Vous savez, ce genre de journée qui débute exactement comme les autres, mais qui se termine de façon innatendue? Ce jour-là était apparement ce genre de journée, bien que je ne sachais pas encore.


En me réveillant ce matin-là, je sentais les rayons du soleil caresser mon visage. Je ne détestais pas l’hiver, mais grand dieu, j’étais contente. Oh, je ne détestais pas l’hiver, au contraire, le cycle des saisons était nécessaire et je le comprenais. Mais quand le printemps reviens, que la neige fond et que les premières fleurs sortent… mon moment favoris de l’année! Ma saison préférée. Pour plusieurs, ils ne l’aiment pas. De la pluie, de la gadoue partout et plusieurs inconvénients du même genre. Mais moi, je le vois comme une prémisse à l’été et l’occasion de ressortir mes vêtements plus colorés, plus énergiques. Bon, certes, je me dirigeais  l’hôpital pour une journée de travail, mais rien ne m’empêchais de sortir aujourd’hui avec des vêtements qui me plaisait et d’aller faire des courses ou d’aller prendre un verre avec des collègues. Et puis, qui sait quelles occasions se présenteraient en cette ensoleillée journée de printemps?

Comme je l’avais pressentis, aujourd’hui était la meilleure journée du monde. Déjà, tilleul n’avait pas vider la poubelle pendant mon sommeil, il était calme et charmant, comme je l’adore. En me rendant au travail, la route était dégagée et je n’avais croisé aucun idiot ne sachant pas conduire. En arrivant au boulot, j’étais un bon quinze minutes d’avance, ce qui me permis d’échanger avec les filles du service avant que les choses ne commencent à bouger. Derrière cela, m’attendant une journée comme je les adorais : aucun patient idiot se présentant pour une simple grippe et, malgré tout, une journée bien chargée et occupée.

Alors que le temps passait, mon tour de partir en pause repas arriverait bientôt. Je me dirigeais vers ma collègue et lui confiait ou en était mes dossiers et ce qui était urgent ou pas. Alors que je me retournais pour partir vers la cafétéria, quelques gouttes de liquides m’éclaboussèrent le visage. Mes vêtements, heureusement, avaient été épargnés, le liquide trempant plutôt l’homme me faisant face.

-Oh… Désolée, il faut vraiment que je fasse plus attention à où je marche.

Je pris un linge que je lui tendis pour qu’il puisse se sécher de façon plus pratique qu’avec ses mains. Le regardant se sécher, je ne pus retenir un léger éclat de rire. Surprise par mon audace, sans doute causée par cette journée chaleureuse, je posais ma main sur ma bouche. Après quelques secondes pour me calmer, les yeux toujours rieurs, je lui expliquais la situation :

- Si vous étiez entré en colision avec une de mes collègues, j’aurais presque pu croire à une de ces techniques de drague que l’on vois dans les films. Pardon pour mon éclat de rire, mais pendant un instant, c’est tout ce à quoi j’ai pu penser. Parviendrez-vous à sécher votre chemise? Si non, je pourrais me renseigner pour voir si nous pouvons vous prêter quelque chose à porter.

☾ anesidora