❝ Artemis & Rachel ❞
J’étais bien décidée à partir en vacances depuis quelques temps.
En me réveillant dans mon appartement à New-York, je décidai d’aller faire des recherches sur ce que je pouvais trouver comme logement de vacances en France. J’avais très envie d’y retourner car j’y avais fais mes études, il y avait pleins de choses à voir d’après mes anciennes et anciens ami(e)s et je parlais couramment la langue, ce qui était un avantage.
Bien évidemment, je ne pouvais pas partir comme cela. Je devais prévenir tout d’abord mes parents et ensuite Artemis. La déesse ne me portant pas dans son cœur et ne me faisant pas confiance, je devais avoir son autorisation.
Je partis donc pour la Chasse après mettre lavée et habillée.
Une fois là-bas, je passai voir un peu tout le monde pour leur dire bonjour avant de me présenter à Artemis pour lui demander son avis sur mon envie de partir en vacances. Je lui précisai bien sûr mon pays de destination ainsi que la ville : Paris ! Je m’étais dis que je pouvais commencer par la capitale, et les prochaines fois, aller ailleurs.
Je remarquai vite l’air dubitatif d’Artemis, elle n’était pas très enchantée, à vrai dire elle n’avait pas vraiment confiance en moi à cause de mon nom de famille, alors elle passait son temps à se méfier de moi alors que cela fait quatre ans que je fais toujours ce qui est demandé. C’est assez énervant mais cela pourrait être pire.
Finalement, elle accepta.
C’est ainsi que quelques jours plus tard, je me trouvai à arpenter les rues de Paris, montai en haut de la Tour-Eiffel, tout ça en n’oubliant pas de faire des photos souvenirs. C’était le deuxième jour que je visitai et chaque midi, j’allais dans un restaurant différent que je choisissais en fonction de son charme. Il fallait bien que ça me change de New-York où tout était grand et démonstratif.
Ce midi, je me dirigeai donc à l’intérieur d’un petit restaurant du « vieux Paris », dans une rue assez étroite et pavée. Un serveur me présenta une table pour deux personnes. Je m’y installai et commanda un apéro. Rien ni personne ne pouvait venir gâcher mes petites vacances de quatre jours. Enfin ça, c’est ce que je croyais.
Une femme rentra dans le restaurant et dit au serveur qu’elle m’accompagnait alors que je ne lui avais jamais signifié que j’attendais quelqu’un. Elle s’installa sur la chaise en face de moi et je la regardai d’un air outrée. Ce n’était pas très compliqué de comprendre qui me faisait l’honneur de sa visite.