Des retrouvailles après cinq ans d'absence (PV; Peter Monover)
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Des retrouvailles après cinq ans d'absence (PV; Peter Monover)

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MessageSujet: Des retrouvailles après cinq ans d'absence (PV; Peter Monover) Des retrouvailles après cinq ans d'absence (PV; Peter Monover) Icon_minitimeVen 25 Avr - 0:30


 

 
  Des retrouvailles après cinq ans d'absence
 

 
Après cinq ans d'absence, Kara et Peter se retrouvent de manière particulière. Ils croyaient se connaître cependant, ils ne savaient rien de la nature de l'autre...
 

 

  feat. Peter Monover
 

 
L’heure était enfin arrivée. L’attente avait été si longue que j’avais cru ne jamais vivre jusqu’à ce jour. C’était étrange de se dire qu’une page de mon histoire se tournait car désormais, quelque chose dont j’ignorais tout, m’attendait, là, à cette adresse. Ce n’était qu’une simple ligne indiquant la position de quelque part aux Etats-Unis et pourtant, elle annonçait un changement. J’espérais un peu de calme et du repos surtout car depuis ces années de voyages, je n’avais jamais pu dormir paisiblement craignant à tout instant une attaque. J’avais peur et le simple fait de savoir que des monstres aussi horribles pouvaient m’attraper et me tuer me faisaient terriblement froid dans le dos. Mais il ne fallait pas que je me laisse submerger par mes sentiments car j’avais pris une mauvaise habitude, celle de fuir au moindre bruit et au moindre danger. Puis, conduire sous la panique n’était pas une bonne idée surtout lorsqu’on se trouve à une dizaine de mètre au-dessus du sol comme à cet instant précis. Comme pour me changer les idées, j’observais avec curiosité les paysages apparaissant devant moi. La traversée de l’océan atlantique avait été long et fatiguant et de voir de nouveau la terre ferme me rendait plus rassurée. C’était la première fois que je mettais les pieds dans ce pays, j’avais beau avoir voyagé dans bon nombre de pays, celui-ci m’était inconnu. A vrai dire, mon éducation était pour quelque chose, étant russe et née un peu avant la fin du conflit, on m’avait inculquée des valeurs anti-américanismes et même si je pensais cela absurde, j’appréhendais énormément. J’avais tout l’air d’une étrangère avec mon accent et ma peau qui était devenue halée. Puis, au niveau vestimentaire, j’avais un simple débardeur marron avec un pantacourt noir, un sac-à-dos de voyage qui prenait toute la hauteur de mon dos et une bonne paire de chaussure de randonnée. Oui, en résumé, j’avais l’air d’une aventurière des temps modernes. Mon pégase se mit à hennir et j’en conclus qu’il allait me déposer à quelque kilomètre du lieu. Une petite course sous le soleil de l’aube ne me dérangeait pas du tout, cela pourrait me détendre et me permettre de m’habituer à cette nouvelle faune et flore qui se rapprochait de celle au Canada.

Pied à terre, je fis une dernière caresse à ma monture avant de lui faire signe de partir. Un sourire nerveux s’affichait sur mes traits et une question me titillait l’esprit. *Qu’est-ce qui m’attend là-bas ? Iris a prévu un petit spectacle ou bien, comme elle l’avait dit, je n’aurais plus besoin de fuir…*. Je baissais légèrement la tête, caressant du bout des doigts la croix de mon collier comme pour me donner du courage. Seulement, un bruit m’interpella voir des bruits. Toujours aussi nerveuse, je tournais sur moi-même en quêtant le moindre mouvement autour de moi et en prenant soin de sortir ma fabuleuse arbalète. Pourtant, comme une boulette en chargeant un carreau de bronze céleste –ma lecture m’avait été plutôt utile et m’avait appris quels métaux utilisés contre de telles créatures -, je fis une mauvaise manipulation et j’entendis le mauvais bruit signe que j’avais déréglé quelque chose. Flûte alors, je la rangeai en rallant me retrouvant avec comme seules armes mes mains et une lames simplistes. Les bruits de pas semblaient se rapprocher et je commençais à ressentir la peur. J’étais poisseuse et ça serait triste d’y laisser la vie à quelques mètres de l’adresse. Je pris une inspiration serrant la poignée avec hargne et je décidai de lancer l’attaque en premier. Avec fougue, je me mis à courir à une vitesse hors du commun et en moins de quelques secondes, je fus nez à nez avec cinq chiens infernaux des enfers. A cette simple vue, je fis un cri de stupeur et tout le courage accumulé se transforma en une simple envie : fuir. L’un d’eux essaya de m’attraper à la gorge mais ma main se plaça devant sa gueule et des flammes multicolores l’entourèrent dans un manteau brûlant. Le chien s’arrêta et se mit à couiner. C’était le moment de battre un record de vitesse car ils se déplaçaient très vite eux aussi. Le rouge me montait aux joues au fils des mètres et je fixais telle une lumière apaisante cette porte, au loin. A première vue, je trouvais ce portique de mauvais goût pourtant, plus je m’y approchais, plus je me sentais en sécurité.

Pourtant, à cinq mètres de ce paradis, un des chiens m’attrapa mon pied droit et je vis directement le sol. Le choc m’assomma mais une voix au fond de moi me disait de me battre. Les autres chiens étaient là, eux aussi. J’esquivais avec chance le premier coup de morsure mais je ne fis pas arriver la griffe qui m’écorcha légèrement mon épaule. Or, d’un mouvement fluide, ma lame se planta avec aise dans sa gorge pour atteindre sa boîte crânienne. Je me reculai juste à temps et mon instinct prit contrôle de mon corps, soit faire les derniers mètres séparant ce portique. Je m’arrêtais dix mètres plus loin et en regardant de nouveau en direction de ce monument, je vis une sorte de barrière mais surtout une inscription : le camp des sang-mêlé. Je me mis à souffler sous l’effort tout en croyant rêver. Je relus plusieurs fois l’inscription qui était étrangement en grecque ancien et un sourire rayonnant prit place. Je me tournais de nouveau pour observer au loin et je pus observer différents bâtiments éparpillés partout et ayant une structure et esthétique différente. Je me mis à marcher simplement en me frottant les mains et en oubliant au passage ma petite rencontre avec cinq chiens. Etourdie, je me pris les pieds dans une branche ce qui donna un plongeon à la sauce Kara. Je me relevai rapidement en esquissant une mine gênée et encore davantage quand j’aperçus au loin une forme se rapprochait de moi. Le rouge me montait aux joues et je m’injuriais de tous les noms. * Ça s’appelle une entrée spectaculaire très chère… Juste pathétique ! Je vais avoir l’étiquette de la gourde ne faisant pas attention où elle marche. Quelle poisse ! Je fais honneur à ma mère là…*. De plus en plus que la personne s’approchait, de plus en plus, j’appréhendais. Je n’avais jamais rencontré de semblables et je me demandais s’ils étaient tous humanoïde aussi. Pourtant, à l’instant où je vis les traits de son visage, je pris un air choqué et j’étais totalement sous le choc. Ma bouche s’ouvrit bêtement et je me mis une légère tape sur la joue pour savoir si c’était réel. La réponse me bluffa encore plus, c’était la réalité. Puis, le pire dans tout ça c’est que je ne savais pas comment agir, ça faisait maintenant cinq années… Reprenant un peu sur moi, un sourire timide s’afficha et je baissai légèrement la tête. Je devais parler, c’était à moi de faire le premier pas. J’avançai d’un pas déterminé et je me plantai devant lui en affrontant avec force son regard. Il était toujours aussi… Beau ! Mais ce n’était pas le moment de penser à ce genre de chose. Je me raclai la gorge et je me remis à parler anglais de façon naturelle tout en gardant cet accent slave.

 
Pet…Peter ! Je bafouillais comme une gamine mais j’essayais de reprendre calmement. Si, si je m’attendais à ça, waouh, c’est juste… Incompréhensible ! Mais je tiens à m’excuser, je sais que cela fait cinq ans mais j’ai fui comme je continue toujours à fuir. Je t’ai abandonné comme j’ai abandonné mes parents adoptifs et je sais que je suis impardonnable… Je suis désolée Peter, tellement désolée.

 
Je clignais des yeux laissant échappés une larme fuyarde. J’étais à la fois heureuse de le retrouver mais si mal à l’aise que je me sentais dévaster par ma culpabilité. Qu’est-ce qu’il avait fait pendant ces cinq dernières années ? Qui était-il en réalité ? Comment connaissait-il l’existence de ce camp ? Allait-il bien ? Je me posais tellement de question car malgré cette absence de contact, je le considérais toujours comme un ami. Puis, il avait toujours été plus qu’un ami pour moi… Du moins, si je n’avais pas dû partir, il aurait été plus qu’un ami. Je serrai d’une main nerveuse le fourreau de ma lame tout en attendant une réaction de sa part.


 
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles après cinq ans d'absence (PV; Peter Monover) Des retrouvailles après cinq ans d'absence (PV; Peter Monover) Icon_minitimeSam 17 Mai - 17:13




Des retrouvailles après cinq ans d'absence

Feat. Kara Azarova






Des souvenirs de ma jeunesse m’envahissaient, de cette jeunesse flamboyante dans laquelle je n’avais encore aucune idée de ma véritable nature, que je pensais que mes talents particuliers étaient seulement le fruit de ma propre expertise, du fait que j’étais très doué. Les victoires au BJJ, le sport à l’école, il n’y avait que pour les matières littéraires que ma dyslexie était un véritable fardeau. Et puis dans cette effervescence de souvenir, j’eu une petite pensée pour Kara, elle m’avait abandonnée du jour au lendemain, sans raison, peut être mon acte envers elle l’avait fait fuir, elle avait toujours eu un petit côté lâche après tout. Mais de là à fuguer.. ? Je n’avais même pas osé essayer de la suivre à l’époque et à aujourd’hui, elle ne se souvient sûrement plus de moi, elle a dû connaitre des dizaines d’hommes probablement plus exceptionnel que moi.

C’est sur cet élan légèrement mélancolique que je pris mon petit déjeuner, étrangement seul, mon bungalow était vide, j’étais le seul à m’y trouver en attente qu’un nouvel enfant de Dieu Mineur arrive au camp, le sentiment de solitude m’était étrangement agréable, entre les guerres d’influence et les épreuves présentent au camp, la compétition permanente laissait peu de place à la détente, à la réflexion et au simple fait de penser à soi et ce qui nous entoure.  Les derniers morceaux de mon repas ingurgité, je m’occupais de tout nettoyer quand un étrange sentiment m’envahit. Un sentiment d’alerte, mes mouvements se stoppèrent un instant, l’oreille dressé à l’affut du moindre bruit. Ma main gauche tenait encore mon bol et je fus ainsi pour quelques secondes avant de reprendre, n’ayant rien entendu. Puis j’entrepris le petit ménage du matin, cet étrange sentiment nouant encore mon ventre et une fois le bungalow nettoyé je ne pus m’empêcher de sortir pour suivre mon instinct.

Cet instinct me guida vers l’entrée du camp. Sur la route je pus voir mes semblables converser, toujours avec cet œil suspicieux dans ma direction. Personne ne m’aimer ici, pour mon comportement colérique et la simple nature de Némésis. Mais au moins, personne n’osait venir m’emmerder et ça m’allait très bien et je n’étais pas encombré lors des épreuves par un camarade à devoir aider. On n’est jamais mieux servi que par soi-même par ailleurs. En approchant de l’entrée du camp, je vis une silhouette, visiblement féminine, le nœud dans mon ventre se resserra pour une raison qui m’était encore inconnue. La jeune fille chuta, je restais de marbre face à elle, elle était visiblement fatiguée et avait couru, aucune moquerie n’était visible sur mon visage. Peu à peu ses traits de visage se révélèrent à mon esprit un peu long à la détente pris la vue de la jeune fille clairement pour une hallucination ou bien un mauvais tour. Kara s’approcha, l’air gênée, cela paraissait tellement réel ! Elle s’exprima de sa manière toujours aussi adorable, les années l’ayant rendue encore plus magnifique qu’auparavant, il était difficile de ne pas croire à la supercherie.

« Pet…Peter ! Je bafouillais comme une gamine mais j’essayais de reprendre calmement. Si, si je m’attendais à ça, waouh, c’est juste… Incompréhensible ! Mais je tiens à m’excuser, je sais que cela fait cinq ans mais j’ai fui comme je continue toujours à fuir. Je t’ai abandonné comme j’ai abandonné mes parents adoptifs et je sais que je suis impardonnable… Je suis désolée Peter, tellement désolée. »

Mes dents se serrèrent face à la vue de mon amour perdu, de celle qui m’avait abandonné, mais il ne fallait surtout pas que je me laisse surprendre et manipuler par cette illusion, ça ne pouvait pas être réelle, la probabilité était bien trop faible pour que ça puisse être vraiment elle ! Un sang mêlé aussi ? Impossible !

« Dégage ! Je sais que ce n’est pas toi Kara, qui que tu sois, tu as intérêt à vite déguerpir et ne plus jamais prendre cette forme de nouveau sinon je peux t’assurer que tu subiras ma colère et ma vengeance. Je ne tiendrais pas rigueur des règles du camp, je te l’assure. »

Je disais cela le regard haineux, en colère, ne croyant pas un instant à ce qui se passait vraiment. Quiconque osait prendre sa forme m’insultait moi et elle, personne ici n’était digne de l’usurper ! Personne ! Des veines commencèrent à apparaitre au niveau des muscles de mes avants bras découverts, signe que ma colère montait de plus en plus à l’idée qu’on ait pu découvrir ce fragment de mon passé.




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MessageSujet: Re: Des retrouvailles après cinq ans d'absence (PV; Peter Monover) Des retrouvailles après cinq ans d'absence (PV; Peter Monover) Icon_minitimeSam 17 Mai - 21:50


 

 
 Des retrouvailles après cinq ans d'absence
 

 
Après cinq ans d'absence, Kara et Peter se retrouvent de manière particulière. Ils croyaient se connaître cependant, ils ne savaient rien de la nature de l'autre...
 

 

 feat. Peter Monover
 

 
Je redécouvrais le jeune homme que j’avais connu et qui était désormais un homme. Je regrettais encore ma décision d’avoir fui, je m’en voulais énormément, pourtant, je savais que le destin avait eu son rôle, celui de nous séparer. Parfois, j’aimerais être une personne des plus normales, vivant simplement et n’ayant pas ces pouvoirs étranges. Même si j’avais l’allure d’une ravissante femme, je me sentais tel un monstre. J’avais du mal à m’accepter comme une demi-déesse trouvant le terme bien loin de la réalité. Longtemps, j’avais cru que j’étais dans un mauvais rêve et que j’allais me réveiller dans ma chambre à Toronto et aller de nouveau à l’école avec Peter. Cet idéale me permettait de tenir bon dans les moments de disette ou encore après avoir vu un monstre. J’étais une peureuse et tout ce côté surnaturel me dépassait énormément. Pourtant, j’étais née orpheline en Russie, bien loin de l’Olympe et qui aurait cru que j’étais née de l’union d’un homme et d’une divinité. Cela semblait farfelu comme le comportement de Peter à cet instant. Je le connaissais, même si cinq ans nous avaient séparés, ces émotions ne m’étaient pas inconnues. La façon dont il me regardait et sa mâchoire qu’il serrait, était la conséquence même de sa colère. M’en voulait-il à ce point ? Peut-être, Peter était un jeune homme très colérique et rancunier n’oubliant jamais une faute commise. A cet instant, je me sentais mal à deux doigts de vomir et ne pouvant soutenir son regard plein de haine. Je ne pouvais fuir, dehors, les chiens m’attendaient et cet endroit devait être ma nouvelle maison. J’avais peur de sa colère et j’avais l’impression d’être une moins que rien pour le mettre dans un tel état. Or, ces paroles me laissèrent dans l’incompréhension totale.

 
Dégage ! Je sais que ce n’est pas toi Kara, qui que tu sois, tu as intérêt à vite déguerpir et ne plus jamais prendre cette forme de nouveau sinon je peux t’assurer que tu subiras ma colère et ma vengeance. Je ne tiendrais pas rigueur des règles du camp, je te l’assure.

 
Cette forme ? Je ne comprenais pas ce qu’il disait. Croyait-il que j’étais une illusion ? Puis, la façon dont il me parlait, me blessait énormément. J’avais l’impression de n’avoir jamais existé à ces yeux. Comment pouvait-il croire que j’étais quelqu’un d’autre ? La seule différence avec l’ancienne Kara était ma couleur de peau qui était devenue un plus halé avec le temps dans les pays chauds. J’avais envie de le secouer, de lui hurler dessus, de courir partout autour de lui ou même simplement de le prendre dans mes bras. Il pouvait me détester mais il n’avait pas le droit de me prendre pour quelqu’un d’autre. Moi aussi, j’avais des questions par rapport à lui et qui il était réellement. Même si une part de moi comprenait pourquoi on se comprenait si bien à l’époque étant donné qu’on appartenait à cette même espèce hybride. Je m’approchais encore plus près de lui, étant à cinq centimètres de lui et sentant son souffle sur mon visage. Ses veines ressortaient montrant la rage qui coulait en lui. Je ne voulais pas avoir peur de lui, même si mon corps en était tétanisé car je voulais comprendre ce sentiment. Je trouvais ça mal d’avoir peur d’une personne que j’avais toujours aimé. Puis, s’il tenait réellement à moi, serait-il réellement capable de me nuire ? Ma réponse était négative même si une méfiance s’éveillait petit à petit à l’intérieur de moi. Ma voix monta un peu dans les aigu lorsque je lui répondis.

Comment peux-tu douter de mon identité ? Je suis Kara Azarova, née dans la banlieue de Moscou et ayant des parents adoptifs. Je sais que je n’ai rien d’une sang-mêlé, mais je le suis bel et bien. Ma mère biologique est une divinité mineure, Iris, la déesse des arcs-en-ciel et la messagère des dieux. Dois-je chanter l’hymne de la Russie pour que tu me croies ? Dois-je t’embrasser comme on s’est embrassé il y a cinq ans ? Dois-je te rappeler l’école où on était ? Dis-moi ce que je dois faire pour que tu me croies. J’ai juste grandi pendant ces années et appris d’autres langues, sinon, je suis toujours la même. Peter ! Je ne t’ai pas oublié et je ne t’oublierai jamais.  

Je le fixai de mon regard habituel avec une touche de tendresse. Je n’avais qu’une envie, le prendre dans mes bras mais j’avais peur qu’il ne me jette et il avait toutes les raisons du monde. Attendant une réaction de sa part, je fouillais dans mon sac pour trouver ma petite trousse de secours. L’ayant en main, je pris le spray antiseptique et en mis sur ma blessure à mon épaule gauche. Puis, je m’enroulais le bras d’un bandage de coton et émis un sourire en finissant mon labeur. Puis, je redonnai de nouveau mon attention à Peter.


 
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles après cinq ans d'absence (PV; Peter Monover) Des retrouvailles après cinq ans d'absence (PV; Peter Monover) Icon_minitimeVen 23 Mai - 15:08




Des retrouvailles après cinq ans d'absence

Feat. Kara Azarova






Je me souvenais alors de cette magnifique jeune femme, de Kara. Celle qui m’avait abandonné sans raison, celle qui partageait certains de mes défauts comme la dyslexie. Je me souvenais de tous nos moments uniques passés ensemble. Comme cette petite peluche de bichon que je lui avais gagné à une foire et qu’on trainait en permanence avec nous, nous l’échangeant régulièrement pour que chacun puisse penser à l’autre. C’était déjà très ambigu à l’époque de notre amitié, sûrement qu’aucun de nous deux ne voulait briser cette magnifique chose qui nous liés l’un à l’autre. Tout le monde sait qu’une fois que l’on a goûté à l’amour avec l’autre, il est impossible de revenir en arrière. Malgré tout la haine que j’étais en train de déverser sur ce que je pensais être une illusion, ces souvenirs me provoquaient tellement de bonheur, tellement de bien être ! Je savais maintenant que quoi qu’il arrive, jamais au grand jamais je ne pourrais faire une croix sur cette jeune fille. Kara s’approchait de moi, de plus en proche avec son air innocent qu’elle avait toujours eu. Cela semblait tellement réel, elle ne semblait pas avoir peur mais réservé et surtout choqué de ma réaction. Elle se justifiait, tentait de m’appeler à la raison.

« Comment peux-tu douter de mon identité ? Je suis Kara Azarova, née dans la banlieue de Moscou et ayant des parents adoptifs. Je sais que je n’ai rien d’une sang-mêlé, mais je le suis bel et bien. Ma mère biologique est une divinité mineure, Iris, la déesse des arcs-en-ciel et la messagère des dieux. Dois-je chanter l’hymne de la Russie pour que tu me croies ? Dois-je t’embrasser comme on s’est embrassé il y a cinq ans ? Dois-je te rappeler l’école où on était ? Dis-moi ce que je dois faire pour que tu me croies. J’ai juste grandi pendant ces années et appris d’autres langues, sinon, je suis toujours la même. Peter ! Je ne t’ai pas oublié et je ne t’oublierai jamais. »

Non, aucune de ces choses ne pouvait lui prouver que c’était vraiment elle, après tout quelqu’un qui aurait un pouvoir de déguisement parfait aurait très bien pu reproduire tout ça. Ce qui me fit réellement réagir, c’est lorsque je parcourus mes souvenirs, la dyslexie commune à tous les demi-dieux, Kara la possédait. Et puis si elle avait dû fuir sans raison, c’était probablement lié à ça et puis je n’avais jamais parlé d’elle à personne. C’était donc vraiment elle, elle était également une sang mêlée, aussi improbable que cela puisse être, c’était le cas. C’est.. incroyable, je crois qu’il n’y a aucun autre mot pour décrire mon actuel ressentit de la situation. Je ne pensais jamais la revoir, qu’elle m’avait fui volontairement suite à ce qui c’était produit entre nous et pourtant… Elle est là, en chair et en os, déblatérant excuse pour se justifier face à une attitude qui date de cinq ans alors que moi-même, je suis incapable de la reconnaître réellement lors de nos retrouvaille. Je m’approche alors simplement encore un peu plus d’elle alors que son souffle se fait sentir dans ma nuque et je la serre contre moi. Je la serre extrêmement fort, une larme perlant sur mon œil gauche alors que je la soulève de quelques centimètres du sol tellement que je suis content de la sentir. L’effet de sa poitrine contre mon torse me donne quelques sensations qui n’ont pas lieu d’être dans un tel moment et je me concentre alors sur ce que je peux lui dire.

« Kara.. Kara… »

Je me perds, je n’arrive pas à prononcer un seul mot face à situation complètement impensable, aurais-je enfin une amie ici ? En plus c’est l’amie, l’amie que je n’avais jamais eu auparavant et que j’avais sans aucun doute aimé. Je souffle un grand coup avant de reprendre alors que la larme tombe sur mon visage et que je sens mon nez se remplir preuve du bonheur que je ressens au contact de son corps mais également à la tristesse de ma colère précédente.

« C’est.. C’est bien toi ! Nos défauts communs quand on était plus jeune ! C’était les défauts communs aux demi-dieux, bien sûr !! Je suis tellement heureux que tu sois là, tellement heureux de voir que c’est toi ! Mon esprit te donner régulièrement quelque pensée et je pensais que nous ne pourrions plu jamais nous revoir, cet instant est magique, il.. Il est magnifique.. »

Je n’avais absolument pas l’habitude d’être émotionnel, m’enfermant souvent dans la solitude de mes hobbies et dans mon carcan compresseur de haine que me donne ma mère. Kara, elle, avait la clé pour cette émotion enfouie en moi, elle avait la possibilité de la faire ressortir et surtout d’en profiter, de me voir en quelque sorte m’exprimer, même si c’est chose que je fais régulièrement, je veux dire m’exprimer intimement. Une chose est sûre, elle ici était le début d’une vie bien plus agréable et surtout merveilleuse !




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MessageSujet: Re: Des retrouvailles après cinq ans d'absence (PV; Peter Monover) Des retrouvailles après cinq ans d'absence (PV; Peter Monover) Icon_minitimeSam 24 Mai - 14:25




Des retrouvailles après cinq ans d'absence

Après cinq ans d'absence, Kara et Peter se retrouvent de manière particulière. Ils croyaient se connaître cependant, ils ne savaient rien de la nature de l'autre...


feat. Peter Monover

Mes yeux continuaient de le fixer avec l’attente de sa réaction. J’avais l’impression d’être sous pression et que dans les prochaines secondes, j’allais tout simplement exploser. Rester en place dans de tels moments demandait une grande maîtrise de soi, surtout pour un demi-dieu. Nous étions possédés d’une suractivité anormale et l’attente était une vraie torture car il fallait cesser d’exercer une activité quelconque même si cela relevait de l’impossible. Petite, je courais partout, ne m’arrêtant presque jamais et faisant toujours quelque chose de mon temps. Mes parents en devenaient fous à me voir venir et aller sans aucun répit. Ils m’avaient dit une fois sur le ton de la rigolade qu’ils avaient failli opter pour une corde et me maintenir autour d’un certain périmètre. J’avais eu du mal à les croire quand ils me racontaient que j’étais infatigable et pourtant, je n’avais jamais ressenti un jour un sentiment de fatigue extrême car il me fallait juste un peu de nourriture pour repartir au quart de tours. A cet instant, j’entendais mon cœur battre rapidement et mes muscles tremblaient sous la contraction pour ne pas émettre un seul mouvement. J’essayais de contrôler ma respiration même si ce n’était pas une grande réussite car mon souffle était court. J’avais l’impression d’être dessécher tellement ma langue me semblait lourde. Ma patience était mise à rude épreuve et je sentais mon corps en manque de besoins naturels. Pourtant, je le vis se rapprocher de moi, sentant son propre souffle et son odeur particulière. Puis, ses mains entourèrent ma taille et nos corps s’entrechoquèrent agréablement même si j’avais mes côtes totalement comprimés. Au début, je ne me rendis pas compte qu’il m’enlaçait et au moment d’en prendre conscience, mon cœur faillit jaillir de ma cage thoracique. Il me souleva de quelques centimètres et je pus distinguer une larme coulait de son œil gauche même si cela me semblait absurde. Peut-être parce il me croyait ? J’étais un peu perdu mais j’étais heureuse de le retrouver même si je n’aurais jamais pensé le revoir ici. Sa voix se fit entendre.

Kara.. Kara…

Je lui souriais comme pour l’encourager. Il semblait perdu, comme moi et il n’arrivait pas à exprimer ce qu’il voulait dire. Sa voix était devenue un peu plus grave et ce n’était pas pour me déplaire. Il avait en soi changé à sa manière ayant désormais perdu ses traits juvéniles et étant devenu un homme. Je penchais légèrement ma tête sur le côté tout en voyant ses lèvres bougés.

C’est.. C’est bien toi ! Nos défauts communs quand on était plus jeune ! C’était les défauts communs aux demi-dieux, bien sûr !! Je suis tellement heureux que tu sois là, tellement heureux de voir que c’est toi ! Mon esprit te donner régulièrement quelque pensée et je pensais que nous ne pourrions plu jamais nous revoir, cet instant est magique, il.. Il est magnifique..

Ses mots étaient des plus sincères, des plus beaux que j’avais pu entendre dans ma vie. Je retrouvais une part de moi oubliée après cinq ans de vie vagabonde. Je me sentais agréablement bien comme si tous mes problèmes s’étaient envolés. Cela semblait si simple à ses côtés que la vie s’annonçait moins rude à ses côtés. J’eus une petite pensée à ma mère, Iris, cette attente n’avait pas été vaine et le revoir était le plus beau des cadeaux qu’elle avait pu me faire. Je la remerciais simplement car même si elle avait été absente pour une quelconque raison, je n’aurais jamais été là aujourd’hui. D’un geste tendre, je lui caressais sa joue tout en me décollant un peu de lui pour l’observer davantage. Sa façon de s’exprimer n’avait pas changé, du moins, il avait semblé moins froid et comme avant. Pourtant, dans ce moment idyllique, je sentis une goutte d’eau sur mon nez et ces gouttes se multiplièrent. D’un air instinctif, je levais la tête vers le ciel couvert tout en percevant derrière cet amas de nuage, la douce lumière du soleil. Puis, levant une main vers ce plafond infini, je distinguai comme une lumière sur ma peau. Cette lumière au contact de l’eau se transforma en un arc-en-ciel et tout mon corps semblait illuminer par cette lumière. Je reculais de quelque pas, tout en fixant ma peau et en lançant un regard étonné à Peter. Pourtant, en m’essuyant le dessus de la main, cet effet se dissipa avant qu’une autre goutte d’eau ne le déclenche de nouveau. Je me mis à rire nerveusement tout en tournant autour de moi. Je me mordis la lèvre inférieure tout en m’arrêtant en direction du sang-mêlé. D’une voix amusante, je lui dis.

Je suis super ampoule multicolore ! Avoue que je t’illumine complètement et tu ne peux pas dire non !

Je me mis de nouveau à tournoyer en me rapprochant de plus en plus de Peter. Puis, au moment où je fus proche de lui, je me jetai complètement sur lui en le faisant basculer en arrière. Je me retrouvai sur lui et lui entourait d’herbe et de fleur. Un sourire enfantin se dessinait sur mes lèvres et telle une enfant, je me blottis contre lui. Je soufflais un grand coup avant de reprendre un air un plus sérieux.

Je suis désolée pour il y a cinq ans. Si tu veux tout savoir, bien, je me suis faite attaquer sur la route du retour menant chez moi. Le monstre était un sacré minotaure et j’ai eu la peur de ma vie. Le pire est que l’un de mes pouvoirs s’est éveillé et m’a sauvé la vie. Prise de panique et de peur, j’ai pris une décision, celle de fuir. Je serrai mes mains tout en continuant. Puis, devant la porte de chez moi, Iris avait déjà tout préparé et je n’avais plus qu’à m’en aller. Je n’ai pas arrêté… arrêté de penser à toi juste que je me sentais comme un monstre et j’avais peur de ta réaction en apprenant ma nature. Surtout qu’au début, je ne savais pas que j’étais née de l’union d’une déesse avec un mortel. C’est improbable, moi, la petite Kara, la plus maladroite et la plus malchanceuse ayant une origine divine, j’ai mis du temps à accepter cette réalité. Mais… Assez parler de moi, je suis curieuse de savoir qui est ton parent divin, déjà, c’est une déesse, j’aurai pensé à Athéna pour ton sens de la justice mais tu manques un peu sagesse. Enfin, si ça ne te dérange pas de me le dire.

Mes joues devinrent rouges sous l’effet de la gêne. J’espérais qu’il se confie un peu à moi car j’étais aussi sous le choc de savoir qui il était réellement. Même si tous nos points communs étaient liés à nos origines.


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MessageSujet: Re: Des retrouvailles après cinq ans d'absence (PV; Peter Monover) Des retrouvailles après cinq ans d'absence (PV; Peter Monover) Icon_minitimeVen 1 Aoû - 13:51




Des retrouvailles après cinq ans d'absence

Feat. Kara Azarova






Ce sourire idyllique raviva en moi une flamme qui s’était éteinte partiellement depuis un long moment. Je crois que je vis un moment de bonheur pur, de bonheur intense qui emplit mon cœur, mon être, mon âme. Retour cinq ans en arrière, je me souviens de ce fameux soir qui fut le dernier en sa compagnie. Il me rappel tant de bons souvenirs, tant de chose que je n’aurais jamais pu décrocher de ma mémoire. Avant d’être quelque chose de plus, Kara et moi étions avant tout les meilleurs amis du monde. On se confiait tout, partagions n’importe quelles choses quotidienne à deux. Même dans le silence on ne se sentait jamais seuls lorsque nous étions tous les deux. Ce fameux soir, on s’était mangé une pizza au bord du Canal Rideau en plein centre-ville d’Ottawa. Sur un petit morceau d’herbe à regarder ensemble les étoiles, et puis un moment nos désirs d’adolescent prirent le dessus et on vit tous les deux l’ouverture du début d’une relation intime et je me souviens encore de nos câlins et finalement de notre premier baiser. Gênant, déroutant et inattendu, on partagea sur le moment simplement un rire nerveux avant de recommencer encore et encore. Kara et Peter, personne n’y croyait, pensant que l’un comme l’autre avait friendzone son meilleur ami depuis un moment mais dans la vie, tout peut arriver n’est-ce pas ? Lorsque je repris mes esprits, la fille d’Iris était en train de s’illuminer d’une symphonie de couleur magnifique, comme si sa mère annonçait son arrivée dans le camp.  Je la vis avec son attitude joyeuse et enjôleuse habituelle où selon mon humble avis, aucuns hommes ne pouvaient résister. Pourtant Aphrodite sait que les prétendants à Kara n’ont pas été nombreux ou trop discret pour se manifester. Lumineuse et colorée, elle s’approchait de moi avec ce petit sourire que je ne pus m’empêcher d’imiter.

« Je suis super ampoule multicolore ! Avoue que je t’illumine complètement et tu ne peux pas dire non ! »

M’illuminer, oui c’est clairement le cas. Elle illumine ma personne et mon cœur de sa merveilleuse présence. Alors que j’étais en pleine contemplation de mon amie que je retrouvais après tout ce temps, elle prit en main l’acte de retrouvaille en se jetant sur moi pour me projeter au sol. Me câlinant et me dominant complètement. Une petite sensation dans mon pantalon me rappela que j’étais un homme et que Kara était une femme magnifique et tout à fait désirable. C’était vraiment gênant d’avoir ce genre de pensée lorsqu’on retrouve une amie qu’on croyait perdue. Enfin bref, je suis un male.. Au milieu de l’herbe et de fleur et face à son corps multicolore, elle continua de parler avant que je ne puisse décrocher un mot. J’étais toujours en contemplation de ce moment magique et de sa beauté surnaturelle.

Je suis désolée pour il y a cinq ans. Si tu veux tout savoir, bien, je me suis faite attaquer sur la route du retour menant chez moi. Le monstre était un sacré minotaure et j’ai eu la peur de ma vie. Le pire est que l’un de mes pouvoirs s’est éveillé et m’a sauvé la vie. Prise de panique et de peur, j’ai pris une décision, celle de fuir. Je serrai mes mains tout en continuant. Puis, devant la porte de chez moi, Iris avait déjà tout préparé et je n’avais plus qu’à m’en aller. Je n’ai pas arrêté… arrêté de penser à toi juste que je me sentais comme un monstre et j’avais peur de ta réaction en apprenant ma nature. Surtout qu’au début, je ne savais pas que j’étais née de l’union d’une déesse avec un mortel. C’est improbable, moi, la petite Kara, la plus maladroite et la plus malchanceuse ayant une origine divine, j’ai mis du temps à accepter cette réalité. Mais… Assez parler de moi, je suis curieuse de savoir qui est ton parent divin, déjà, c’est une déesse, j’aurai pensé à Athéna pour ton sens de la justice mais tu manques un peu sagesse. Enfin, si ça ne te dérange pas de me le dire.

Elle n’avait aucune idée que j’aurais pu la protéger à l’époque, qu’elle puisse me conter des histoires de monstre et de dieu encore existant et veillant sur les mortels. De sangs mêlés ou toutes autres choses du genre. Sa fuite était totalement justifiée et étonnamment je la pardonnais instantanément. Sa parenté avec Iris ne m’étonnait guère, Kara avait toujours était une voyageuse donc ça ne pouvait être que cela ou Hermès. Apollon aurait encore pu convenir mais un peu moins. Ce qui me fit sourire c’est que ses premières pensées pour moi se dirigèrent vers Athéna et non Arès avec qui j’ai pourtant beaucoup de ressemblance dû à mon goût pour le combat. Kara savait mon attrait pour les sports de combat et les réussites et exploits nationaux que j’avais dans ce domaine mais cette fille avait toujours su voir le meilleur de ma personnalité brute et indisciplinée. D’un mouvement de hanche et de bras je la refis basculer pour finir au-dessus d’elle. D’un mouvement rapide et sûr je lui mis mes deux mains sur ses épaules pour lui bloquer ses bras et je la regardais tel un prédateur sur sa proie.

« Ma mère n’est pas Athéna non, je suis d’une lignée moins honorable. Ma mère est Némésis. – Je pris un instant la fixant avec des yeux inquiétant - déesse de la vengeance. – Je radoucis instantanément mon regard en me rapprochant d’elle alors que je sens ses jambes le long de mes côtes - Je te.. pardonne Kara, je comprends ta fuite, bien qu’elle ne blesse pas moins. Qui aurais pu te comprendre n’est-ce pas ? Personne si on suit la logique des choses et tu n’aurais pu te douter de mon ascendance divine. Tu es toute pardonnée et nous sommes réunis maintenant.. – je la dévisageais une fois de plus, d’un regard plein de désir et d’affection – Tu sais que tes lèvres sont toujours autant attirante n’est-ce pas ? »

Je la fixa un instant, le temps de sa réponse alors qu’autour de nous des gens commençait à arriver pour accueillir la nouvelle venue, pour lui dire bonjour et qu’elle soit présentée à Chiron. Sa nouvelle vie allait commencer et j’espère qu’elle sera toujours désirante de nouée une relation avec moi. Je me souviens de notre dernière rencontre à Ottawa comme d’hier, comme-ci rien d’autre ne comptait qu’elle. C’est peut être ça l’amour ? Vouloir de l’attention, être le centre du monde de l’autre et d’avoir le sentiment que plus rien d’autre ne compte. Quand on a ce ressenti sur quelqu’un, il est impossible de ne le pas vouloir partagé. Dis-moi Kara, vas-tu changer ma vie ? Ma manière de vivre et ma personne en entière ? Est-il temps que le mur de mon cœur s’ouvre et s’épanouisse à tes côtés ? Le temps seul aura cette réponse.




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