Dieu de la terreur, c'est comme ça que l'on s'est toujours référé à moi depuis ma naissance. Fils d'Arès et Aphrodite, je suis sorti du ventre de ma mère en compagnie de mon frère jumeau Phobos, dieu de la panique. Mes parents étant très actif sexuellement parlant, je dois dire posséder plusieurs frères et soeurs, que ce soit parmi les dieux ou les demi-dieux. À mon humble avis, je suis le plus beau d'entre tous. Dieu guerrier, j'ai souvent accompagné mon père lors de grandes batailles, le plus souvent en compagnie de Phobos, Eris et Enyo. Sur les champs de bataille, moi et mon frère jumeau conduisions souvent le char de notre père. Suite à une guerre menée contre Typhon, notre grand-père avait accordé, à moi et mon frère, le titre de ''gardiens du ciel'', ce qui est plutôt cool. Nous avions aussi participé à la guerre de Troie, moi et ma famille, et bien que j'ai souvent pris le côté de mon père lors de bataille, je me rappelle vaguement m'être rangé à celui de ma mère durant la guerre que mena Minos contre Nisos. Quand tonton Dionysos combattit les Indiens, je m'étais allié à lui avec Arès et mon frère, servant de pilote à mon père pendant que mon cher frère joua les marins. Lorsque l'oncle pas beau nommé Héphaïstos envoya un trône à sa mère pour se venger et que celle-ci y resta collé, elle avait envoyé notre père le chercher. Comme Arès avait peur de notre oncle, nous l'avions accompagnés, mon frère et moi. Ne possédant aucun temple, nous partageons celui de notre père sur l'île d'Arétias. Nous étions néanmoins, très aimé des spartiens, et sur les champs de bataille, de nombreuse prières nous étaient faites avant et pendant des guerres.


Pour tuer l'ennuie que je ressentais à vivre dans un monde moderne, j'avais dû me trouver une vocation pour mettre un peu d'action dans ma vie. Ayant connu rien d'autre que la guerre, une carrière militaire m'avait semblé parfaites pour ce dieu que j'étais. Dû à mes nombreuses prouesses de guerrier, j'avais rapidement monté les échelons. Au tout début, il m'avait été difficile d'obéir à un simple mortel, mais j'ai fini par mettre de côté mon orgueil pour faire avancer ma carrière. Ayant fait partie des Rangers depuis 1999, j'ai participé à trois guerres avant de changer de vocation, soit celle du Kosovo, d'Afghanistan et de l'Irak. En tant que soldat, j'étais très apprécié par mes frères d'armes et mes supérieurs, dû à mon efficacité sur le terrain. Pendant que je faisais partie de l'armée, je dois avouer m'être adoucis vis-à-vis des mortels, allant même jusqu'à admirer leur force et leur détermination. Durant ces guerres, j'ai perdu nombreux amis que je considérais comme de véritables frères. Ayant été durement affecter par ces nombreuses pertes, il y a eu un temps où j'avais perdu l'envie de me battre et ressentait le besoin de faire une pause. Je changeai donc de vocation pour quelque chose de plus calme, mais tout aussi utile qu'être soldat. Bien que ma décision avait déçu mes supérieurs, ils avaient été compréhensifs vis-à-vis de mon choix. Après m'avoir recommandé et donner de bonnes références à une académie militaire de New-York, je fus engagé à ma plus grande satisfaction.


Maintenant enseignant à l'académie militaire, je m'occupe des entraînements au combat au corps-à-corps et maniement d'armes. Je dois dire adorer ça. Il m'arrive souvent de perdre patience avec les jeunes recrues qu'ont nous envoies, étant parfois difficile à gérer. Mais je dois avouer m'y être attaché. Prenant très au sérieux mon travail, je n'accepte aucunement la paresse, la stupidité et la désobéissance. Quand on refuse d'écouter lors des entraînements que je donne ou bien qu'on pense pouvoir faire le con, je punis les coupables durement, voire même avec grande cruauté, selon certains. Mais bon, quand on est sage, il n'y a rien à craindre de ma personne, car je suis un enseignant plutôt sympa dans son ensemble, souhaitant toujours que le meilleur pour mes recrues. Néanmoins, je dois dire en faire souffrir quelques-uns pour me divertir lorsque je m'ennuie, utilisant parfois mes pouvoirs sur ces jeunes qui peuplent l'académie. Je n'ai jamais été un modèle à suivre, je l'avoue, mais on peut toujours compter sur moi en cas de besoins. En dehors du travail, je passe le plus clair de mon temps au gym et adore pratiquer divers sports extrêmes. Résidant à New-York, je partage un studio avec ma copine. Après avoir passé la majeur partie de ma vie à me battre, je dois dire apprécier cette vie plus calme que m'offre cette vie de simple enseignant, pouvant ainsi consacré mon temps à de nouvels choses que je n'avais jamais eu la chance de découvrir auparavant. Je dois aussi dire avoir beaucoup changé, maintenant beaucoup plus compatissant vis-à-vis des mortels et de leur problème, allant même jusqu'à prendre leur défense et leur accorder ma protection.


J'ai rencontré Xena à son arrivée a l'académie militaire. À l'époque, elle n'était âgée que de 19 ans, mais déjà, je me sentais attirer par son tempérament si différant au mien. Timide et réserver durant mes entraînements, j'avais mis du temps à percer sa carapace. Brillante et forte, que ce soit par son mental d'acier ou ses prouesse de combat, elle était vite devenue une de mes recrues favorites. Au tout début, je ne m'étais attaché à elle qu'en simple membre de famille, étant tous les deux cousins, elle fille d'Athena et moi fils d'Arès. Néanmoins, les sentiments que je portais à son égard, s'était muter en quelque chose de plus profond et beaucoup moins chastes avec le temps. Ayant un peu de mal à accepter mes sentiments au tout début, j'avais essayé de garder mes distances, évitant la jeune femme comme si ma vie en dépendait, chose qui avait d'ailleurs beaucoup blessé Xena. Je ne souhaitais pas avoir de problèmes avec ma famille, surtout avec ma tante Athéna, car celle-ci pouvant se montrer très créative dans ses châtiments lorsqu'elle était en colère. Je dois aussi avoué n'être jamais tombé amoureux auparavent, préférant de loin les relations sans attache. Pour n'avoir jamais eu à me casser la tête avec ce genre de chose, je ne savait trop mettre de mot sur ce que je ressentais et comment y réagir. Pour m'aider, j'avais fait appel à ma mère, car en tant que déesse de l'amour elle devait sans aucun doute en savoir beaucoup sur ce rayon. Je ne m'étais pas trompé... Après avoir été éclaircie par Aphrodite, mettant ainsi terme à ma confusion, j'étais enfin prêt à passer à l'attaque. Conquérir le coeur de Xena ne fut pas chose aise, car toujours en colère contre moi pour avoir repoussé sa compagnie, elle n'était pas prête à me tomber dans les bras de si tôt. Un an et 36 jours, fut tout le temps que cela avait pris pour faire succomber Xena à mes charmes divins. Moi qui n'ai jamais eu peur de quoi que ce soit auparavant, je dois dire avoir développé une phobie très aiguë depuis que je partage ma vie avec Xena. Phobie pour cette chose que l'on appelle le temps, car contrairement à moi, Xena n'es pas imortelle...    


Depuis 2015, on a fait la vie dure aux olympiens, que ce soit au camp ou en dehors. Après avoir participé à une violente bataille contre Cronos, je n'eus droit que deux ans pour me la glisser douce. Durant une petite activité d'étendard, le camp avait été brutalement attaqué. Ayant été très sanglante, cette attaque avait coûté la vie à beaucoup de résidents du camp. J'en avais bien sûr été peiné pour eux. Ayant fait partie de ce monde depuis ma création, j'en ai vu passer des demi-dieux et je dois admettre être aujourd'hui très déçus de mes frères et soeurs, la plupart s'étant joint à la résistance. Je ne considère d'ailleurs ceux-ci, comme des traitres. Mort, ils le sont à mes yeux. Étant un dieu moi-même, je prenais bien sûr le côté des olympiens, m'étant toujours montré loyal à ma famille, et ce, depuis le jour où j'étais sortie du ventre de ma mère. Toujours prêt à me battre et déterminer plus que jamais à en faire baver à tous ceux qui osaient s'en prendre à ma famille, je prenais la protection des miens très à cœur. Lorsque quelques années plus tard, la colonie fut approchée par les résistant pour un cessez-le-feu, je dois dire ne pas avoir été enchanté par l'idée, préférant de loin tous les voir crever dans d'atroces souffrances pour toutes ces actes qu'ils avaient osés commettes, contre nous les dieux et nos enfants. Je n'ai pas de mioches, dû moins pas que je saches, mais je peux dire avoir de nombreux cousins, cousines, frères et sœurs. Malgré l'accord qui avait été passé, je n'étais pas prêt à pardonner cet affront fait aux miens. Pour être franc, si un résistant me tombait sous la main au moment où je vous parle, je lui ferais regretter amèrement le jour où il est venu au monde, pouvant me montrer créatif lorsqu'il est question de trouver de nouvelles méthodes de tortures. Quant à ces mortels que l'on appelle les chasseurs, je les emmerde tous. Inquiet pour ma bibiche, je la garde près de moi en tout temps, refusant de les perde de vue ne serais-ce qu'une seule seconde. Je peux parfois me montrer un peu trop collant, mais j'en ai que faire, car sa sécurité est tout ce qui m'importe. Je prends très au sérieux cette nouvelle menace et n'entends pas du tout à rire. Vas en dire que ça risque de barder, si jamais l'envie de partir à la chasse me prenait à moi aussi...