Hey soul sister [PV. Ariel] (abandonné)

❉ Ariel & Maylea ❉

Hey soul sister

Je venais de finir de déjeuner, il était au alentour de une heure et j'avais pas mal de temps avant d'aller m'entraîner. Je me dirigeais donc vers le lac, un de mes endroits préférés, il me rappelait mon ancien chez moi. Je n'allais pas là où tout le monde allait, non l'endroit avait fini par être dénaturé de toute sa beauté. Alors, je m'aventurais dans la forêt jusqu'à tomber que le vieux chemin terreux qui était selon certain l'ancien chemin de la plage. Il avait été abandonné, car les demis-dieux avaient trouvé un accès plus court qui menait à un autre banc de sable plus proche. Une fois au bout du chemin bossé, je tombais sur un petit coin paradisiaque, l'eau cristalline, la plage de sable blanc, les arbres qui nous isolaient du monde et le ponton de vielles pierres qui nous traçait un chemin vers l'eau. La douceur du tapis moelleux de grains me détendait instantanément, me faisant oublié mon stress, me donnant un petit goût d'été. Je venais souvent ici pour parler à mes parents même si je doutais qu'ils m'écoutaient déjà pour ma mère je ne sais même pas si elle peut m'entendre du royaume des morts et mon père il doit sûrement avoir d'autre chat à fouetter. Je m'asseyais sur le sable laissant les doux grains caressaient la peau nue et découverte par mon short. Il faisait plutôt chaud et ensoleillé pour une fin d'après-midi de printemps; j'avais donc préféré le short et le tee-shirt, mes cheveux bouclés me tenaient déjà bien assez chaud comme cela. Je profitais du soleil sur ma peau et commençais à m'adresser à mes géniteurs sans savoir si mes paroles ne s'évanouissaient pas dans le silence constant :

« Pourquoi je suis là ? Des fois je me demande sérieusement ce que je fous ici. Je n'ai aucune nouvelle de oncle Jay', je n'ai toujours aucune réponse de votre part, des jeunes meurent quand il traverse la barrière pour s'aventurer dans la forêt. Se faire attaquer et notre quotidien. Mon dieu c'est quoi ce monde ? J'aimerais pouvoir nager dans l'eau azur, qu'on arrête de me dire que je suis bizarre, sans amis, j'en ai marre... Je reprends la respiration avant de continuer...sinon ça fait bientôt deux ans que je suis ici, vous savez même si ça me manque des fois, j'aime quand même bien, on est comme hors du temps. Je n'ai plus à me stresser de savoir si "Kyle va m'inviter au bal" ... Je rigolais à la voix de petite "pouf" que j'avais pris...mais bon j'aimerais revoir Jay' de temps à autre malheureusement c'est possible et je le sais. Sinon pour les nouvelles de bords, aujourd'hui il ne sait rien passer de spécial mais bon on verra bientôt il devrait y avoir la course du drapeau. Bon ça vaut pas un bon vieux match de rugby hein pap' ? »

Je ris avant d'essuyer une petite larme qui coulait sur ma joue avant de me retourner en enta dans du bruit et voir une belle jeune fille brune qui me fit retrouvé mon sourire :

« Hello sister, alors tu vas comment poussons rouge ?»

Rien que la voir me fit retrouver le sourire le plus totale.

“Hey Millers, ça te dit qu'on t'aide à te ramasser encore par terre ?”

Le regard de la fille d'Arès transperça celui d'un de ses frères avant de lâcher ses prises sur le mur de lave. La belle soupira lorsqu'elle sentit son corps heurter dans un bruit sourd le sol. Pourquoi, pourquoi fallait-il donc que cela lui arrive tout le temps à elle ? Est-ce que les dieux s'étaient tout unis contre elle à sa naissance pour une raison qui lui était bien sûr totalement inconnue ?

L'adolescente se releva sous les rires des autres et alla directement dans sa chambre de sa cabine, oui de la sienne, elle n'allait pas envahir une chez les Dionysos, les Apollons, ou bien les Hermès. Quoique, cela ne la dérangerait pas vraiment. La jeune fille était dans une humeur de “Je m'en fiche si je vous embête.” et il y avait une raison pour cela: cela faisait à peu près sept années qu'elle avait découvert son fameux pouvoir de contrôler les armes. Cela lui avait permis de survivre et de ne pas mourir cette célèbre journée.

Ariel avait entendu par plus de la moitié des sang-mêlé de la colonie qu'ils avaient découvert leur pouvoir plus tôt qu'elle, voulant bien sûr dire qu'elle était en retard par rapport à eux. Mais quand on lui demandait quand elle avait découvert le sien, la belle répondait que c'était vers ses cinq ans. Non, à cinq ans, c'était sa toute première rencontre avec un satyre. D'ailleurs, avait-il voulu dire qu'elle “puait” ? Bien sûr que oui, c'était cette fameuse odeur plus forte que celles des demi-dieux ayant un parent divin mineur contrairement à elle qui avait fait, que avec sa seconde rencontre avec un satyre, celui qui l'avait ramenée à la colonie des sang-mêlé, la jeune adolescente était pleine d'écorchures, de plaies, et plus que fatiguée dû aux attaques incessantes des monstres.

Etait-ce contre elle qu'elle n'ait “eu” ses pouvoirs qu'à l'âge de huit ans ? Ne pouvait-elle pas les avoir avant ? Si elle ne les avait pas eus pile à ce moment-là, serait-elle morte en ce jour ? Sûrement mais la jeune fille préférait ne pas y penser.

Toutes ces questions tourbillonnaient à une vitesse folle dans l'esprit de l'adolescente qui finit par se cogner bien fort la tête contre le mur de sa chambre, sous quelques regards incrédules de ses frères et soeurs. Oui, elle était bizarre et qu'est-ce que cela pouvait leur faire ? Ils n'avaient jamais voulu l'avoir comme frangine alors qu'ils ne s'occupent pas d'elle et l'ignorent comme.... des personnes intelligentes, c'est ça, c'était le mot qu'elle cherchait depuis tant d'années. Cela lui a pris du temps à s'en souvenir mais comme on le dit, il vaut mieux tard que jamais, surtout dans son cas.

Finalement, au bout de quelques minutes, la demi-déesse se décida à sortir de sa cabine pour se diriger.... non pas vers la plage, surprise !! Non, la belle savait pertinemment que ce n'était pas le bon moment pour y aller et puis, elle avait envie de voir quelqu'un d'autre.... surprise !! Décidément, Ariel ne finissait pas de surprendre toutes les personnes de la colonie des sang-mêlé.

“Hey, Ariel, la plage est de ce côté.”

Ariel leva un sourcil à la remarque de Daniel, un fils de Déméter. Oui et alors ? Pourquoi est-ce que tout le monde croyait qu'elle passait toutes ses journées à la plage ? Ah oui. Elle avait passé ses journées à se les cailler là-bas l'hiver dernier mais cela n'avait rien fait. De toute façon, elle avait tellement l'habitude d'être dehors en tout temps même si cela ne l'empêche pas de ressentir le froid et la chaleur.

“Je le sais mais ce n'est pas parce que je m'appelle comme la petite sirène que je vais forcément à la plage lorsque je ne m'entraîne pas ou autre.”

“Oui mais c'était par rapport à l'hiver dernier. T'y étais presque tout le temps donc j'ai supposé que...”

“Et bien tu as mal supposé.”

L'adolescente lui tapota l'épaule avant de s'enfoncer dans la forêt où elle s'appuya à un arbre. La belle ferma les yeux et poussa un profond soupir. Tellement de choses se passaient dans sa vie au fur à mesure qu'elle grandissait et elle sentait qu'il allait se produire des changements pendant les prochains mois.

Ariel rouvrit soudainement ses yeux et repensa à la vision que Jamie n'avait pas voulu lui faire part il y a quelques mois. Cela la travaillait encore énormément et elle voulait de plus en plus savoir ce que c'était au fur et à mesure que les jours passaient. Cela en était devenu presque une obsession, obsession dont elle avait fait part à sa meilleure amie et soeur jumelle de coeur, Maylea Maori qui était une fille d'Apollon et qui avait eu un passé à peu près semblable au sien. Toutes deux savaient tout de la vie l'une de l'autre, au moindre détail près. Elles s'étaient tout dit lors de leur première rencontre il y a deux ans sur la plage et depuis, les deux adolescentes ne s'étaient plus du tout quittées d'une semelle. C'était assez rare de croiser les deux filles sans l'une et l'autre.

“Arrête avec ce surnom sinon je vais directement changer mon prénom.”

La jeune fille avait rejoint Maylea près du lac, elle avait une sorte de cinquième sens pour toujours savoir où son amie se trouvait, surtout dans ces moments-là où elle pensait à des choses qu'elle appelait “compliquées”.

“Sinon je vais bien, et toi ?”

Ariel s'assit à ses côtés et lui sourit.

Percy, rp Ariel

❉ Ariel & Maylea ❉

Hey soul sister

Ariel, ce prénom signifiait tout pour moi. Elle était ma meilleure amie, mon âme sœur, ma confidente, sœur. Elle était la gardienne de tous mes secrets et de toutes mes histoires, aussi diverses et étranges soient-elles, elle connaissait tout de moi comme si elle m'avait créé comme moi je savais tout d'elle, jusqu'à ses manies, chacune des traits de son visages ou encore l'histoire de chacune de ses blessures. Elle n'avait pas eu la vie la plus évidente, elle avait aussi beaucoup de mal avec certaines personnes dans ce camp. Il fait aussi dire que certains mériteraient franchement des claques. Je n'aimais pas beaucoup le fait que ma meilleure amie ait des problèmes avec ces imbéciles alors dès que je le pouvais je prenais sa défense, me jettent dans la masse sans même savoir pourquoi. Pour elle je ferais tout, je me jetterais sans aucune hésitation dans une guerre si elle avait besoin de moi, je n'hésiterais pas à aller la chercher en enfer même si je devais affronter le dieux des ténèbres. Je serais là pour elle quand tous les autres auront flancher. Quand j'avais su un peu plus sur sa vie, bon en réalité j'avais tout appris d'elle le premier soir, comme si on s'était toujours connu, j'avais trouvé amusant de lui trouver des surnoms en raccords avec son prénom comment dire peu standard. Non, mais soyons honnêtes quand tu appelles ta fille Ariel tu sais qu'elle va se faire charrier c'est obligé revenant en à l'histoire. J'étais assise sur le sable et lui fis un signe de s'approcher de la tête. Elle me répondit :

“Arrête avec ce surnom sinon je vais directement changer mon prénom.”

Je ne pu retenir un rire, c'est vrai que j'abusais un peu parfois, mais c'était si drôle. Elle avait réussi à me retrouver dans tout le camp colle d'habitude. On avait développé une sorte de radar ou GPS dans lequel la position de notre meilleure amie était enregistrée d'avance. Peu importe l'heure (bon la nuit c'est de la triche tout le monde savait où j'étais) on savait automatiquement comme guidé par notre instinct où était l'autre. Je la regardais et répondis :

« pourquoi tu n'aimes pas ton nom petit poisson ? »

Je suis fis un grand sourire exagéré en la regardant comme si je la cherchais. Malgré le sourire de mon amie, je sentais que quelque chose n'allait pas, je la regardais, ces vêtements étaient plein de terre. Oh non, me dire pas qu'ils avaient recommencé, ces insolents "demi-frères" qui ne cessaient de faire du mal à Ariel. Je voudrais leur casser la figure, mais je savais que Ariel me le reprocherait, elle ne voulait sans doute pas aggraver la situation. Et puis la violence ne résous rien, enfin ce genre de principe ne s'applique bien sûr pas à moi. En réalité je suis du genre pacifiste, mais quand on me soûl, je finis par atteindre un point de saturation pour le plus grand malheur de mon provocateur. Elle finit par me répondre :

“Sinon je vais bien, et toi ?”

Je savais qu'elle mentait, elle s'assit à côté de moi et je la regardai :

« je vais bien, mais ne me mens pas, ils ont recommencé ? »

Avec Maylea Maori

Hey soul sister

Ils ont recommencé ? Bien sûr qu'ils avaient recommencé sinon elle ne serait pas dans cet état. Ses vêtements ne seraient pas déchirés de part et d'autre, ses cheveux ne seraient pas plus décoiffés que d'habitude et elle n'aurait pas quelques écorchures et brûlures en plus sur ses jambes et ses bras. Pour le coup c'était réellement une question plus que débile pour une fille aussi intelligente que pouvait l'être sa meilleure amie Maylea.

Son amie savait très bien depuis son arrivée à la colonie des sang-mêlé ce qui se passait entre Ariel et ses demis frères et ses demies sœurs. La première fois où elles s'étaient parlées était sur la plage, mais la première fois où leurs regards s'étaient croisés, la fille du dieu de la guerre venait de battre une de ses ses demies sœurs au combat à l'épée dans l'arène. Elles s'étaient tout simplement souries avant que Ariel ne soit plaquée sur le sol par un de ses demis frères puis par une de ses demies sœurs juste après. La belle s'était endurcie depuis et elle résistait à présent à ses frangins, tout comme le fait qu'elle ne ressentait presque plus de douleur lorsqu'on lui faisait du mal. C'était tout simplement une habitude. Cela faisait partie de son quotidien et c'était assez triste à dire quand on y pensait. Mais il y avait bien plus malheureux qu'elle et la jeune fille était tout de même heureuse en un sens. Ariel ne savait pas pourquoi et elle savait que c'était une pensée complètement folle qu'elle avait mais elle s'en fichait totalement.

Mais malheureusement il restait tout de même une chose qui lui détruisait tout en elle lorsqu'elle se retrouvait toute seule dans sa cabine ou bien autre part dans les alentours, parce qu'il faut tout de même savoir que la solitude avait toujours été sa plus grande amie pendant de longues années. Et ce qu'elle ressentait en tout cas pendant ces moments-là ravivait des épisodes douloureux de son enfance, ceux qu'elle aurait tellement voulu effacer pour toujours, même si cela n'arrivera jamais puisqu'ils sont gravés au fer rouge dans sa mémoire et dans son cœur. Ariel se sentait tellement égoïste, surtout qu'elle jouait la fille forte devant tout le monde qui rigole souvent, même si elle était réellement pleine de vie. Mais toutes les personnes autour d'elle avait son lot de douleurs et elle ne pensait quasiment presque que aux siens. C'était juste tellement ridicule à ses yeux. Sa mère, autant qu'elle pouvait la détester de tout son être, ne l'avait jamais éduquée comme cela, et elle savait pertinemment que ce qu'elle avait n'était pas des pensées d'une demie déesse, fille d'Arès. Non elles provenaient de elle-même, Ariel Millers, la fille la plus égoïste et ridicule en ce bas monde parce qu'elle ne se préoccupait que de ses petits problèmes à elle et pas de ceux des autres tout autour d'elle. Que pensaient-ils d'elle d'ailleurs ? L'adolescente n'osait et préférait ne pas y penser du tout, c'était mieux pour son bien-être....et merde. Ne pouvait-elle pas pour un moment arrêter de tout rapporter à elle ? Cela ferait un immense et parfait changement, le meilleur depuis la création de la Terre.

"Tu connais déjà la réponse. Alors à quoi bon me poser cette question inutile ? Même si j'étais à l'autre bout du monde, tu serais capable de savoir tous les détails de toutes mes journées sans que je n'aie à te dire quoi que ce soit et que tu ne me voies."

C'était vrai en plus. Ariel ne mentait pas du tout sur cette dernière chose et c'était d'ailleurs la chose la plus effrayante si on y réfléchissait bien. Les deux jeunes filles possédaient ce lien tellement fort et unique qu'il était devenu plus qu'inexplicable comment elles arrivaient à savoir tout ce qui se passait dans la vie de l'une et de l'autre. En fait on pouvait réellement affirmer que les deux adolescentes étaient connectées mentalement, et ce fait s'était bien renforcé sur le fait qu'elles avaient vécu à peu près la même vie avant d'arriver à la colonie des sang-mêlé. Il y avait juste trop de similarités entre elles qu'on pouvait également se demander si elles n'avaient pas été des sœurs jumelles très liées dans une autre vie. Si ça se trouve, c'était vraiment le cas. En tout cas cette explication ne déplairait pas du tout à Ariel.

"Et puis je m'en fiche. Cela fait partie de ma vie maintenant. C'est mon quotidien, tu comprends ?"

Mais bien sûr que Maylea ne pouvait pas la comprendre, mais la fille d'Arès considérait cela comme une punition pour ne pas être la digne fille de son père, homme qu'elle avait commencé peu à peu à apprécier parce qu'il ne lui avait rien fait du tout au final. Il lui avait juste donné la chance de vivre.

"J'ai longtemps reporté tous mes malheurs sur le dos de mon père alors qu'il n'avait jamais rien fait contre moi...j'espère qu'il ne m'en veut pas trop."

De plus qu'à part Apollon et Hermès qui avaient pris une soudaine affection pour elle sans raison particulière, Arès était son seul réel parent qui lui restait. Oui ce dernier était bel et bien son papa et c'était bizarre de se dire qu'elle venait de lui, soit qu'il y a dix-sept années elle n''était qu'un spermatozoïde et qu'elle était une future demie déesse.

"Profite juste du soleil et ne pense plus à rien."

C'est sur ces pensées que Ariel ferma ses yeux et s'allongea sur l'herbe en souriant légèrement.

RP abandonné et archivé.

Sujet: Re: Hey soul sister [PV. Ariel] (abandonné)