Sonny reposa l'épée au sol, et s'essuya le front, transpirant. Les combats épée et lance étaient souvent très rythmés. Lui, se battait toujours à la lance. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il avait toujours admiré les guerriers au premier rang lors des bataille qui se battaient avec. Leur courage sans faille... A penser comme ça Sonny se trouvait un côté un peu Arès. Il quitta alors le terrain d’entraînement et se dirigea vers un des endroits les plus fréquenté à la colonie des sang mêlés, le lac. Le temps était sec et légèrement humide aussi il se mit en tête d'aller piquer une tête avec les autres sang mêlés qui traînaient là. Il ôta ses chaussure et son tee shirt avant de remarquer une fille un peu à l'écart, sur les barges. Il jeta son tee shirt orange sur ses épaules et s'approcha d'elle. Oh son visage lui disait quelque chose bien sûr, il devait déjà l'avoir vu dans leur bungalow, ceux es enfants d'Aphrodite. Il avait conscience qu'il la dérangeait peu être mais Sonny était un adolescent buté.

- Hey, salut toi ! J'crois pas qu'on se soit déjà présenté non ? Je t'ai vu arrivé l'autre jour dans notre bungalow, tu es nouvelle ? Enchanté, je suis Sonny, fils d'Aphrodite comme tu aurais pu le deviner.

Un grand sourire apparu sur le visage du jeune adolescent et il s'assit à ses côtés.

- Tu fais quoi toute seule ? Vient un peu te mélanger à nous ! On est un des bungalow les plus nombreux avec les Hermès, tu devrais pas avoir de mal à te faire des potes ici !

Il passa une mains dans ses cheveux éternellement en bataille et lui montra vaguement un des groupes de demi dieu faisant des jeux concours aquatiques. Dommage que la colonie ne compte qu'un seul enfant de Poséidon, les après midi au lac auraient pu être encore plus fun.

Son cours de combat ? Bah, il n'avait pas du la voir dans l'arène. Il lui sourit gentiment et elle lui demanda alors depuis quand il était ici. Ah oui, cette question, c' était limite la question obligé quand on faisait de nouvelles rencontres au camp. En même temps c'était toujours intéressant de savoir quand on était arrivé ici. Sonny lui même aimait se tenir au courant sur la chose quand il devenait ami ou plus avec quelqu'un comme lui.

- Je suis arrivé ici quand j'avais sept ans !

Il leva les yeux au ciel, se rendant compte que cela faisait quand même un sacré bout de temps qu'il était à la colonie. Bah, ce n'était pas si désagréable, Sonny c'était très bien, voire très très bien intégré à la colonie.

- Donc ça va faire neuf ans !

Hé oui, il avait déjà seize ans. Sonny avait pour projet de quitter la colonie une fois majeur, disons dix huit ou dix neuf ans... Histoire de faire sa vie dans le monde des mortels.

- Et toi, tu dois avoir quoi, dix ou onze ans ? C'est quoi qui t'a poussé à venir ici ? Moi mon père estimait que c'était plus simple pour moi, il fallait dire que j'avais déjà ramené deux ou trois monstres à la maison, on a eu super peur...

Oui, ici c'était tellement plus simple. Et puis le jeune homme n'en voulait e moins du monde à son père de l'avoir expédié ici. Justement, chaque jours il le remerciait du fond du cœur. La vie n'était pas forcément plus simple à la colonie, mais pour Sonny, elle était sans danger. Alors qu'à New York, il peinait souvent. Et il pouvait s'estimer heureux d'avoir peu de problème de lecture comparé à certains de certains demi dieu. Sa dyslexie à lui avait toujours été très légère. En revanche, il avait toujours été une pile électrique...

Dix ans, Sonny avait vu juste. Elle lui raconta alors que c'était ces parents adoptifs – Sonny nota le détail – qui l'avait poussé à bout. Oui les mortels pouvaient être ennuyeux parfois. Elle avait vécu quelque chose de pas facile pour arriver ici, mais Sonny savait que ce n'était pas la seule, hélas. Elle fuguait ? Certains le faisait quand ils étaient encore chez leur parents, Sonny avait dans le souvenir un fils d’Héphaïstos qui avait fugué de chez lui, terrorisé par s amère. Il y en avait plein une fois de plus, c'était navrant.

- Je vois, ca n'a pas du être facile. Moi je peux m'estimer heureux d'avoir eu un père plutôt sympa, je ne lui en ai jamais voulu de m'avoir envoyé ici. On s'entendait assez bien.

Aller savoir pourquoi car son père et lui étaient radicalement différent. Son père était un jouer de football américain passionné qui bossait en réalité dans un boite de télécoms. Il n'aimait pas la modes, ni les bijoux, ni la beauté et Sonny se demandait même comment il avait pu tomber sous le charme d'Aphrodite. Enfin, personne ne lui résistait. On disait souvent que Sonny ressemblait à son père. Mouais.Lui aimait les belles choses, rares et chères de préférence.

- Ne t'inquiète pas, beaucoup on vécus des choses difficile ici !

Il regarda alors le groupes de demi dieu jouant dans les eaux scintillantes du lac. Même chez les Aphrodite, il y en avait, la preuve. Ils avaient beau toujours se montrer au meilleurs d'eux même, eux aussi avait été marqués durant leur enfance.

Ce que Sonny aimait faire ? Drôle de question à laquelle il se pressa de répondre, son éternel sourire aux lèvres.

- J'aime bien m’entraîner à lance, quand j'ai rien à faire avec les potes. Sinon j'aime bien traîner avec les enfants d'Hermès, ce sont des sacré numéros ceux là... Mais pour la pêche aux filles ils sont pas mal aussi !

Et il se tu quelques instants en venant de réaliser qu'il avait dit « pêche aux filles » devant une gamine de dix ans. Oups, oh bah c'était une fille d'Aphrodite, elle pouvait comprendre ça. Et si elle devenait ami avec Sonny, elle comprendrait bien vite quel genre de gars il était. Un vrai coureur de jupons et ça, il n'aimait pas s'en cacher. Sonny était le premier à toujours gueuler haut et fort qu'il ne fallait pas avoir honte de ce qu'on était vraiment.

- Et faire les boutiques durant l'été quand je suis chez mon père, j'aime ça aussi. Et toi alors ma p'tite Aria ? Tu aime faire quoi ? Tu vas voir ici, y'a tellement de choses à faire !

Il se demanda alors ce que pouvait aimer faire une fillette d'Aphrodite de dix ans. Celle du camp qu'il connaissait, Sonny ne leur parlait quasiment jamais. Aria était jusqu'au aujourd'hui la seule fille de dix ans à qui il avait réellement parlé. Il fallait dire que Sonny traînait plus souvent avec des gens de son âge ou plus âgé il fallait dire.

- Ah et je me demandais aussi, c'est quoi tes dons à toi ? Je sais qu'on en a tous ici alors je suis curieux ! Tu sais les maîtriser ? Si tu veux j'pourrais t'apprendre !

Parce que Sonny commençait sérieusement à connaître les siens à a les maîtriser à peu près et qu'il avait toujours e envie d'aider un de ses demi frères et sœur.

L'enjôlement était le propre des enfants de la déesse de l'amour. Ils avaient quasiment tous ce don, que Sonny jugeait assez utile, dans le fond. Après tout, lui s'en servait pour un paquet de chose, mais tâchait de rester raisonnable. Il ne voulait pas non plus tout devoir à ce pouvoir là.

- Oh je vois, ce son des dons intéressant, avec une bonne maîtrise, je suis sur qu tu peux faire de bonnes choses.

Sonny Gaither qui donnait de bon conseils, en voilà une bonne. Lui qui en temps normal pervertissait les gens... Non, cette fille il la sentait bien, et étrangement, il ne la voyait pas devenir une petite peste comme on trouvait beaucoup dans son bungalow.

- Comme toi, je plais facilement au gens, c'est un atout, je veux bien de donner raison là dessus ! Et j'ai aussi un don de métamorphose, en bélier. C'est un des attribut de notre mère, au cas où tu l'ignorerais. Celui je ne le maîtrise pas encore assez bien pour te le montrer comme ça, mais un jour je te ferais voir si tu veux !

En effet, Sonny pouvait donc se changer en entier mais généralement, il ne restait pas longtemps sous sa forme animal. Un jour il c'était promit de bien maîtriser ce don là, il avait conscience qu'il pouvait traient lui servir. Une silhouette apparu non loin d'eux, à quelque mètre. Grace. Ah oui, une de ces demi sœur qui, depuis quelques temps, avait prit la décision de rejoindr eles chasseresse d'Artemis. Drôle d'idée, aucun enfant d'Aphrodite ne tiendrait dans ses rangs... Et pourtant. Elle lui faisait signe de venir.

- Il va falloir que je te laisse ma p'tite ! Je t'aime bien toi, t'as l'air plus cool que les autres. On se voit au dîner de ce soir ? Je te réserve une place avec les grands, histoire que tu te marre un peu !

Il se leva donc, un dernier clin d'oeil et il tourna les talons.