Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné)
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Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné)

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MessageSujet: Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Icon_minitimeSam 27 Déc - 18:04

&

Un repos bien mérité.


__Abigaïl était assise avec ses frères et sœurs à la table des Dionysos. Enfin, assise, c'était trop beau pour être vrai. Elle était à moitié tordue, penchée devant son assiette remplie de pizzas et de morceaux de poulet épicés, la moitié ayant déjà été offerte par le feu. C'était déjà la fin de la semaine, et elle n'en pouvait plus. Son dos lui faisait un mal de chien, elle avait une crampe à la jambe, et des courbatures aux bras. Jamais elle ne s'était autant donnée pendant les entraînements que cette semaine là. Elle avait comprit l'importance des leçons de Chiron, et avait prit goût à quelques exercices, même si elle n'excellait en aucun d'eux. Elle était agile et rapide c'était sûr, mais forte ? Pas autant qu'elle ne l'espérait.
__Alors elle s'était mise à prendre au sérieux les cours à l'arène. Bien sûr, la peur du ridicule prenait souvent le dessus mais elle essayait du mieux qu'elle pouvait. Elle ne cherchait pas à devenir la meilleure guerrière, ça ne l'intéressait pas. Mais elle était une Sang-Mêlée. Et un enfant des Dieux devait au moins savoir se défendre, s'il ne voulait pas attaquer. Enfin, c'est ce qu'elle s'était mit en tête.

__Toujours est-il que notre jeune Abigaïl était terrassée par la fatigue. En mangeant les morceaux de pizzas d'une main, elle posait sa tête dans l'autre, n'en supportant plus la lourdeur. Voyant qu'elle n'était pas en état pour converser, le Dionysos qui s'était assis devant elle se poussa pour rejoindre la conversation du reste de la fratrie. Abi avait tout le périmètre de libre, et pouvait regarder à loisirs tous les autres pensionnaires. C'est ainsi que son regard tomba sur le corps affalé d'Ariel, qui avait elle aussi confondu sa table pour son lit. Elle sourit à la vue de son amie, et compatit. « Elle doit être aussi crevée que moi celle là. » pensait-elle en se redressant, pour mieux la voir. Un petit coup de vent se fit sentir, et la serviette de la jeune Arès tomba au sol.
__Abi regarda autour d'elle. Personne ne faisait attention, et probablement personne ne se lèverais pour la lui ramasser. C'est alors qu'elle eut une idée. Elle prit sa propre serviette, trempa son doigt dans le tas de ketchup qui était dans ton assiette, et écrit un mot sur le papier avec. Le résultat la fit rire. C'était absurde, mais elle n'avait rien d'autre à disposition.
__Elle se leva discrètement, et d'un pas léger, alla ramasser la serviette d'Ariel, pour la lui poser en dessous de celle portant son petit message. Elle en profita pour lui tapoter l'épaule, puis fila se rasseoir, ne quittant pas son ami des yeux.

Le message ne contenait que quelques mots, déjà échangés par le passé.
__« Sauna après le miam ? ♥ »
remerciements @ pyphi(lia)
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MessageSujet: Re: Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Icon_minitimeSam 27 Déc - 20:05

Ariel était fatiguée – non crevée. La semaine avait été plus qu'épuisante, pourtant elle n'avait pas fait grand chose à part aller à la plage, parce que sinon les rejetons de Dionysos allaient finir par trouver bizarre qu'elle observe à longueur de journée la fenêtre de leur demi – frère William Peverell. La jeune fille avait donc tout naturellement opté pour la plage, malgré le froid de canard qui y régnait, même si elle aurait eu tout aussi froid en continuant d'observer la fenêtre du jeune homme. C'était donc cela qui avait tant fatigué la jeune fille.

L'adolescente regarda autour d'elle, sa tête posée sur l'épaule de son demi – frère Adonis qui avait bien l'impression que sa petite demie – sœur allait finir par s'endormir dessus. D'ailleurs, à part le fait que la tête de la sang – mêlé soit posée sur son épaule, ses jambes avaient pris la place libre du banc sur lequel ils étaient assis. Elle était dans la position la plus cool et l'adolescente était sûre que son satyre, ainsi que peut-être ses amis l'observaient en se demandant depuis quand la jeune fille était devenue aussi folle, allant jusqu'à presque s'endormir au dîner.

« Roooooo.... »

Cela était le commencement des ronflements de la demi – déesse, ronflements qui devenaient de plus en plus fort. Personne n'arrêtait Ariel, ne voulant pas la sortir de son sommeil tellement elle était hilarante lorsqu'elle dormait. Le réfectoire se remplit assez rapidement de rires, mais pas de moquerie, mais des rires de bon cœur.

Sauf que le moment de rire se termina par un coup de poing fort sur la table des enfants d'Arès de la part de Dionysos, sortant directement Ariel de son sommeil.

« Q – quoi ?! Jude Law vient de déclarer son amour pour moi ?? »

Oui, la jeune fille venait juste de sortir d'un rêve où Jude Law et elle s'aimaient mais n'osaient tout simplement pas se le dire face à face parce qu'ils avaient peur de la réaction qu'aurait l'un et l'autre. Pour en revenir à notre histoire, le réfectoire se remplit à nouveau de rires, interrompus à nouveau par Dionysos :

« Nous ne sommes pas à Londres mademoiselle Millers mais dans la réalité ! Alors vous seriez priée de vous redresser et de rester calme. Si vous ne le voulez pas, tenez au moins à ne pas vous endormir et....ronfler d'une manière si horrible. On aurait sérieusement dit un cochon et non, ce n'est pas un compliment, que vous aimiez le porc ou non. »

Ariel adressa un grand sourire au dieu tout en le regardant droit dans les yeux.

« J'adore le porc. Cela a tellement de goût donc je prends avec joie ce compliment de ronfler comme un cochon. Et si vous me tapez après ce que je viens de vous dire, je tiens à préciser qu'il n'y a que William qui ait ce droit. Vous savez, votre fils ? »

L'adolescente savait très bien que s'il l'avait pu, Dionysos lui aurait sûrement collée une belle gifle en pleine figure tellement il était rouge de colère. De un, parce qu'elle avait osé lui répondre et de deux parce qu'elle avait parlé de William. Cela l'amusait parce que ce sujet semblait l'énerver tout autant que Jamie.

« Contentez-vous simplement de vous tenir correctement. »

Puis il était repartit fulminant vers sa table. Ariel en profita pour reprendre sa position précédente qui était on ne peut plus confortable et ferma en souriant ses paupières. Elle laissa un souffle s'échapper de ses lèvres et fut alors informée par Adonis que cela avait fait tomber sa serviette. La jeune fille haussa simplement les épaules, s'en fichant complètement à vrai dire. C'est alors qu'environ deux – trois minutes plus tard, elle sentit quelque chose lui tapoter l'épaule. Ariel reconnut directement le toucher de son amie Abïgail, fille de Dionysos. Elle ouvrit ses yeux et voulut lui demander ce qu'elle voulait pour la déranger dans  sa sieste si bien méritée après des heures passées à la plage cette semaine.

La jeune fille fille fronça légèrement les sourcils en voyant qu'elle était déjà retournée à sa place mais qui lui adressait quand même un sourire. C'est alors que son regard se posa sur le message de l'adolescente et elle sourit.

Ariel se leva du banc sur lequel elle était à moitié allongée – moitié assise et se dirigea vers la table des Dionysos pour enfin murmurer dans l'oreille d'Abigaïl : « Je préfère largement les bains froids, ou même glacés dans la mer pour me détendre. ». La jeune fille lui adressa un clin d'œil puis alla sur la plage, attendant son amie.
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MessageSujet: Re: Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Icon_minitimeLun 29 Déc - 23:46

&

Un repos bien mérité.


__Lorsque le Divin à la chemise léopard rejoint sa table, fumant de colère, Abi s'étrangla dans son ricanement. Elle s'était tassée, et n'osait poser les yeux nulle part ailleurs que dans son plat. Le regard qu'il lui avait lancé lui avait passé toute envie de rire. Elle n'avait même plus faim, tout ce qu'elle ressentait au creux de son estomac, c'était de la honte. Elle s'était incliné devant la colère de son père, n'avait pas tenté de soutenir son regard, ni d'assumer sa propre réaction.

__Elle admirait Ariel, qui pouvait être insolente si cela lui plaisait, effrontée à souhait, elle qui n'avait peur de rien, même pas de « Monsieur D ». Elle jeta un coup d'œil à ses demi-frères et sœurs. Certains s'étaient sentis touchés par l'offense dont leur père était victime mais s'étaient efforcés d'en rire, rire d'ailleurs suivit d'un regard noir adressé à toutes les autres tablées qui osaient encore glousser à s'en frapper la jambe. D'autres pourtant en avaient ri de bon coeur.
__Abi enviait ces derniers. Ils ne voulaient sûrement pas se mêler des affaires de leur père, vu qu'il était un assez grand Dieu pour gérer une moquerie seul. Un comportement qu'elle aurait aussi voulu adopter Mais alors, pourquoi n'était-elle pas capable de faire la même chose ? Pourquoi devait-elle avoir aussi peur de son père ? Un père, qui d'ailleurs, n'en fut jamais un, comme la plupart des Olympiens. Elle ne l'avait jamais vu autrement qu'un simple géniteur à qui l'on devait un respect incommensurable, presque religieux. Pour elle, ce n'était qu'un Dieu, à qui elle devait la vie. Et non le bonheur d'une vie. Il l'intimidait, malgré son air de vieux joueur de cartes du dimanche, malgré son bedon qu'il arborait fièrement après trois verres de Coca Light. Sous l'apparence qu'il prenait à la Colonie, il n'impressionnait personne. Sauf peut être Abigaïl, sa propre fille.

__- Je préfère largement les bains froids, ou même glacés dans la mer pour me détendre, lui murmura une voix presque distante.

__Abi sortit de sa rêverie, les joues brûlantes. Bien que le repas n'était pas encore fini, elle se leva, prit soin de débarrasser son assiette, et se mit en route vers la page, en silence. Son départ ne souleva que quelques chuchotements, un bon point pour ce début de soirée.
__Sur la route, elle continuait de mâchonner ses méandres. Elle ne savait définitivement pas quand s'arrêter de penser. La Sang-Mêlée se demandait trop souvent comment vivre sa vie, au lieu de la vivre en soi. Au final, elle se dit que plage n'était pas une si mauvaise idée. Ses joues étaient en feux, sa tête bourdonnait, et ses muscles appelaient à l'aide ; topo ? Elle avait bien besoin d'une douche froide, et ce, immédiatement.

__Après une dizaine de minutes de marche, elle arriva à la lisière de la plage. Son premier réflexe ne fut pas de courir à la rencontre de son amie Ariel, mais de retirer ses chaussures. Elle jeta à terre son gilet, et piqua un sprint jusqu'à l'eau. Elle y avança jusqu'au bassin, et se retourna pour faire face à Ariel. En sentant le coin de son œil se remplir de larmes, elle laissa la colère parler. Elle s'enfonça dans l'eau, entière et habillée, et lorsqu'elle en ressortit d'un bond, hurla. Ce cri se révéla salvateur. Toute la pression de cette semaine s'évapora en ce hurlement de rage. Elle se tint la tête en respirant pour se calmer, les yeux fermés. Les larmes se retirèrent, sa colère s'estompa.

__Plus rien n'avait d'importance. Seulement le bruit des vagues, le cri des mouettes, la froideur de l'eau, et la présence d'Ariel comptaient. Et c'était tout ce dont elle avait besoin en ce moment de dure fatigue.
remerciements @ pyphi(lia)
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MessageSujet: Re: Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Icon_minitimeJeu 8 Jan - 20:33

Ariel comprenait tellement bien Abigaïl, sauf qu'il y avait une bonne grosse différence entre les deux jeunes filles : Ariel provoquait tellement les personnes de son entourage à présent que cela soit en amitié ou bien en haine tandis que son amie restait calme et réservée, tout ce qu'Ariel avait été lorsqu'elle n'était qu'une enfant. Elle, qui avait été victime d'humiliation en cours, de moqueries parce qu'elle était différente de tout le monde puis à présent un peu par ses frères et sœurs, commençait seulement à se défendre depuis un peu plus de trois semaines, soit presque un mois environ. Qui aurait cru qu'une seule personne puisse donner tant de force ? Ariel ne l'avait jamais su.

En ce qui concerne leurs parents divins, bien sûr qu'ils n'étaient quasiment pas là pour eux ; mais Abigaïl pouvait se dire qu'elle avait son père – aussi chiant puisse-t-il être, la jeune fille devait bien l'admettre – à la colonie des sang – mêlé tandis qu'elle, elle n'avait qu'une chanson de son parent divin qu'elle devait se chanter le soir avant de dormir et ainsi, elle ne ferait pas de cauchemars la nuit. Enfin bon, l'adolescente était tout de même assez contente de ne pas ressembler à son père. Mais à part le sang et la violence, Arès avait-il un cœur ? Avait-elle au moins une minuscule place dans son cœur ? Sûrement pas.

Ariel secoua sa tête vigoureusement, chassant toutes ses mauvaises pensées. Il faudrait peut-être arrêter de penser à son père, cela lui donnerait les larmes aux yeux comme celles qui avaient menacé de couler le long des joues de son amie Abigaïl. Oui, Ariel les avait vues. Elle n'était pas aveugle. En y repensant, les deux jeunes filles s'étaient réellement bien trouvées. Elles souffraient à cause de leur père et avaient une sorte de sombre passé, enfin un passé dont elles n'aiment pas parler. Enfin, c'était ce que l'adolescente se disait et encore une fois, Ariel avait l'air plus hyperactive et avait aussi l'air d'avoir un plus gros déficit d'attention que son amie. Mais ce n'était qu'une impression bien sûr.

Son ADHD avait commencé à se développer chez elle vers ses cinq ans mais comme il n'était pas important, tout le monde ne remarqua que sa « merveilleuse dyslexie » lorsqu'elle commença à apprendre à lire. C'était vers ses douze ans que son ADHD s'était accéléré et avait bien grandi. Son satyre – bref, le satyre qui l'avait ramenée au camp – avait du mal à contenir sa protégée tellement elle bougeait. Depuis, Ariel avait appris à contrôler à peu près son ADHD mais parfois la jeune fille se demandait si ce n'était pas cela qui la faisait persévérer encore et encore au tir-à-l'arc pour le plus grand malheur de William, le demi-frère d'Abigaïl.

En parlant de cette dernière, son amie la regardait après avoir hurlé toute sa tristesse/honte qu'elle avait ressenti avec le regard que lui avait lancé son père. Ariel se contenta de lui offrir un léger sourire, restant assise sur le sable, ses jambes ramenées contre elle et ses bras les entourant. Puis la jeune fille laissa son regard se perdre dans le lointain. Cela lui arrivait assez souvent ces derniers temps et bien sûr, elle ne s'en rendait pas compte. Elle reprit « connaissance » quelques minutes plus tard et plongea son regard, avec des yeux bleus émeuraudes pouvant à présent être confondus avec du vert émeraude, dans celui d'Abigaïl. La jeune fille ne disait rien. Si on ne connaissait pas Ariel, on pourrait assez flipper, prendre ses jambes à son cou et partir le plus vite qu'on le pourrait. Sauf qu'en la connaissant, on savait pertinemment que la belle était en train de vous étudier mais comme elle aimait si bien le dire « Je regarde les gens, mais cela ne veut pas dire que je veux leur parler. ».

Sauf que là, Ariel aurait quelque chose à dire tout simplement parce que Abigaïl était son amie et qu'elle avait en général toujours des choses à dire aux personnes qu'elle appréciait, et plus si affinités. Non, il n'y avait pas encore de « et plus si affinités » avec un de ses amis masculins et elle ne comptait pas tomber amoureuse de sitôt. Malheureusement, la jeune fille savait très bien que l'amour était une chose qui vous tombait dessus sans que vous ne le demandiez la plupart du temps. Merci Aphrodite. Et étant donné que sa tante semblait la détester, ainsi que ses rejetons, pour une raison que l'adolescente avait toujours ignoré, Ariel se préparait à tomber amoureuse du jour au lendemain de n'importe quel garçon à la colonie. Non, elle préférait largement tomber amoureuse par « ses propres moyens » soit tout à fait naturellement, sans l'aide d'aucun dieu et de déesse..... même si elle se demanderait toujours si son amour serait venu d'elle-même.

« Quelqu'un t'intéresse ? »

Question totalement débile mais cela lui avait échappé des lèvres. Ariel ne savait pas pourquoi elle avait demandé cela à Abigaïl mais voilà.... c'était fait.
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MessageSujet: Re: Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Icon_minitimeVen 16 Jan - 18:12

&

Un repos bien mérité.


__Abigaïl était restée plantée là, sentant à peine le poids de ses habits gorgés d'eaux. Ses bras tombèrent d'eux mêmes, et elle se prit l'épaule gauche de la main droite, curieux geste dont elle ne retraçait pas l'origine, mais qui faisait maintenant partie d'elle même. Son regard se perdait dans celui d'Ariel, et on n'entendit plus que le bruit des vagues, qui berçaient les Sang-Mêlées.

__Tout aurait été si facile, si son père n'était pas là. Si elle était née d'un Olympien qui aurait chéri son trône plus que le Coca Light. Car après tout, on finit par se faire de l'absence d'une personne qu'on n'a jamais connue, qu'on a jamais vue, qu'on ne peut se représenter… C'était bien cette présence qui la gênait. Dionysos, par sa seule apparence physique, était un père si proche, et pourtant intouchable. Un père si réel, et pourtant si illusoire. C'était ça, qui la troublait. C'était avoir cette chance de côtoyer son géniteur alors que les autres ne pouvaient qu'en rêver. Elle se sentait presque égoïste, de souhaiter qu'il ne soit plus physiquement présent. Elle se serait bien passée se sentir constamment jugée par ses yeux divins ! Le voir tous les jours et faire mine de ne croiser qu'un étranger, c'était trop pour elle.

__La tension était retombée. Abigaïl n'était plus d'humeur à parler de son père. Cependant, elle ne sentit pas le besoin de le faire expliciter. Ariel était capable de savoir quand est-ce qu'il fallait lui parler des sujets sensibles, et quand est-ce qu'il fallait se taire. Abi lui faisait confiance sur ce point là, et faisait de son mieux pour lui rendre la pareille.
__Elle s'approcha de son amie, se brossant inutilement ses cheveux mouillés de ses doigts. Son ombre la précédait, signe que le Soleil commençait à peine sa décente. Elle s'arrêta devant son amie, et son regard se perdit en direction de l'amphithéâtre. Les autres devaient déjà y être, à chanter des odes aux Dieux, et s'émerveiller de la hauteur que pouvait prendre ce feu magique, dont les flammes s'allongeaient lorsque la joie était au rendez-vous. C'était ainsi chaque soir. Malgré leurs origines divines, et les promesses d'aventures faites il y a longtemps par Virgile, la routine s'installait dans les vies des Sang-Mêlés. Abi ne savait quoi faire pour redonner un côté excitant à cette vie.
C'est alors qu'Ariel prit la parole.
__- Quelqu'un t'intéresse ?

__La question la prit totalement au dépourvu. L'idée d'une relation avec un autre Demi-Dieu ne lui avait jamais traversé l'esprit. En fait, elle n'avait jamais vraiment pensé à l'amour depuis qu'elle avait découvert son sang et ses pouvoirs. Bien sûr, elle avait scanné les jolis minois du camp, et s'était fait un top 10 des meilleures graines de Dieux, qui incluait nombreux Arès, Apollons, et même quelques Héphaïstos. Elle s'assit en tailleur devant la belle Arès, et sonda son regard. La jeune femme prit un instant pour réfléchir.
__Il y a bien eut ce lycéen, quand j'étais en Australie. Un surfeur blond. Cliché, tu me dira. Beh en fait c'était un monstre. J'ai aucune idée comment il a pu se perdre, mais ce trouduc a bien faillit m'avoir. Et il était dégueulasse en plus. Enfin, le monstre. Sa forme humaine était plutôt pas mal.
__Quels souvenirs ça lui avait laissé, cette histoire ! Sa rencontre avec son tout premier monstre. C'était ironique, au final. À l'époque où personne ne lui parlait, le seul qui avait eu le cran de l'accoster voulait sa mort. Cette première expérience lui avait servie de leçon et encore aujourd'hui, les blonds lui font peur. Payes ton traumatisme !
Abigaïl sourit à son amie, et lui donna un petit coup amical sur le bras.

__- Toi, t'as quelqu'un en vue!
remerciements @ pyphi(lia)
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MessageSujet: Re: Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Icon_minitimeVen 16 Jan - 19:15

La question – ou plutôt l'affirmation – qu'elle avait quelqu'un en vue amena directement le feu aux joues de la demi-déesse. Non, la belle n'avait personne en vue. Elle cherchait juste des hommes avec qui assouvir ses envies sexuelles, une chose totalement ridicule à seulement quinze ans mais on va dire qu'elle y avait pris beaucoup, même trop, de goût à ce plaisir charnel. C'était bizarre de parler de cela et c'était pour ça que personne dans son entourage ne savait ses aventures charnelles. Oui, Ariel était encore une fois ridicule et il fallait vraiment qu'elle continue sa sorte de cure de désintoxication sinon elle allait finir par sortir avec tous les garçons de la colonie. Oui, cela l'inclue lui sinon la belle n'aurait pas dit « tous ».

« Hum.... non. Si je tombe amoureuse maintenant, cela serait sûrement un coup de cette 'chère' Aphrodite. Il faudrait vraiment que je la rencontre un jour et que je lui demande pourquoi elle me déteste autant. On dirait que les garçons ne me veulent que pour.... mon corps. »

Ariel leva les yeux avant de se balancer en arrière, à moitié allongée sur le sable. Enfin, la belle ne devait pas vraiment se plaindre. Au moins les hommes la voulaient pour quelque chose.... bon d'accord, parfois pour son amitié mais si cela continuait ainsi, elle terminerait mère célibataire dans quelques années tout simplement parce qu'elle aurait eu son enfant dans un coup d'un soir. Une nouvelle fois, ridicule ?

« Et puis de toute façon, je n'ai jamais aimé trop aimé les blonds. Ils me semblent bien trop parfaits. Je préfère largement et de bien loin les bruns ou châtains. Je n'ai pas encore décidé la couleur d'yeux mais ce sont eux qui me font totalement craquer ! Et cela, quasiment tout le temps je peux tomber sous le charme d'un ou d'un autre sans pourtant l'aimer. Je préfère tomber amoureuse sans l'aide d'Aphrodite et de mon frère Eros. Ouais, ils n'ont pas intérêt à me faire tomber amoureuse, surtout mon frère. »

On sentait dans sa voix qu'elle en avait un peu contre le dieu mais c'était sûr à 100% que la belle ne voudrait pas en parler, bien trop intéressée par faire avouer à Abigaïl tout son passé que cette dernière continuait pertinemment à lui cacher. Et bien sûr, la jeune fille essaieraient tous les moyens qu'elle aurait à sa portée pour le lui faire avouer parce que plus son amie le lui cachait, plus ce dernier semblait de plus en plus noir, soit de plus en plus intéressant. Ne vous avais-je pas dit pas déjà qu'Ariel était extrêmement curieuse, voire parfois beaucoup trop ? Peut-être que c'était son hyperactivité qui faisait cela, ou bien autre chose. Sinon, il fallait qu'elle arrête de tout mettre sur le compte de son ADHD, même si cela l'amusait énormément. Cela la ferait passer pour une hypocrite, ce qu'elle pouvait parfois être.

« Mais sérieusement, il n'y a personne qui t'intéresse dans la colonie ? Il y a quand même plusieurs mecs plutôt pas mal. »

Ariel lança un clin d'œil à Abigaïl en ayant un petit sourire en coin accroché à ses lèvres depuis quelques secondes, ainsi avec des yeux pétillants de malice. Ce regard, c'était la marque de fabrique de la jeune fille. Seule elle pouvait le faire de cette façon et c'était assez difficile à le comprendre parce que, selon ce que la personne voulait, elle la voyait dans les yeux d'Ariel. Bref, la personne comprenait ce qu'elle voulait comprendre dans le regard de l'adolescente.

« Je suis sûre que quelqu'un a su briser ce cœur de glace ! »

La jeune fille donna un petit coup amical en haut du cœur de son amie en rigolant. Et bien sûr par « cœur de glace », Ariel parlait du fait qu'Abigaïl ne lui avait encore toujours pas parlé de son passé. Cela devait une obsession tout comme devenir amie avec son demi-frère.

« Hein, tu ne m'as toujours pas dit ce que tu faisais avant d'arriver à la colonie des sang-mêlé. »

Ariel savait pertinemment que cela serait sûrement encore un essai totalement inutile mais la belle persistait encore et toujours à vouloir tout savoir. Et puis, cela lui ferait une chose en moins à se préoccuper. Donc son amie pouvait bien être gentille et tout lui dire, n'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Icon_minitimeVen 16 Jan - 21:26

&

Un repos bien mérité.


__- On dirait que les garçons ne me veulent que pour.... mon corps.

__La jolie brunette fronça les sourcils. Quoique la confession de son amie l'impressionna et soulevait quelques questions, ce n'était pas cela le problème. Elle était bien libre de disposer de son corps comme elle le souhaitait, et son âge n'y faisait rien. Ce qui la dérangeait, c'était le fait qu'Ariel se réduise à un simple corps abandonné aux plaisirs d'un autre homme. Elle était bien plus que ça, elle valait bien mieux que cette piteuse description. Ceux qui en avaient profité pour coucher avec elle étaient méprisables, s'ils ne voyaient en elle qu'un coup d'un soir, ou une bombasse. En fait Ariel, c'était une bombe, certes, mais une bombe drôle, intelligente, patiente avec les gens, et qui avait tellement de bon sens… Abi se refusait à croire qu'ils ne voyaient pas cela en elle.
__- Dis pas ça ma vieille, te réduis pas à ton corps, t'es bien plus que ça. Si seulement tu leur montrait qui tu es en tant que personne avant qu'ils se mettent à te mater les miches, je suis sûre que plus d'un pourrait tomber sous le charme direct !

__La discussion continuait. À l'entente des déboires amoureux de son amie, elle sourit. C'était vrai, peut être bien qu'au final, toutes les relations amoureuses étaient le fruit de ce Dieu et cette Déesse, qui aimaient tant interférer dans la vie des mortels, et encore plus dans celle des Sang-Mêlés. Abi se demanda s'il lui était arrivé, un jour, d'être de celles qu'ils avaient dans le colimateur. Si un jour, ils avaient décidé de qui elle serait l'âme sœur. Cette pensée lui donna l'impression d'être un automate d'Héphaïstos, programmé pour suivre une ligne toute tracée…
Des frissons lui parcoururent l'échine, et elle pensa à lui. Peut être que ce jour là, c'était l'œuvre d'Éros… ? Non, sûrement pas. Il ne s'était rien passé depuis. Elle ne l'avait même pas revu. C'était comme si il avait disparu dès qu'elle avait posé les yeux sur lui. Pour la jeune fille, ce fils d'Arès n'était qu'un mirage. Elle ne le comptait même pas dans son top 10, car il avait été si absent ces derniers mois qu'elle ne savait pas s'il était vivant, ou s'il avait déjà été transformé en casse-croûte par un monstre, dehors. Abi ne devait pas y penser. Mais c'était sans compter l'intervention de son amie.
__- Mais sérieusement, il n'y a personne qui t'intéresse dans la colonie ? Il y a quand même plusieurs mecs plutôt pas mal, intervint-elle, suivit d'un sourire et d'un clin d'œil de marque déposée Ariel™

__Bingo. La Demi-Déesse rougit à son tour. Elle n'avait aucune intention de répondre à cette question. Après tout, peut-être bien, que c'était un mirage ! Il n'avait presque rien pour lui, à part ses muscles. Il avait peut être un crâne vide, où sur les parois, il y aurait inscrit « coup de tête, balayette, manchette, BASTON ». Elle n'en savait rien. Et puis elle lui avait quand même logé une flèche dans la jambe par mégarde, et ses menaces n'ont jamais été mises à exécution. Finalement, elle s'en était bien tirée… Alors autant oublier.
__De toutes façons, lorsqu'elle avait demandé à ses amis, aucun d'entre eux ne le connaissaient. Bon, elle n'avait jamais osé demander aux Arès parce qu'ils l'intimidaient, et de toutes façons, tout cela remontait déjà à son premier jour à la Colonie. Elle s'était dit simplement qu'il fallait qu'elle l'oublie, et puis que… « Attends, attends, ce clin d'oeil là, ça veut dire quoi ? Ca veut dire quoi ? Elle sait ? Elle l'a vu ? Elle- », Abi fut prise d'une soudaine panique, mais le coup qu'elle reçut de son amie lui fit reprendre ses esprits.

__- Hein, tu ne m'as toujours pas dit ce que tu faisais avant d'arriver à la colonie des sang-mêlé. lui dit-elle, le regard étoilé de curiosité.

__Ça non plus, elle ne voulait pas le dire. Toutefois, elle n'avait presque pas parlé ce soir là, et elle devait bien ça à son amie. Les deux brunettes essayaient toujours de s'arracher l'une l'autre son passé, et aujourd'hui ne faisait pas exception. Sauf peut être pour une chose ; aujourd'hui, elle allait lui dire. On a jamais su si c'était l'ambiance douce et rassurante qui lui donnait envie de s'ouvrir, ou tout simplement la fatigue qui lui faisait perdre la tête. Mais cette soirée là, elle avait envie de se confier. Abigaïl, dont les vêtements n'étaient pas tout à fait secs, s'allongea à côté de son amie, et sentit les grains de sable lui chatouiller la nuque. Elle croisa les bras derrière sa tête, et fixa le ciel rose du coucher de soleil.
__Après une brève inspiration, elle prit la parole.

__- Je suis née pas loin d'ici. Et euh, à cause du boulot de ma mère, on voyageait sans cesse entre New York et Canberra. La capitale de l'Australie, où ma grand-mère avait une maison de vacances. À chacun de ses déplacements, on y faisait l'aller-retour, pour revenir dans l'appart' qu'elle avait acheté pour quand elle avait des choses à régler à NY.

Elle lui raconta alors ses voyages entre les deux villes, le stress de New York comparé au calme lassant de Canberra. Une traversée incessante du gris américain au vert australien. Abi parla du contraste qu'elle subissait tous les six mois, à changer d'école, de ville, changer constemment d'amis… Pour finir à ne plus en avoir. Elle conta de même sa rencontre avec Aidan Tyrell quand elle faisait l'école buissonnière, ses aventures contre ses premiers monstres, ceux qui avaient prit la peine de voyager jusqu'à elle, et ceux qui guettaient son retour aux US pour goûter de la viande de Sang-Mêlée…
__Ce qu'elle ne lui raconta pas, toutefois, fut la manière dont elle sut qui elle était, qui lui avait annoncé la couleur de son sang, et surtout, comment elle perdit cette même personne, cette meilleure amie d'antan, Paige Selwyn, aujourd'hui au camp, une fille d'Aphrodite dont le regard rouvrait toutes les cicatrices.

__Abigaïl tourna la tête vers son amie. C'était à elle de parler.
remerciements @ pyphi(lia)
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MessageSujet: Re: Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Icon_minitimeVen 16 Jan - 22:46

Ariel sourit légèrement à son amie lorsqu'elle lui affirma que tout ne se réduisait pas à son corps parce que, même si la jeune fille avait franchement peur de tomber amoureuse, cela lui faisait quand même vachement chaud au cœur. La belle rigola légèrement.

« Tu sais, j'ai l'impression que je tomberais amoureuse d'un de tes frères avec le temps que je passe dans votre bungalow plutôt que dans le mien ou bien que je traîne avec toi ou Zoey. »

Ariel se mordit la langue pour ne pas prononcer le prénom de William. C'était déjà assez dur de trouver un moyen d'être amie avec lui pour qu'elle dise son nom et parler de ses problèmes de possible amitié avec ce dernier. Tiens, c'était peut-être grâce à lui qu'Abigaïl et elle étaient devenues amies ? Si jamais elle devenait aussi amie avec lui, il ne faudrait sûrement pas qu'elle oublie de l'en remercier.

« Et ton petit – ou dirais-je plutôt gros coup de cœur – ne serait pas un de mes demi-frères par le plus grand des hasards ? C'est fou ce que les Dionysos et les Arès sont attirés les uns par les autres, au plus grand déplaisir de l'autre alcoolo. Je l'ai entendu dire l'autre jour qu'Apollon lui avait parlé d'un futur couple entre un de ses enfants et un de ceux de mon père. Il paraît que mon cher papa était tout aussi scandalisé.... je te parie que c'est toi et ce frère qui t'intéresse. »

Ariel lui adressait toujours le même sourire, et bien sûr cela voulait dire le même regard. Elle ne savait pas pourquoi elle voulait autant voir un couple entre un Arès et un Dionysos, ou bien même que tous les couples de la colonie des sang-mêlé soient composés simplement de couples des enfants de ces deux dieux. C'était désormais assez bizarre. Ou plutôt elle était assez bizarre. C'était tout, point barre.

Ariel adorait voir la jeune fille rougir. Elle avait toujours trouvé cela trop mignon. La belle espérait que le prochain – et elle espérait le seul – petit ami de son amie la ferait rougir plus qu'il ne le faut en la traitant comme une reine parce qu'elle le méritait réellement tant elle était belle à l'intérieur et à l'extérieur. Abigaïl avait été gâtée par la nature et elle était sûre qu'elle le remarquerait si le père de cette dernière ne faisait pas que la rabaisser avec son regard violet/rouge tout comme le vin – regard aussi beau qu'intimidant – son amie aurait bien plus confiance et remarquerait à quel point elle était exceptionnelle.

Puis, à sa plus grande surprise, Abigaïl commença à lui parler de son passé, une chose qu'Ariel n'avait pas du tout prévu. La jeune fille pensait que son amie allait encore trouver une autre excuse pour ne pas en parler mais ce n'est pas ce qu'elle avait fait. La belle l'écouta avec attention, buvant presque ses paroles, étant heureuse qu'elles franchissent enfin un pas dans leur amitié mais une pensée s'introduit alors dans son esprit. Elle allait ensuite devoir parler de son passé. Oui, son passé à elle, pas celui de quelqu'un d'autre comme celui de sa mère qu'elle ne connaissait d'ailleurs presque pas.

La jeune fille s'arrêta alors de parler et Ariel crut que son souffle s'était arrêté dans sa gorge. La belle toussa plusieurs fois, le regard rivé sur le sol alors que des images de son passé passait à la vitesse de la lumière devant ses yeux. C'était tout ce qu'elle s'efforçait d'oublier chaque jour qui passait mais rien n'y passait. Oui, l'adolescente était heureuse mais cela ne l'empêchait pas d'avoir mal à cause de ce qu'elle considérait à présent comme son enfance. Gardant son regard rivé sur le sable, comme s'il était particulièrement intéressant, Ariel commença à tracer des lignes dessus dans l'espoir de se calmer un peu.

« Je suis née à New York avec cinq mois d'avance. C'est d'ailleurs la seule ville où je me sente vraiment chez moi parce que la rapidité avec laquelle les choses passent là-bas est parfaite pour mon hyperactivité et personne ne remarque trop mon déficit d'attention et ma dyslexie. Il y a bien trop de monde.... j'ai grandi et vécu à Milan jusqu'à mes huit ans. A partir de mes trois ans, j'ai commencé à voir mes premiers monstres à l'extérieur de l'école quand j'étais en récréation. Ils me regardaient comme si j'étais de la bonne viande qu'ils aimeraient bien manger pour leur prochain repas mais je ne disais rien. Et puis.... il y avait aussi cet homme qui m'observait en souriant et qui disparaissait quand je devais retourner en classe. Il a arrêté de le faire vers mes six-sept ans. J'ai su il y a quelques mois que c'était Eros qui veillait apparemment sur moi depuis qu'il m'avait vue à la maternité. Je me demande toujours si c'est lui qui m'a fait survivre ou ma force de demi-déesse que j'avais eu grâce à mon père. »

Un léger rire s'échappa de ses lèvres même si la belle continuait de tracer des lignes sur le sable.

« On a découvert mon ADHD vers mes quatre ans mais personne ne s'en préoccupa puisque ce n'était pas vraiment important à ce moment-là. Un an plus tard, on a commencé à apprendre à lire en anglais en même temps qu'en italien, ne me demande pas pourquoi, c'est le système scolaire italien. Enfin bref.... on y a découvert ma dyslexie quand je ne faisais que dire des mots en grec ancien. On appela donc mes parents pour les prévenir avant que cela ne devienne plus fort. Cela n'a pas vraiment fait grand chose mais je suis devenue une miss A+ grâce à mon nouveau tuteur. C'est à cause de ça qu'on se moquait encore plus de moi, juste parce que je réussissais à être la meilleure de la classe avec ma dyslexie. »

Ariel se mordit la lèvre inférieure.

« Trois années plus tard, j'ai vu mon premier satyre dans les couloirs de mon école. Il m'a juste souri et est parti, l'air désolé. Je sais maintenant que c'était parce que je n'étais pas encore trop importante pour le camp puisque aucun monstre ne m'avait encore attaquée. Le soir-même, j'ai découvert mon pouvoir en soulevant un couteau en voulant couper du pain. Débile, non ? Quelques jours plus tard je me suis enfuie de chez moi parce que mes soit-disant parents ne me croyaient pas quand je leur avais dit que j'avais été attaquée par des monstres parce que mes habits étaient déchirés et que je saignais un peu de partout. J'ai erré pendant quatre années jusqu'à me retrouver dans la forêt un soir dans la forêt de Long Island, le soir de mes douze ans. J'ai souhaité que ma vie ait enfin un sens et le même satyre d'il y a quatre ans est réapparu. Il m'a tout raconté et.... me voilà ici à tout te raconter, trois ans après mon arrivée ici ! »

Un long soupir s'échappa de ses lèvres et Ariel se laissa retomber sur le sable, ses mains sur ses yeux, empêchant ses larmes de couler.

« Le seul cadeau de mon père est une chanson que je me chante avant de m'endormir pour ne pas faire de cauchemars. Il l'avait donnée à ma mère dans un rêve. Je pense d'ailleurs que c'est la seule chose vraie qu'elle m'ait dite de toute ma vie à ses côtés. »
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MessageSujet: Re: Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Icon_minitimeSam 17 Jan - 21:38

&

Un repos bien mérité.


__Abigaïl était impressionnée. Ariel avait réussi à deviner que c'était un Arès qui avait retenu son attention. Sa constatation était assez amusante, étant donné qu'elle s'était révélée vraie pour deux cas, les leurs. Étaient-elles liées ? Y avait-il un lien cosmiquo-alien entre les deux jeunes filles ? C'était quand même épatant, deux Dionysos pour deux Arès. Mais encore fallait-il que les messieurs s'y mettent eux aussi…

__Elle n'y pensa plus après avoir déballé toute sa vie. Enfin, presque toute sa vie. C'était important pour Abi de garder certains points dans l'ombre. Ils étaient encore douloureux, et elle ne se sentait pas prête à en parler comme si de rien n'était. Elle était toujours dans l'incompréhension au sujet de Paige.
__Pourquoi l'avoir ramenée au Camp, si c'était pour l'abandonner ? D'où vient ce soudain changement de comportement ? Ces regards pleins de reproches ? Elle ne lui avait rien caché, à elle.  Jamais… C'était peut être trop tard, c'était peut être génial tant que ça marchait. Peut être qu'il était temps de tourner la page.

__Elle écouta attentivement le récit de son amie. La nouvelle mention d'Éros la fit glousser, elle aussi. Abi avait le sentiment que le Dieu saurait quoi faire pour Ariel, et ce, en temps voulu. Elle avait apprit à ne jamais douter d'une volonté divine, et celle là ne ferait pas exception. En voyant les dessins sur le sable, elle se mit à les compléter, créant de petits monstres à partir des lignes incertaines que la jeune Arès traçait sur le sable.
__Elle avait gardé le silence jusque là, car elle avait jugé bon de lui laisser l'entière parole, sans l'arrêter. C'était si dur de parler de soi, quand on s'était résolu à ne rien dire, à tout oublier…

__Abi se reconnaissait tellement en son amie. Son enfance, elle avait passé la même, à se battre contre l'éducation, contre sa dyslexie, son ADHD, et le pire de tous, contre les moqueries. Celles des enfants sont les pires, parce qu'un enfant est toujours sincère. Ces ricanements méchants, qui suivaient son dos, tous les jours… Lorsqu'elle vit la belle brunette se mordre la lèvre, signe que c'était évidemment assez dur pour elle de se remémorer de tels souvenirs, elle dessina un smiley accompagné d'un cœur sur le sable, cœur pointé vers elle, pour lui donner du courage.
__À la fin du récit, un sourire un peu gêné se dessina sur son visage.

__- Si cette chanson marche réellement, c'est que c'est bien lui qui te l'a envoyé. Tu sais, je pense que même si tu n'es pas tout à fait semblable aux autres, toi, tou a le feu sacwé ! Abi prononça ces derniers mots à l'aide d'un magnifique accent Africain. Le feu sacwé d'Awès !

__Abigaïl avait sentit qu'il fallait détendre l'atmosphère. Alors elle avait opté pour la blague un peu raciste. Il fallait lui pardonner, elle n'est pas vraiment douée pour ça.
__Le ciel était maintenant de couleur presque bordeaux, et on pouvait apercevoir les premières étoiles, là haut. Elle se rappelait alors ces mêmes soirées, sur la terrasse de leur maison australienne, d'où la vue des astres était optimale. Et ces nuits entières qu'elle passait, à retrouver les constellations… C'était bien la seule chose qu'elle savait faire calmement. Regarder les étoiles.
__- Ma mère m'a toujours dit que mon père travaillait avec les étoiles, commença t-elle, alors chaque soir, je le cherchais, là haut. Au début, je ne parlais qu'à la Lune. P'tain, si Artémis m'écoutait, elle devait changer de canal direct, je racontais que des conneries ! Je m'amusais même à parler aux constellations. Pouah, ça remonte…

Elle ria de bon cœur. Ces souvenirs valaient tout l'or du monde, au final. Aussi difficile que fut son enfance, à cause de son père, son sang, sa condition… elle ne lui en voulait pas. Une vie comme ça, au final, ça valait la peine. L'optimisme nouveau qu'elle éprouva cette nuit lui redonna de la vigueur. La jeune fille se mit debout, puis attrapa les jambes de son amie, les tenant par ses chevilles. Un sourire malicieux précéda ces paroles :
__- Si tu ne me dis pas lequel de mes demi-frères t'intéresse, je te jette à l'eau ma belle!
__Et comme pour prouver ses mauvaises intentions, elle commença à la tirer jusqu'à la mer. Elle ne s'arrêta qu'en ayant les pieds dans l'eau, et elle laissa les vagues venir jusqu'à Ariel.
__Il n'y avait pas de raison qu'elle soit la seule à avoir prit un bain glacé !
remerciements @ pyphi(lia)


Dernière édition par Abigaïl O'Connor le Dim 18 Jan - 20:55, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Icon_minitimeDim 18 Jan - 18:44

La jeune fille rigola légèrement lorsqu'Abigaïl lui parla de sa petite histoire pendant son enfance. Finalement, Ariel avait peut-être plus de chance avec son cher parent divin. Arès lui avait laissé une chanson.... cette mélodie racontait d'ailleurs une histoire magnifique, à son propre avis. Cela parlait d'une petite fille qui se retrouvait seule dans les bois parce que sa mère ne voulait plus d'elle. La petite avait donc décidé de s'enfuir de chez elle plutôt que de rester un fardeau pour sa mère et son nouveau beau-père. Un soir où elle grelottait de froid et s'était réfugiée dans une grotte dans un espoir vain de réussir à se réchauffer en cette nuit de réveillon, un loup lui avait apporté successivement plusieurs bonnes choses chaudes à manger ainsi que de l'eau pour se rafraîchir. Puis, en dernier, l'animal sauvage l'avait enveloppé dans une grosse couverture afin que la petite fille n'ait plus froid. Il s'allongea ensuite et la prit contre lui, faisant une sorte de crie de bonheur quand il entendit la petite pousser un soupir de bien-être depuis des mois. La dernière chose que la petite fille entendit avant de tomber dans un profond sommeil fut : « Ma fille, je serai toujours là avec toi. Tu peux me détester mais sache que quoi que tu fasses, je serai fière de toi. Aie confiance en toi et ne crois pas les autres. Ils sont jaloux que tu m'aies comme père. Dors petite fille et souviens-toi : le noir a besoin de blanc pour le rendre plus joyeux tout comme la guerre a besoin d'amour pour se terminer. Elle est destructrice, certes, mais la beauté de la vie et l'amour finiront toujours par la réduire à néant. Il n'y a pas que du noir dans le noir. ».

«  Le noir a besoin de blanc pour le rendre plus joyeux tout comme la guerre a besoin d'amour pour se terminer. Elle est destructrice, certes, mais la beauté de la vie et l'amour finiront toujours par la réduire à néant. Il n'y a pas que du noir dans le noir.... »

C'était seulement maintenant, à cet instant présent que Ariel venait de comprendre le sens des paroles de son père. C'était difficile à comprendre et elle savait pertinemment qu'elle n'arriverait pas à l'expliquer à d'autres personnes mais tout était clair maintenant. C'était vrai, il n'y avait pas que du noir dans le noir. Mais comment Arès aurait-il pu réaliser – si c'est le juste verbe – cela ? Elle se demandait si c'était une de ses conquêtes – peut-être sa mère, qui sait ? – ou tout simplement Aphrodite qui lui avait fait faire comprendre cela. Ou peut-être l'avait-il dit pour la rassurer parce qu'à l'époque elle était toute petite et avait très vite compris qu'elle n'était pas du tout comme tous les autres enfants de son école, maternelle et primaire réunis. Quand était-ce déjà ? Oui, encore à trois ans. Sa mère l'avait réveillée d'un coup en pleine nuit pour lui raconter le rêve qu'elle venait d'avoir. Cette nuit-là, Ariel s'était endormie deux fois : la première fois elle avait encore fait un cauchemar et avait hurlé à s'en casser les cordes vocales, gagnant un crie de son « père » demandant à sa mère de la faire taire et la seconde, c'était un merveilleux rêve où elle courrait sur une plaine avec un filet pour attraper des papillons, rigolant tandis qu'un doux soleil lui caressait la peau.

Ariel remarqua alors le regard d'incompréhension de son amie et elle sut directement que c'était par rapport à ce qu'elle avait dit précédemment.

« Oh, c'est juste ce que l'homme dit à la petite fille dans l'histoire de ma chanson. Tu sais, celle que mon père m'a soit disant donnée. »

Un mince sourire s'était installée sur les lèvres de la jeune fille. Si ça se trouve, l'homme que sa mère avait vu dans son rêve n'était même pas son père mais étant donné les yeux pétillants de joie de cette dernière, l'adolescente ne pouvait que confirmer que c'était bien Arès dans le songe de sa mère. C'était la dernière fois qu'elle avait entendu parler de son vrai père, à part bien sûr la fois où elle était à moitié endormie et que sa mère avait avoué la vraie origine de cette fabuleuse chanson. Et maintenant Ariel se disait qu'elle était sympa sa génitrice de lui laisser avoir des cauchemars aussi pires les uns que les autres pendant trois années avant de se dire un truc du genre « Tiens, pourquoi ne pas lui chanter la mélodie de son père ? Comme ça je tiendrais ma promesse et elle arrêterait de nous réveiller avec ses fichus hurlements. » Oui, merci beaucoup maman. Vous voyez donc que la mère d'Ariel n'était peut-être pas si gentille que cela. Enfin bon, elle n'allait pas se plaindre parce que plusieurs parents mortels rejetaient leurs enfants, puisque ces derniers étaient à moitié dieux, pour différentes raisons. Ariel trouvait cela horrible.

C'est alors que la belle entendit les paroles d'Abigaïl et elle secoua la tête vigoureusement.

« Mais non ! J'essaie de devenir amie avec l'un d'eux ! C'est juste difficile avec le passé que ce garçon et moi avons ensemble.... »

Ariel laissa sa phrase en suspend. Toute la colonie, inclut Abigaïl, savait que le seul garçon avec qui la jeune fille avait été ennemie était William Peverell, soit le demi- grand frère de son amie. Et puis c'était normal qu'Ariel cherche à être son amie avec leurs sourires. Ils étaient juste destinés à l'être, c'était sûr.
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MessageSujet: Re: Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Icon_minitimeDim 18 Jan - 20:56

&

Un repos bien mérité.


__ Jamais Abigaïl n'aurait imaginé qu'Arès serait en mesure de penser à autre chose qu'à sa propre personne. Elle avait prit l'habitude de stigmatiser son caractère, de même que ses enfants, alors que même les rejetons du Dieu de la Guerre étaient en mesure d'affronter leurs pères par leur personnalité parfois admirable. Ariel était la preuve vivante du cœur d'Arès. Elle pouvait douter de son statut de père aussi fort qu'elle le voulait, elle ne pouvait nier que ce Dieu était un 'papa' à sa façon. Un peu brutal, gauche, et sans aucun tact, certes. Mais même un loup chérit ses petits.
__Peut être bien que Dionysos était un père à sa façon, lui aussi. Peut être que derrière ces yeux divins méprisants se cachait un homme fier de ses enfants. Abi l'espérait secrètement. Elle voulait avoir des points communs avec ce père qu'elle ne connaissait pas. Elle souhaitait partager plus qu'une jalousie maladive, qu'une colère amère...

__- Mais non ! J'essaie de devenir amie avec l'un d'eux ! C'est juste difficile avec le passé que ce garçon et moi avons ensemble....  
Pour en revenir à Ariel, elle se tenait devant elle, les pieds dans l'eau. Et sa réponse ne lui convenait pas. Bien sûr, elle était capable de lier tous les éléments, et de comprendre que c'était son demi-frère le principal sujet des craintes de son amie. Elle pouvait encore se rappeler du fou rire qui avait traversé l'assemblée lors du dîner. Lorsqu'elle avait scanné sa tablée, William était un des seuls à rougir de honte, en écho avec leurs père. Il était clair dans son regard que c'était de son géniteur qu'il avait honte, et non pas directement de l'offense qu'il avait reçue.

__Elle chassa le souvenir de ce début de soirée un peu médiocre, puis se mit à pousser du bout du pied des coquillages dans l'eau. Ariel était bonne amie avec Zoey, alors comment se faisait-il que l'un des deux jumeaux la déteste ? Surtout Will, qui faisait pourtant tout comme sa sœur ! Ils étaient si liés, tous les deux, que c'était presque comme si l'un pouvaient finir la phrase qu'aurait commencé l'autre. Harmonie. La belle Arès avait forcément étouffé son hamster préféré, autrement, elle ne comprenait pas d'où venait toute cette haine subite entre les deux pensionnaires.

__- Donc il ne t'intéresse pas vraiment ? insista la jeune fille.
Il faut avouer que la Sang-Mêlée était légèrement déçue. L'idée d'une idylle entre son amie et son presque-frérot l'enchantait, en vérité. Elle savait de Zoey qu'il était plutôt galant, comme homme. De son point de vue – pas vraiment objectif – il était l'homme idéal, de qui tomber amoureuse était un choix tout à fait convenable. Si elle avait un quelconque sang français paysan, elle aurait presque appelée Ariel sa « bru ». Mais Abigaïl était une vraie américaine, élevée dans les plaines australiennes. 100 % beefsteak, qu'elle était.

__- Je pourrais t'aider, dit-elle, pas du tout sûre d'elle.

Cette suggestion, la jeune fille avait douillé pour la formuler. Elle n'était pas à l'aise avec tout ce côté « messager », et était persuadée que si elle essayait, elle finirait par rendre les choses encore pires. Mais Will était son demi-frère, ils partageaient le même sang divin. C'était différent, ce serait différent. Elle ne serait pas vexée d'un refus, non, elle comprenait la demi-déesse. Elle même serait honteuse de demander un tel service à son amie, et elle n'était même pas sûre de servir à quelque chose,. L'important était d'être là pour Ariel. Parce qu'elle méritait son attention.

__- Je pourrais installer une caméra dans sa chambre. Ça t'éviterais de le stalker H24.
Un sourire malicieux se dessina sur son visage. Elle ne taquinait pas souvent ses amis, surtout par peur de ne pas évaluer la portée de ses mots et de blesser quelqu'un. Mais de temps en temps, elle avait assez confiance en elle pour s'abandonner à ce côté farceur.
__Il fallait bien vivre dangereusement
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MessageSujet: Re: Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Icon_minitimeDim 18 Jan - 23:41

Pour ainsi dire, Ariel avait vu William rougir en même temps que son père Dionysos, sauf qu'elle n'avait pas su si c'était un rouge qui voulait dire qu'ils allaient avoir une petite discussion plus tard étant donné que leur haine est à peu près terminée ou bien, un rouge signifiant une honte. Non, la belle ne voulait pas dire « taper » dans le sens de « se taper quelqu'un » mais sortant de ses lèvres, tout le monde pouvait penser ce qu'ils voulaient. Après tout c'est d'Ariel dont on parle. Vous savez la fille qui s'est fait reconnaître par son cher paternel Arès deux-trois mois après son arrivée à la colonie des sang-mêlé ? Celle que tout le monde regardait avec impatience parce que l'adolescente de douze ans à l'époque pouvait être la fille de n'importe qui, les seules divinités qui avaient été bien sûr expulsées étaient Arès et Aphrodite, vous savez ces deux qui couchent ensemble depuis des divinités ? Non, Ariel était bien trop gentille et pas assez « girly » pour avoir l'un ou l'autre comme parent divin.

La jeune fille était la seule exception dans le bungalow des rejetons d'Arès, la seule qui ait à peu près un cœur si on peut appeler cela comme ça. Ariel avait été toute la risée de tout le monde ce soir-là au feu de camp tellement c'était inattendu. On avait excepté le louveteau d'aller vers un autre sang-mêlé non reconnu mais Ariel avait su du plus profond d'elle-même qu'il était pour elle. Un attribut romain pour une demi-déesse grecque, normal n'est-ce pas ? En y repensant, c'était sûrement parce qu'elle était italienne et aussi cela lui avait fait penser à la chanson qu'elle se chantait avant de s'endormir. Les rires étaient parce que les autres étaient jaloux qu'elle ait Arès comme père. « Euh.... papa ? Tu crois vraiment qu'ils sont jaloux parce que je ne le crois pas trop. » c'était exactement ce que l'adolescente avait pensé en se dirigeant vers ses nouveaux frères et sœurs avec son nouvel animal de compagnie bien blotti dans ses bras. Au moins, il l'aimait.

Tiens, quand on parle du loup, et pour le coup c'est pour de vrai, Touffu arriva en courant et se jeta sur Ariel, la faisant retomber sur le sable, lui arrachant un rire. Comment était-elle censée pouvoir parler à son amie Abigaïl si il n'arrêtait pas de lui lécher la joue puis se blottissant contre elle, l'empêchant un peu beaucoup de bouger.

« Touffu.... ? »

Un grognement échappa de la gueule de l'animal, lui disant bien qu'il refusait de bouger parce qu'il ne l'avait pas vu de la journée. C'était vrai que ces derniers temps, ils ne se voyaient pas beaucoup tous les jours mais en même temps son loup n'avait qu'à pas poursuivre tous les sang-mêlé et satyres de la colonie entre les repas si il voulait que sa chère maîtresse s'occupe plus de lui. Dans une relation, il fallait quand même que chacun y mette du sien, ne trouvez-vous pas ? Et bien c'était le principe de l'adolescente, une sorte d'œil pour œil et dent pour dent.

Finalement, Ariel réussit avec un peu beaucoup de mal à bouger son loup Touffu de son ventre et put donc ainsi se relever, le gardant allongé près d'elle parce que sinon il allait faire la fête à Abigaïl, et pas une très joyeuse si vous voyez ce que je veux dire, sans l'attaquer bien sûr. L'animal lui aurait simplement grogner à la figure et Ariel lui aurait directement de se calmer, chose qu'il aurait faite sans rechigner mais sans laisser une sorte de regard noir à l'amie de sa maîtresse.

« Je.... J'essaye juste d'être amie avec lui. C'est juste devenu ridicule cet échange constant de sourires et de regards, tu ne trouves pas ? Je suis même sûre qu'une bonne partie de mes frères et sœurs pensent qu'on sort ensemble en secret ou bien qu'on s'envoie en l'air ensemble. Je trouve cela totalement débile.... en même temps, en voyant leur père.... »

Ariel rejeta sa tête en arrière en poussant un grognement de frustration en se passant une main dans ses cheveux. Pourquoi les choses devaient-elles devenir chaque jour un peu plus compliquées que le jour précédent ? Les problèmes ne peuvent pas la laisser en paix ne serait-ce qu'une seule petite seconde ?

Puis sa tête se releva directement pour plonger son regard avec intensité dans celui d'Abigaïl. L'aider ? Poser une sorte de caméra cachée dans sa chambre pour que la jeune fille ne soit pas obligée de le stalker tout le temps dans le froid et faire croire à tout le monde qu'elle était folle amoureuse du jeune homme.

« Non.... non ! Enfin, pas de cette manière.... »

Ariel baissa légèrement son regard en recommençant à faire des dessins sur le sable avec son doigt. Fichu ADHD.

« Juste lui parler.... lui demander si c'était dans ses plans futurs qu'on devienne peut-être amis ? »

L'adolescente releva un peu ses yeux pour regarder son amie. Soudainement, elle était toute rouge. Pourquoi était-ce si difficile de devenir amie avec son ancien pire ennemi ?
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MessageSujet: Re: Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Icon_minitimeLun 19 Jan - 14:48

&

Un repos bien mérité.


__Abigaïl sortit de l'eau, et s'agenouilla en face d'Ariel, les bras croisés. Le loup ne lui faisait pas vraiment peur, mais elle évitait de faire des gestes brusques, au cas où. C'était un animal, et même si les enfants de Dionysos avaient une certaine affinité avec les animaux, elle n'allait pas se risquer à essayer avec Touffu.
__Les satyres semblaient apprécier la jeune fille, toutefois Abi se demandait s'ils l'aimaient vraiment, ou si c'était la position de son père qui leur inspirait une telle affection. Pour les fraisiers, cette question ne se posait même pas. De quoi aurait peur une plante, de toute façon ? Et en ce qui concerne les Nymphes, elles sont ouvertes par natures, quoique un peu cachottières. La jeune fille n'allait vraiment pas tester le loup, et resta sagement sur place.

__Une magnifique bête. Elle l'avait déjà vu de nombreuses fois en compagnie d'Ariel. Elle adorait sa manière de gambader derrière sa maîtresse, le regard toujours un peu méfiant, qui défiait les autres pensionnaires de l'approcher. La nuit était déjà tombée, et elle n'avait pas une vision adéquate pour rendre compte de la beauté de son pelage, mais les yeux du loup brillaient. Elle lui sourit timidement.
__Ariel prit la parole, et Abigaïl sentit une pointe d'hésitation dans sa voix :

__- Juste lui parler.... lui demander si c'était dans ses plans futurs qu'on devienne peut-être amis ?

__Un petit rire s'échappa de ses lèvres. Son amie était vraiment adorable. Elle avait été dans la même situation, un moment. Bon, dans les faits, elle y était toujours, mais elle s'était résignée à devenir amie avec Wesley.
__Il avait choisit de faire une farce à la mauvaise personne, au mauvais moment. Tant pis. Elle se rappelait encore de cette discussion, qu'elle avait eut avec Bane, un soir au coin du feu. « On ne peut pas se faire aimer de tout le monde ». Et cette phrase allait de paire avec une autre, « On ne peut pas forcer quelqu'un à nous apprécier ». C'était vrai. C'était même pour ça qu'elle avait abandonné l'idée de calmer le jeu avec ce fils d'Hermès. S'ils ne pouvaient pas se regarder de travers sans que ça parte en baston, les faits était là. Il ne fallait pas se battre avec des évidences.
__Sauf qu'Ariel avait encore une chance. Si elle pouvait échanger quelques sourires avec Will, cela montrait bien que leur relation n'était pas si médiocre. Qu'elle pouvait encore faire quelque chose. Avec du temps, ils deviendraient de très bons amis et plus, si affinité ! Abigaïl avait de l'espoir, et son sourire s'étira, montrant une confiance nouvelle. Elle s'assit, les jambes croisées, et commença à jouer avec ses mèches de cheveux.

__- Oublies la caméra. Ou je fais l'intermédiaire, ou tu lui écris une lettre, je sais pas. À toi de voir, commença t-elle.
L'idée semblait peut être ridicule, mais c'était bien le ridicule qu'il fallait braver maintenant, pour accéder à Will. Il fallait briser un silence, bousculer une habitude, et se faire offense pour aller lui parler. Leur relation ne changerait jamais si elle ne se bougeait pas un peu les fesses !

__- Et puis des regards implorants, ça suffit pas, elle continua, et p'tet bien que lui aussi, il veut te parler ! Va falloir que tu prennes toute la bravoure qu'Arès a pu te léguer, et que tu lui parles. Après, comment tu t'y prends, j'en sais rien… Euh, écoutes ; écris lui un mot, dis lui que tu veux lui parler, indique où exactement tu lui donnes rendez-vous, et moi je le lui dépose dans sa chambre. Tu verra bien, s'il vient, c'est qu'il est prêt à t'écouter. Non ?

__Le plan était un peu foireux, et à demi pompé dans des livres ou des séries un peu 'girly' qu'Abi a pu trouver sur le canal, entre midi et deux. Et peut être aussi un peu excessif.
__Mais elle n'avait rien d'autre à proposer, là, maintenant.
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MessageSujet: Re: Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Icon_minitimeLun 19 Jan - 16:23

« NON ! Intermédiaire !! »

Touffu regarda sa maîtresse avec ses grands yeux dorés mais avec une pointe de bleu émeraude, comme les yeux de la jeune fille. Etant donné qu'elle était la seule à avoir un loup dans la colonie des sang-mêlé, et quand bien même elle n'était pas la seule, on distinguerait parfaitement Touffu avec ses magnifiques yeux parce qu'il n'y avait que Ariel dans la colonie qui possédait des yeux bleus émeraudes, aux dernières nouvelles. L'animal semblait avoir enfin avoir compris la raison de l'embarrassement de l'adolescente et nicha sa tête dans le creux de sa nuque tandis que cette dernière lui caressait doucement son pelage, se calmant petit à petit tandis que les battements de son cœur redevenaient normaux.

Ariel soupira. Etre l'intermédiaire d'une personne est juste tellement.... ridicule. D'ailleurs qu'est-ce qu'elle a à toujours dire « ridicule » pour tout ? Cela en devient rid.... La belle secoua vigoureusement la tête pour sortir à tout prix le mot de son esprit. Elle ne l'aimait pas du tout. Enfin, pour en revenir à nos moutons, Ariel n'aimait pas cette idée que Abigaïl soit son intermédiaire pour enfin parvenir à devenir peut-être un jour au moins une connaissance positive de William mais lui écrire une lettre était bien trop lui demander. La jeune fille userait des tonnes et des tonnes de feuilles de papier qu'elle mettrait ensuite en boule et jetterait sur le sol de sa chère chambre.  Pourquoi autant me demanderiez-vous ? Tout simplement parce que l'adolescente commencerait une phrase puis la chiffonnerait parce que ce n'est pas comme ça qu'elle aurait voulu tourner sa phrase ou bien qu'elle ne voudrait plus utiliser ces mots-là finalement. Ce moment-là serait un véritable supplice pour Ariel parce que son ADHD et sa dyslexie se mettraient alors tous les trois à travailler en force le plus joyeusement possible au monde. On l'entendrait hurler, crier, éclater en larmes, dire que sa vie n'était que de la merde et qu'elle reniait son père.... enfin, vous voyez le genre.

La seule fois où cela s'est produit était quand Ariel était en CE1 quand elle avait sept ans. La petite fille était en classe, au premier rang, et c'était le moment de leur contrôle d'italien où ils devaient raconter ce qu'ils avaient fait pendant le week-end. Premièrement, Ariel l'avait passé enfermée à essayer de lire des livres en italien. C'était peine perdue parce que soit elle lisait en grec ancien, soit elle lisait en latin et le traduisait directement en grec ancien. La petite avait entendu sa mère soupirer du salon en bas en l'entendant parce que oui, apparemment sa fille n'était visiblement bonne à rien. Et puis la seconde chose était : Comment voulez-vous écrire quelque chose en italien quand vous n'arrivez pas à lire et donc comprendre cette fichue langue ? Donc cela voulait dire qu'elle ne pouvait pas faire son expression écrite. Ariel s'était assise bien droite sur sa chaise, les mains posées sur sa table et regardant le tableau blanc jusqu'à ce que sa maîtresse lui rappelle la consigne du contrôle avec une Ariel qui lui répondit du tac au tac.

« Maîtresse, vous savez pertinemment que je ne comprends pas l'italien. Donc, je ne peux pas faire cette expression écrite à moins que vous ne vouliez que je la fasse en latin ou en grec ancien. Comme cela, vous saurez ce que cela fait de ne pas comprendre une langue, maîtresse. »

Le dernier mot avait été ajouté sur un ton encore plus sarcastique que le reste de son petit discours. Comme quoi, Ariel savait se défendre déjà lorsqu'elle n'était qu'une petite enfant. Malheureusement, cela se termina chez le proviseur puis dans une salle de classe fermée à clé, pour qu'elle n'essaie pas de s'enfuir, avec devant elle une pile de feuilles et un stylo pour qu'elle puisse faire ce contrôle qu'elle ne pouvait pas faire. Le moment où Ariel avait commencé à se concentrer, hyperactivité avec déficit d'attention plus sa dyslexie commencèrent à jouer ensemble, signifiant que tout allait mal dans la tête de la petite fille. Ariel se prenait la tête dans les mains, hurlait, appelait à l'aide, tapait partout tout ce qui se trouvait sous sa main, etc. Au final, plusieurs personnes accoururent accompagnés de sa mère et son beau-père et ils avaient ouvert la porte de la salle de classe pour trouver une Ariel sanglotante dans un coin, ses genoux ramenés contre elle, couverte de sang et de blessures avec ses habits à moitié déchirés. Tous les meubles dans la pièce étaient soient détruits, soit tombés. Et vous voulez savoir le plus marrant ? Son professeur de sport avait ri et dit que si les dieux grecs existaient, Ariel serait une parfaite fille d'Arès, celle qui lui ressemblerait le plus à tous les coups. Oh s'il avait su à quel point il avait eu raison à propos des dieux grecs et de son père. Le seul hic était qu'elle ressemblait bien plus à sa mère qu'à son père. Ou peut-être ressemblait-elle à son paternel plus qu'elle ne le pensait et qu'elle aurait simplement hérité de son côté doux si pouvait dire, ce côté qu'il avait eu en chantant à sa mère la mélodie qu'elle devait lui chanter plus tard pour éviter d'avoir des cauchemars. Ariel ne le savait pas et ne le saurait probablement jamais.

« C'est tellement mieux de faire l'intermédiaire. Je.... me mettre devant une simple feuille de papier serait juste la pire idée au monde et tu ne veux pas voir cela. Donc même si ta première option fait assez bébé.... c'est réellement la mieux si tu veux absolument faire quelque chose. »

Le regard d'Ariel était devenu plus sombre tellement elle était sérieuse.


Dernière édition par Ariel Millers le Dim 25 Jan - 17:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Icon_minitimeDim 25 Jan - 16:44

&

Un repos bien mérité.


__- Même si ta première option fait assez bébé.... c'est réellement la mieux si tu veux absolument faire quelque chose.

__Oui, on était d'accord. Être une intermédiaire, ça craignait du boudin. Surtout si on était pas du TOUT au point sur les relations sociales. Ce qui était le cas d'Abigaïl. Elle avait proposé son aide, car voir son amie anéantie par sa situation lui faisait beaucoup de peine, mais après tout, ne risquait-elle pas de compliquer les choses ? Si. Son intervention ne serait que déplacée. Mais que faire pour aider Ariel ?

__Abi ne le savait. Il était peut être plus sage de la conseiller et de rester à l'arrière. Après tout, ce n'était pas à elle de parler à Will, mais à Ariel. Si elle espérait une amitié, il fallait qu'elle arrive à engager une conversation, ou elle n'en n'aurait jamais. Bien sûr, la Demi-Déesse se tiendrait prête à l'aider, il n'était pas question de la laisser tomber.
__Elle s'agenouilla dans le sable, soutenant le regard de son amie.

__- Aie confiance en toi, ma belle. N'aie pas peur, tu y arrivera de tes propres moyens. Je sais que tu as peur, et que tu redoutes qu'il ne te retournes pas ton amitié. Mais les gens ressentent les bonnes ondes que tu leur envoies. Pour ça, fait confiance en ta bonne étoile, elle ne te laissera pas tomber. Et surtout, fais toi confiance. C'est le principal.
La bonne étoile. Combien de fois sa mère lui avait parlé d'elle. C'était bateau, mais c'était les seules choses qui lui redonnaient confiance en elle. Le karma, la bonne étoile, la chance, l'univers… Tellement de bons camarades de voyages, qui étaient indispensables à Abi...

__Elle regarda le ciel un moment. Il faisait nuit noire, et elle voyait au loin les braseros s'éteindre. Les autres devaient être couchés depuis un moment, et les harpies devaient bientôt passer faire leur ronde habituelle. La jeune Sang-Mêlée ne tenait pas à finir en croquettes pour 'monstres' de ménage.
__Elle se releva, et indiqua du pouce les bungalows au loin.

__- Viens, rentrons. La nuit porte conseil.

Elle vit son gilet posé à la lisière de la plage, et ses chaussures. Le fait qu'ils y soient toujours indiquaient qu'aucun Hermès n'était passé dans les parages. Ce qui était une bonne chose.
__Maintenant qu'elle y pensait, Abi avait besoin d'une bonne douche, d'affaires propres, et de démêler ses cheveux, avant qu'ils ne lui déclarent la guerre.
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MessageSujet: Re: Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Icon_minitimeLun 15 Juin - 18:27

La nuit porte conseil, c'est ça ? Enfin, c'est ce que tout le monde dit. La nuit est censée porter conseil. Et on souligne bien le « censée » parce que cela n'a pas été le cas du tout pour notre chère Ariel Millers. La jeune fille s'était retournée encore et encore dans son lit toute la nuit, sans vraiment réussir à trouver le sommeil. Pourtant elle avait tout essayé : compter les moutons, se raconter des histoires totalement insensées, garder les yeux ouverts jusqu'à ce qu'ils se ferment, avec un peu de chance, par eux-mêmes.... rien de tout cela n'avait bien sûr fonctionné. Pourquoi donc ? Ariel avait bien envie de répondre que c'était parce qu'elle était sûrement l'enfant d'Arès qui lui ressemblait le moins depuis que ce dernier s'était décidé à avoir des demi-dieux.

Pauvre lui. Pauvre Arès. Pauvre dieu de la guerre. Pauvre dieu faisant partie des douze dieux de l'Olympe. Pauvre divinité. Pauvre tout ce que vous voulez. L'adolescente le plaignait réellement pour le coup. Il ne pensait sûrement l'avoir elle comme future fille en couchant avec sa génitrice. Si il l'avait su par je ne sais quel moyen, par exemple par Apollon puisqu'il peut voir l'avenir, il aurait sûrement repoussé sa mère, aussi belle puisse-t-elle être, et même s'il aurait dû restreindre plusieurs pulsions sexuelles qu'il aurait pu avoir en la voyant. On ne sait jamais, Ariel n'avait jamais su et ne pouvait pas savoir ce que son géniteur avait pensé de sa mère et ne sûrement pas le savoir. Cette simple pensée la dégoûtait tout simplement. La belle le plaignait juste de l'avoir comme fille, point barre.

Le bungalow des Arès était totalement vide et Ariel était à présent assise en tailleur sur son lit, tout en se regardant intensément dans le miroir accroché au mur en face d'elle. Elle était encore en pyjama, composé d'un débardeur bleu ciel et d'un short à rayures multicolores. Cela n'allait pas vraiment bien ensemble, elle le savait, mais pour qui avait-elle à plaire ? Personne en ce moment en tout cas.

« Argh ! »

La jeune fille se laissa totalement retombée sur son matelas et se commença à se tortiller une mèche de cheveux. Ce moment passé avec Abigaïl la veille au soir à la plage l'avait assez perturbé. Elle ne savait pas quoi penser du fait qu'elle soit intéressée par un de ses frères, surtout qu'elle ne sait pas le nom de ce dernier. Elle avait juste supposé pour rigoler que c'était le cas et elle avait eu raison. Cela la dérangeait, cela était sûr. Pourquoi ? Tout simplement parce que Ariel savait parfaitement que c'était un qui faisait tout pour faire de sa vie un enfer. Touts ses frères et ses sœurs avaient ce fichu objectif à l'esprit, encore plus depuis qu'elle se défendre contre eux. Mouais, encore quelque chose qu'elle avait en commun avec William, en plus du fait qu'ils étaient touts les deux juste bons à une seule activité à la colonie. Encore heureux que cela ne soit pas la même parce que sinon Ariel aurait vraiment cru qu'elle était la triplée de Zoey et de William, même si ils n'ont pas du tout le même parent divin.

« Bon d'accord, je me lève. »

L'adolescente se leva presque d'un bond, manquant de se ramasser par terre, mais elle se rattrapa au dernier moment à une chaise, faisant tomber cette dernière à sa place. La belle haussa simplement les épaules et alla se doucher. Puis, elle s'habilla d'un short en jean, de converses et d'un tee-shirt orange de la colonie des sang-mêlé.

Se sentant finalement totalement propre, Ariel sortit de sa cabine puis se dirigea vers le réfectoire pour prendre son petit-déjeuner. C'est alors que la réalité la frappa : la salle était vide et il était environ dix heures et quart du matin. Oui, il n'était plus du tout l'heure de prendre son petit-déjeuner et elle se retrouvait comme une débile devant le réfectoire, avec son ventre qui criait famine au plus profond d'elle-même. D'ailleurs, c'était sûrement cela qui l'avait poussé à se lever, la faim.

La belle se dirigea finalement vers l'arène où elle retrouva son amie Abigaïl. Elle la regarda simplement s'entraîner en souriant un peu. Non elle n'avait pas vraiment le cœur à s'entraîner étant donné son niveau élevé de fatigue. Cela pouvait d'ailleurs se vérifier grâce aux petits yeux que la jeune fille avait en ce moment précis et le également le fait que sa main droite était quasiment tout le temps devant sa bouche étant donné le nombre de fois qu'elle baillait.

Une seule chose était vraiment sûre : Ariel devrait annoncer à Abigaïl que le fait que « la nuit porte conseil » n'avait officiellement aucun effet sur elle.
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MessageSujet: Re: Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Icon_minitimeDim 31 Jan - 19:36

RP abandonné et archivé.
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MessageSujet: Re: Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Un repos bien mérité. | &Ariel Millers (abandonné) Icon_minitime

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