Une fois n'est pas coutume, j'étais sur la Terre, en humaine, proche d'une ville. Je contemplais mon astre, immense et large, dans le ciel, qui m'abreuvait de sa lueur apaisante. Quelle magnificence dans cette boule blanche, sublime planète à portée de vue... J'avais revêtu une longue robe blanche, plutôt légère, mais sobre et chaste, j'étais pied nu et je profitais de la longue brise qui faisait voleter en arrière ma longue et lisse crinière argentée. J'étais peut être aussi un peu trop luisante, sous la lueur pour qu'un humain ne me prenne uniquement pour une humaine, il était vrai, mais je m'en fichais un peu, j'étais perdue dans mon passé, à me remémorer ma vie avec mes filles et mon Endymion. Un sourire amer aux lèvres.

J'avais beau être une Déesse, jamais je n'avais trouver, jusqu'à maintenant, un Amour pareil à celui-ci. Et je pensais ne jamais le trouver à nouveau. Il y avait eu beaucoup de temps qui étaient passer, mais … Rien de tout ceci, rien de ce que je n'avais vu, m'avait donner envie de prendre un nouvel époux, ou une épouse. Je m'étais rendu compte, que, femme ou homme, ce n'était pas le sexe qui m'attirait, mais la personne, âge, sexe, physique, intelligence, cela n'avait pas d'importance pour moi, pas la moindre. Tant que je pouvais être moi même, être appréciée et aimée pour ce que j'étais réellement, cela me convenait.

Bien entendu il y avait des exceptions, comme toujours, et il y en aurait même toujours. Mais j'étais comme ça. Peut être aussi un peu moins prude qu'avant, un peu moins timide et un peu moins retirée et discrète. J'avais appris, lentement, mais sûrement ,à évoluer au sein des humains,à en apprécier certains même, que je regardais souvent, depuis mon Domaine, avec un petit sourire à la lèvre. J'avais aussi trouver un travail, un travail d'humain, qui m'avait forcer à acheter une maison, une véhicule et à mener une vie humaine. Cela m'amuser beaucoup, de travailler comme Scientifique, spécialisée en Lune. Moi, Séléné, Déesse de la pleine Lune. Un rire jaune échappa de mes lèvres. En être réduite à chercher des diversions d'humaine pour éviter la déprime.

Tsss. J'haussais les épaules avant de secouer la tête, le vent se faisant un peu plus frais, au loin, un concert d'aboiement de chien. De tout temps, la lune avait rendu les animaux fou, et certains humains, des plus faibles mentalement, pouvaient se trouver affecté par ma présence. C'est pour ça que j'évitais tout ce qui était bâtiment où les personnes à problèmes mentaux, si je peux me permettre l'expression, étaient interné. Le vent, la lune, la nuit claire et les animaux qui aboyaient au loin, tout ceci m'apportait un calme qui était fort apaisant. Qu'est ce que c'était agréable, ma solitude, pour l'instant, ne me pesait plus, et j'hocquetais de surprise à cette constatation... Mince alors, c'était bien la première fois en pas mal de temps que ça me faisait ça...

Un sourire aux lèvres je fixais mon astre, les mains le long du corps, la gorge exposée.. Et si j'ouvrais un peu plus ma robe finalement ?