Vamos à la playa ... Ou a la castagne + Tim&Tim

Tout partait clairement en couille dans le monde. Y a pas d’autres mots tout part en couille. Pourquoi diable les demi-dieux n’avaient pas le droit à une vie paisible ? Déjà qu’ils doivent se coltiner les monstres à longueur de temps dès qu’ils foutent un pied en dehors du camp et v’la qu’en plus d’autres sang-mêlé en mal de leur parent, ils devaient faire gaffe aux mortels. Nan vraiment, plus rien n’allait comme il faudrait et c’était frustrant. Mais ils y étaient et ils n’avaient pas vraiment le choix. Alors on fait avec et on se bouge le cul quand il le faut. C’était ce que se disait Timothy qui soupirait tout en s’avançant en direction de cette plage de sable chaud. Du repos, voilà ce dont il avait besoin et il ne dirait pas le contraire. Il n’était pas le plus actif au camp, loin de là, il se battait peu. Mais on lui ramenait de plus en plus de blessés et l’ambroisie ne devait pas être utilisé à tord et à travers, alors il se débrouillait avec son don de guérison qui s’améliorait autant qu’il ne l’épuisait de jour en jour. Il puisait bien souvent dans ses réserves et il finissait par être à plat, ce qui l’énervait puisqu’il voulait vraiment accroitre ses capacités pour ne plus ressentir cette faiblesse justement. Enfin ce week-end, il ne devait en théorie pas penser à ça. C’était du moins ce que lui avait affirmé Timéo qui avait souhaité que les deux partent en week-end au bord de la plage pour un week¬-end entre frère. Autant dire que Timothy n’avait pas mit longtemps à céder pour une fois, n’obligeant pas Timéo à le convaincre avec son éternel regard auquel le jeune Williams ne résistait pas. Timéo c’était un peu son repère au camp, son frère jumeau comme ils aimaient le dire même s’il n’était pas né en même temps. Mais ils se ressemblaient, le même âgé ; brun aux yeux bleus, un tempérament similaire. A croire qu’Apollon avait voulu deux exemplaires d’un même enfant pour qu’il en conçoive deux en un an si proche l’un de l’autre.

Toujours est-il que Timéo était une bouffée d’air frais pour Tim, il était devenu son seul repère quand il avait perdu Jayden et surtout Owen, l’un de leur petit frère. Mais c’était du passé et il ne voulait plus y penser. Il se contentait d’observer le mouvement des vagues, sentant le soleil tapé contre sa peau qui ne bronzerait pas. Il en était immunisé. « On se met où ? » Il aspirait encore à une après-midi normale, loin de toutes ses histoires de demi-dieux, bien loin de se douter que même en bord de mer ils allaient être attaqués. Pour une fois, rien qu’une fois il voulait être tranquille, posant ses affaires dans le sable chaud pour s’installer confortablement aux côtés de son frère. « On va piquer une tête ? » Joignant le geste à la parole, il retirait son haut et posait ses lunettes tout en s’approchant de l’eau qui semblait bien fraiche, ce qui ne leur ferait pas de mal.

Il y a une semaine, il m’est venue une idée farfelue, de retourner un weekend chez moi, à Miami, enfin mon ancien chez moi car maintenant ma maison est à la colonie.
Au départ je voulais prendre ce weekend seul pour me ressourcer, puis je me suis dit que j’allais me faire chier seul, et que c’était le moyen de faire visité mon petit coin de Paradis à mon petit frère jumeaux. J’ai donc vu avec Chiron toutes les modalités à remplir pour quitter le camp, signé comme quoi que j’étais conscient que c’était une opération suicide et que je ne pourrais pas porter plainte auprès de la colonie en cas de décès. Bref nous avons tous les deux pris l’avion.
Nous sommes arrivés à Miami avec 3h dans les airs, j’ai eu un petit pincement au cœur quand nous sommes arrivé devant la plage. Nous nous sommes avancés tranquillement vers la plage, j’ai retiré mes chaussures pour marcher pied nu sur le sable chaud. Vous ne pouvez pas savoir à quel point cette sensation m’avait manqué, j’étais en train de revoir le jour où ma vie a complètement été bouleversé, où j’ai rencontré Carly, qui est devenu ma petite amie quand Tim’ me surpris :

- On se met où ?

J’ai pris 2 secondes avant de répondre,

- Viens on va se mettre là-bas, il y a un peu moins de monde

C’était tout de même la plage la plus connue de la Floride donc je vous laisse imaginé le nombre qu’est un peu moins de monde.
Une fois arrivé à l’ endroit indiqué, je posai ma valise dans le sable, car oui nous n’avons pas encore eu le temps de les déposés à l’hôtel.
J’enleva mon t-shirt, ce qui laissait apparaitre mon pendentif en forme de lyre, qui était en réalité mon arc offert par mon père. J’avais toujours ma montre et mon bracelet qui étaient mon glaive et mon bouclier, car vous savez qu’un demi-dieu n’a jamais de répits.
Je me suis allongé torse nu sur le sable chaud et j’ai pris un bain de soleil, il n’y a qu’à Miami où j’arrive à recharger mes batterie à 200% car où, je tire ma force du soleil, le soleil est donc pour moi vital.

- On va piquer une tête ? Dit Timothy.

La seule réponse que je lui ai accordé fut le fait de courir jusqu’à l’eau et de me retourner pour l’attendre pour pouvoir rentrer tous les deux dans cette eau qui était anormalement fraiche.
J’ai pris Tim’ par l’épaule et nous nous sommes mouillé en entrant en courant dans l’eau, après avoir trempé tout notre corps l’eau, j’ai commencé a envoyé de l’eau sur Tim’. Nous nous amusions comme deux frères jumeaux qui veulent profiter de leurs vacances en s’amusant.