Le 12 mars 1998, dans une petite ville pommée dans la campagne des États Unis.
C'est là que je vis le jour.
En fait je ne me souviens pas comment ça c'est passé, puis même si je m'en souvenais, je vous le raconterais pas, ce serait degeu quand même!
Bref, je ne me suis même pas présentée à vous, vous qui lisez mon histoire.
Je m'appelle Ruby Manfield, on me surnommera plus tard princesse de glace ou briseuse de cœur, et pour vous, voici un résumé de ma petite histoire triste et sans intérêts.

J'ai grandi dans la même ville ou je suis née, citer son nom n'est pas important, vous connaîtrez pas et même si vous cherchez sur Google, vous n'aurez que de brèves informations.
Je n'ai jamais connu ma mère (enfin pas avant mon arrivée à la colonie mais vous saurez ça plus tard) et j'ai grandi seule avec mon père, Fred, directeur d'une grande entreprise de prêt à porter, jusqu'à mes 4 ans ou il rencontra ma belle mère, Rebecca.
On déménagea ensemble à New-York dans un grand appartement moderne.
A l'âge de 5 ans, j'eus la joie de devenir grande sœur.
Rebecca accoucha d'un petit garçon, Elliot, mais mourut peu de temps après.
Mon père nous fit croire qu'il avait surmonté sa mort mais j'ai toujours su qu'il en souffrait encore.
Tout ce qui le consolait, c'était nous, ses enfants, la prunelle de ses yeux auxquels il offrait tout ce qu'il avait, Pour lesquels il évitait le plus les déplacements pour son travail.
Malgré tout ça, Elliot et moi avons su rester simples, même si j'utilise cette image de petite fille gâtée devant les inconnus et les personnes que je ne porte pas dans mon cœur.

Tout se passait bien, on étaient heureux tous ensembles, mais les belles histoires qui durent toujours n'existent que dans les contes de fées.
Nous étions en vacances chez notre grand-mère qui habitait toujours ma ville natale pendant les petites vacances.
Je jouais avec Elliot dans les champs qui bordaient sa petite maison, il avait 8 ans, j'en avais presque 12.
8 ans. C'est jeune pour mourir. Trop jeune.
Ça s'est passé très vite, je n'avais pas eu le temps de réagir.
Une harpie aux ailes noires et avec un visage horrible jaillit entre les nuages avant de saisir mon petit frère dans ses longues serres.
Je me mît à hurler avant de voir mon père surgir de la maison. Et ensuite, le noir.

Plusieurs semaines après la disparition d'Elliot, l'ambiance dans l'appartement était devenu morose et triste.
On avait eu la confirmation qu'il était mort après que la police ait retrouvée des lambeaux de vêtements dans les champs alentours.
Mon père buvait. Il n'était pas violent, mais il ressemblait de plus en plus a un fantôme, ne parlait presque plus et avait arrêté de travailler.
Cette façon de vivre me pesait beaucoup, tellement que j'ai essayé de fuguer à plusieurs reprises, mais sans succès.

Enfin, plusieurs mois après la mort d'Elliot, un autre événement me donna la possibilité de partir de cette environnement familial tendu.

Nous avions visité un musée la journée avec ma classe et le soir, je rentrais seule chez moi.
Je marchais tranquillement sur une grande avenue de New-York, mon mp3 dans les oreilles, écoutant un de mes albums préféré, quand un homme me bouscula avant de se poster devant moi:

Ruby: Raah, mais vous pouvez pas faire attention?
L'homme: Pourquoi est-ce que je ferais attention a toi, petite demi-déesse?

Il avait dit ça d'une vous rauque et peu accueillante.
Je me relevais péniblement, ramassant mes écouteurs qui étaient tombés par terre et le remit pour repartir en marchant.
De quoi est ce qu'il m'avait insulté? Demi-déesse?
Mais il restait la, planté devant moi. Je me demandais qu'est ce qu'il attendait avant d'avoir la réponse. Son visage bougeait, comme si quelqu'un lui tirait la peau, avant de grandir encore un peu et de ne garder plus qu'un seul œil sur son horrible visage.

Ruby: Ok... Ça devient vraiment bizarre la.

Je le vis lever une sorte de barre de fer avec un air menaçant. Avant de me laisser assommer, je le contourna en courant vers chez moi. Des fois, en jetant des coup d'œil derrière , je voyais qu'il me poursuivait toujours en levant son bâton.
J'arrivais enfin a la porte de l'immeuble, tapa le code à toute vitesse et me dépêcha de monter les escaliers. Avec un peu de chance, il serait trop gros pour passer.
Je poussa en vitesse la porte de l'appartement et cria à mon père:

Ruby: Papa! Il y'a... Une sorte de... Truc la! En bas... Avec un œil!
Fred: Oh non. C'est arrivé...
Ruby: Qu'est ce qui est arrivé? Dis moi, on va peut être mourir la!
Fred: Reste ici, j'arrive.

Je le vis se diriger vers un tiroir et en sortir une sorte de couteau en bronze ressemblant à une épée.
Je m'assit sur le canapé, tremblante et en sueur.
Qu'est ce qui nous arrivait? C'était quoi cette créature en bas?
Enfin, après un petit moment, mon père revint sain et sauf.
Je lui sauta au cou en pleurant.

Ruby: C'était quoi ça papa?
Fred: C'était rien, tu comprendras bientôt. Mais en attendant suis moi, on s'en vas.

On descendit jusque dans la voiture et il démarra en trombe.
Nous restèrent silencieux pendant tout le trajet avant d'arriver dans un petit bois.
Mon père s'arrêta et sortit de la voiture. Je l'imita.

Ruby: Qu'est ce qu'on fait ici?
Fred: Tu vas vivre la maintenant ma petite Ruby. Tu y sera en sécurité et on prendra soin de toi.
Ruby: Mais... Et toi? Tu ne viens pas avec moi?
Fred: Non je... Je ne peux pas ma puce. Mais ne t'inquiète pas, tu vas en retrouver de la famille ici. Tu en apprendras bientôt plus sur tes origines.
Ruby: On se reverra?
Fred: Je n'en sais rien Ruby, mais j'essaierais de te voir dès que possible. Allez, va t'en maintenant. Et Ruby? Essaie de ne pas être trop méchante avec les personnes qui vivent ici.
Ruby: J'essaierais. Tu vas me manquer.
Fred: Oui toi aussi ma petite pierre précieuse. A bientôt.

Il me serra dans ses bras, ce que je fis aussi, et le regarda repartir vers sa voiture. J'avais envie de pleurer, mais n'y arriva pas, me retenait.
Je m'avança alors vers le centre de la forêt, passant à côté d'un pin majestueux dressé vers les cieux.
Une espèce d'arche en bois était la, au milieu du bois. Je la franchit, et je déboucha sur un gigantesque camp qui s'étendait sur beaucoup d'espace.
Mon nouveau chez moi maintenant.

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J'ai appris que ce camps était le camp des sang-mêlé, les enfants de dieux et de mortels. La déesse Athéna ma revendiqué comme étant sa fille. J'emménagea donc dans son bungalow ou je me suis fait quelques amis parmi mes frères et sœurs.
J'ai eu quelques histoires d'amour, mais qui n'ont pas durées bien longtemps à cause de la stupidité de certains garçons ici.
En fait, la plupart des gens de ce camp ne m'aiment pas beaucoup à cause de ma froideur et de mes airs de petite fille gâtée que j'emploient souvent face aux inconnus.
Mon père est revenu me voir certaines fois mais pendant peu de temps comme je ne peux pas rester longtemps à l'extérieur du camp.
Sinon je vis une existence assez paisible dans le camps pour l'instant et j'espère pouvoir devenir (même petite) une héroïne respectée à la colonie.