FLASHBACK ~ Flying like a butterfly, crashing like a bullet on fire [PV]
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FLASHBACK ~ Flying like a butterfly, crashing like a bullet on fire [PV]

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MessageSujet: FLASHBACK ~ Flying like a butterfly, crashing like a bullet on fire [PV] FLASHBACK ~ Flying like a butterfly, crashing like a bullet on fire [PV] Icon_minitimeDim 20 Mai - 16:45


Flying like a butterly, crashing like a bullet on fire
Sigi & Ali
Mes yeux s'ouvrirent sur un décor ensoleillé. Une belle lumière comme on les aime ; tendre, chaleureuse, berçante. Apollon faisait bien son taf durant cette période de l'année. Sauf quand Zeus piquait une petite colère évidemment. Ça faisait du bien de penser à autre chose qu'à soi, ou à ses camarades... Enfin, je suppose. Je n'ai pas les idées très claires depuis trois jours. Depuis qu'on est rentré au bercail. Même si nous n'étions pas vraiment là. Même si je n'étais pas vraiment là.
On aurait dit que je vivais à la fois dans l'instant présent, mais aussi dans un monde parallèle. Je voyais des arbres, les bungalows au loin, ainsi que la Grande Maison qui surplombait la colonie... et puis tout se changeait en formes sombres et floues. J'entendais les pas doucereux des pensionnaires, des rires et le piaillement des oiseaux... qui se changeaient en hurlements, en tintements de ferraille et en sanglots. Mon esprit et ma mémoire étaient scindées en deux, créant un mélange explosif qui me vrillait les tympans et me donnait mal au crâne. Bon sang, ce que je donnerais pas pour un cacheton d'aspirine ! Ou bien un somnifère... je devrais en demander aux enfants d'Hypnos ce soir tiens.
Je n'arrive pas à dormir. Je suppose que c'est toujours mieux que les six derniers mois passées dans une cage les uns sur les autres ; au moins j'ai retrouvé mon lit, mes affaires. Mais je continue d'entendre les cris, les pleurs et les rires hystériques dans mon sommeil. Je fais des cauchemars qui me font sursauter en sueur à trois heures du matin, sans que je ne parvienne à refermer l’œil calmement.
Ce matin, dans le miroir, j'avais vu ce que je ne voulais pas voir : un corps maigre à en pleurer parcouru de cicatrices et un visage aux joues creuses et à la joue balafrée. Un reflet minable quoi !

Je me passe la main sur le visage en soupirant, essayant de chasser toutes ces images dans ma tête. Mais avec rage, je constate que plus je me concentre pour les extirper de mon esprit, plus elles s'accrochent à mes neurones comme de vulgaires insectes coincés dans les fils d'une araignée prédatrice. On dit qu'une idée éclot comme un œuf pour finir par se propager dans le cerveau humain jusqu'à envahir le système nerveux. Peut-être que ces images s'étaient si développées qu'elles s'étaient changées en idées ? Non, arrête de dire des conn*ries Sigillen, tu peux pas arrêter de réfléchir de temps en temps ?!
Lançant un dernier regard vers la Grande Maison, je me retourne pour me diriger vers la plage et l'odeur que dégageait la mer en venant chatouiller mes narines, quand je fis la rencontre de quelqu'un que je ne m'attendais pas à croiser maintenant.
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Aliénor

Aliénor

modo (dryade)

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MessageSujet: Re: FLASHBACK ~ Flying like a butterfly, crashing like a bullet on fire [PV] FLASHBACK ~ Flying like a butterfly, crashing like a bullet on fire [PV] Icon_minitimeJeu 24 Mai - 19:45

Flying like a butterfly, crashing like a bullet on fire

Aliénor

Sigillen



Je déposais mon sac par terre, exténuée. J'avais passée plusieurs semaines à suivre un demi-dieu repéré par un des satyres de la Colonie. Bien évidemment, ce dernier était totalement dépassé par l'ampleur qu'avaient pris les évènements. Avec la guerre contre la Résistance, les demi-dieux apparaissaient à tous les coins de rue et il était devenu primordial de les récupérer. J'étais donc partie en mission pour aller récupérer le jeune fils d'Hermès. Et ça n'avait pas été de tout repos ! Plusieurs monstres mineurs croisés mais qu'il avait fallu éliminer... Et ce sale gosse qui hésitait à venir. J'avais presque dû le ramener par la peau des fesses !

Résultat : j'étais plus que fatiguée. Je passais donc la barrière et laissais tomber mon sac. J'étais à l'abri. J'étais à la maison. Et je pourrais me reposer.

Je relevais la tête et aperçus enfin le raffut devant moi. Tous les demi-dieux s'agitaient, spécialement près de l'infirmerie. Intriguée, effrayée qu'une autre attaque ait eu lieu en mon absence (pourtant, rien ne semblait avoir été détruit), je pressais le pas, laissant mon sac derrière moi, pour savoir de quoi il retournait. Je passais la tête à l'intérieur de l'infirmerie. Beaucoup de demi-dieux s'y trouvait, en sale état. Mais pas à cause d'une attaque. C'était plus fourbe. Un fils d'Apollon me demanda, assez pressé, de me pousser pour lui faire de la place. Je reculais, comprenant ce qu'il se passait : ils étaient allé les chercher. Ils en avait beaucoup parlé et ils avaient fini par y aller.

Je scrutais les lits, à la recherche d'un visage. Il avait disparu au moment de l'attaque et j'étais sûre que la Résistance l'avait pris. Il devrait être là. J'avais promis à Sylvester de veiller sur lui s'il lui arrivait quoi que ce soit. Et il lui était arrivé quelque chose... J'avais donc pris le relais. C'était facile en plus, ce demi-dieu était tellement agréable. Sauf que j'avais échoué. Comme souvent, ces derniers temps. Je n'avais pas pu empêcher les Résistants de l'emmener pendant l'attaque, je l'avais quitté des yeux, trop occupée à prendre soin des autres. Et il avait disparu.

Le pire, c'est que je ne le voyais sur aucun de ces lits. Je m'approchais d'un satyre non loin, qui semblait chercher quoi faire pour aider. Je lui demandais où il était passé, s'ils l'avaient récupéré, lui aussi. Mon interlocuteur sembla réfléchir quelques instants avant de m'indiquer qu'il était sûrement à son bungalow. Je fis demi-tour sur l'instant et courut presque jusqu'au bungalow d'Hécate. Je ne saluais personne sur ma route jusqu'à ce qu'on m'arrête soudainement. Je pestais entre mes dents et me retournais.

"Quoi ?"

La fille d'Athéna eut l'air choquée. Je tentais d'esquisser un sourire et reposais ma question sur un ton plus doux. Elle me demanda comment s'était passée ma mission. Je lui répondis rapidement, tentant de ne pas être trop agressive. Elle me répondit d'un sourire puis retourna à ses occupations. Je me précipitais au bungalow d'Hécate mais ne l'y vit pas. Je poussais un profond soupir.

"Il est parti vers la plage."

Je me tournais vers le fils d'Héphaïstos et manquais de l'embrasser. Je le remerciais et partis en courant vers la direction indiquée, ignorant les multiples saluts et airs concernés sur mon chemin. Enfin, je l'aperçus. Je ne pus retenir un sourire en voyant sa silhouette, se retournant peu à peu vers moi. Mon visage prit un air bien plus concerné, soudain. Il avait l'air fatigué, amaigri et il avait clairement passé un sale quart d'heure. Voire de sales semaines.

Je m'approchais, tentant d'afficher un sourire non-préoccupé. Peine perdue, j'en avais peur. Mais c'est l'intention qui compte, non ? Je me retins de le serrer dans mes bras, ayant peur de lui faire mal. Il n'était pas à l'infirmerie mais ça m'étonnerait qu'il n'ait rien.

"Ca va ? Je suis contente de te voir."

Et Ali, tu comptes lui proposer un verre avec ça ? Est-ce que ça t'était possible de sortir des platitudes plus plates ? Pourtant, qu'est-ce que je pouvais dire d'autre ? Lui demander s'ils l'avaient bien traité ? S'il avait passé du bon temps ? Il fallait bien commencer quelque part, désamorcer la bombe...

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MessageSujet: Re: FLASHBACK ~ Flying like a butterfly, crashing like a bullet on fire [PV] FLASHBACK ~ Flying like a butterfly, crashing like a bullet on fire [PV] Icon_minitimeVen 25 Mai - 15:59


Flying like a butterly, crashing like a bullet on fire
Sigi & Ali
La première chose à laquelle j'ai pensé ? Sylvester. Égoïste, mais comment ne pas penser à son meilleur ami quand on croise une personne qui lui était proche ? Aliénor était une de ses amies et je la connaissais depuis maintenant un bout de temps. Si je devais vous la décrire, je dirais que c'est une princesse ! Mais attention, pas le genre de princesse puérile et idiote qui vous regarde d'un air nunuche et qui s'enfuit devant une souris. Je parle plutôt de la grâce et de la beauté d'une princesse en plus d'être courageuse et d'avoir un caractère bien trempé (deux éléments qui, si vous voulez mon avis, font d'elle une bonne protectrice).
Une colère sourde commence à monter en moi lorsque dans un flash, les souvenirs me reviennent... "Sylvester. Où est-il ?" un silence. Rien qu'un long, pénible et blessant silence. Je n'avais pas entendu parler de lui depuis des années. Il avait disparu, sans doute kidnappé et tué par ces mêmes brutes qui m'avaient...
Je refoule ma colère lorsque la voix d'Aliénor me tire de mes sombres élucubrations mentales. Mon visage s'assombrit. Oh oui, je pète la forme ! Je dois faire 30 kilos, j'ai des poches sous les yeux, une sal*perie de cicatrice me barre la joue et à peu près 30% de la surface de mon corps aussi ! Je garde ces pensées pour moi. Au moins, elle était assez avisée pour tenter de masquer son inquiétude et de faire de son mieux pour sembler naturelle. Ce qui était loin d'être le cas de tout le monde. Vous voyez, avant je ne comprenais pas tous ces personnages dans les films qui s'emportaient contre ceux qui s'inquiétaient pour eux et leur lançait un "ça va ?". Quand bien même il nous était expliqué qu'ils réagissaient comme cela car ils en avaient marre qu'on les regarde de cet air.
Maintenant, je comprend. Quand vous avez vécu pendant des mois traité comme de la m*rde, que vous vous en voulez de ne pas avoir été assez fort pour protéger ceux qui vous sont chers et que de surcroît la vie ne cesse de vous envoyer des balles sans que vous ne possédiez de gilet en kevlar ; vous vous endurcissez. Vous ne voyez plus l'existence du même œil. Alors quand quelqu'un que vous appréciez vous regarde comme si vous étiez une pauvre créature à sauver... ça a le don de vous mettre foutrement en rogne !
Je sais qu'ils ne veulent pas faire de mal, que c'est juste la preuve d'une affection certaine à mon égard. L'inquiétude est un sentiment naturel, seulement ...

Je ne peux m'empêcher de répondre sur un ton sarcastique :
- Oui, je pète la forme !
Je tourne la tête en direction de la mer. Une brise marine vient caresser mes cheveux en bataille. Depuis que je suis revenu, j'ai constamment cette boule dans la poitrine... Un nœud noué par des cordes contradictoires. Suis-je heureux d'être revenu ? Ou bien cela me déplaît-il ? Je revois des visages connus et pourtant, j'ai l'étrange sentiment que tout ça, tous ces souvenirs sont à des années de lumière de moi.
- Content de te voir aussi, je dis avec un sourire forcé. Suis-je content de la voir ? Oui et non. Je l'ai toujours appréciée. Quand Sylvester était mort, elle avait en quelque sorte pris sa place. Mais comme je l'ai dit juste avant, elle me semblait à des lieues d'ici. Comme si un voile la séparait comme tous les autres de mon monde.

Brusquement, une sensation étrange s'empare de moi. J'ai l'impression que le sol s'éloigne et ma tête tourne, ma vision se trouble, je titube en manquant de tomber mais me rattrape au dernier moment. Je cligne des yeux frénétiquement. Mon ventre se tord de toutes ses tripes et fait un bruit monstrueux. Faim. Je lance un regard à Aliénor. Au moins, j'étais toujours aussi doué pour créer des malaises...
- Faut que je mange quelque chose, dis-je simplement.
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MessageSujet: Re: FLASHBACK ~ Flying like a butterfly, crashing like a bullet on fire [PV] FLASHBACK ~ Flying like a butterfly, crashing like a bullet on fire [PV] Icon_minitimeVen 1 Juin - 21:19

Flying like a butterfly, crashing like a bullet on fire

Aliénor

Sigillen



"Oui, je pète la forme !"

Je ne peux m'empêcher d'esquisser un petit sourire en entendant le sarcasme dans sa voix. Je l'avais mérité avec ma question idiote. Il détourne aussitôt la tête, comme si ma présence était un peu trop pour lui. Je grimaçais. Il n'avait absolument pas l'air d'aller bien. Et pas que physiquement. Il ne fallait pas bien longtemps pour voir que son enfermement l'avait secoué. Tous ceux qui étaient revenus racontaient la même chose : la torture, les cris, l'angoisse. Je ne l'avais jamais vécu, je ne pouvais pas imaginer ce que c'était, je n'effleurerai même pas la réalité. Et je ne pouvais m'empêcher de penser que Sigillen était bien trop jeune pour avoir connu ça. Comme beaucoup d'autres, la guerre l'avait fait grandir précipitamment. Je m'en voulais de ne pas les avoir protégés. De ne pas avoir vraiment tenu ma promesse.

"Content de te voir aussi."

Je le fixais toujours et remarquais son sourire. Il semblait faux. Je savais qu'il faisait un effort pour moi et j'en étais touché. Il y avait encore un peu du fils d'Hécate que j'avais connu, bien caché là-dessous. Avec un semblant de sourire rassuré, même si je savais bien qu'il ne serait plus jamais comme avant, je tournais à mon tour mon regard vers l'horizon.

L'océan était calme aujourd'hui. Le soleil se reflétait sur les vagues argentées et je laissais le vent souffler sur mon visage, avec son parfum d'embruns et son goût de sel. En silence, je le laissais écouter le bruit des vagues. Ca ne servait à rien de le presser, de le brusquer. J'étais juste contente de le savoir en vie et à peu près entier, physiquement tout au moins. Le reste viendrait. Rien ne pressait. Pas tant que la trêve était en cours. Les émissaires de la Colonie avaient promis que les Résistants respecteraient leur part du marché et pour l'instant, plus aucune perte ou blessure n'avaient été à déplorer.

Un son venu du plus profond des abysses abdominales de Sigillen brisa le silence.

"Faut que je mange quelque chose."

J'éclatais de rire et hochais la tête. Malheureusement, le sandwich qui me restait était dans mon sac que j'avais laissé à plusieurs centaines de mètres de là où nous nous trouvions. Mais je restais une dryade. Et nous étions à une période assez propice à ce que je comptais faire.

Je fermais les yeux et me concentrais quelques secondes avant de voir apparaître au sol un petit arbrisseau qui, très vite, se couvrit de cerises. Je regardais Sigillen et fis un geste de la main :

"On trouvera mieux plus tard, en attendant, il est important de manger cinq fruits et légumes par jour."

Je lui donnais un petit coup d'épaule taquin pour tenter de détendre l'atmosphère. Au moins, il serait nourri de bonnes choses pour quelques minutes. J'irais lui trouver un peu plus de gras après mais je voulais rester au calme quelques instants encore, m'assurer qu'il allait bien, qu'il s'en sortirait. J'avais déjà vu des demi-dieux devenir fous après ce genre de mésaventures. Certains n'avaient plus jamais été les mêmes. J'espérais qu'il y avait encore de l'espoir pour Sigi, qu'il s'en sortirait, même si ça devait prendre du temps.

"Tu es rentré depuis longtemps ?"

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