Bonjour et bienvenue sur Filiorum ex Deorum ! Inspiré des romans de Rick Riordan, ainsi que des films, le forum reprend la saga Percy Jackson. Viens vite nous rejoindre, qu'est ce que tu attends ?
Filiorum ex Deorum
Bonjour et bienvenue sur Filiorum ex Deorum ! Inspiré des romans de Rick Riordan, ainsi que des films, le forum reprend la saga Percy Jackson. Viens vite nous rejoindre, qu'est ce que tu attends ?
Les nouveautés du mois de juillet sont par ici ! ♥
La Résistance est réouverte!
Venez participer aux trois events de l'été pour faire avancer l'intrigue! Ici pour la Colonie, là pour la Résistance et enfin ici pour les mortels et divinités ! ♥
Les groupes à privilégier sont: les Chasseresses, les Créatures et les Mortels ! ♥
Si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un ? (PV. Niké)
Auteur
Message
Invité
Sujet: Si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un ? (PV. Niké) Sam 28 Oct - 15:04
Blackwell buvait tranquillement son café en attendant que les élèves n'arrivent. Dernier cours de la journée. Celle-ci avait été bien remplie et il était bien content que la journée soit terminée. Non pas qu'il n'aimait pas ce qu'il faisait, mais qu'à force de parler, il en avait marre de se répéter et puis aujourd'hui les élèves étaient plutôt distrait par l'arrivée du week-end et du dernier cours de la journée. Heureusement que Blackwell savait comment se comporter et comment faire pour se faire entendre. En prime, son autorité naturelle jouait pas mal et généralement, les jeunes adultes qu'il recevait étaient calmes. « Bonsoir, monsieur Moriarty. » Et une nuée d'élèves apparut répétant les mêmes mots. Ainsi, le cours put commencer. Aujourd'hui, ils allaient parler archéologie et art et il allait être aidé d'un ami à lui qui travaillait au Metropolitan Museum of Art de New-York. Blackwell parlait tranquillement comme à son habitude, répondant aux questions avec autant de clarté que possible. Parfois, il lui arrivait de se demander pourquoi il était professeur de sciences humaines et pas autre chose, mais aussitôt, la question était noyée au fin fond de son esprit. C'était un sentiment étrange, ça lui arrivait assez souvent de se poser une question existentielle et tout d'un coup de penser à autre chose. Comme s'il était manipulé.
Le cours se termina à vingt-heure. Enfin, se disait-il. Il salua son ami et ils se quittèrent sur le parking. Blackwell faisait mine de rejoindre sa voiture, en réalité, il n'en avait pas. En effet, le fils du Chaos se déplaçait par vol d'ombre sans que cela ne l'affecte plus que cela. Ainsi, il attendit d'être à l'abri des regards et il disparut dans un coin d'ombre réapparaissant dans une ruelle assez sombre de la ville. Un grognement sourd retentit derrière lui suivit bientôt d'un autre et ainsi de suite. Toute une meute. Le professeur se retourna et observa les monstres. Il n'aurait su dire combien il y avait de chiens des Enfers, mais en tout cas, ils étaient affamés ! Il fit apparaître sa rapière après avoir posé sa sacoche. Il allait en découdre rapidement et facilement comme à son habitude. Il y avait beaucoup de monstres qui l'attaquaient. Malgré son pouvoir de contrôle sur ceux-ci, il préférait les tuer, cela lui procurait un certain plaisir et une détente perverse. Le chef de meute, beaucoup plus gros que les autres, se rua sur lui. Sa rapière fila à travers l'air tel une flèche et après plusieurs coups rapides, une simple traîné de poussière retomba plus loin. Le reste de la meute sauta sur lui et il les esquiva avant d'attaquer de la même manière. Finalement, il restait trois individus. Ceux-ci se rassemblèrent pour former un chien à trois têtes.
« On va passer aux choses sérieuses alors... » Souffla-t-il alors en fronçant un sourcil. De l'ombre de Blackwell apparut une brume noire qui se répandit très rapidement tout autour de lui, assombrissant la nuit déjà bien noire. Le voilà en train de manipuler l'air des abysses. Le chien sembla tout d'un coup inquiet, mais tenta tout de même une attaque. Esquivant l'attaque, Tartare ne put se concentrer d'avantage sur la brume, mais il avait maintenant une idée. Il était fatigué de sa journée et l'envie d'en finir rapidement pour aller au bar grandissait doucement. Ainsi, il entoura le chien à trois têtes de la brume noire et avec un simple claquement de doigts, le chien disparut dans le Tartare en poussant un hurlement de terreur. Il attrapa sa rapière qui reprit alors la forme d'une chaîne d'argent qu'il remit autour de son cou. Se dirigeant vers un bar, sacoche en main, il entra. Il connaissait bien l'endroit, il était habitué à venir. Le bar était assez mal famé en raison de la délinquance de l'endroit, mais aussi du fait que les vols étaient fréquent. Heureusement pour le professeur, personne n'osait l'embêter et ceux qui avaient essayé avaient tous échoué ! Il s'installa au bar et commanda un verre de scotch. Un alcool assez fort qu'il appréciait. Beaucoup pouvaient dire qu'il était alcoolique, mais il tenait remarquablement bien l'alcool.
Niké
Messages : 14 Date d'inscription : 25/01/2018
Sujet: Re: Si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un ? (PV. Niké) Sam 27 Jan - 12:58
「 Si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous en empêche d'en inventer un ? 」
Niké & Tartare
J'avais passé la journée sur l'Olympe. Je surveillais les différents demi-dieux que l'on connaissait, vérifiais leurs combats, attribuais victoires et défaites. Les petites tâches habituelles qui, dernièrement, me lassaient. Trop d'entre eux avaient disparu de nos radars, rejoignant la Résistance, ne réapparaissant que par éclairs, disparaissant tout aussi vite. C'est sur eux que nous devrions nous concentrer : les retrouver, les ramener sur le droit chemin.
"Pour ce que ça a marché avec ton arrière-petit-fils", me souffla une petite voix dans ma tête. Et pourtant, j'étais une optimiste, une idéaliste. Je voulais croire que tout cela ne finirait pas mal. Mais non. On devait faire comme si tout était normal, comme si de rien n'était. Et ça me mettait hors de moi. Du coup, je m'ennuyais. Et quand je m'ennuyais, je faisais n'importe quoi. Je supposais que, du coup, certaines victoires avaient été mal attribuées. Mais tant pis.
J'arrachais les pétales d'une fleur, tentant de m'occuper, regardant toujours les images d'en bas. Quand je tombais sur lui. Je l'avais déjà repéré depuis quelques temps. Il semblait invincible, ne perdait jamais un combat. Et il se retrouvait désormais seul face à des chiens des Enfers.
Plongée dans mon ennui, je décidais de m'amuser un peu en lui faisant perdre un combat. Mais rien à faire. Il l'emporta tout de même, repartant sans une égratignure, le sourire aux lèvres. Le mien s'effaça. Ca ne me plaisait pas du tout. Ce jeune homme bravait toutes les règles et ça ne me plaisait pas du tout.
Fulminant, je décidais d'aller m'en occuper moi-même. Ca me détendrait et m'aiderait à passer mes nerfs. Je fis apparaître des vêtements humains, me contentant d'un jean noir, d'un haut et d'une veste en cuir. Je me téléportais à l'entrée du bar où il était rentré. Je pris une grande inspiration et fis mon entrée. Tous les regards se tournèrent vers moi. J'avançais donc, traversant la foule, jusqu'au comptoir, juste à côté du demi-dieu qui avait décidé de me donner du fil à retordre.
Je fis signe au serveur de me servir un whisky et il s'exécuta aussitôt. J'en bus une gorgée avant de me tourner vers le demi-dieu.
"Je n'apprécie pas vraiment vos aptitudes, mon cher."
Je lui lançais un petit regard hautain, prouvant bien tout le mépris que j'avais pour ses aptitudes un peu trop hors du commun à mon goût. Je bus une autre gorgée de whisky avant d'ajouter :
"Mais j'oublie les bonnes manières. Je suis Victoire."
Je n'avais pas pour habitude de révéler mon identité dans des lieux trop emplis de mortels. Mieux valait attendre un peu et voir de qui descendait cet enfant terrible.
Si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un ? (PV. Niké)