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Sujet: Everything has changed ? Aspasia × Gabe Sam 13 Jan - 11:18
Everything has changed ? Feat Gabe
C’est par un après midi glacial mais ensoleillé qu’Aspasia a décidé de se rendre à l’un des nombreux lycées de New York pour faire une surprise à Gabe. Cela fait près de de six ans qu’ils ne se sont pas vus et la jeune fille craint un peu ces retrouvailles. De nombreuses questions viennent à son esprit: se rappelle-t-il encore de son existence ? Va-t-il la reconnaître ? Après des années passées sans plus aucun contact, les questions restent malheureusement encore sans réponses. Mais la fille d’Aphrodite reste optimiste, le temps ne peut pas tout gâcher. Les souvenirs sont beaucoup trop forts, beaucoup trop précieux pour qu’ils puissent disparaitre et ce malgré la distance. L’amitié peut parfois se trouver être plus fort que l’amour et lie les individus de la même manière, toujours par des grands souvenirs impérissables. Aspasia s’amuse à se rappeler de toutes les bêtises qu’ils ont fait durant leur enfance. Son ami était un vrai rebelle et même un caïd de la pire espèce, qui faisait régner la terreur dans les cours de l’école maternelle jusqu’à la sortie du lycée. Et elle, était plus que amusée de le suivre dans ses entreprises audacieuses. Tout ce qui comptait à cette époque, c’était de s’amuser le plus possible avec le garçon qu’elle considérait comme son meilleur ami.
Sur le chemin du lycée où enseigne à présent son ami, Aspasia tombe sur un restaurant japonais. L’odeur absolument alléchante d’un ramen au porc parvient jusqu’à ses narines et elle se surprend à se remémorer de tous les beaux moments passés avec Gabe à s’empiffrer de nourritures japonaises. Cette madeleine de Proust lui redonne tous les espoirs du monde pour venir affronter son ami. Elle le sait maintenant, rien ni personne ne pourra faire obstacle à cette retrouvaille. Ils allaient se revoir comme s’ils s’étaient quittés la veille, comme si ces six longues années n’avaient pas affecté leur relation. Aspasia décide d’entrer dans ce restaurant et de commander tout un stock de sushis à emporter. Après quelques minutes d’attente, elle ressort du restaurant avec un grand sourire, certaine de faire plaisir à son ami d’enfance.
Une fois arrivée devant le lycée, la brune se colle contre un mur, rêveuse. Le fait qu’elle ait découvert que Gabe soit devenu professeur lui a fait un véritable choc. Gabe ? Professeur de sciences humaines ? Alors que c’est le type le plus immature et incontrôlable de la planète ? Elle arrive à peine à y croire. Et pourtant, elle est quand même fière de lui, fière de voir son ami aussi bien réussir dans la vie. Soudain, un grand type baraqué passe la porte d’entrée. Cigarette à la bouche et le regard assuré, il quitte le lycée avec une dégaine de touriste. Aspasia ne peut retenir un cri de joie en le voyant et court se jeter dans ses bras.
- Gaaaaaaaaaabe ! Je suis tellement heureuse de te voir !
Devant les yeux surpris des lycées, Aspasia dépose un petit bisou sur la joue de son ami. Puis après avoir répété des milliers de fois à quel point il lui avait manqué, elle décide de le trainer jusqu’au square le plus proche et de s’assoir avec lui sur un banc. La jeune femme se surprend à le contempler. L’adolescent encore imberbe et boutonneux qu’elle avait abandonné est véritablement devenu un grand homme, très beau et très musclé mais toujours avec une étincelle enfantine dans les yeux. Elle lui tend son paquet de sushis avec un sourire:
- Alors ? Raconte moi tout ce qui s’est passé depuis mon absence ! Je veux tout savoir ! Comment tu es devenu professeur, si tu as eu des copines… Bref tout ! Et tiens, je t’ai acheté des sushis.
FRIMELDA
Dernière édition par Aspasia H. Papadopoulos le Sam 13 Jan - 21:08, édité 2 fois
Invité
Sujet: Re: Everything has changed ? Aspasia × Gabe Sam 13 Jan - 15:27
Je baille. Longtemps. Si bien que je commence à pleurer tant l'effort est important à fournir. J'étais si bien en vacances ! Je dormais bien, je buvais bien et puis, je n'avais pas de copies à corriger ... en vrai, j'en corrige pratiquement jamais, ce qui provoque la colère de la direction. Mais je m'en fichais ! Et puis, c'était la fin du mois, ce qui veut dire money ! J'aime tellement ce moment où mon compte bancaire repasse dans le vert:c'est beau, c'est poétique et tellement ... rapide. Tel un fugace lever de soleil, mon compte retourne dans le rouge, il semblerait qu'il aime bien cette couleur, ça semble doux et chaud, le vert, ça fait tellement écolo ! Pouah ! Je vais pas faire rouler ma bécane avec du jus de betterave ! Je suis pas un monstre ! Je la nourris correctement, avec du bon raffinat de pétrole, je suis un bon papa moi !
Ma collègue me ramène à la réalité en me tapant sur la tête avec une bouteille d'eau. Je relève vivement la tête en soulevant une montagne de papiers, depuis combien de temps je comate là ? J'adresse un sourire à ma collègue de m'avoir réveillé et je me dirige vers la salle de cours avec un pas nonchalant, aujourd'hui, je reçois les premières années, les plus rebelles et les plus chiants. Ils ont été envoyé ici en dernier recours, ils sont considérés par les autres lycées comme des rebus et des bon à rien, juste bon à vendre de la drogue au coin des rues, comment pourraient-ils faire autre chose ? Ils n'ont tellement pas le niveau ! Je me souviens de ce prof en séminaire qui me plaignait de travailler dans un lycée aussi minable pour des élèves qui l'étaient encore plus que l'établissement qu'ils fréquentaient. Il me semble que je lui ai foutu un coup de boule. On m'a pris pour un fou, un dégénéré.
J'ai hurlé, qui étaient ces êtres pour se permettre d'insulter les autres ? Qui étaient ces connards d'humains qui s'octroyaient le droit de détruire des enfants en manque de repères ? Je les avais regardé, le regard en feu, prêt à en découdre. Beaucoup avaient baissé la tête, d'autres avaient applaudi. Et la dirlo avait ri.
Mme la Directrice. La même qui m'avait encouragé adolescent, celle qui m'avait donné la chance de devenir professeur. Je lui devais beaucoup. C'est pour ça que j'ai décidé de travailler avec elle, pour la remercier.
J'entre dans la classe et mes instants perdus dans mes pensées s'arrêtent. Ils sont devenus plus calme avec le temps, plusieurs semaine à se faire mater par moi et ils sont devenus mignons. Un prof qui s'intéresse à eux et qui les force à s'arracher pour réaliser leurs rêves, c'est ça dont ils ont besoin.
Les cours se finissent et je me dirige vers mon appartement, j'ai pas mal de boulot pour l'orientation des élèves. J'allume une clope et avant que je puisse laisser la fumée toxique me détruire les poumons, une femme me saute dessus. "- Gaaaaaaaaaabe ! Je suis tellement heureuse de te voir ! "
"Quewah ?"
Je rattrape ma cigarette avant qu'elle ne brûle la tignasse brune, il me semble reconnaître la voix, oui, ça me dit quelque chose ... "Hépathie ? C'est toi ?"
Elle dépose un baiser sur ma joue, génial, ça va jaser demain sur moi, le prof rookie qui sort avec une fille ? Le mec qui passe son temps à l'hosto ? Et qui se bat avec les élèves quand ceux-ci lui brisent les grelots. Les filles gloussent, d'autres sifflent. Je lève la main. "On se calme les enfants, sinon, n'allez pas affoler vos culottes pour un ptit baiser ? "
Et Hépa commence un long monologue dont je n'ai pas retenu un seul mot, seulement le fait qu'elle était heureuse de me revoir, moi, le saltimbanque. On s'assoit finalement dans le square à un banc, à l'écart.
"- Alors ? Raconte moi tout ce qui s’est passé depuis mon absence ! Je veux tout savoir ! Comment tu es devenu professeur, si tu as eu des copines… Bref tout ! Et tiens, je t’ai acheté des sushis."
J'ouvre la boite et attrape le premier sushi qui touche ma main. Je souris.
"Je suis devenu prof à 22 ans dans un lycée pour enfants en difficulté. Des "parias" de la société, comme moi, je me bats pour qu'on leur redonne le nom d'humain et non de déchets comme les autres profs aiment les appeler, je suis en croisade contre l'injustice !"
J'allume une nouvelle clope, un héros dans l'âme, avec pour seul pouvoir magique une détermination sans faille.
"Et les copines, c'est le désert, il semblerait que mon charme naturel ne plaise pas aux gens, c'est un peu triste mais on s'y fait, mon boulot me prend tellement de temps."
Je souffle la fumée.
"Je m'amuse follement, la vie est trop courte pour qu'on se fasse chier avec des conneries ! Et toi ? Comment ça va ?"
Invité
Sujet: Re: Everything has changed ? Aspasia × Gabe Mer 17 Jan - 17:22
Everything has changed ? Feat Gabe
C’est avec tellement de joie et d’émotion qu’Aspasia retrouve son grand ami d’enfance. Elle a encore du mal à se faire à l’idée que le jeune délinquant qu’était Gabe est à présent devenu un bon professeur avec de lourdes responsabilités et des adolescents à éduquer. La jeune femme est très admirative de l’évolution de son ami. Ces six années de séparation ont, certes, étaient très difficiles mais voir Gabe aussi changé la rend si fière de lui. En plus, il n’a fait que changer d’une manière positive: s’il est devenu assez sage pour faire cours à des lycéens complètement incontrôlables, il a tout de même gardé son âme d’enfance et son sourire éblouissant. Maintenant qu’elle y pense, Aspasia trouve que ce métier correspond plutôt bien à son ami. Malgré son attrait à la bagarre, Gabe a un certain côté protecteur et toujours rassurant. Il n’a jamais supporté les injustices, il fait en fait parti de ces personnes qui ne n’utilisent les poings que pour défendre une bonne cause et non pas par simple plaisir de faire appel à la violence.
- Je suis devenu prof à 22 ans dans un lycée pour enfants en difficulté. Des "parias" de la société, comme moi, je me bats pour qu'on leur redonne le nom d'humain et non de déchets comme les autres profs aiment les appeler, je suis en croisade contre l'injustice ! Et les copines, c'est le désert, il semblerait que mon charme naturel ne plaise pas aux gens, c'est un peu triste mais on s'y fait, mon boulot me prend tellement de temps.
La fille d’Aphrodite esquisse un sourire. Ses motivations sont si belles, si justes. Elle aime ce nouveau Gabe qui se tient près d’elle. C’est un Gabe avec des objectifs et des nouveaux combats à mener qui la rend si rêveuse. Aspasia le regarde dévorer tous les sushis, bercée par des souvenirs d’enfance. Elle se souvient de toutes les bagarres auxquelles elle avait assisté. Le visage en sang, les poings complètement décharnés, son jeune ami restait toujours debout face à ses ennemis, toujours prêt à leur mettre un pain dans la figure. La brune, elle, restait en retrait, le visage illuminé par l’admiration. Elle aussi voulait se battre comme lui et surtout être aussi forte que lui. Malheureusement, elle se retrouvait toujours dans la position de la petite fille qu’il fallait protéger. Les mauvaises fréquentations du jeune homme lui voulaient parfois du mal. Alors dans les situations les plus critiques que le garçon se mettait à la défendre quitte à y laisser sa peau.
- Je m'amuse follement, la vie est trop courte pour qu'on se fasse chier avec des conneries ! Et toi ? Comment ça va ?
Aspasia s’efforce de faire une grimace qui se veut être un sourire. Comment ça va ? Sa soeur jumelle est morte ; elle a abandonné son nom Hypathie (ou Hépathie pour Gabe) pour prendre l’identité de sa soeur et se renommer Aspasia ; elle habite dans un endroit qui lui répugne et pour couronner le tout, elle a une vengeance complètement folle à accomplir. La vie est un peu dure en ce moment mais à quoi bon se plaindre ? C’est elle qui a choisi de vivre de cette manière. Puis, Gabe ne comprendrait pas de toute façon. Même si elle ne lui a jamais rien caché de toute sa vie, elle ne peut pas lui dire la vérité. Elle pose une main sur celle du jeune homme et tente tant bien que mal à cacher sa nervosité.
- Oh bah ça va. Je suis revenue à New York pour retenter ma chance et essayer de lancer ma carrière de chanteuse. Mais avec toute la concurrence, c’est un peu difficile de se faire une place dans ce monde…
Elle relève les yeux vers lui avec l’espoir qu’il n’ait pas vu toutes ces choses qui la tracasse. Pour essayer de ne pas évoquer davantage sa vie, elle décide de continuer à poser ses questions sur la vie de son ami, histoire de noyer le poisson.
- Et comment ça t’as pas de copine ? C’est un véritable scandale moi je dis ! Rassure-toi mon Gaby, t’es très mignon, c’est juste que tu n’as pas encore trouvé la femme parfaite. Si t’arrives à séduire tes élèves avec tes cours, il n’y a pas de raison que tu n’arrives pas à faire succomber une jolie demoiselle.
Elle se met à rire en voyant la boîte de sushis complètement vide. La gourmandise ne l’a jamais quitté non plus ! Puis ses yeux se tournent vers des lycéens l’air complètement surpris de voir leur professeur posé sur un banc avec une femme. Pour éviter un quelconque malaise, elle retire sa main de la sienne et adresse un petit sourire aux élèves. Ces derniers finissent par s’en aller, l’air de ne pas vouloir déranger ces retrouvailles.
- Oh ils sont trop mignons tes élèves ! Ca va ? Pas trop dur de faire cours à des jeunes ? Oh, le fait d’évoquer des lycéens me rappelle trop nos années adolescentes. Tu te souviens de toutes les conneries qu’on a faite ensemble ? Puis parfois, c’était carrément moi qui t’attirais des ennuis… Mais heureusement, tu étais toujours là pour me défendre !
FRIMELDA
Invité
Sujet: Re: Everything has changed ? Aspasia × Gabe Lun 5 Mar - 20:45
"Oh bah ça va. Je suis revenue à New-York pour retenter ma chance et essayer de lancer ma carrière de chanteuse. Mais avec toute la concurrence, c’est un peu difficile de se faire une place dans ce monde… "
Elle tique, sa lèvre remonte. Je penche la tête et lui serre tendrement la main. Elle fait toujours cela quand quelque chose la tracasse. Quelque chose qui lui ronge les entrailles et qu'elle s'interdit de dire, de peur qu'on la traître mal. Je ne suis qu'un simple mortel, mais je sais que ce gouffre est en train de l'engloutir toute crue, sans pouvoir lui laisser une échappatoire. Je me sens mal, j'ai un sentiment étrange qui me parcoure l'échine, mais je n'arrive pas à déterminer quoi. Mais avant que je puisse mettre le doigt dessus, elle embraye sur autre chose, essayant de changer de conversation, fuyant mes yeux. " Et comment ça t’as pas de copine ? C’est un véritable scandale moi, je dis ! Rassure-toi mon Gaby, t’es très mignon, c’est juste que tu n’as pas encore trouvé la femme parfaite. Si t’arrives à séduire tes élèves avec tes cours, il n’y a pas de raison que tu n’arrives pas à faire succomber une jolie demoiselle."
Je m'étouffe, m'étranglant avec le riz. Mais elle raconte quoi là ?! Je ne veux pas de petite amie ! Je n'ai pas le temps d'en avoir une ! Je passe mes nuits penché sur mes cours pour mes élèves, je passe la journée à récupérer mon sommeil en retard. Je ne vois pas quand je pourrais vivre une histoire d'amour. Du moins, j'en ai jamais ressenti le besoin comme certain, j'ai toujours vu ça comme des menottes qu'on ne pouvait plus se retirer. L'amour est une prison ou la porte vers un paradis ? Je ne saurais le dire, mais l'idée de m'enchaîner à un être ne m'enchante guère, j'aurais peur de ne pas pouvoir faire ce que je veux.
J'aurais peur de tomber amoureux et de me retrouver ridicule devant cette personne. Ne sachant pas comment réagir, se tortillant dans tous les sens pour lui plaire, essayant d'être sous mon meilleur jour. Décortiquer chacune de ses paroles. Je soupire, je ne suis pas le genre à faire ça. Je ne serais jamais un prince charmant, je serais juste le voleur de l'histoire, aucun beau rôle ne m'attend, j'aurais toujours le rôle de la crapule au Coeur tendre qui veut essayer de changer la face du monde.Un poète incompris qui n'a d'autre choix que de rester reclus dans son coin en observant autour de lui, un fantôme perdu dans la foule, sans que jamais, personne ne s'arrête à sa hauteur. Condamné à être seul.
Tout seul.
Je frissonne. Oui, je ne vois pas vraiment comment résoudre cette équation, n'importe laquelle de mes hypothèses tombent sur le même résultat, et cela ne veut dire qu'une chose, j'ai le bon résultat de base. Des fois, chercher une réponse ne sert à rien, il faut juste admettre la réalité, même si elle ne m'enchante guère.
" Oh, ils sont trop mignons tes élèves ! Ca va ? Pas trop dur de faire cours à des jeunes ? Oh, le fait d’évoquer des lycéens me rappelle trop nos années adolescentes. Tu te souviens de toutes les conneries qu’on a faites ensemble ? Puis parfois, c’était carrément moi qui t’attirais des ennuis… Mais heureusement, tu étais toujours là pour me défendre !" "Ils sont super sympas. Ils sont comme nous à l'époque. Ils sont perdus et personne ne prend la peine de les écouter. Tu sais, entrer en conflit bis en tête sans réfléchir, sans prendre le temps de comprendre l'autre ..."
Je me lève et je regarde devant moi. Cherchant les mots qui ne viennent pas. D'habitude, avec elle, je n'ai pas ce souci, mais j'ai ce sentiment qu'un fossé s'est creusé entre nous, quelque chose de si profond qu'échanger des banalités ne ferait que le creuser d'avantage. Hépathie cache quelque chose de froid et de ... Visqueux, elle s'est embourbée dans un problème qui la surpasse. Et de ce que je peux entre apercevoir, j'en frisonne. Pas de la peur. Pas pour moi, mais pour elle, je ne veux pas la perdre pour une cause qui détruit son âme.
Mais je la connais, je le sens que mes doutes sont fondés, je la connais aussi bien qu'elle me connaît. Nous mentir mutuellement est inutile, nous savons que l'autre ment, ce n'est pas un super pouvoir, non. C'est de l'amour à l'état pur. Sans fioritures, sans besoin charnel, il fait vibrer nos cœurs à l'unisson et nos âmes communiquent sans mots. Je pourrais aimer d'autres personnes, mais ce lien, je ne l'aurais qu'avec elle. Et cela ne me gêne pas le moins du monde, au contraire, elle me suffit.
"Qu'es-ce que tu me caches ?"
Je lui caresse la joue, sans aucunes arrières-pensées, juste de la tendresse.
"Pourquoi me caches-tu tes soucis ? Je suis là pour toi."
Invité
Sujet: Re: Everything has changed ? Aspasia × Gabe Jeu 5 Juil - 8:28
Everything has changed ? Feat Gabe
Elle a tenté de noyer le poisson. De démolir les inquiétudes de Gabe par une tornade de mots, juste histoire de faire diversion. Elle ne sait que faire ça, dissimuler ses souffrances derrière un masque joyeux qui a franchi tous les aléas du temps sans même avoir une égratignure. Aspasia pense que ce masque qu’elle essaye de conserver sur son visage est le même qu’il y a six ans. Que rien n’a pu déchirer ne serait-ce qu’une parcelle de peau qui pourrait dévoiler une partie de la souffrance qu’elle conserve en elle. Elle pense aussi que ce petit jeu de comédien suffira à taire les inquiétudes de son meilleur ami. À croire que son masque a quand même dû légèrement se fissurer pour laisser échapper tous les souvenirs qu’elle a avec Gabe. Pourquoi cherche-t-elle à dissimuler sa tristesse à cet homme ? Elle sait très bien que le jeune homme ressent tout le chagrin qu’elle tente vainement d’étouffer. Même après six ans de séparation, Gabe a toujours cette faculté à sentir la détresse de celle qui a été sa meilleure amie pendant des lustres. Il n’a pas changé. En revanche, derrière son masque, Aspasia s’est métamorphosée.
- Ils sont super sympas. Ils sont comme nous à l'époque. Ils sont perdus et personne ne prend la peine de les écouter. Tu sais, entrer en conflit bis en tête sans réfléchir, sans prendre le temps de comprendre l'autre …
En entendant ses mots, Aspasia comprend que Gabe sait inconsciemment presque tout de sa situation. Le conflit, la mort et la vengeance l’ont conduit à prendre des décisions que n’importe qui jugerait comme totalement folles. La vengeance pour seule alliée, elle a cherché à se battre contre une injuste avec ses propres armes et en laissant de côté ce petit quelque chose qui faisait d’elle auparavant une fille très appréciable, au coeur d’or et à l’âme pure. Mais la mort de sa soeur l’a détruite. En plus d’une atroce souffrance, s’en est suivie d’une naissance d’autres sentiments qu’elle n’a alors jusque là jamais connu. La haine, la revanche, la violence conduisent ses actions. Aspasia n’est plus qu’un jouet aux mains du destin.
- Qu'est-ce que tu me caches ? Pourquoi me caches-tu tes soucis ? Je suis là pour toi.
Gabe caresse sa joue d’une main. Même si de nombreuses choses ont évolué pendant ses six ans, une chose n’a pourtant pas changé: la tendresse qu’elle éprouve pour son meilleur ami. Elle aime que cette grosse brute, trop violent avec les autres soit adorable avec elle. Tout ce que les autres ont toujours voulu voir chez lui est sa bêtise. Mais Gabe est tellement plus que cela. Contrairement à elle, il reste et continue visiblement de rester fidèle à ses principes. Le temps passe, laisse des marques indélébiles mais son meilleur ami semble rester hermétique aux ravages de cet assassin. Sa vie est dictée par de bonne valeurs qui ne se sont pas effacées avec le temps, au contraire, elles n’ont fait que se renforcer. Et Aspasia est admirative de cet homme qui garde la tête haute en toutes circonstances.
Aspasia tente tant bien que mal à ne pas fondre en larmes. La gentillesse de Gabe semble être la seule chose qu’il reste de sa véritable identité, de son passé qu’elle n’a finalement pas totalement jeté à la poubelle. Quelque chose les a toujours lié. C’est une force trop puissante pour être perceptible, compréhensible même. Elle n’a jamais compris pourquoi de toute sa vie, elle a été si proche avec l’homme qui partage le même banc qu’elle. Un sentiment les unit en dépit de tout. Même si la fille d’Aphrodite cherche à s’éloigner de lui, ce sentiment la retiendra toujours dans ses bras pour l’éternité. Elle se mord l’intérieur des lèvres pour ne pas pleurer. Le regard de son meilleur ami est si tendre qu’elle a bien du mal à résister. Aspasia dépose ses lèvres sur sa joue et affiche un petit sourire.
- Je t’assure, ça va. C’est le retour à New York qui me déstabilise un peu mais rien de bien méchant.
Mais les excuses ne viennent plus. Les mots ont du mal à émerger, étrangement. Elle, si bavarde, n’arrive plus à faire diversion. Elle creuse dans sa petite tête un moyen de contourner encore son attention. Elle n’a donc pas compris. Fuir Gabe ne servira à rien mais elle n’est pas assez lucide pour le comprendre. La fille d’Aphrodite préfère encore faire l’autruche que de lui raconter ses tourments. Mais à quoi bon. Gabe n’est pas du même monde. Il ne comprendra jamais rien. Aspasia sort de sa poche intérieure un petit carnet totalement abîmé. À l'inverse de sa soeur, elle ne sait pas conserver des choses sans les abîmer. Mais ce carnet est irréfutablement le sien, ses cornes et ses pages déchirées le prouvent bien assez. Elle l’ouvre et le passe à Gabe.
- Regarde, ce sont toutes les chansons que j’ai écrit pendant ces années. Certaines parlent de toi et de la nostalgie de notre enfance. J’aimerais bien te les chanter mais je n’ai pas ma guitare pour m’accompagner.
Aspasia baisse les yeux en rougissant. Ses chansons écrites les soirs, après les cours de chant et les courses contre la pluie, sont sûrement les plus belles qu’elle ait écrite de sa vie. Elle vient poser sa tête contre son épaule. - Tu as toujours été ma muse. Même si on était loin, j’entretenais le contact entre nous deux à travers mes chansons.
FRIMELDA
Invité
Sujet: Re: Everything has changed ? Aspasia × Gabe Dim 15 Juil - 11:09
"Je t’assure, ça va. C’est le retour à New York qui me déstabilise un peu mais rien de bien méchant."
Pour l'instant, le plus déstabilisé, c'est moi. Je me retiens de perdre mon sourire, je me sens un peu ... trahi. Je me confie à elle, mais elle non. Elle me ment, terriblement mal d'ailleurs, elle évite la journée, elle invente une excuse pathétique. Je me sens terriblement ... déçu. Oui, tellement déçu qu'elle ne se confie pas, qu'elle préfère faire une pirouette plutôt que de répondre correctement à la réponse. Déçu parce que j'ai espéré comme jamais j'ai espéré. Avec la sensation que tous mes espoirs que j'ai fondé pendant près de 6 ans viennent de s'effondre comme un château de cartes, je me sens tout à coup mis à nu. Je rêvais de la revoir, chaque nuit, j'ai rêvé de la revoir, de la serrer dans mes bras, de l'embrasser, de l'aimer tout simplement. De la retrouver comme si nous ne nous étions jamais quittés, comme si ces 6 longues, pénibles, atroces années n'avaient été qu'un mauvais rêve, un terrible cauchemar qui aurait fait place à un rêve doux. Ce même rêve que j'ai espéré qu'il se réalise, à chacun de mes anniversaires, en soufflant mes bougies avec la même phrase intime "Faites qu'enfin, elle me remarque, s'il vous plaît, faites qu'enfin, je puisse lui dire tous les mots que je veux lui dire, lui dire à quel point elle compte à mes yeux". Oui, jusqu'à aujourd'hui, jusqu'à ce matin en allant en cours, je me suis répété sans relâche pendant près de 13 ans, tous les jours.
Et tout vient de se briser brutalement, avec une telle violence que je sens les larmes me monter aux yeux, mais ma fierté les chasse aussi tôt. Mon coeur qui palpitait il y a encore secondes d'une jolie mélodie vient de s'arrêter et commencer à me serrer la poitrine. Mes aïeux, que j'ai mal de me sentir rejeté. On partageait tout, absolument tout, aucuns secrets, l'autre était toujours au courant des plans de l'autre. Mais là, c'est la goutte de trop. D'abord, son départ, et maintenant, ça.
"Regarde, ce sont toutes les chansons que j’ai écrit pendant ces années. Certaines parlent de toi et de la nostalgie de notre enfance. J’aimerais bien te les chanter mais je n’ai pas ma guitare pour m’accompagner. "
Mais je ne regarde pas, je reste bloqué. Quelque chose est bloqué dans ma gorge. Ma colère qui commence à gronder dans les tréfonds de mon âme ? Ma peine qui me donne envie de me jeter sous un train parce que je me sens tellement malheureux, comme jamais, je ne l'ai été. Non, c'est quelque chose d'autre, de plus puissant, de plus violent encore. Ma fierté ? Non, je n’en ai jamais eu rien à faire de ma fierté, ce n'est que les hommes sans valeurs qui pensent en avoir. Non, c'est plus fort, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus Je me sens bizarre. Tellement bizarre que j'en ai le souffle coupé. Mais je ne réponds pas, je prête vaguement attention à ce qu'elle me montre. Un vieux calepin corné, couvert de saletés. Il a l'air vieux, comme notre relation, mais peut-être est-il à l'image de notre amitié : abîmé et dans un état sordide à l'extérieur, mais toujours intacte à l'intérieur, beau et fort. Et d'un coup, je me sens gonflé d'espoir, comme un enfant qui a été déçu mais qui va enfin avoir ce qu'il désire le plus au monde. Oui, je l'espère de toute mon âme. « Tu as toujours été ma muse. Même si on était loin, j’entretenais le contact entre nous deux à travers mes chansons. »
Et elle pose sa tête contre mon épaule. Et le temps se fige, oh oui, arrête-toi ! Je t’en prie ! Faites que jamais, elle ne me quitte. Ma colère s’en va au simple contact de sa peau qui me fait frissonner. Mon cœur se met à palpiter, ne sachant plus ce qu’il doit faire. J’étais furieux et déçu il y a encore quelques secondes et maintenant, j’ai juste envie de sauter partout comme un enfant de cinq ans. Et l’envie est là, celle qui est refoulée depuis longtemps, celle de me pencher vers elle et enfin, l’embrasser. Pour qu’enfin, je ne puisse jamais oublier l’odeur de sa peau, que je ne rêve que d’elle. Qu’elle efface les autres pour qu’enfin, il ne reste qu’elle. Oh Hypathie, ne joue pas avec mon pauvre cœur, toi et moi, on sait comment ça va se finir. Je vais être de nouveau amoureux de toi, comme il y a treize ans, je serais fébrile mais je serais prêt à te le dire, la voix un peu chevrotante mais avec assurance « Je t’aime depuis que j’ai posé les yeux sur toi ». Mais avant que je puisse te le dire, tu me répondras quelque chose, tu me diras « Oh faite ! Tu as vu ce que mon petit ami m’a offert ? Je l’aime tellement ! » et ainsi, crevant la bouffée de courage que j’ai eu dans l’œuf. Je devrais trouver une excuse pour m’écarter brutalement de toi, pour pouvoir évacuer cette cruelle déception, une énième déception, tout ça en gardant un visage souriant et amical, ne laissant rien paraître de la tempête sentimentale qui se déchaîne en moi. J’attrape une cigarette, je ne suis qu’un abruti, je connais le scénario, à force de le pratiquer, je devrais le connaître par cœur, mais à chaque fois, j’espère comme un couillon. J’inspire une goulée de tabac, toussant et me permettant d’évacuer quelques larmes traîtresses qui allaient couler sur mes joues. « Je suis heureux que tu sois là. Pourtant, j’ai pas l’impression que tu sois revenues. »
Je la serre contre moi avec un bras, une étreinte chaleureuse, oui, c’est ça le sentiment qui me gêne depuis tout à l’heure. Hypathie a changé, tellement changé que j’ai dû mal à la reconnaître, elle n’a plus rien à voir avec la jeune fille pleine de rêves qui m’a quitté voici six ans. Je le vois maintenant, ce n’est pas un fossé qui est entre nous, c’est un mur qui est en train de se construire, une barrière qu’elle érige entre nous, comme si je n’avais plus le droit de partager ses secrets avec elle, nous ne faisons plus partie du même monde, de ce fait. Il est hors de question de se dire sincèrement les choses, vaut mieux garder nos secrets pour nous tous seuls, par pudeur ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Mais Hypathie semble avoir oublié quelque chose, je me contrefiche de ce qu’elle pense. Elle veut mettre de la distance entre nous ? Pas de soucis, mais il va me falloir une raison valable et tant que je ne l’aurais pas, elle pourra se mettre son doigt dans l’œil jusqu’au coude pour que je lâche l’affaire. Parce que je suis comme ça, je peux être le plus sympa des potes, mais je peux aussi être le plus con. Je plante mon regard dans le sien, fouillant son âme de mes yeux bleus. « Et pourtant, tu ne veux pas me dire ce qu’il t’arrive. »
Je souris, le même que j’avais quand je devais relever un défi.
« Ecoute moi, plus tu feras l’autruche, plus je viendrais te faire chier. Je sais qu’il y a un truc qui va pas, un grain qui bousille toute la jolie mécanique que tu as mis en place. Je chercherai, pas dans le but de savoir, mais celui de t’aider, parce que je le vois dans tes yeux marrons, t’as l’air sacrément en galère. Tu pourras mettre toute la distance entre nous j’aurai quand même le dernier mot. »
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Sujet: Re: Everything has changed ? Aspasia × Gabe