Le caractère d'Adonis est...particulier. Presque changeant, selon les personnes auxquelles il a affaire. D'un côté, plutôt égocentrique, parfois violent, très méfiant et d'une nature colérique; plusieurs fois, après une crise de colère, il pourra lui arriver de lever les yeux au ciel et de murmurer "Merci, papa". Il a tendance à associer tous ses défauts de caractère à son côté divin. Cela prend en compte ses sautes d'humeur et sa jalousie pesante, qui se couple bien avec sa rancune. Ayant une mentalité de gagnant, il fera tout pour arriver à son objectif. Ce caractère est généralement le premier qu'on remarque.
Et après, il y a son côté humain. C'est le côté que peu de gens connaissent, car il faut lui parler plus de dix minutes pour se rendre compte que non, ce n'est pas qu'une boule de nerfs énervé. Il peut aussi être de bon poil, sourire, rire, parler posément, attentif aux moindre détails. C'est le côté qu'il délaisse malheureusement le plus souvent, au grand dam de son entourage.
Fidèle et loyal, il ne faut pas le voir que sous sa première facette. Une fois ce barrage passé, vous découvrirez son autre côté, déjà un peu plus tendre, bien qu'il ne faudrai quand même pas abuser et le bousculer ou le chercher. Il peut se révéler être un ami, un confident en or, capable de risquer sa vie pour la votre, si vous en valez la peine.
Après...Il faut pas lui en demander beaucoup. Il est pas connu pour son intelligence, il est plus impulsif que réfléchit dans la plupart des cas. Parfois, il peut mal s'exprimer ou vous blesser sans faire exprès...Mais essayer de ne pas lui en tenir rigueur. Il essaye, récompensez ça.

On a presque envie de dire que physiquement, Adonis est un fils d'Arès typique. Assez grand, dans le mètre quatre-vingt, musclé, sur tout ça, y a aucun problème, il hérite bien de son père. Ce qui pourrait contraster avec ce physique, ce sont ses cheveux, d'un châtain clair, qu'il coiffe un peu comme il le sent selon les jours, et ses yeux, d'un bleu relativement clair. Il n'a aucun signe distinctif de types tatouages, piercings ou cicatrices.
Niveau fringues, il s'habille normalement. Une préférence pour des couleurs telles que le rouge ou le bleu. Le noir et le blanc sont souvent privilégiés de même dans son armoire.
Il aurait tendance à plaire aux filles, il ne le fait pas consciemment, ce n'est pas un dragueur, il n'aime pas s'étendre sur son look, son physique, son apparence. Ce ne sont pas forcément les choses qui comptent.

La vie d'Adonis est, malheureusement pour vous, cher lecteur, simple et banale. Enfin, autant qu'une vie de sang-mêlé peut l'être ! On va quand même essayer de rendre tout cela intéressant.

Adonis est Grec. Non, pas juste du côté divin, mais du côté mortel également. En même temps, avec un nom tel que "Adonis Enoplos", il a plutôt un nom à manger de la feta que de boire du thé. Ne nous égarons pas...
Ce prénom, c'est sa mère qui l'a choisit. Ouais, sa mère, car Adonis ne connaissait pas son père, à cette époque. Il vivait donc seul avec sa maternelle, à Athènes. Famille sans histoire, où la mère travaillait dur pour nourrir sa famille -elle est son fils, en somme. Il allait en cours, avait des amis, et traînait dans les rues avec ces derniers. La rue, c'est l'endroit où il avait rencontré quelqu'un, qu'il pensait qu'elle ne serait qu'une autre amie de plus. Mais, il savait pas...Lui même se sentait un peu différent des autres, avec une tendance à s'énerver pour un rien. De son vivant, sa mère l'avait toujours décrit comme "colérique". Ce pourquoi il tentait de se rapprocher de cette fille. Demander le prénom est un bon début pour cela, non? Elle s'appelait donc Andromeda, mais insistait qu'on l'appelle Ana. Pourquoi pas. C'était un début. Ils devinrent bien plus proches, par la suite.
Ça, c'était les périodes heureuses de sa vie. Disons plutôt insouciantes. Des amis, une "famille", tout allait bien pour lui ! La dégringolade commença alors que sa nouvelle meilleure amie disparue d'un coup, sans laisser de traces. Le pire étant qu'elle semblait ne jamais avoir existé. Quand il demandait des nouvelles, c'était en mode "T'es sur? T'as pris quoi?". Seule sa mère semblait le croire. Quoi que c'était, quelque chose ne tournait pas rond...Et ses craintes furent confirmées, car alors qu'ils se baladaient dans le centre ville, une semaine après la disparition d'Ana, il se fit renverser par un bus. Il? Non, sa mère s'était jetée sous les roues. Un bus? Non, ça ressemblait presque à...Un sorte de monstre bizarre? Il avait pas bien vu, comme si l'image oscillait. Et puis, il était étonné, sa mère aurait normalement été incapable d'arrêter un bus avec son corps...Quoi qu'il en soit. Le monstrobus fit demi-tour dans un violent crissement de pneus/battement d'ailes, laissant le pauvre petit Adonis là, penaud, au milieu de la route.

Sa nouvelle famille, famille d'accueil...Ils étaient gentils, hein. Là n'était pas le problème. Que ce soit les parents ou la petite fille de 9 ans (Adonis en avait 12, à ce moment) qui lui servait de petite sœur, tous était agréable. Le cadre aussi était sympa, la Crète, c'est sympa, mais ce n'est pas Athènes. Il avait quand même une certaine rancœur en lui, il savait pas vers qui la tourner...Ce père, qu'il ne connait pas, qu'il ne connaîtra peut-être jamais? Visiblement, même les services sociaux ne le connaissait pas, sinon, il serait pas là. Envers le chauffeur du monstrobus? Lui même? Il ne pouvait rien y faire cependant, et ça le mettait pas mal en colère. Déjà qu'il est facilement irritable...
Il se contenta de faire son petit bonhomme de chemin au collège, entre études et bastons dans la cours du collège, il était à la fois craint et respecté, chose que les parents adoptifs avaient du mal à assumer; comment comprendre un bulletin annonçant à la fois "D'excellents résultats" ainsi que des "Comportement violent et intolérable"?

16 ans, ce fut un tournant majeur lors de sa vie. Grâce à ses excellents résultats, c'est à contrecœur, à cause de son tempérament, que son établissement lui annonça la bourse dont il pouvait bénéficier pour étudier à l'étranger. Ni une, ni deux, il sauta sur l'occasion et décolla pour le pays sur lequel de nombreuses personnes fantasment, les USA. Encore mieux, New York ! La ville des Giants, des Jets, des Knicks ! Bon, l'appartement étudiant qu'on lui avait donné était pas à la hauteur de ses attentes, mais au moins, il était plus détendu, plus calme, il pourrait peut-être redémarrer quelque chose ici? Déjà, se concentrer sur ses études. Il avait choisit une sorte de cursus d'art, de photographie, et tous ces trucs. Le choix était limité. Mais ça lui plaisait quand même. New York, c'était plutôt cool. Le lycée se passait bien.
Eh, eh, eh, devinez qui il croise alors qu'il voulait tout laisser derrière lui, après quelques années passées à NY? Pas besoin de le dire, vous avez déjà deviné. Il hésitait à l'approcher cependant, elle avait juste reçu un énième prix débile pour une thèse pondue à la va vite -ouais la sienne était pas passée, il était jaloux, et?-, et également car, bah, à quoi bon lui reparler si c'est pour qu'elle reparte? Le possessif jaloux en lui acceptait pas ça. Il essayait de parler d'elle, à ses camarades de classes. Les mecs répondaient de manière neutre, les filles faisaient la moue. Elles avaient pas l'air d'apprécier qu'il s'intéresse à une autre fille, une jeunette, qui plus est. Cependant, du jour au lendemain, de nouveau, plus personnes ne la connaissait. Il ne la croisait plus jamais dans les couloirs, dans la cour, aux alentours. Il n'allait pas chercher plus loin. Bien que déçu, après tout, il s'y attendait.
De nouveau, sa vie continuait son cours. Il fut diplômé de son lycée, avec des honneurs, mais toujours des remarques sur son mauvais caractère. Il continua quelques mois des études en photographie, mais fut vite découragé -après moultes altercations avec son prof, qui avait pas la même vision que lui, il ne tenait pas à lui rentrer le nez dans le crâne-, et arrêta, se lançant dans l'autodidacte. Ça marchait plutôt bien jusque là.

"Jusque là" référant au moment qu'on référera à "l'attaque du monstrobus, le retour". Alors qu'il traversait la rue, il aurait pu jurer qu'un bus lui en voulait personnellement. Il fonçait sur les passants, mais le bus, lui, ne bougeait pas. Cette fois, il voyait plus clairement. La ou tout le monde voyait une sorte de bus rouge à étages touristique, lui, voyait clairement un monstre. Il n'aurait su dire lequel, si la pro-civilisation grecque était la, elle l'aurait sans doutes reconnu. Son corps lui demandait de lutter, mais une sorte de traumatisme "busien" l'empêchait de penser. Et heureusement, il se fit pousser sur le côté par une personne qu'il ne connaissait pas. Ils étaient deux. La deuxième était...Ana. Il se demandait si elle commençait pas à se moquer de lui, pour rester poli. Ils ne cherchèrent pas à affronter le monstre, Adonis étant plus un poids qu'autre chose, dans l'état actuel des choses. Non armé et à moitié sous le choc, c'est non sans peine qu'ils réussirent à fuir.
Sur le trajet, le jeune homme allait de surprise en surprise. Une aura qui attire les monstres? Des Dieux Grecs? Un demi-dieu? UN CAMP?! Il ne comprenait plus rien. Si, il entendait et comprenait les informations que Ana et l'autre "sang-mêlé" lui donnait, mais il avait du mal à les digérer. Cela paraissait à la fois trop gros pour être vrai, mais également si clair...Ça expliquait tout. Enfin, à part l'indifférence qui régnait maintenant, tout de suite, entre lui et Ana. Et l'avait oublié, depuis tout ce temps. On s'énerve pas. C'est cool. On ne frappe pas ceux qui viennent de te sauver la vie. Surtout si ils sont armés en "bronze céleste"...

Maintenant, tout va bien. Adonis vit maintenant à la colonie, et ce, que depuis quelques semaines. En tant que pensionnaire récent, il ne connait pas grand monde...Ce n'est, de plus, que depuis quelques jours que son père, Arès, l'a reconnu. Mais...Il se sent déjà comme chez lui.

-J'ai jamais été doué avec les histoires, j'espère que c'est pas lourd ou non respectueux du contexte/histoire. Me tapez pas. S'il vous plait. Ça fait mal...-