont bien put faire en sorte que nous nous croisions pour une bonne raison. Soit pour soulager notre malheur, ou nous guider, voir les deux. Le destin sans doute. Mais ne me sentant pas de taille à me mesurer à ses puissances, je fonçais dans l’idée, me disant que j’affronterais ce que l’avenir me réservera.
"Après, je n’ai pas d’expérience dans la prémonition, mais j’ai des connaissances livresque et archéologique sur les Oracles et les sybilles dans la Sotria. Sans doute que je pourrais y trouver quelque chose."
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Sujet: Re: Remerciements [PV Armando Lombardi]
Remerciements [PV Armando Lombardi]
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