Kelly... KELLY !

Oh !!!! Je regardai l'heure: 2h du mat... ce n'était qu'un rêve...
Je soufflai un peu et me mis assises dans mon lit, en sueur. Kelly me manque c'est indéniable, autant faire autre chose, même si pour une fois j'aurai eu une nuit de sommeil. En ce moment je n'allais même plus travailler au club, je ne dis pas que c'était fini la boite de strip tease pour moi mais... je n'avais plus l'envie... danser à moitié nue ne m’intéressait plus à ce moment... Cela faisait trop longtemps que ma fille avait disparue, je n'avais que faire de me taper 36 nouvelles personnes par semaines, tout ce que je voulais c'était retrouver mon enfant.
Je décidai donc de me lever et d'enfiler un débardeur blanc ainsi qu'un short noir avant d'aller prendre l'ascensseur pour aller vers le hangar, notre rez de chaussé.
J'arrivai donc dans la salle principale, dont on voyait bien la forme voûté sous la colline juste au dessus de nous, nous étions bien caché c'est vrai.

Je pris un magazine et m'installai sur un des fauteuils que l'on avait récemment installé ici, les quelques gardes qui surveillaient les caméras de surveillance de l’extérieur ainsi que les capteurs me saluèrent de loin. Au bout d'un moment un capteur bipa, je posai donc me magazine et allai près des gardes.




Et je finis par l'emmener dans ma chambre 10 mins plus tard... que voulez-vous on échappe pas à sa nature ? Après ça je trouva donc vite le sommeil, bien sûr je le fis sortir de ma chambre avant de m'endormir, nan mais et puis quoi encore ? Passer la nuit avec un péon pareil ? Pas question ! Il avait déjà eu le privilège d'entrer dans mon lit pour quelques minutes torrides, mais pas plus !
A mon réveil, je pris une petite douche, m'habillai d'un jean simple et d'un t-shirt, flemme de mieux, et je remontai, pris un petit dej avec les autres (pour une fois...) et m’apprêtais à sortir quand je vis une tête qui m'était récemment familière


Je m'approchai de lui, tout le monde était à son poste ou vaquait à ses occupations tandis que nous étions encore dans le hangar.

Il avait sourit, mes soupçons se confirmaient donc presque tous: il en pinçait pour elle. Enfin pour le moment je ne me doutais que d'un éventuel léger coup de foudre, était-ce plus ? Hum... probable mais cela aurait été étonnant.


Et je lui fis un clin d’œil en lui souriant, il était plutôt beau gosse... mais pas touche ! Pandy ne m'en avait pas parlé mais si jamais elle était intéressé par lui je ne voulais pas jouer les pétasses. Enfin si j'adore faire ça mais pas à ma Pandy en tout cas. Je mis les mains dans mes poches de jean et dodelinai doucement de la tête.


Puis je m'approchai de lui très promptement et retirai une de mes boucles d'oreille qui devint une de mes épées en fer stygien empoisonné et la mis à coté de son entre-jambe et lui chuchotai à l'oreille.


Et j'appuyai encore plus avec mon épée sur son jean.


Puis je me reculai et remis mon épée à mon oreille (enfin si on peut dire ça comme ça) et lui fis un grand sourire en remettant mes cheveux derrière mon oreille.


L'avantage d'être officière était aussi d'avoir son propre appart au troisième sous-sol tandis que les autres membres avait des chambres doubles au second sous-sol. J'y avais deux chambres une salle de bain perso, un salon et une cuisine. Et si on voulait parler tranquillement, surtout de ma Pandy, on aurait été mieux dans mon salon plutôt que dans le hangar où il y avait toujours du passage et des oreilles indiscrètes.

-Oh appelle moi Alice va, après tout si t'as des vues sur ma meilleure amie autant m'appeler par mon prénom.
Avec un sourire, tu étais un peu gêné qu'elle ai compris aussi facilement. Mais bon, tu n'avais vraiment pas été discret donc tu en as pris sur toi et tu as dit :
-Vos désirs sont des ordres.
Puis, lorsqu'elle te fit un clin d'œil en souriant, tu ne pus t'empêcher de sourire en coin. Elle hôcha la tête, mettant une main dans sa poche et te dit :
Tu sais Pandore sort d'une relation difficile et... enfin si elle n'est pas au courant pour toi, je te conseille d'éviter de lui en parler. Ce n'est pas encore le moment je pense.
Tu haussais les sourcils. Pandore sortait d'une... Relation difficile ? Ne le savais pas mais tu t'en doutais un peu. Tu cachais ton désarroi sous un petit sourire et tu hôcha donc la tête et dit :
-J'imagine que ça doit être très difficile pour elle. Je prendrai le temps qu'il faudra.
Elle s'approcha alors de toi rapidement et transforma en quelques instants sa boucle d'oreille en une épée qu'elle colla à ta jambe. Tu sentais une légère douleur, quelques picotements mais sans plus. De toute façon si elle tentait de s'attaquer à toi tu pouvais te défendre et ce, sans problème. Elle te lança :
Et si jamais tu lui fais de n'importe quelle façon du mal, crois moi que même si elle est capable de se défendre seule, je viendrai l'aider à te mettre en pièce, et je commencerai par couper ça...
Elle enfonça son épée un peu plus dans ta jambe, sûrement aurais-tu une petite coupure ensuite. Tu lui répondis, toujours un demi-sourire charmeur sur ton visage :
Jamais je n'oserai lui faire de mal, et je ne douterai pas de sa capacité à se défendre la moindre seconde.
C'est clair ?
Blanc même.
Elle recula alors et remis son épée en tant que boucle d'oreille avant de te faire un grand sourire. Elle était... Envoûtante.
Hormis ça ne t'en fais pas tu n'as rien à craindre de moi. Bon, si tu veux on peut continuer de parler de ça dans mes appartements persos ?
Je te suis.

On emprunta donc l'ascenseur pour aller jusqu'au troisième sous-sol où se trouvait les appartements des officiers. J'insérai la clef dans la porte et l'invitai à entrer en souriant. Une fois à l’intérieur je refermai la porte et lui montrai mon canapé pour que l'on aille s'y asseoir.


Tout en lui parlant je me dirigeai vers ma petite cuisine.


Je pris deux verres, ma bouteille de Vodka (et autre chose si Chris avait demandé une autre boisson). Je posai tout cela sur la table du salon et nous servis.


Je fis s'entrechoquer nos verres et bu d'une traite ma Vodka, tenant beaucoup l'alcool avec toutes les soirées de débauches que j'ai faites, il me faudrait limite une bouteille complète pour me rendre saoule. Je ramenai ensuite mes jambes sur le canapé et posai mon coude sur le dossier du canapé, tourné vers Christopher.


Et je ponctuai ma phrase d'un grand sourire et en me resservant un verre. Je voulais qu'il se sente à l'aise pour ne pas qu'il ait peur de se confier, après tout je voulais vraiment savoir des choses sur lui ! Déjà c'était un des nôtres alors même si ma Pandy n'en voulais pas c'était toujours bon à savoir si avant de venir ici il était un gentil toutou de la Colo ou un tueur sanguinaire ou un simple livreur de pizza. Et cela me faisait du bien de parler avec quelqu'un de nouveau, j'avais besoin de penser à autre chose qu'à Kelly. Et parler avec Sora me la rappeler trop car elle était en quelque sorte sa nounou, avec Pandore car c'était sa tante, avec Adriane car sa demi-soeur etc etc etc... bref Chris lui ne me faisait penser à rien, et ce qu'il me fallait là. En temps normal j'aurai tenté de coucher avec lui ou je l'aurai ignoré mais là j'avais eu besoin de parler... donc bon en plus si il avait des vues sur Pandore, c'était une bonne excuse et en soit une excuse vrai: tout ce qui concerne ma meilleure amie m'intéresse.

Tu t'accôtas sur les murs de l'ascenseur, attendant patiemment. Lorsque le "ding" retenti, tu te redressais et t'approche de la sortie en lançant un regard à Alice. Un demi-sourire collé à tes lèvres, tu l'a suivit dans ses appartements. Toi et elle, vous vous avancèrent à l'intérieur, elle referma la porte et désigna le canapé en disant :
Bienvenue chez moi, je te sers quoi ? Vodka ? Bière ? De l'eau ?
Tu t'assis et lui répondit :
Ta compagnie m'est amplement suffisante.
Alice se dirigea vers sa cuisine, tu lui répondis affirmativement à sa question en riant un peu. Elle revint avec une bouteille de vodka.
Elle posa de la vodka sur la table du salon et deux verres qu'elle emplit avec de la boisson. Vous trinquèrent et elle lança :
Alors trinquons à Pandore Skywalker, une fille au top !
Tu ris et bu une bonne gorgée, savourant le liquide que tu n'avais pas l'habitude de boire. La belle Alice posa ses jambes sur le canapé, son coude sur le dossier, te regardant.
Tu bus une autre gorgée lorsqu'elle te demanda :
Alors Chris, étant donné que tu t’intéresse à ma Pandy moi ça m’intéresse. Parle moi un peu de toi, ce que tu faisais avant de venir ici, tes gouts, tes passions fin bref tout.
Moi ? J'étais en Australie, je suis un fils d'Héphaïstos, je fais du surf... Mais parle moi plutôt de toi. Tu as l'air d'être une fille intéressante et unique, contrairement à moi.

Sans t'en rendre compte, tu étais en train de la draguer. Un peu contre ta volonté mais sa beauté sombre t'intéressait. Tu voulais savoir ce qu'elle était, ce qu'elle pouvait faire, ce qui pourrait faire basculer ton cœur hésitant. Elle se resservit un peu de vodka. Quant à toi, tu bus une autre gorgée, le goût étant trop ensorcelant pour t'en sortir. Heureusement, tu résistais très bien à l'alcool, et cette matinée en compagnie de la belle Alice n'allait pas être gâchée par deux petits verres.

Et il rebut un peu, je fus presque surprise de sa réponse, était-il en train de me draguer ou c'était simplement une façon de ne pas se confier pour ne pas trop m'en dire et ainsi que je ne mette pas en garde Pandy ? Mais au fond je crois bien que cela me plaisait... C'était très loin d'être la première fois que je me faisais draguer si tel était bien la chose, mais là étonnement cela ne me dérangeait pas. Encore une fois je n'étais pas dans mon état normal en ce moment, avec la perte de Kelly...


Je bus lentement en ne quittant pas ses yeux du regard.


Et je lui fis un petit clin d’œil en reposant mon verre sur la table.


Et je souris à nouveau et commençai à passer le bout de mes pieds nus sur sa jambe.


Sans m'en rendre compte mon regard était devenue presque langoureux, j'avais presque malgré moi commencé à le draguer. Mais étonnement je n'avais pas envie de coucher avec lui, du moins pas dans l’immédiat... mais ce que je veux dire c'est que contrairement à d'habitude je ne voulais pas cela, c'était une autre forme d'attirance...

Alice semblait un peu perturbée mais retrouva ce visage que tu aimais tant quelques secondes après. Étrangement tu avais l'impression de l'aimer... Un peu. Même si ça te surprenait, tu n'étais pas indifférent à elle. Elle te répondit :
Oh... eh bien je suis né ici aux Etats Unis, dès toute jeune j'ai été à la colonie des sang-mêlées avant de finalement rejeté ces tocards, j'ai ensuite vécu presque seule pendant 5 ans, enfin j'ai eu une superbe coloc à un moment mais bref. Et après me voici dans les têtes de la résistance. Elle bug une autre gorgée avant de continuer, Et puisqu'on parle de nos père, je suis fille d'Hadès.
Avec un petit rire, tu lui lanças :
Tu es ravissante... Pourquoi Hadès donnerait-il vie à un visage pareil ?
Elle te fit un clin d'œil et reposa son verre. Quant à toi, tu pris le tien et bu une autre gorgée. Alice te dit :
Et ça pour être unique c'est certain tu ne trouvera pas deux Alice Waller je peux te l'assurer
C'est certain. Personne n'est même proche de ta beauté et de ta force.
Elle passa le bout de ses fins pieds nus sur ta jambe, te laissant la regarder, elle et son visage parfait. Tu ne pouvais plus en décrocher les yeux, c'était certain. Elle continua, sa voix t'ensorcelant toujours plus chaque fois :
Et donc tu es Australien ? Je trouve ça vraiment cool, c'était comment là bas ?
Comme tu veux que ça le soit.
Tu la regarda, son regard langoureux obnubilé par le tient inversément. Qui était-elle réellement ? Cette femme parfaite qui venait de te rencontrer et qui t'avais déjà à ses pieds, tu te demandais si elle était vraiment comme ce qu'elle prétendait être. Tu passais ta main sur la sienne, la regardant avec ce même sourire charmeur que tu tenais depuis le début de votre rencontre.

Mon regard plongea alors dans le siens, puis sans faire exprès je renversai mon verre sur moi.


Je me levai et regardai mon t-shirt tout trempée. J'allais donc dans la salle de bain et faute d'habitude je ne fermai pas la porte, mais bon sur le coup je pensais surtout à me changer. J'enlevais donc mon t-shirt et me regardai dans le miroir un moment. "Qu'es-ce que tu fais Alice... Tu ne peux pas faire ça à Pandy, tu n'en as pas le droit ! Allez ressaisie toi !" Je retournai donc dans le salon.


Puis je me rendis compte que de m'être remise en question devant la glace, j'en avais oublié de remettre un autre t-shirt... Je n'étais bien sûr par gêné puisque c'était un peu mon métier de me retrouver en soutien gorge devant des inconnus, mais bon...


Je repartis donc et je pris la première chose qui me vint, c'était un chemisier rouge, parfait.


Je soufflai un peu, j'étais toujours debout juste devant lui qui était assis sur le canapé. Je ne trouvais plus mes mots, je voulais lui dire que je ne pouvais pas faire ça à ma meilleure amie et qu'il aurait mieux valut qu'il sorte.


Roh pis ça sentait encore la vodka... super j'allais devoir mettre du spray pendant quelque jour si je ne voulais pas avoir cette odeur dans tout l'appart. Certes une odeur que j'adorais mais qui en parfum de maison n'étais pas forcément très bien utilisé.

Alice renversa alors son verre de vodka sur elle. Tout de suite ça cassait tout, mais bon, c'était la vie. Elle s'écria :
Oooohhh... ! Et merde c'que je suis conne ! Je reviens je vais me changer.
Tu hôcha la tête, la regardant se lever en regardant son tee-shirt complètement tempé. Elle alla dans sa salle de bain, tu bus donc le reste de ton verre pour ne pas que ça t'arrive. Elle revint donc, seul hic : elle semblait fortement avoir oublié d'en mettre un autre. Elle te dit :
Écoute Chris je...
Puis, elle a dû remarquer son erreur et est retournée dans la salle de bain en disant :
Attend encore deux secondes j'ai oublié un truc.
Tu ne dis rien, attendant juste qu'elle revienne avec un joli chemisier rouge. Elle continua donc :
Voilà, désolé je pensais à autre chose, bref ! Tout ça pour dire que ce qu'on fait je...
Elle se tenait face à toi, et tu te doutais un peu trop de sa réponse. T'avais abusé, c'était tout, rien de plus. T'aurais pas dû la draguer, la meilleure amie de Pandore... Tu avais tout perdu. Tu as pris une grande inspiration et tu l'as écouté. T'as merdé, connard. Tu t'es longtemps insulté dans ta tête mais tu t'es juré de ne pas pleurer. Putain.
Encoute Pandore est ma meilleure amie je ne peux pas lui faire ça... vraiment Chris je...
Tu n'avais même pas eu à retenir les larmes. Tu t'en foutais, d'Alice, mais de Pandore, tu en avais plus quelque chose à faire. Donc tu as serré les poings et tu as dû lutter contre la voix.
Énerve toi. Tu pouvais pas, tu voulais pas, donc tu as juste fait un sourire.
T'as raison, tu as tout à fait raison.
Tu devais sortir, c'était évident, alors tu t'es levé et lui as dit :
Vraiment désolé pour le dérangement, Lieutenante Waller.

C'est ça, reviens au base petit con. La voix ne te disait que de t'énerver, il y avait des murmures, des cris dans ta tête, tu n'en pouvais plus. Ton regard s'est brouillé et... Merde. Tu viens de te prendre un truc imbécile. Tu es alors tombé...

Il se leva et commença à partir, j'hésitai un peu... je me mordis la lèvre inférieur et le retins par le bras.


Je le regardai à seulement quelques centimètres et en vint à l'embrasser doucement avant de me retirer.


Je fis un sourire presque triste et referma la porte avant même de voir sa réaction. Mais j'entendis un bruit lourd, comme quelque chose qui chute. Je sortis donc et le vis devant l’ascenseur à terre. J'accouru vers lui, il était inconscient mais vivant, je le traînai jusque dans mon appart et l'allongea sur mon lit. J'allai chercher de l'eau et lui en versa un peu sur le visage avant de me posai, assise sur le bord du lit en le regardant. Je le fixai alors qu'il venait de ré-ouvrir les yeux. Mais qu'est-ce que tu fais Alice... arrête arrête ! Tu es celle qui couche avec la terre entière, celle qui met le monde à ces pieds, celle qui couche avec 5 personnes différentes dans la même journée ! Tu n'es pas ce genre de fille de film à l'eau de rose débile qui.... Tu fais quoi là ????!!!
Sans m'en rendre compte j'avais approché mon visage du sien et me mis à l'embrasser à nouveau.
J'aimais Megara mais en ce moment notre situation me rendait presque triste, et le départ de Kelly que je n'avais pas vu depuis je ne sais combien de semaines voir de mois m’alourdissait le cœur. Je ne sais pas ce qu'il me prenait mais j'avais besoin de ça, pas de coucher ni me battre juste de la tendresse de... Mais qu'es-ce que tu fais ??!!! De la tendresse ?! Sérieux Alice à part avec Kelly tu n'as jamais fait preuve de tendresse pis là tu... Tu me dépite ma pauvre fille.

Alice te retint par le bras avant que tu ne partes et lança :
Attend Chris... !
Elle ne se trouvait qu'à quelques centimètres de toi lorsqu'elle déposa sur tes lèvres un petit baiser, pour se retirer quelques instants après.
Que tu ne sois pas venu pour rien... Et s'il te plaît, appelle moi Alice.
Puis elle fermait la porte sans même voir ta réaction, ton visage surpris. C'est là que tu t'es effondré. Ton cerveau était plein d'informations sans grande importance, mais la voix était là. Elle te criait, te murmurait toutes sorte de choses horribles que tu ne voulais même pas entendre. Tu ne te souviens pas très bien de ce qu'il s'est passé. On t'a renversé de l'eau sur le visage, c'était... Froid. Était-ce la Colonie ? Tu t'étais fait kidnapper ? Non, impossible, tu étais chez Alice il y a quelques secondes. Putain, c'est trop compliqué, que se passe-t-il ? Tu sentis un peu de force et tu ouvrit les yeux. Tout se brouilla quelques secondes et tu vis enfin quelque chose.
Tu sentis alors quelque chose sur tes lèvres. On venait de t'embrasser. Tu étais si confus, incapable de comprendre quoi que ce soit. Était-ce Pandore ? Non, impossible. Ce n'était pas son visage.
Ça y est, tu t'en souviens. C'est Alice, la fille d'Hadès que tu draguais. Pourquoi t'embrassait-elle ? Ce n'était pas désagréable mais quelle était sa raison ? Tu la regardais alors, en te demandant pourquoi ce baiser avait-il était si... Agréable.
Alice ?
T'es con ou quoi ? Tu sais très bien que c'est elle, alors pourquoi tu dis son nom ? Une goutte tombe de tes cheveux pour atterrir sur le matelas. Ça y est, tu reprends tes esprits. Enfin. Tu t'empressas de passer une main dans tes cheveux, laissant les gouttelettes passer entre tes doigts. Intrigué, tu l'observait, te demandant la raison de cette douceur envers toi. Pourquoi t'avais-elle embrassé ? Elle t'avait pourtant dit que rien ne pouvait se passer entre eux puisqu'il aimait Pandore et elle était sa meilleure amie, ce qui était logique. Tu voulais pas la draguer, surtout pas. Mais alors pourquoi ? Tu n'en pouvais plus de te poser des questions. Tu voulais quelque chose de sur, de précis, ne pas avoir à douter ou à réfléchir.

Je lui mis un doigt sur la bouche.


Je n'avais pas besoin de parler là, seulement... d'avoir ma fille dans mes bras, ou Megara... ou les deux...
J'avais jusqu'ici toujours fait preuve de force, mais ces derniers temps j'étais plus seule que jamais. Je n'avais pas besoin de combattre, pas besoin de coucher, pas besoin de rabaisser quelqu'un, non j'avais besoin de... comment dit on déjà... hum... Ah oui ! D'amour !
Jusqu'ici j'avais outre passé ça, la seule dont j'étais tombé amoureuse était Megara, puis il y eu Kelly que j'aimai plus que tout. Mais c'était tout, mais là les deux m'étaient enlevé, je n'avais plus rien. Hors là il y avait Chris, pourquoi lui ? Pourquoi comme ça ? Pourquoi maintenant ? Je n'en savais rien et ne voulais savoir, simplement il était là et j'avais juste besoin de ses bras.


Je ne voulais rien qu'il dise, rien qu'il fasse hormis qu'il me prenne contre lui sans poser de question. Je me mis donc sur le lit, à coté de lui. Je pris donc ses bras pour l'accompagner et l'aider à m'enlacer. Je posai ma tête dans son cou et fermai les yeux. Plusieurs secondes passèrent, aucuns de nous deux ne dit mots, mais plus le temps avançait, plus je me rendais compte que ce n'était pas de ses bras dont j'avais besoin. Non... j'avais besoin de ceux de ma fille et de ce de mon ancienne coloc et amante: Megara. Voilà ce dont j'avais besoin, voilà ce que mon corps et mon cœur réclamaient. Il fallait que je me rende à l'évidence: on ne peut être privé d'amour éternellement. Je me reculai donc un peu et me redressai pour être assise sur le lit. Je regardai Chris et remis une mèche de cheveux derrière mon oreille.

Bon... Chris... Merci d'être venue. Et désolé pour....pour tout ça.
Et... J'espère que tu trouvera ce que tu cherche.

Je toussotai de gêne et me levai.


Et je lui souris, après tout j'avais montré une Alice qui même à moi m'était inconnue, je pouvais donc bien faire preuve d'encore un peu de sympathie à son égard. Mais c'était décidé: j'allais tout faire pour recoller les morceaux avec Megara, c'était elle dont j'avais besoin, elle que je voulais, elle dont j'étais amoureuse.

Lorsque tu prononças son nom, elle posa son doigt sur ta bouche.
"Chuuuuttt... S'il te plait ne dis rien."
Tu te tus donc, la laissant retirer lentement son doigt de tes lèvres. Un peu perdu, tu l'entendis te dire :
Prend-moi simplement dans tes bras...
Tu supposas alors quelque chose qui ne t'était jamais venu à l'esprit. Alice était comme toi, perdue dans ses sentiments, à chercher simplement quelqu'un pour l'accepter pour l'accepter comme elle était, et toi tu étais prêt à faire ça. Tu ne l'aimais pas, cette fille d'Hadès un peu spéciale. Alors tu lui souris, mais pas comme le sourire charmeur que tu lui faisais avant. Tu lui as souris comme une amie, comme une égale, et tu l'as laissée s'allongée près de toi. Elle t'as alors pris les bras, comme pour t'aider à l'enlacer. Tu t'es laissé faire, comprenant alors qu'elle ne voulait que quelqu'un pour l'accepter. Et surement l'avait-elle trouvé, et c'était pour ça qu'elle avait refusé -ce qui était compréhensible- que tu l'embrasses. Après tout toi aussi, tu voulais ça. Il y avait pas mal de gens qui t'acceptaient, mais tu voulais Pandore, et rien qu'elle. Ça servait à rien de draguer tout le monde, de toute façon les sentiments ne se forment pas comme ça. Ça a duré quelques minutes que dont tu as bien profité pour réfléchir. Pandore, tu l'aimais. Ce n'était peut-être pas réciproque mais tu ne pouvais, tu pourrais pas l'abandonner pour Alice, ou pour qui que ce soit d'autre. Il fallait que tu luttes contre la voix, que tu l'oublies, que tu la massacres jusqu'à ce qu'elle n'existe plus. Tu voulais voir comment tu étais vraiment, au fond. Tu avais envie de te découvrir, de comprendre qui tu étais vraiment sans cette foutue voix. Et puis après tout, c'était pas de la faute à ton père si tu étais schizophrène. Tu commençais à moins lui en vouloir, mais tu appartenais à la Résistance et tu ne pourrais pas la quitter si vite. Alice s'est levée de sorte à être assise sur le lit. Tu t'es toi aussi relevé, histoire de ne pas trop empiéter sur son territoire. Tu t'es mis à côté d'elle sur le bord, et elle dit :
Bon... Chris... Merci d'être venu. Et désolé pour....pour tout ça.Et... J'espère que tu trouvera ce que tu cherche.
Elle toussota alors, un peu gênée surement, et se leva, suivie ensuite par toi. Tu lui répondis :
C'est pas grave, au contraire, tu m'as fait remarqué des trucs. Je dois être fidèle à Pandore et toi à... À celui ou à celle que tu aimes. Merci beaucoup à toi, Alice., avec un sourire.
En tout cas fin c'était cool de te rencontrer.
Je suis d'accord avec toi. Tu es une personne géniale -sans sous-entendu-, et j'espère qu'on va se revoir !
Elle te souris, et tu décidas alors qu'il fallait que tu partes, cette fois sans tomber. Tu te dirigeas donc vers la porte après l'avoir saluée et tu repartis.

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"Une semaine plus tard"
Tu tapotais sur l'écran de ton téléphone un message qui irait directement à Alice. Avec un sourire, tu pensais à la dernière fois que vous vous étiez vus. C'était un peu le bordel, et tu voulais éclarcir les choses entre vous. Déjà c'était certain que quoique ce soit de romantique ne serait pas possible, vous étiez déjà trop gênés pour vous parler pendant une semaine après... l'incident.  
"Salut Alice, tu veux discuter un peu de la dernière fois ?"
"Envoyer."
Parfait.

Une semaine après ce qu'il s'était passé c'était écoulé. J'avais tout fait pour éviter Chris. J'étais retourner travailler au bar et avait donc plusieurs fois dormis hors du QG. Mais un jour, alors que j'étais dans une boutique de fringue, je reçu un message.


Je regarde le message et hésite, mais après tout depuis une semaine j'ai repris ma vie comme avant, mais sans Kelly... Oh non n'y repense pas ! Accepte qu'elle soit parti ! Je range donc mon portable, va prendre la voiture que j'avais emprunté au QG et y rentre. Je me gare et redonne les clefs à un péons à qui on a attribué cette tache. Je vais ensuite dans le hall et demande si quelqu'un n'a pas vu Chris, l'un d'eux me le désigne un peu plus loin. Je vais donc le voir tandis qu'il est de dos.


J'attend qu'il se retourne au son de ma voix et lui souris.


Je n'avais pas vraiment eu le temps de me faire un avis sur lui, mais le fait qu'il voulait rester fidèle à Pandy, alors qu'il n'était même pas avec elle, m'avait suffit à vouloir lui laisser une chance avec elle. Mais durant cette semaine, Pandore était retourné voir Barry... son mortel avec qui elle avait flirté un temps avant d'être avec Thew. Oh Thew pourquoi t'es parti.... ? T'étais juste parfait avec elle !

Bref ! Je ne me voyais pas lui annoncer ça comme ça. D'autant que je n'aimais pas beaucoup ce Barry, mais le fait est que quelques jours plus tôt Pandore m'avait appelé au téléphone pour me le dire. Et puis elle n'était pas vraiment avec lui de toute façon, ce n'était qu'une façon pour elle de montrer sa colère je suppose, donc Chris avait encore ses chances non ?

Tu étais tranquillement en train de discuter avec Simon, le jeune qui venait d'arriver à la Résistance, un fils d'Aphrodite. Tu lui expliquais quelques bases :
Donc tu peux avoir une chambre, il suffit de demander... Pense à t'entraîner souvent au sous-sol numéro quatre, c'est quasiment obliga-...
En te retournant par hasard, tu vis Alice qui arrivait. Elle devait avoir vu mon message, et étant loin elle avait dû prendre un peu plus de temps que prévu. Ou alors, elle avait tout simplement hésité à venir... Tu fis signe à Simon d'attendre et la regarda lorsqu'elle te dit :
Alors discuter de la dernière fois non mais parler tout cours pourquoi pas.
Elle sourit, ce que tu lui rendis, tu lui répondis donc :
De la dernière fois, ce n'est pas nécessaire en effet.
Lorsqu'il vit que tu ne lui adresserais probablement plus la parole pour la journée, Simon s'en alla pour vaquer à ses occupations. Tu lui adressas un léger signe de main sans même le regarder. D'où avais-tu eu cette arrogance ?
Alors blondinet ça va ? Je ne suis pas trop venu ici cette semaine. J'ai beaucoup dormi à l’extérieur du coup je ne suis pas au courant de tout. Alors tu as parlé à Pandore depuis la dernière fois ?
Tu haussas les épaules, fataliste, et lui répondit :
Ça va, ça va. Je ne lui ai pas trop parlé, j'ose pas trop et j'aimerai pas perdre notre amitié. Bref, tu veux en parler dans ta chambre ? J'aimerais pas qu'elle passe et qu'elle nous entende.
Tu ris un peu, mais après tout c'était vrai : imaginez un ami de Pandore voire elle en personne passe et entend tes propos sur tes sentiments envers elle ? Tu avais réfléchi dessus, c'était pas pour qu'il y ai une rumeur à la Résistance à propos de ça...

Je haussai les épaules et hochai un peu la tête. On se dirigea donc vers l’ascenseur et descendîmes au troisième sous-sol où se trouve mes quartiers. On entra dans ma chambre et on se posa sur le canapé. Un peu comme il y a une semaine enfaîte.


Et je ris avant de reprendre.


Je ne voulais pas lui donner de faux espoirs ni lui anéantir tout les siens mais il fallait être honnête avec lui. Et puis en soit ce n'était pas faux: Matt pouvait revenir à tout moment non ? Au fond c'est ce que j'espérais je crois... Il était un des officiers, comme Adriane et moi, et c'était un type bien et un bon combattant. Mais j'essayais de me dire que si il ne revenait pas, Chris aurait pu être ce nouveau Matt dans le cœur de Pandy ? Hum... compliqué... Après avoir donc parlé un peu de ça je changeai un peu de sujet.


Je repliai mes jambes sur le canapé et posai mon coude sur le dossier de ce dernier, attentif à ce qu'il me disait.

Tout comme la semaine dernière, tu montas dans sa chambre avec elle. Vous vous asseyez sur le canapé, lorsqu'elle dit :
Bon alors comme ça tu ne lui a pas parlé ? Tu sais Pandy ne va pas te manger, enfin... quoi que si !
Vous riez ensemble avant qu'elle continue :
Nan je rigole, mais ce que je veux dire c'est que tu devrais essayer d'apprendre à plus la connaitre avant. Parce que ça ne fait que quelques temps que tu es là et donc la connais, avant de vouloir plus avec elle il faudra du temps. Et puis... comme je t'ai dis elle n'est pas encore bien remise donc son ancienne histoire. D'autant que ce n'est peut être pas totalement finis enfin c'est compliqué.
Tu hochas la tête. C'était compréhensible, après tout, sortir d'une relation compliquée ça devait être... pas facile pour elle. Tu lui répondis donc, toujours ce demi-sourire malicieux en coin :
T'inquiète pas, je prendrai le temps qu'il faudra. De toute façon, si je l'aime, je ne voudrai pas la brusquer ou... quoi que ce soit d'autre.
Alice continua, tu l'écoutais attentivement dire :
Et sinon t'as fait quoi toi de ta semaine ?
Avec un petit rire, tu lui répondis, amusé :
Comme d'hab', je m'entraîne, j'essaie de trouver de quoi bouffer, j'aide et je parle aux gens...
C'était en effet pas mal tout ce qui composait tes journées. Tu allais au café de Lys pour avoir des trucs moins cher, tu aidais les nouveaux comme Simon... Mais en ce moment, il ne se passait pas grand chose. Tu aurais bien aimé que plus de choses comblent ses vides désespérants durant ses longues journées à ne rien faire... Mais heureusement, tu avais des (rares) amis qui étaient là pour te parler et faire en sorte que tu ne t'ennuies pas autant. Tes poings aussi, étaient là pour s'entraîner !

Je hochai doucement la tête. Puis je fronçai légèrement les sourcils en lui demandant:


Je ris à cette dernière phrase et finis par me lever en lui disant de m'attendre. J'allai dans ma chambre et me changeai: une leggins noir moulant de sport et un débardeur. Je m'attachai les cheveux en queue de cheval et retournai dans le salon.


Je sortis donc avec lui de mon appart et me dirigeai vers l'ascensseur que nous prîmes jusqu'au quatrième sous-sol: la salle d'entrainement. Nous avions tout l'équipement nécessaire pour n'importe quelle discipline. Je pris une lance et l'envoyai dans une cible. Hum... pas le plein centre mais presque... mwouais faudrait que je m’entraîne plus au lancée, moi qui suis si parfaite normalement, là ça ne va pas. Je pris ensuite une paire de gants de boxe que j'enfilai et montai sur l'un des rings. En frappant le punching ball je continuai de parler avec Chris.


Et paf un coup de poing de plus contre le punching ball, ah ça faisait du bien!

Alice hocha lentement la tête, puis te répondit :
Comment ça tu cherche à manger ? La bouffe qu'on te sert ici ne te plait pas ? Ou genre question de principe tu ne mange pas ce que fais à manger la résistance ?
Elle rit, tu la suivit un peu et tu lanças :
Je bouge beaucoup, et je peux pas toujours manger ici !
Et puis tu esquissas un petit sourire. Elle te dit d'attendre, ce que tu fis évidemment car tu es un véritable gentleman, et revint avec une jolie tenue de sport. Tu étais un peu débile mais pas assez pour ne pas comprendre que ça voulait dire au moins que vous alliez faire du sport. Tu la vis s'attacher ses cheveux bruns en une queue de cheval -ce que tu ne pouvais pas faire-, et elle déclara :
Allez viens suis moi, on va aller voir ce que valent tes entraînements.
Tu hochais la tête et la suivit sans rechigner. Apparement, tes intuitions étaient vraies, tu allais devoir t'entrainer avec elle. Après Sora, tu devais maintenant t'entraîner avec Alice ? Mais c'est qu'ils allaient te transformer en un véritable militaire ! Tu fis donc un énième demi-sourire et la suivit dans l'ascenseur. Ce dernier descendait vers le quatrième sous-sol.

Alice prit un arc et lança une flèche qui se planta quasiment sur le milieu parfait. Surement pensait-elle qu'elle pouvait mieux faire, mais toi tu ne pouvais que baisser ton chapeau face à son talent puisque tu étais vraiment une nouille en tant qu'archer. En revanche, la force des poings, ça, tu connaissais ! Elle enfila alors des gants et monta sur le ring de boxe, frappant une première fois sur le punching-ball avant de me demander :
Bon pour Pandore: tu l'aime vraiment ? Fin je veux dire comment tu le sais ? C'est peut être qu'une attirance ou un coup de foudre passager. Tu sais vu le nombre de mec et de fille que je me suis tapé, un paquet m'a dis qu'ils m'aimaient. Mais au fond ils ne le pouvaient pas, j'étais bien trop différentes d'eux, ils ne m'aimaient donc pas mais étaient seulement... attirés par moi. Tu vois ce que je veux dire ? Qu'est-ce qui te fais penser que tu aime vraiment et sincèrement Pandy ?
Tu souris, prenant toi aussi des gants et montant avec elle sur le ring de boxe. Tu hochais lentement la tête avant de répondre, toujours aussi souriant :
Bien sûr que je l'aime vraiment. Dès que je la vois, elle a l'air... spéciale. J'ai l'impression que mon coeur s'entraîne à courir dans tous les sens et... Je sais pas, j'ai vraiment pas l'impression qu'elle soit pareille que toutes les autres filles. Pas parce qu'elle est aveugle hein, ça je m'en fous, pour moi c'est la même personne, mais pour moi c'est juste le soleil de ma vie.
Et puis tu frappes sur un punching-ball, quelques secondes avant Alice. C'était vrai, ce que tu avais dit. Pandore, c'était tout pour toi, sans elle tu serais probablement pas encore à la Résistance. Enfin, tu leur était loyal, mais tes jours étaient tous éclairés grâce à elle. Tu ne voulais que son bien, et tu étais prêt à perdre ta vie pour ça. Tu souris, un peu rêveur, mais le décor de combat te fis vite sortir de ton rêve.

Il monta avec moi sur le ring, pareillement équipé, et vint frapper le même punching bal que moi.


Et voyant qu'il commençait à rêvasser je lui mis une droite en plein visage et fis s'entrechoquer mes poings.


Et je lui mis un autre coup de poing mais qu'il para.


Alors certes il y avait Kelly... mais hormis ma fille je n'aimais qu'une seule autre personne: Megara. Du moment qu'aucunes d'elles n'étaient touché, rien ne pouvait m'atteindre. Bien que je devais l'avouer si quelqu'un touchait à Pandy ou Sora je lui en aurait fait baver. De même pour presque toute la résistance d'ailleurs. Mais de façon global, je n'étais pas facilement atteignable au niveau des sentiments.


Et j’enchaînai les coups. J'étais forte mais principalement agile et vive, mais il se débrouillait pas trop mal ça allait.

Alice te fis revenir au ring de boxe en te mettant un coup de poing dans la joue. Tu serrais les dents, la regardant, prêt cette fois-ci à te battre pour de bon, et tu ne lui laisserais pas de répit. Elle te lanças alors :
Alors déjà tu arrête d'être aussi nié je vais vomir, ensuite pendant un combat tu dois savoir parler de tout et rester concentré. Sinon tu ne parle pas. L'air badass à balancer des punchline pendant un combat c'est cool quand tu sais faire, sinon tu t'abstiens. Et ensuite, aimer c'est...
Elle tenta ensuite de te foutre un autre coup, mais cette fois tu ne te laisserais pas faire : tu le paras avec une facilité qui t'étonnait, et tu continuas de l'écouter, sur tes gardes.
C'est te rendre plus vulnérable. Pas plus faible mais plus vulnérable. Regarde moi ? Je n'aime personne et jusqu'ici cela me va très bien, aucunes défaites, totales victoires !
Tu haussais les arcades. "Aimer personne" ? C'était impossible, aucun humain, dieu, demi-dieu ou non, n'avait aucune personne qu'il aimait. Tu soupirais, et lui dis :
C'est pas hyper possible, en fait. Mais bon, si tu le dis.
Tu fis un demi-sourire, tu savais qu'elle te cachait quelque chose. Mais elle n'avait pas à te le dire, après tout ça ne faisait qu'une semaine que vous vous connaissiez. Elle continua :
Alors un conseil: apprend à aimer peu, ou devient invincible. Car là tu parais bien trop... loveur. Et ça dans le business c'est pas bon, t'es pas dans la filière qu'il faut pour ça. Quant à Pandy, crois moi évite ce genre de chose, elle est pas du genre à aimer ce genre de phrase si tu veux mon avis.
Tu hochais la tête, elle avait raison sur ce point-là. Pandore n'aimerait surement pas ce genre de phrase, véridiques ou non. Mais si tu devais choisir entre t'entraîner pour être invincible et continuer à avoir des sentiments ou ne plus avoir de sentiments et être aussi fort... Franchement, le premier choix te semblait bien mieux. Mais c'était ta supérieure, alors tu as hoché la tête d'un air convainquant et tu as dit, motivé :
Compris, chef. J'aimerai moins, et je deviendrai invincible aussi.
Tu esquissais un autre petit sourire, parant un à un chacun de ses coups. Ça commençait à devenir marrant, elle tenta de t'envoyer un coup... Mais tu fis apparaître un peu de métal pour la lier à ton bras. Avec un sourire, tu observais sa réaction.