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| I could destroyed you in one second.. My niece. [PV Lucianna] (abandonné) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: I could destroyed you in one second.. My niece. [PV Lucianna] (abandonné) Dim 20 Sep - 21:28 | |
| I could destroyed you in one second.. My niece. ZEUS & LUCIANNA
Le manque de sommeil marquait ma face avec un contraste effrayant. Même ma nature divine ne pouvait dissimuler les lourdes cernes pesant en dessous de mes yeux bleus électriques. Comme à mon habitude, je ruminais sur mon trône de macabres pensées, me remémorant le passé tout en m'interrogeant sur l'avenir. L'après-midi s'était révélé particulièrement ensoleillé pour les new-yorkais en contre bas, bien que glaciale ; Une journée de septembre tout à fait normal quand on y repense. Ne cessant de me torturer l'esprit, je finis par conclure qu'une après-midi auprès des mortels m'aiderait à me vider la tête. Ces petits êtres avaient toujours eu le chic d'apaiser mes sentiments lorsque ceux-ci s'avèrent plus forts que moi.
Je descendais de l'Olympe sous la forme d'un simple oisillon et au détour d'une ruelle prit ma forme humaine. Je me surpris à penser que je n'avais vraiment pas les goûts artistiques d'Héra ou d'Aphrodite. Un grand bermuda sombre comme la nuit, une chemise grise, un jean noir et des chaussures de smoking particulièrement classe ; je me le reconnais. Dès lors, je m'évertuai à oublier durant quelques instants mes tracas. Je voulais, pour un temps, oublier jusqu'à ma nature divine. Simplement contempler les êtres humains, ces créatures ne se soucient que de leurs petits problèmes, libres de la moindre responsabilité..
Ma petite Escapade eût l'effet escompté. En moins d'une heure, ma contemplation méditative avait envahi toutes mes pensées et je pus me promener le cœur léger parmi ces hommes qui se moquaient pertinemment de mon identité. Leur indifférence à mon égard me provoquait un profond et étrange sentiment de bien être, que vous ne sauriez vous même comprendre.
Lorsqu'on est le Roi des Dieux, l'Olympien parmi les olympiens, il est parfois étrangement apaisant de se sentir ignoré quelques heures. Celles-ci passèrent d'ailleurs étonnement vite, et 17 heure sonna avant même que j’eus fais le tour de la ville. Me dirigeant dans le café le plus proche, je manipulai la brume afin que le propriétaire du bar me reconnaisse comme un habitué et un ami. En quelques secondes, j'étais devenu Richard Dolovönsh, un émigré polonais veuf mais bon vivant, taquinant parfois un peu trop la bouteille mais de bonne compagnie. Le barman posa sa main sur mon épaule et me cria par dessus la musique des années 60 que crachotait la vieille empli..
-Alors Vieille branche, on vient se rincer le gosier une nouvelle fois ? T'as l'intention de payer une bonne fois pour toute hein ? -Compte là dessus, Eric, compte là dessus, interprétai-je en bon acteur. Un whisky, s'il te plaît.
Je m'assis au bar d'un pas légèrement lourd, pour coller à l'image de l'ivrogne que j'incarnai. Un sourire persistant s'étalait alors sur mon visage, bien décidé à rester pour un moment. Les mortels m'offraient l'occasion de devenir qui je souhaitais, lorsque je le souhaitais. De pouvoir quitter ce costume de dieu pour un moment et d'agir comme n'importe quel mortel.. Sans jamais pour autant en devenir un.
Eric le barman me servit mon verre avec entrain, que j'eus l'occasion de finir d'une traite avant d'en réclamer un autre. Ah ! Les boissons mortels me faisaient rire. Ils ne connaissaient pas le nectar fait maison d’Amalthée ou le vin spécial Royal de Dionysos.. Ces deux là avait jusque ici été les seuls à me produire un quelconque effet d'ébriété. Cependant, je reconnaissais aux Hommes leur goût pour leurs boissons.. Sans être d'un quelconque réconfort alcoolique, il s'agissait là d'une boisson particulièrement bonne en bouche.
Cependant, quelque chose vint perturber mon petit moment de tranquillité. Une présence, étrange, qui se démarquait dans la population du café.. Un autre dieu ? Non, c'était bien trop ténu.. Et il se serait présenter avec moi. Un demi-dieu alors.. Possible. Puis l'odeur d'eau de mer m'emplissant les narines m'indiqua la réponse. Je fermai mes poings, une vague de colère m'envahissant malgré moi. Cela ne me ressemblait pas, je n'étais pas du genre à haïr un enfant pour ce que son père a fait.. Mais l'idée même que le fruit de la désobéissance de mon frère se trouve à quelques pas de moi distillait une fureur monstre en moi comme un poison dans mes veines.
Aussitôt, de gros nuages orageux s'accumulèrent au dessus de la cité, qui se retrouva bientôt sous une pluie battante. Me levant de mon siège, je viens m'assoir à la table de la jeune Lucianna Jackson, contemplant cette femme ne se doutant pas une seconde de la situation de merde dans laquelle elle se trouvait. Je commandai à Eric un café noir et, regardant la jeune femme droit dans les yeux, je lui parlai en ces termes :
-Bonsoir, Lucianna. Cela fait un petit moment que je souhaites te rencontrer en personne.. Mais ton père ne s'est jamais réellement montré partisan de cette idée, vois-tu..
A ce moment précis, un éclair illumina le ciel dans un terrible fracas, jetant un bref éclat de lumière sur ma face, soulignant ainsi tout particulièrement mes yeux d'un bleu pareil à la foudre elle même. Je lui décochai un sourire entendu, me délectant de sa surprise, mon corps irradiant inconsciemment une puissance digne de ma position.
-Ma chère et tendre nièce, ajoutai-je avec avalant une gorgée de mon café sans quitter la demi-déesse du regard. Nous avons beaucoup de choses à nous dire.
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| Sujet: Re: I could destroyed you in one second.. My niece. [PV Lucianna] (abandonné) Lun 21 Sep - 18:23 | |
| - Spoiler:
Finalement j'ai pu répondre assez vite comme j'ai découvert la fonction "word" de mon téléphone qui m'à permis d'écrire le rp dans le train ce matin, tout au long de la journée ainsi qu'au retour ♥ Bonne lecture !
Une journée, une simple petite journée. Seule. J'avais ma journée si on peut dire. J'avais du confier ma fille a mon cher frère qui s'était gentiment proposé pour la garder le temps que je prenne du temps pour moi. Quel amour ce Percy. Heureusement qu'il est là pour moi, je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Enfin, en bon tonton il va passer une après-midi avec sa nièce et aura de bons souvenirs avec elle.
Enfin, j'avais donc commencé par une mâtiné aquatique. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de nager dans l'océan accompagnée de ma griffonne. Nous avions donc profité de ces quelques heures ensemble comme au bon vieux temps. Nageant en compagnie d'Hippocampes, de Dauphins, d'Orques, de quelques tortues et requins. Voir toutes ces espèces réunies en paix faisait plaisir a voir. Nous étions également accompagnés de poissons plus ou moins gros de couleurs différentes. Un tableau absolument magnifique et magique qui restera dans ma mémoire pour encore bien longtemps.
Suite a ça nous étions retournées dans la foret dans laquelle nous avions "grandit" avec Seira. Retrouvant quelques arbres qu'elle avait marqué de ses griffes, quelques endroit où nous avions dormis ou passer du temps. Puis nous avions fait une balade au dessus de l'océan. J'étais sur le dos de ma griffonne et elle volait a hauteur de bateau. Étant donné que Zeus avait interdit le ciel aux enfants de Poséidon. Je préfère m'y aventurer le moins possible sauf en compagnie de Luke. Je profitais du moment en souriant le vent dans mes cheveux. Comme c'était bon.
Cette folle journée avait donc fini par prendre fin, j'avais hâte de retrouver ma fille et de la cajoler, mais il me restait un endroit à aller voir. Un café. Le café. Celui que je fréquentais il y a 2 ans. J'avais même était serveuse ici. Je connaissais le patron depuis presque 5 ans. Cela faisait plaisir de l'avoir revu.
-" Hey Eric comment tu vas depuis le temps ?"
-"Oh ! Ma p'tite lucia. Ça fait quoi...2 ans ? Comment que t'as changé !"
Je souris au vieux gérant en lui offrant une accolade de retrouvailles. J'étais heureuse en un sens de le retrouver, cela me rappelait le bon vieux. C'est avec un grand sourire d'ailleurs que le vieux barman se penchât vers ma griffonne.
-"Seira, c'bon gros matou !"
Évidement la brume qui nous entoure donne a Seira l'apparence d'un gros chat. Une race qui existe réellement d'ailleurs. Enfin, je sais que certains humains peuvent voir la véritable apparence de ma griffonne mais peut importe. On dira qu'ils sont bourrés et fin de l'histoire. Le gérant m'invita a m'installer a ma table habituelle alors que Seira passa sous la table, couchée a mes pieds. Elle me surveillée, cachée sous la table. Un serveur vint prendre ma commande.
-"Un chocolat chaud s'il vous plaît. Avec un nuage de lait et 2 sucres."
Je pris le temps de regarder tout les gens entrant et sortant du bar. Buvant mon chocolat chaud tranquillement en attendant qu'il soit assez tard pour que je rentre au camp. Commandant un second chocolat chaud prenant le temps d'écouter les battements de cœur du griffon a mes pieds. Caressant son dos des mes pieds. Elle devait être a l'étroit avec ses ailes, elle était plus petite la dernière fois que l'on était venues ici. Même si techniquement elle n'a pas si grandit en 2 ans.
Un homme vint s'assoir devant moi. Un homme que je n'avais jamais vu mais qui, pourtant me semblait familier. J'avais l'impression de me retrouver devant mon père. Mon cœur c'était accéléré et Seira s'était écartée sans pour autant sortir de sa cachette. J'avais déjà remarqué que le temps avait changé, le ciel s'était assombri et la pluie était tombée. Il n'eu besoin que de prononcer une phrase pour que je me rende compte de qui était en face de moi.
-Bonsoir, Lucianna. Cela fait un petit moment que je souhaites te rencontrer en personne.. Mais ton père ne s'est jamais réellement montré partisan de cette idée, vois-tu...*un blanc s'installa* Ma chère et tendre nièce, ajouta t-il en avalant une gorgée de mon café sans me quitter du regard. Nous avons beaucoup de choses à nous dire."
Zeus. Mon oncle. Mon regard resta fixe sur lui alors que ma griffonne s'active sous la table en ressentant ma détresse. Je stress, je stress. Je tente de rester calme face a la situation. Reposant ma tasse alors que l'animal bondit sur la banquette a mes côtés en faisant un bruit de tel sorte a attirer l'attention du gérant.
-"Et bien lucia, ton chat est d'mauvais poil ?"
Je fais mine de caresser le dos de l'animal en lâchant un.
-"Non...non non. Pas d'inquiétude. Elle a du avaler un truc de travers."
Le gérant s'éloignait en silence peut convaincu. Mon regard recroisa a nouveau celui de mon oncle qui avait de toute évidence usé d'un quelconque pouvoir de manipulation ou je ne sais quoi. Enfin bref tant mieux. Nullement besoin d'en parler pas besoin d'un paparazzi autour de nous, ca risque d'être déjà assez hard comme ca, pas besoin d'en rajouter. Je tripote ma tasse en attendant que le vielle homme soit loin.
-"Bonjour très cher oncle. *dis-je avec respect en essayant de calmer Seira a coup de caresses* Rien de trop déplaisant j'espère."
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| | | | Sujet: Re: I could destroyed you in one second.. My niece. [PV Lucianna] (abandonné) Mer 23 Sep - 16:24 | |
| I could destroyed you in one second.. My niece. ZEUS & LUCIANNA
Il n'est en ce monde, plus cruel plaisir qu'un sentiment de supériorité infini. Je ne m'étais jamais vraiment arrêter sur la crainte et la soumission de mes sujets, jugeant celle-ci contres-productives et plus que gênante. Et pourtant là était le résultat. Je jubilai devant la face décomposée de cette jeune femme que je détestais sans connaître, que je méprisais sans l'avoir jamais rencontré et que je voulais punir pour un crime duquel seule sa naissance s'était rendu complice.
Captant toute la détresse de la jeune femme me faisant face, je ne peux m'empêcher de détailler quelque peu la physionomie de la mortelle. Une crinière longue et ondulée à l'image même des vagues, et de grands yeux bleus ; quoi qu'en ce moment quelque peu écarquillés par la peur. Il ne s'agissait pourtant pas d'un bleu propre à mon regard, tranchant et semblable à la foudre. Non tels étaient là deux représentations miniatures des profondeurs insondables de l'océan, de la couleur azur de l'eau courant sur les vagues.
Ces deux yeux me fixaient, tout bonnement terrifiés, et une vague d'amertume m'envahit lorsque je fis le rapprochement avec ceux de son père. Oui, tel était là l'idée générale de Lucianna Jackson. Elle ressemblait terriblement à son père.
Toi, tu es en vie.. Pensai-je dans un brusque éclat de colère et de regret qui resserra ma poigne sur ma tasse, tu es en vie alors qu'elle repose dans un grand chêne, éternel tombeau sylvestre.. Et l'origine de ma fureur envers la pauvre enfant se dévoila d'elle même.
Détournant mon regard haineux quelques instants je remarquai du coin de l’œil une bestiole s'agiter aux pieds de la demi-déesse, ressentant sa détresse et dégageant lui même une certaine panique. Celle-ci couinait avec une telle force qu'elle finit par attirer le mortel Eric, que j'avais manipulé plus tôt de la journée.
-Et bien Lucia, ton chat est d'mauvais poil ? demanda-t-il sans remarquer que j'étais l'homme à ses côtés. -Non...non non. Pas d'inquiétude. Elle a du avaler un truc de travers, répondit-t-elle la voix tremblante, d'un air hésitant.
Je soupirai. Eric avait l'air d'être un mortel limité, mais il semblait pourtant doté d'un bon cœur. Il ne se satisferait pas d'une explication si légère. Irrité par la présence du barman, je manipulai la brume afin que celui-ci oublie provisoirement ce que représentait la jeune demoiselle pour lui et que l'existence de Richard Dolovönsh soit définitivement effacée de sa mémoire. Le chauve arbora un regard vide et vitreux, puis se détourna d'un air penaud sans comprendre ce qui l'avait pousser à venir à notre table. Une bonne chose de faite.
Je reportai mon attention sur la bête, mes yeux traversant la brume tel du verre pour observer sa véritable forme. Un griffon ! étonnant pour une demi-déesse de se promener avec une telle créature. Cependant, ses grincements commençaient à m'agacer plus qu'il ne faudrait, et je pressentais qu'à cette allure je désintègrerais probablement le quartier sur un coup de tête.
Je frappai donc du pied sur le parquet, un geste ferme et autoritaire, qui réduisit le griffon à un silence totale. Il restait pelotonné à sa maîtresse, paralysé par la peur, convaincu que le moindre mouvement lui coûterait la vie.
Affichant un sourire légèrement satisfait à ma nièce, je repris la parole dans un calme olympien.
-Les choses prendront une tournure déplaisante si telle est ma volonté, jeune mortelle.
Un petit ricanement s'éleva de mes lèvres closes.
-Allons, ma chère nièce, quittons ce charmant petit coin et marchons un peu ensemble.
Je terminai mon café d'une traite et invitai la jeune femme à faire de même. Me levant en premier, je lui proposai ma main d'un geste courtois afin de l'aider à se relever, doutant fort que ses jambes chancelantes puisse la porter vu leur tremblement. Je lui offris mon bras d'un geste purement gentleman et nous guidâmes jusqu'à la sortie, le griffon sur nos talons, la tête basse et la queue entre les jambes.
Nous marchâmes cinq minutes dans le silence le plus totale, savourant le vent qui nous fouettait le visage à cause de la tempête qui étrangement semblait nous suivre, comme une sorte de garantie. Je me décidai finalement à briser le silence :
-Se promener sans la moindre protection dans la cité surplombée par mon royaume est un pari risqué, cher enfant. Ton sang fait de toi une personne plongée dans un danger constant, alors se promener dans une cité aussi animée que New york..
Je posai mon regard sur la bête qui nous suivait, celle-ci se ratatinant encore d'avantage sur elle même.
-Oh bien sûr ton animal de compagnie pourrait s'avérer d'une quelconque utilité contre un monstre mollasson.. Et je me doutes que tu ne t'attendais absolument pas à voir ton seigneur d'oncle en cette belle journée de Septembre.
Je marquai une pause puis reprit en plongeant mon regard millénaire dans celui de la demi-déesse :
-Dis moi, Lucianna, sais-tu pourquoi ton père, ton oncle et moi avons été enchaînés par le pacte des trois grands ? Pourquoi j'ai proclamé il y a de cela quelques siècles que mes frères et moi serions à désormais privés de l'amour d'une mortelle, ainsi que du droit de donner naissance ) un demi-dieux ?
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| Sujet: Re: I could destroyed you in one second.. My niece. [PV Lucianna] (abandonné) Mer 23 Sep - 18:52 | |
| -" Les choses prendront une tournure déplaisante si telle est ma volonté, jeune mortelle. Allons, ma chère nièce, quittons ce charmant petit coin et marchons un peu ensemble. "
Un frisson, bientôt un tremblement s’empara de tout mon corps. La peur m’avait envahi en quelques instants - même si j’étais plus impressionnée qu’effrayée à ce moment là- Je n’avais pas eu la fois de terminer mon chocolat tant je tremblais. Je me sentais faible, et c’est un horrible sentiment. Quand on pense que j’ai eu de nombreuses fois la mort en face… Mon oncle m’avait donc « offert » son bras pour m’aider à sortir du café, ayant sans nuls doutes compris que je n’étais absolument pas en état de le faire toute seule. Nous sommes donc sortis du café. Nous nous sommes aventurés dans une ruelle sans passage surement pour éviter d’être dérangés.
-« -Se promener sans la moindre protection dans la cité surplombée par mon royaume est un pari risqué, cher enfant. Ton sang fait de toi une personne plongée dans un danger constant, alors se promener dans une cité aussi animée que New york.. »
Même Seira ne disait rien. Elle me suivait simplement, la tête baisse et la queue entre les jambes. Jamais elle n’avait agit de la sorte même devant Thanatos, elle lui avait toujours fais face, et pourtant, elle n’avait presque pas grogné. « Je suis navrée » m’avait-elle dit en sortant du café. Je n’avais rien répondus, même si Zeus ne pouvait entendre. Notre lien télépathique ne devait pas être révélé pour le moment. Seira est bien plus qu’une simple Griffonne. Elle me comprend, elle entend mes pensées comme j’entends les siennes. Elle souffre quand je souffre et vise versa. Mais ça, personne ne le sait vraiment. C’est un être très social, Thalia l’avait même adorée… (oui on à eu une Thalia y’à très très très longtemps)
-"Oh bien sûr ton animal de compagnie pourrait s'avérer d'une quelconque utilité contre un monstre mollasson.. Et je me doute que tu ne t'attendais absolument pas à voir ton seigneur d'oncle en cette belle journée de Septembre."
Une chance au moins, que Serena n’ai pas était là aujourd’hui. Une chance que Percy ce soit proposé pour me laisser ma journée. Père, veilles-tu sur moi de là où tu es ? Observes-tu ton frère et ta fille en se moment même. Me protègerais-tu, si jamais il venait à essayer de m’attaquer ?
-"Je ne vais pas me cacher dans un corail toute ma vie mon Oncle. Vous trouverez toujours le moyen de trouver vos neveux où qu’ils soient. Et si vous voulez nous tuer vous y arriverez sans peine."
Avais-je alors simplement répondus en relâchant son bras me sentant apte à tenir sur mes deux jambes. Je n’allais pas rester effrayée toute ma vie quand même. Je tiens de mon père. Ma tête se tourna vers celle de mon oncle alors que l’orage grondait encore derrière nous. Près a s’abattre. Alors que son regard fut plongé dans le mien.
-« -Dis moi, Lucianna, sais-tu pourquoi ton père, ton oncle et moi avons été enchaînés par le pacte des trois grands ? Pourquoi j'ai proclamé il y a de cela quelques siècles que mes frères et moi serions à désormais privés de l'amour d'une mortelle, ainsi que du droit de donner naissance ) un demi-dieux ? »
Mon regard était resté fixe dans celui du Grand dieu un moment, le temps que je formule ma réponse. Je m’étais mise à marcher, quelques pas avant de me planter devant lui à nouveau.
-« Autrefois, les enfants des trois grands étaient très répandus. Mais, ces enfants là étaient…différents de ceux des autres dieux. Plus fort, plus apte à combattre et à prétendre à prendre votre place. La guerre à éclaté pour savoir qui aurait le droit de ce proclamer chef ou je ne sais quelle connerie. Et au final beaucoup son mort. » *je fis une petite pause* -«Je ne prétend pas savoir grand-chose, mon oncle. Mais je sais une chose. Nous enfants des trois grands sommes plus puissants que les autres. Et vous redoutez le jour où nous réclamerons notre part de ce qui est votre. Surement. Enfin, je ne prétends pas tout savoir. »
Oui, j’avoue que parfois j’ai du mal à la fermer. Mais quand on me pose une question j’y réponds. Simple principe de base. Après, cela peut être plus ou moins apprécié suivant mon interlocuteur. A savoir que là, je pense que je suis dans la merde.
-« Seriez-vous près à me tuer pour une erreur de votre frère ? De toute manière, je sais par avance que le coup final viendra soit de vous, soit d’Amphitrite. Ne vous inquiétez pas mon oncle. J’aurais bientôt la chance de rejoindre une personne morte, prématurément. Quelqu'un que nous connaissions tout deux. »
Thalia, ma chère Thalia. Te souviens-tu de cette journée que nous avions passée ensemble quand nous n’avions que 7 ans. Quand tu m’avais dit que tu avais le vertige et que j’avais tenté de te venir en aide pour que tu puisses rendre ton père fier. Te souviens-tu de tous ces moments passées toute les deux. Entre cousine, entre meilleures amies, entre sœur. J’aurais tant aimé que le Cyclope ai pris ma vie à la place de la tienne. J’aurais tant voulus que mes demi-frères ne soient pas responsables de ta mort. J’aimerais tant que tu nous reviennes. Cela apaiserait sans doute ton père. L'orage se rapproche, avec un peu de chance il sera tellement énervé qu'il me tuera d'un coup d'éclair. Ma douce Serena, que deviendrais-tu une fois orpheline.
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| | | | Sujet: Re: I could destroyed you in one second.. My niece. [PV Lucianna] (abandonné) Sam 3 Oct - 12:51 | |
| I could destroyed you in one second.. My niece. ZEUS & LUCIANNA
Thalia. Ce simple nom suffisait à me faire trembler de rage.
Elle hantait mes journées, mes nuits, comme un mauvais rêve persistant. Beaucoup de mortels nous envient, à nous autres divins, notre immortalité. Moi, j'envie aux mortels leur capacité à oublier.
Il parait que lorsque nous sommes séparés des êtres que nous aimons le plus la première chose que l'on oublie est leur voix. Pour ma part, je n'ai jamais oublié la voix de ma fille. Mon seul regret est de m'en rappeler au travers du prisme de sa dernière bataille. Je me souviens encore de ses cris de guerres raisonnant dans la plaine, aux rugissements des monstres la pourchassant, à une contre tous. Et lorsque je m'efforce de me souvenir d'elle telle qu'elle était avant tout cela, lorsqu'elle apprit à marcher ou lorsqu'elle découvrit son sens du vertige par exemple.. Je ne vois que son regard d'azur, me dévisageant, imprégné de peur et de doute, avant que je ne lui accorde cette délivrance sylvestre qui fut si dure à porter pour moi.
Qui est l'imbécile égocentrique qui a pu croire un instant que les dieux se moquaient éperdument de leurs enfants mortels ? Quel idiot insensé pourrait justifier l'absence corporel d'un parent par un désintérêt total ? Ces simples pensées éveillaient en moi une fureur inimaginable, qui invariablement me faisait ruminer mes remords par rapport à ma pauvre Thalia.
Je tentai de m'extraire de ces douloureuses pensées en réarmant ma concentration contre ma nièce, et l'écoutai d'une oreille attentive lorsqu'elle réaffirma son orgueil.
-Je ne vais pas me cacher dans un corail toute ma vie mon Oncle. Vous trouverez toujours le moyen de trouver vos neveux où qu’ils soient. Et si vous voulez nous tuer vous y arriverez sans peine.
Je ne pus réprimer un puissant éclat de rire, illuminant pour quelques instants le ciel au dessus de nos têtes. En une seconde, en une fraction de seconde, j'avais cru apercevoir face à moi non pas une naïve mortelle dépourvue de logique, mais mon propre frère. Ses mots dégoulinaient du même orgueil salé, de cette même insupportable audace, et de ce même invincible courage qui avait fait de Poséidon mon meilleur compagnon.. Pour un temps, seulement.
-Ton audace est bien plus représentative de ton père que ton propre visage, jeune enfant. Ton aveugle témérité te place parmi les plus proches descendants de mon frère.
Je marquai une légère pause, tapotant mon menton du bout des doigts.
-Tu sembles avoir remarquablement saisis la délicatesse de ta situation. Tu es une personne intelligente, ma nièce, c'est une qualité très importante avec le sang qui coule dans tes veines. Tu sais quoi dire pour apaiser un dieu en colère.
Je m'approchai, lui affichant un jolie sourire.
-Mais saches que je ne suis pas un dieu comme les autres. Les millénaires ont fait de moi un être insensible à toute forme de flatterie, aussi cette technique ne marchera-t-elle aucunement avec moi.
Je désignai un banc proche du revers de la main et allai m'y installer d'un pas lent. La pluie avait cessé de battre et maintenant que nous étions à l'arrêt les nuages avaient eu le temps de nous rattraper. Nous étions tous les deux surplombé par une menaçante accumulation de nuages noirs, ne semblant attendre qu'une chose ; déchaîner sa colère. Je tendis l'oreille lorsque la jeune femme m'expliqua, selon elle, le pacte des trois grands, la curiosité me poussant à lui accorder une importance toute nouvelle.
-Autrefois, les enfants des trois grands étaient très répandus. Mais, ces enfants là étaient…différents de ceux des autres dieux. Plus fort, plus apte à combattre et à prétendre à prendre votre place. La guerre à éclaté pour savoir qui aurait le droit de ce proclamer chef ou je ne sais quelle connerie. Et au final beaucoup son mort.
Intéressant.. Pensai-je en méditant sur ces paroles empruntes d'une naïve jeunesse.
-Je ne prétend pas savoir grand-chose, mon oncle. Mais je sais une chose. Nous enfants des trois grands sommes plus puissants que les autres. Et vous redoutez le jour où nous réclamerons notre part de ce qui est votre. Surement. Enfin, je ne prétends pas tout savoir.
Je ne pus m'empêcher de ricaner, affichant un air emprunt d’amertume. Certes, une part de vrai se cachait là, enfoui au creux de ces paroles aveuglés par l'insouciance. Poussant un soupir, je plantai mon regard électrique dans celui de la fille de la mer, désireux de l'informer des véritables circonstances du pacte. Pour un court instant, la haine évidente que je ressentais pour la demi-déesse sembla faire place à une simple discussion, comme un oncle cherchant à instruire sa nièce indisciplinée.
-Ton oncle, ton père et moi avons sceller ce pacte suite aux actions de certains de nos enfants, certes. Une guerre a effectivement éclaté entre nos enfants, une terrible guerre qui prit fin après la mort de milliers, et de milliers de mortels. Votre supériorité face aux autres demi-dieux ne t'as visiblement pas échapper. Certes, votre puissance dépasse de loin celle des autres demi-dieux ; peut être par ce que vous descendez des trois plus grands guerriers de ce monde.
Je me craquai les doigts par réflexe, puis reprit d'un ton d'une fermeté absolue.
-T'as-t-il déjà été contée l'histoire de Bellérophon ? C'était, tout comme toi, un enfant de la mer. C'est lui qui a vaincu Chimère pour la première fois et qui chevaucher Pégase, le Pégase originel. Pour être tout à fait honnête avec toi, j'aimais bien ce petit mortel. Il avait le courage de son père et une certaine forme de panache. Mais sa supériorité lui a causé sa perte. Vainquant tout mortels ou monstre s'opposant à lui, il a tenté de rejoindre l'Olympe grâce à Pégase. Il voulait devenir un dieu. Il voulait défier mon autorité.
J'appuyai mon regard d'un pâle sourire, puis conclut d'une voix glaciale.
-Je l'ai foudroyé d'une telle force qu'il n'est rien resté du légendaire héros qu'on appelait Bellérophon. Ce que tu dois retenir de cette histoire, fille de la mer, est que les demi-dieux ne règneront jamais sur l'Olympe. Nous autres dieux vous offrons notre sang, une partie de notre pouvoir vous plaçant aux dessus des simples mortels.. Et se retourner contre nous est un acte tout bonnement suicidaire. Nous avons prit part au pacte car nos enfants sont souvent touché par.. Cette folie. Ils font coulé le sang mortel comme bon leur semble et tôt ou tard, finissent par estimer qu'ils méritent quelque chose de notre héritage.
Puis.. La jeune Lucianna prit de nouveau la parole, et rien n'aurait pu me préparer aux mots qu'elle allait employer.
-Seriez-vous près à me tuer pour une erreur de votre frère ? De toute manière, je sais par avance que le coup final viendra soit de vous, soit d’Amphitrite. Ne vous inquiétez pas mon oncle. J’aurais bientôt la chance de rejoindre une personne morte, prématurément. Quelqu'un que nous connaissions tout deux.
Cette fois-ci, il n'y eut pas de petit ricanement. Ni de sourire. Je restai là, comme figé, regardant toujours la demi-déesse dans les yeux. La colère avait afflué dans l'ichor divin parcourant mes veines et je sentis l'acte irréfléchi s'insinuer dans mon esprit comme une tumeur putréfiée.
-Comment oses-tu.. Marmonnai-je d'un ton déchiré par la rage.
Je me levai brusquement, l'orage grondant tout particulièrement à ce moment là. Tout se passa extrêmement vite. Un éclair s’abattit avec fracas, aussi rapide qu'un battement de cœur. Je voulais désintégrer cette petite arrogante, cette imbécile qui avait cité le seul élément qui pouvait me pousser à la tuer sans réfléchir. Au dernier moment je déviai la foudre qui alla s'écraser contre un bâtiment derrière la jeune femme. L'impact réduit en cendre le métal, le béton, le verre, pour ne laisser qu'un gigantesque gouffre. Je sentis que je n'aurai pas la force pour me retenir une nouvelle fois si j'étais à nouveau prit d'un tel accès de colère.
Je pris la blonde par le col, mes yeux déchargeant de minuscules arcs électriques de part et d'autre de ma tête. Ma voix raisonna dans la tête de l'enfant, comme amplifié par l'orage aux dessus de nos têtes.
-Je t'interdis de parler de Thalia, tu m'entends ? Tu ne sais absolument rien de ma fille ; tu ne sais absolument rien de ce que sa mort a signifié pour moi. Tu ne sais rien et pense pourtant tout savoir.
Je la lâchai, me contentant de la foudroyé (de manière figurée bien sûr) du regard.
-Que pourrais-tu savoir de ce que signifie perdre un enfant ? Regarder son dernier souffle s'échapper de ses lèvres dans un total sentiment d'impuissance ? Ce sont tes demis-frères, ces bons à rien de cyclopes qui me l'ont enlever, et tu oses parler d'elle comme si tu avais tenu à sa personne ? Comme si sa mort t'avais fait souffrir d'une quelconque façon, mais que sais-tu de la douleur d'un parent devant la perte de son enfant ?
Je la regardai dans les yeux, retenant l'orage au dessus de nos têtes de pulvériser le quartier. Si je ne m'apaisais pas, je risquai vraiment de me laisser submerger par la rage et de provoquer une seconde guerre divine en prenant la vie de cette enfant, qui d'une certaine manière n'avait simplement pas réfléchis aux conséquences de ses paroles.
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Messages : 1359 Date d'inscription : 28/08/2013 Age : 26 Localisation : Dans l'eau ♥
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| Sujet: Re: I could destroyed you in one second.. My niece. [PV Lucianna] (abandonné) Dim 4 Oct - 16:29 | |
| -" -Ton audace est bien plus représentative de ton père que ton propre visage, jeune enfant. Ton aveugle témérité te place parmi les plus proches descendants de mon frère. Tu sembles avoir remarquablement saisis la délicatesse de ta situation. Tu es une personne intelligente, ma nièce, c'est une qualité très importante avec le sang qui coule dans tes veines. Tu sais quoi dire pour apaiser un dieu en colère. Mais saches que je ne suis pas un dieu comme les autres. Les millénaires ont fait de moi un être insensible à toute forme de flatterie, aussi cette technique ne marchera-t-elle aucunement avec moi."
Je souris un simple instant le temps d’aller m’assoir de mon côté du banc. Caressant le poil de ma Seira. Écoutant mon oncle parler encore et encore. Les nuages noirs grondaient au dessus de nous alors que je recevais les compliments en pensant à mon père.
-"N’ayez crainte mon Oncle. Je ne cherchais nullement à vous flattez. J’exprimait juste un fait, voilà tout."
-" -Ton oncle, ton père et moi avons sceller ce pacte suite aux actions de certains de nos enfants, certes. Une guerre a effectivement éclaté entre nos enfants, une terrible guerre qui prit fin après la mort de milliers, et de milliers de mortels. Votre supériorité face aux autres demi-dieux ne t'as visiblement pas échapper. Certes, votre puissance dépasse de loin celle des autres demi-dieux ; peut être par ce que vous descendez des trois plus grands guerriers de ce monde."
Un grand rire été sortis de la bouche de mon Oncle. Un rire qui pouvait glacer le sang de n’importe qui en une fraction de seconde.
-" -T'as-t-il déjà été contée l'histoire de Bellérophon ? C'était, tout comme toi, un enfant de la mer. C'est lui qui a vaincu Chimère pour la première fois et qui chevaucher Pégase, le Pégase originel. Pour être tout à fait honnête avec toi, j'aimais bien ce petit mortel. Il avait le courage de son père et une certaine forme de panache. Mais sa supériorité lui a causé sa perte. Vainquant tout mortels ou monstre s'opposant à lui, il a tenté de rejoindre l'Olympe grâce à Pégase. Il voulait devenir un dieu. Il voulait défier mon autorité. -Je l'ai foudroyé d'une telle force qu'il n'est rien resté du légendaire héros qu'on appelait Bellérophon. Ce que tu dois retenir de cette histoire, fille de la mer, est que les demi-dieux ne règneront jamais sur l'Olympe. Nous autres dieux vous offrons notre sang, une partie de notre pouvoir vous plaçant aux dessus des simples mortels.. Et se retourner contre nous est un acte tout bonnement suicidaire. Nous avons prit part au pacte car nos enfants sont souvent touché par.. Cette folie. Ils font coulé le sang mortel comme bon leur semble et tôt ou tard, finissent par estimer qu'ils méritent quelque chose de notre héritage. "
Une histoire qui pouvait faire froid dans le dos. Le pauvre n’aurait pas pu survivre à un tel éclair, j’imagine qu’après le coup il ne restait que des cendres. J’avais déjà entendu cette histoire, non pas de mon père mais des mes lectures personnelles tout simplement. Bellérophon était brave certes, mais il était aussi surement le plus stupide fils de Poséidon de l’histoire. Et pourtant, il y en à eu en quantité. Même si j’avoue que suivant les mythes sa fin n’avait presque rien à voir avec Zeus, c’est juste lui qui à envoyé je ne sais plus quelle créature piquer pégase et le pauvre fils de Poséidon tomba dans des ronces…ou un truc du genre. Bref, aveugle jusqu’à ça mort. Je préfère, personnellement mourir foudroyée.
-" -Comment oses-tu.. "
Gloups. Je pris le temps de ravaler ma salive en repensant à mes mots. Merde. La foudre venait de s’abattre. Sur un immeuble non loin de nous. J’imaginais sans mal la cible de départ. Moi. Je tremblais maintenant de peur, je ne veux pas mourir. Je n’en ai pas envie. J’ai encore des choses à accomplir. Je dieu me saisit par le col et hurla de rage.
-Je t'interdis de parler de Thalia, tu m'entends ? Tu ne sais absolument rien de ma fille ; tu ne sais absolument rien de ce que sa mort a signifié pour moi. Tu ne sais rien et pense pourtant tout savoir. -Que pourrais-tu savoir de ce que signifie perdre un enfant ? Regarder son dernier souffle s'échapper de ses lèvres dans un total sentiment d'impuissance ? Ce sont tes demis-frères, ces bons à rien de cyclopes qui me l'ont enlever, et tu oses parler d'elle comme si tu avais tenu à sa personne ? Comme si sa mort t'avais fait souffrir d'une quelconque façon, mais que sais-tu de la douleur d'un parent devant la perte de son enfant ?
Le dieu en colère m’avait relâché. J’étais furieuse. J’étais surement, la personne, la cousine la plus proche de Thalia. Au sens famille comme au sens proche. Nous étions inséparables quand nous étions ensemble. Il ne se passe pas un jour sans que je ne pense à elle. A ce que mes demi-frères ont fait. A ce qu’elle serait devenue si elle était encore vivante. Je détournais la tête alors qu’une larme s’écrasa sur le sol. Je n’avais nullement envie de défier Zeus après ça. Je me contentais simplement de relever la tête et de dire d’un ton calme.
-"J’ai connu votre fille. Nous avions 7 ans. Nous étions des enfants, toutes deux partis de chez elles prématurément. Je me souviens de ce que j’avais ressenti quand elle m’à dit qu’elle était fille de Zeus, je lui ai dit que nous étions cousine et que c’était surement la meilleur nouvelle que l’on met dite depuis des années. Elle m’avait avoué sa peur du vide. Alors je lui avais proposé un tour dans les airs sur le dos de Seira. Nous avions volé au dessus de New York pendant que nous apprenions à faire connaissance. Puis nous sommes allées faire un tour dans un lac. Car j’avais moi aussi une peur à affronter. Peut après je lui avais demandé si elle avait déjà prit connaissance de certains de ces pouvoirs, elle à tendu une main vers moi et au creux de celle-ci, il y avait un éclair. Si petit qu’il ne semblait pouvoir faire de mal à personne. Et pourtant. Le jour…le jour de sa mort des années plus tard…quand j’ai vu que c’était des Cyclopes qui avaient fait ça…je n’ai pu m’empêcher de croire que j’étais la véritable cible…et que si Thalia n’avait pas été là. C’est moi qui serais à sa place. Et honnêtement, je préfèrerais y être. "
Je me tournais pour ne pas affronter le regard du Dieu, sachant pertinemment que mon discours ne ferait qu’aggraver la situation, mais je me devais de lui dire. Je ne veux pas qu’il croit que je détestais sa fille, et encore moins que je suis responsable de sa mort. Je m’assis sur le banc en repensant à sa dernière phrase. Presque instinctivement mes bras viennent se serer autour de mon ventre comme si une douleur venait de me submerger. Un simple regard vers Seira suffit à la faire réagir. Elle courut et pris son envol tout en évitant l’orage. Serena n’était plus en sécurité maintenant. Seira devait s’assurer du contraire et je venais de l’y envoyer. Percy comprendrais et il emmènerait ma fille à l’abri. Ma tenue devait surement cacher mon ventre déformé par ma grossesse, mais je savais que mon comportement deviendrait suspicieux. Alors je répondis doucement.
-« Comment pouvez être sûr de savoir que je ne sais pas ce que ça fait ? »
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| | | | Sujet: Re: I could destroyed you in one second.. My niece. [PV Lucianna] (abandonné) Dim 31 Jan - 22:10 | |
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