Samedi matin, 05h30. Sonny avait terminé de tout ranger. Il jeta un coup d’œil à sa montre, fatigué et lâcha un long soupir, il allait enfin pouvoir se reposer. Les soirées comme ça, c’était quasiment tous les jours dans son petite bar cabaret. Il était réservé exclusivement aux demi-dieux, et donc les demi-dieux adultes qui avaient quittés la colonie après leurs dix-huit ans ou ceux qui étaient en quête, ou bien encore les chasseresses d’Artémis qui venait de très rare fois mettre les pieds dans son bar. Très peu d’humain y avait accès et pour cause, il n’y en avait qu’un seul, Aidan, qui pouvait mettre les pieds ici. Mais lui c’était diffèrent. Il était du genre terriblement protecteur et puisque son jeune frère travaillait ici, il avait le droit de venir pour garder un œil sur lui. Oh et de temps en temps, il rendait service aussi, mais ça, c’était une autre histoire. Un bruit se fit entendre et Sonny se retourna, les bras chargé de verre en plastique rouge. Une jeune femme avait poussé la porte de son endroit chéri. En temps normal, dès que Sonny voyait une fille entrer, son premier geste était de jeter un coup d’œil dans le miroir, de se recoiffer et de sourire à pleine dent. Oui, on ne la faisait pas à un fils d’Aphrodite. Mais là, il était dans ces heures sombres, celle où il était tout simplement crevé par la soirée d’enfer qu’il avait dû animer. Il leva les yeux vers elle, la regardant de haut en bas et lui sourit quand même.

- C’est fermé, je ne sais pas si j’ai bien remis la pancarte, mais les horaires c’est 21heures-04heures !

Il la contourna, toujours ses verres en plastiques rouges dans les bras et regarda sa pancarte. Zut, il ne l’avait pas retournée en effet.

- Ça vous dérangerait de…

Il lui montra la pancarte à retourner. Il lui refit son beau sourire en échange et posa les verres sur le bar. Oui, l’endroit était en bazar, il avait du ménage à faire.

- Oh mais attendez ! Vous venez pour les auditions ?

Elle avait peut-être dû voir les petites affiches écris en grec ancien qu’il avait affiché partout dans la rue, de façon à ce que seul les demi dieux postulent.
C’était peut-être ça finalement ! Il ne lui laissa pas le temps de répondre, tira une chaise du comptoir et la tapota.

- Oh bah installez-vous ! J’me présente, si tu ne me connais pas encore hein, Sonny Gaither, je gère cet endroit. On va se tutoyer hein ? J’préfère tu à vous.

Il s’assit en face d’elle, croisa les bras sur la table.  Il passa une main dans ces cheveux éternellement en bataille, priant pour que son anti cernes continu d’agir à l’heure qu’il était. Sa tenue ? Oui non, c’était toujours impeccable avec lui.

- C’est pour quel poste ? Barmen ? DJ ? Danseuse ? Ouais c’est plus danseuse non ?

Il fallait à son jeune ami une camarde de scène, il voyait bien qu’l était parfois dépassé par les éléments.

- Bon, tu te présentes et j’te vois à l’essai ok ? Ici y’a que de la clientèle comme nous ! Alors je vais te demander ton âge, tes parents divins, j’aime bien savoir ça pour éviter de les mettre en colère, et quelques petits trucs important sur toi.

Sonny leva un sourcils. Les frères Tyrell ? Tient, depuis quand il fréquentait ce genre de personnage ? Excellente question. Quoi que, c'était peut être une des cible de son ami Aidan, il aimait bien taquiner les demi-dieu quand il n'était pas occupé à les pourchasser. Le fils d'Aphrodite devait bien avouer que cette fille était space. C'était bien la première fois qu'il rencontrait quelqu'un qui commençait ses phrases par "Premièrement" quand elle voulait se présenter. Et puis cette fille avait rien compris à la vie, pourquoi n'avait-elle pas retourné la pancarte ? Enfin, cela se voyait qu'il y a un instant il avait les bras chargé de verres. Grommelant dans sa barbe et la foudroyant du regard au passage, il se leva et retourna la pancarte, indiquant au passants que son cabaret bar était fermé. Il retourna s'asseoir sur son tabouret.

- Jumelle de Jackson ? Oulà, ça se voit que ça fait longtemps que j'ai quitté la colonie, j'ai raté des trucs... Enchanté donc la jumelle de Jackson !

Il lui sourit et repensa aux seuls fois où il c'était retrouvé en face de son frangin. Un vrai boulé, mais c'était tout ce qui faisait son charme. Il avait le souvenir d'un demi dieu plutôt cool.

- Oui oui je vois.

Elle savait danser, c'était déjà un bon point pour lui. Et voilà qu'elle abordait son statu privilégié. Ça, Sonny s'en foutait. Il avait plus d'une fois vu des enfants de Dionysos qui n'aimaient pas faire la fête - et pourtant leur paternel était le dieu des fêtes en tout genre - des enfants d'Apollon se ridiculiser et s'enlaidir - et pourtant leur père était le dieu de la beauté et siégé sur le mont Olympe -et pour couronner le tout, malgré son parent divin important, Sonny menait une vie de... enfin... d'humain. Franchement, il était persuadé que Zeus, Poséidon ou Hadès n'en avait rien à faire de se que faisaient leur mômes respectifs, cela ne regardaient que eux après tout. Mais bon, si cette fille y accordait de l'importance alors il allait devoir faire avec.

- Bon, tu me montre ce que tu sais faire ?

Sonny adorait ce genre de moment. Juger les gens il connaissait après tout, sa mère était la première à le faire et plus ou moins méchamment. Il tenait d'elle se sens aigus de la critique. Les auditions c'était toujours un vrai spectacle. Il avait brisé des rêves et cela l'avait fait rire. Oui, Sonny pouvait être une personne vraiment odieuse. La plus part des gens voyais le fêtard à a belle gueule, mais très peu voyait le vrai salop qu'il pouvait être. C'était bien simple: il était exigent. Il lui désigna la piste d'un mouvement de la main et attendit qu'elle lui montre son "talent de danseuse".

Le fils d'Aphrodite leva un sourcil. Vraiment, pas une fille à papa ? Et celle qui avait des obligations tout à l'heure ? Enfin... Il la comprenait, d'un côté, elle devait avoir envie de s'éclater, il il la comprenait mieux que personne. Lui le premier ne donnait pas une image fantastique de sa mère, sauf pour certaines choses. Disons que Sonny n'avait pas de mal avec les relations humaines, ce qui pouvait conforter sa mère sans doute. Et lui demanda qui était alors son parent divin. Comment ça, elle n'avait toujours pas deviné ? Il fit une moue vexé . Quand même, il était charmant non ? Franchement... On lui avait toujours dit que son parent divin se voyait à des kilomètres. Sa toilette toujours impeccable, l'odeur jamais nauséabonde, d'accord, seul les cheveux en bataille entachaient le tableau. Et ce soir il était un poil cerné, mais cela allait vite s'arranger. Il la regarda sur la scène, les bras croisée.

- Non, pas de Sonny pour le moment, j'aime bien Monsieur Gaither. Fin tu comprends, je suis plus pagé que toi, on est pas pote. Mais ca viendra, t'inquiète pas Jackson.

Au fond Sonn c'était pour les super amis ou les intimes, les filles ou les gars d'un soir mais pas plus. Bon d'accord, cela faisait beaucoup de monde.

- Mon parent divin, j'te donne un indice, c'est une charmante dame. Mon père est vite tombé sous le charme.

Il lui fit un clin d'oeil et se pencha vers uen petite radio portable qui traînait sous le comptoir la posa sur ses genoux. Passant une main dans ses cheveux, il l'alluma sur la première fréquence qui passait. Classique. Pouvait-elle improviser sur tout ? Il se leva, posant sa radio abîme sur le comptoir et lui tendit sa main. Valse, slow, tango, c'était elle qui voyait. Sonny avait toujours été doué dans l'art d spectacle, un peu comme le clown qu'il avait engagé là, Clovis. Sauf que lui gâchait son talent à s’exhiber. Bref, c'était une autre histoire, il fallait dire que Sonny appréciait un peu plus son frangin. Il se mit en position, se serrant contre le corps de sa partenaire de danse improvisé et, sans cesser de sourire, se pencha vers elle.

- On danse ?

On pouvait dire ce qu'on voulait, mais se faire appeler Monsieur Gaither donnait un certains... style. Et la valse... C'était une danse tellement sympa. Sonny se souvenait encore des cours de danse que son père lui avait fait prendre étant tout môme. Oui, c'était quelque chose qu'il préférait garder pour lui mais il en était étonnement très fier. Oui, Sonny était fier d'un tas d'autres choses mais il préféra arrêter de penser à son enfance, il se sentait nostalgique. Ah, la douce époque ou il avait l'âme d'un gamin un peu turbulent ne pensant pas aux tracas de la vie et au... Enfin bref.

- C'est bien comme ça.

Il retrouva ses pensées. Ah oui, il avait parlé tout haut. Bon au moins comme ça elle avait eu les commentaires en directe. Il s'arrêta et sauta de la scène pour aller éteindre la musique, esquissant quelques pas de danse digne d'une chorée de flamenco. Oui, trois heures du matin et Sonny avait soudain retrouvé sa forme de début de journée.

- Mais je peux pas te prendre. Tu es à la colonie non ? Ou alors c'est ton âge qui pose problème... Je sais pas mais tu sais quoi ? On peut devenir ami.

Oui, il était terriblement direct dans les propositions de... D'amitié. Et avec Sonny, une amitié ne tenait jamais très longtemps hélas sauf si on lui prouvait un tas de truc. Car le jeune homme avant tendance à s'enflammer pour un rien ou s'emporter pour une broutille.

- Parle moi de la colonie, il se passe quoi en ce moment ?

Oui, brusque changement de sujet mais Sonny aimait bien être tenu au courant. Et puisque la plus part de ces clients avaient quittés la colonie... Cette fille devait bien être informé.

- Et quand tu disais mes demi frère et sœur, tu en connais un ou une en particulier ?

Han, ses frères et sœurs étaient bien digne de la réputation des enfants d'Aphrodite. Sonny aurait été un ange, il aurait fait le commentaire que des gens comme eux n'étaient que de petits cons sauf que le problèmes, était que lui jouait à merveille son rôle d'enfant de la déesse de l'amour et qu'il y mettait tout son cœur. Soudain, son esprit s'arrêta sur ce que la jeune femme avait dit il y a quelque instants. Ah ben voilà, un secrets d'amour. Là, elle avait été sûr de piquer sa curiosité. On ne disait pas ça devant un fils ou une fille d'Aphrodite sans recevoir et être bombardé de question après. C'était de sa faute. Il se mit sur la pointe des pied set s'appuya sur le comptoir.

- Balance le potin !

Il lui sourit de toute ses dents et son cerveau se mit alors ne action pour de bon. Relation interdite, donc secrète donc, quelque chose de palpitant. Qu'est ce que cela pouvait être ? Encore des dieux qui c'étaient mis ensemble derrière le dos de tout le monde ? Mais comment elle aurait pu la savoir, cela ne devait être ça.

- Enfin je veux dire, j’aimerais bien savoir moi, je suis curieux à ce niveau là... Enfin, tu devais t'en douter sinon tu n'aurais pas abordé la chose comme ça alors vas y... Vas y  balance tout ! Et je veux des détails hein ?

Totale excitation, Sonny voulait savoir, tout connaître, être le second au courant, faute d'être le premier. Deux être différents ? Nymphe et demi dieu ? Satyre et déesse ? Dieu et monstre ? Sonny fit une moue, non ça ne devait pas être cette option. Il ne voyait pas vraiment, quoi que ses deux premières idées pouvaient être les bonnes. Dieu et demi dieu, ce n'était pas interdit, juste étrange et Sonny trouvait cela parfaitement dégueulasse quand on savait combien d'années un dieu avait vécu. Enfin cela ne regardait que lui, il n’aimait pas les grand père ni les grands mère. Il ne fallait pas oublier que sous leur apparence respective, ils avaient des siècles et qu'il avait eu bien des épouses ou époux. Non, cela ne devait pas être ça. Alors quoi, quoi ? !

- Si tu me le dis, tu rentre gratos à la prochaine soirée et je te branche avec n'importe qui. Je suis doué pour brancher les gens moi. Ou alors je te donne des bijoux, j'ai mon fournisseur officiel.

Oh ben oui, Clovis Tyrell lui devait bien ça.

Il se vexa un court instant quand elle lui balança qu'elle ne voyait pas l’intérêt de parler de guerre avec des enfants d'Aphrodite puisqu’ils n’étaient pas doués pour ça. Il fallait qu'elle fasse attention, tout les enfants d'Aphrodite n'était pas des tirs au flanc. Lui même faisait partit de ceux qui se battait quand il le fallait, même si au fond il n’amatit pas vraiment ça. Il se contenta de lever les yeux au ciel, encore une exaspéré par les stéréotype des demi dieu comme lui. Oh et elle avait l'air sûr d'elle quand elle parlait de brancher les gens, elle qui se moquait des enfants d'Aphrodite... Elle était plutôt mal placé car elle venait d’avoir le même comportement qu'eux.

- Un de mes frangins ? Mouais.

Il se retint de lui balancer que sans doute aucun ne seraient intéresse : c’était bien simple, on ne casait pas des enfants de la déesse de l'amour, c'était eux qui le faisait. Mais bon, l'espoir faisait vivre. Mais elle était intéresse par la prochaine soirée et tant mieux, quand Sonny annonçait qu’un enfant d'un des dieux de l'Olympe se ramenait, il faisait un plus gros chiffre d'affaire. Elle lui annonça alors qu'il s'agissait d'un couple dieu et demi dieu et Sonny lâcha un grand soupire. Il aurait du parier tient.

- Qui ils sont ? Sauf si ce gars ou cette fille est le président des États Unis et le dieu en questions et Zeus... Ou une autre Olympiens, nop ! Les petits couples comme ça ben heu...

Il se retint alors de lui balancer se qu’il en pensait, mais il jugea utile alors de lui faire une piqûre de rappel historique.

- Y'en a déjà eu un, voire même un bon paquet, y'a qu'à ouvrir des livres de mythologie !

A elle de relancer sa curiosité si elle le pouvait, mais la chose n'était pas simple.

Sonny se frotta les yeux, priant pour qu'au lendemain il n'accueille pas ses clients avec de grosses cernes. Au pire il savait qu'il allait devoir passer par la case maquillage. Le demi dieu mettait toujours un point d'honneur à être convenable physiquement. Elle lui lâcha alors son info et Sonny resta d'abord de marbre. Oui, c'était légèrement inédit. Pas la relation en elle même, il y en avait tellement eu que Sonny ne les comptait pas ; Mais le môme à venir...

- Ouah, ce pauvre type ne sait pas dans quoi il s'avance. Un môme, ça craint et c'est surtout chaud à éduquer.

Non pas que Sonny ai une très grande expérience de la paternité, loin de là. Mais quand on surveillait un adulte de vingt ans qui se comptait comme un môme de cinq ans, avec de multiple traumatismes d'enfance... On pouvait déjà savoir qu’élever un enfant était une chose délicate. Et quand on savait que ce type en question se travestissait pour le plaisir... Sonny eu un frisson et sortit de sa rêverie. Un verre, pas d'eau. Il l'a voyait bien chercher aussi depuis quelques minutes.

- Laisse tomber, tu trouvera rien ici, je planque mes meilleurs bouteilles dans un endroit top secret, fit-il avec un clin d’œil.

Il se leva de sa chaise. Non, il ne parlait pas que des bouteilles de vin français qu'il ramenait de son chez lui, mais toute les boissons qu'ils servait le soir.

- Par contre, j'ai çaaa !

Il fouilla dans une des armoires qu'elle n'avait pas encore fouillé et en sortit deux cannettes orange vive.

- Club Orange. C'est du fana Irlandais, dégueulasse si tu veux mon avis, mais il faudrait les finir alors...

Il lui refila trois cannettes et ouvrit la sienne.

- Ça vaux pas une vodka, ou un cocktail bien sympa, mais tu m'en voudra pas je viens de bosser dur, j'ai des employés très agaçant à gérer, mon meilleur pote qui vient de se barrer avec son frère qui était employé ici bref. Du coup, club orange. Je sais qu'on se connaît pas fille de la mer, mais si tu veux parler, fait toi plaisir, je suis en manque de psychologie. En tant normal y'a toujours un gars ou une fille qui me cause de son désespoir amoureux et là, rien. Je t'écoute. Si tu veux je ferais pareil, bien que ma vie à moi n'ai rien de très palpitante.

Sonny avala petit à petit cette boisson décidément très étrange. Pas de doute, les Irlandais n'avait aucun goût en ce qui consister de choisir leur boisson fantaisie. Il écouta la fille de Poséidon causer, leva les yeux de temps en temps de son verre. Dans le fond, elle avait l'air assez raisonnable comme fille... Pas comme lui. Oh non, lui il était... Coureur de jupons – et de jeans si cela pouvait se dire – et il le faisait bien savoir.

- Tu m'étonne, je ferais la même chose si j'étais toi...

Évidement, dans le contexte de Lucianna, Sonny se demandait si serait comme elle ou pas. A voir. Il était d'humeur changeante, cela n'aidait pas quelques fois.

- Moi ? Oh bah... Forcément, tu fois te dire qu'un type comme moi... enfin tu m'as compris quoi, doit avoir des choses à raconter. Ces jours je dois avouer que c'est assez plat. Je me suis sentit trahis tu vois quand mon meilleur pote à mit les voiles avec son frangin pour partir dieu sait où. Alors de ce côté là, rien du tout. Et puis après ma terrible aventure avec une serveuse Irlandaise à qui je dois tout ce stock de... -il regarda son verre vide - Boisson dégueulasse, je préfère ne rien retenter. Tu vois, elle était trop à fond, c’est lassant quoi... Mais je l'aimais bien quand même ! Nan et puis tu sais...

Et il se mit à lui compter trois ou quatre rendez vous, une dizaines anecdotes pour conclure sur le fait que la fille en question s'était barré avec un danseur de son propre bar que Sonny avait aussitôt mit à la porte.

- On ne me vole pas mes petites amies comme ça... Franchement, quel culot. Mais à part ça, rien du tout, maintenant c'est le calme plat. Enfin je te connais pas, tu me connais pas mais je dois t'avouer un truc, j'ai jamais su dire à une personne que je l'aimais réellement ou non. Minable non pour un enfant d'Aphrodite. Même pas foutue de faire une déclaration correcte.

Il hocha de la tête en silence. A vrai dire, la seule personne qui pensait aimer, du moins avec des sentiments sincères, et tout le tintouin qui faisait qu'on disait « être amoureux », s'était barré sans le prévenir il y a quelques jours à peine. Il leva les yeux au ciel en haussant des épaules. Si elle le disait alors... Oh et puis en quoi elle s'y connaissait ! C'était lui le fils de la déesse de l'amour... Mais entendre des conseils extérieurs ne pouvait pas faire de mal! Il esquissa un sourire aimable. Oui, la prochaine fois qu'il verrait cette personne il tenterait sa chance. C'était la seule avec qui il n'avait encore rien tenté dans son entourage. Il était exception à la règle. La suite de Lucianna le fit rire quelques instants. Il lui fit signe que non, elle n'en avait pas trop dit. Enfin si mais peut importe, à son tour de donner des conseils.

- Tu veux mon avis ? Je suis grand... Et si je peux te donner un conseil, c'est celui d'arrêter. J'ai fais disons, la me^me chose que toi et je continue, parce qu’être un fils d'Aphrodite n'aide pas mais qu'en plus je ne peux pas m'en empêcher. Mais je suis passé à côté d'un tas de choses. D'une personne que jamais vraiment tu vois. Je te connais pas vraiment, c’est vrai, mais j'ai le sentiments que t'es un personne rien, tu en mérite pas ce que tu t’inflige. Attend la bonne personne, tu en le regrettera pas. Parole d'un fiston d'Aphrodite ! ponctua t-il en lui faisant un clin d'oeil.

Oui, pour une fois qu'il était sincère dans ces propos... Voir la dénommé Lucianna « gâcher » ses chances ainsi... S'il pouvait lui donner un conseil, c'était au moins lui. Il jeta un coup d’œil à la pendule du bar et sursauta.

- Oulà, mais j'ai toujours pas fais ma nuit moi !

Il sauta de son tabouret et la serra brièvement dans ses bras.

- Je vais te demander de partir, je crois qu'une sieste me ferait du bien après tout ça... En tout cas, merci d'être passé, même si je sais que ce n'était pas vraiment ton intention à la base. Rencontrer des gens autres que des clients, ça fait du bien. N'hésite pas à repasser surtout !