Messages : 281 Date d'inscription : 04/06/2016
Feuille de Personnage Arme(s): Un arc, 10 flèches et une dague pour le combat rapproché Familier(s): Un Chien Lélaps qui la suit depuis longtemps et répond au fabuleux nom de Lélaps (en plein temps de guerre, on avait pas le temps pour l'imagination) Objet(s):
| Sujet: Remembering is a duty [Elizabeth & Amaris] (abandonné) Ven 4 Aoû - 11:10 | |
| Remembering is a duty feat. Amaris Petrova
De façon plutôt surprenante, Artémis m'avait demandé de partir seule avec Amaris en chasse. Certes, certains monstres étaient plus faciles à attraper en petit groupe mais il était rare de n'envoyer que deux Chasseresses. Mais qui étais-je pour remettre en doute les ordres de ma Déesse ? Et puis, ça faisait sens. Son instinct de louve et mon don pour la Chasse nous permettrait d'aller plus vite... J'avais donc acquiescer et j'étais allée prévenir ma collègue et amie avant de préparer mon sac.
Mon arc et mon carquois sur l'épaule, je fis un petit signe de main au reste des Chasseresses avant de me mettre en marche avec Amaris. Cette empousa en liberté allait voir de quel bois on se chauffait.
Après trois jours de Chasse, je sentais que nous nous en rapprochions. Tous les sens aux aguets, je repérais la trace du monstre. Si un autre demi-dieu n'aurait rien vu, moi j'avais l'impression qu'elle laissait une traînée rouge-orangée derrière elle. Elle était facilement repérable et la trace s'intensifiait.
Je jetais un coup d'oeil entendu à Amaris avec un petit sourire et nous nous remîmes en marche, au pas de course. Et puis je m'arrêtais subitement. Nous étions au centre d'un petit village. Pas un chat à l'horizon. Mais il y avait un immense monument aux morts. Mon coeur se serra.
Je regardais le soleil se coucher à l'horizon.
"On ferait peut-être mieux d'avancer et de se trouver un endroit où camper. Loin de ça de préférence."
Mon visage s'était fermé. Je n'avais jamais vu de monuments aux morts aux Etats-Unis. En Angleterre, en France, oui. Ici, jamais. Pourtant, eux aussi avaient subi de lourdes pertes. Et pour quelqu'un de normal, un mortel, ça remontait à loin. Pour moi, c'est comme si c'était hier... Je déglutis avec peine, n'osant pas regarder Amaris pour qu'elle ne voit pas mon désarroi.
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