On va voir ce que vous valez, bande de moules !

C'est avec détermination que Cyril s'était levé tôt ce matin, préparant le hall sous le regard un peu étonné des gardes comme un parcours d'obstacles. Il se souvenait des temps passés, à l'époque où il était à l'école de police, à s'entraîner dur comme fer pour faire ses preuves, il était temps que la Résistance s'y mette également.

Il passa deux bonnes heures à installer le parcours d'obstacles qu'il avait imaginé pendant la nuit, après avoir cherché sur Internet des idées ; à défaut d'avoir une véritable salle ou de pouvoir le faire en extérieur - idée qu'il soumettrai au patron une prochaine fois - ce serait mieux que rien. Il était curieux de voir qui, parmi les Résistants, était réellement apte à en faire partie, qui était suffisamment déterminé pour encaisser les coups. Parce que Cyril n'avait aucune espèce d'intention d'être gentil, pour une fois.

Une fois le tout installé, l'ancien inspecteur de police posa la main gauche sur sa hanche, un sourire de satisfaction aux lèvres, pendant que son bras droit pendait un peu misérablement de son côté. Le "Frenchie" s'était fait à l'idée que son bras était peut-être mort, et qu'il ne pourrait plus jamais user d'une arme comme un flingue, et qu'à moins d'un miracle il valait mieux passer à autre chose.

Il attendit donc que les Résistants se lèvent et arrivent dans le hall pour monter sur un petit promontoire, prenant ainsi un peu de hauteur, et lança d'une voix forte :

Résistants ! Depuis un moment, vous semblez ne rien avoir à faire, et vous laissez la routine et l'inaction vous prendre. J'ai décidé, avec accord du chef, de voir si vous êtes réellement motivés pour servir la noble cause de la Résistance. Avant de commencer une quelconque mission de reconnaissance en territoire ennemi, nous allons devoir procéder à un écrémage dans les règles. Vous voyez ce parcours d'obstacles ? C'est celui que le gouvernement français propose lorsqu'on est dans l'armée de terre, et il est reconnu pour son efficacité. Vous devez le faire en moins de trois minutes quinze secondes ; si vous échouez, sachant que je ne suis pas un adepte de la seconde chance, vous subirez un lavage de cerveau et nous vous relâcherons dans la nature. Libre à vous de revenir par la suite, mais si vous échouez à nouveau, rebelote... Suis-je clair ?  

Un silence pesant s'installa pendant quelques secondes, avant que Cyril ne reprenne, un chronomètre à la main :

Si vous n'avez pas de questions, mettez-vous en rang d'oignons. Vous passerez chacun votre tour, au signal que je donnerai. Au coup de sifflet, vous vous élancerez.

Il sortit un sifflet et le porta à sa bouche avant de siffler. Wait, and see.

Fiche par Narja pour Never-Utopia

Ledit parcours dont vous oubliez la partie 5 because pas d'eau ^^:

Léo revenait de l’université pour aller au QG de la résistance. Cette journée a été bien “moisie” pour lui. Les résultats de ses partiels n’étaient pas à la hauteur de ce qu’il attendait, les professeurs semblaient être de mauvais humeur puisqu’ils avaient passé un certain temps sur les copies et la météo annonçait des précipitations pour la semaine. L’italien détestait la pluie, et il détestait encore plus les cours mais qu’importe, il n’avait pas le choix. Il espérait tout de même pouvoir passer à la classe supérieur pour au moins donner une bonne nouvelle à sa mère.

Une fois arrivé au QG, il déposa ses affaires dans un coin (il était sûr que personne irait voler de vulgaires livres de cours) et alla saluer certains de ses camarades. La résistance semblait calme pour une fois, personne ne courrait, tout le monde travaillait dans un calme glacial ce qui réjouissait les résistants qui étaient avec Léo. Mais l’italien le sentait pas. Ce calme, c’était pas normal. Pour en avoir le coeur net, il questionna quelques personnes occupés et leur demanda s’il y aurait fort bientôt, une quête ou une bataille ou un truc de ce genre. Les résistants répondirent par la négative mais le brun en était sûr, tout cela cachait quelque chose.

Soudain, tous les résistants s’assemblèrent dans le hall. Léo fit de même en voyant Cyril toujours aussi imposant, se faisant une place parmi ce troupeau. Il réussit à se faire remarquer et à déclarer d’une voix sollennel :

- Résistants ! Depuis un moment, vous semblez ne rien avoir à faire, et vous laissez la routine et l'inaction vous prendre. J'ai décidé, avec accord du chef, de voir si vous êtes réellement motivés pour servir la noble cause de la Résistance. Avant de commencer une quelconque mission de reconnaissance en territoire ennemi, nous allons devoir procéder à un écrémage dans les règles. Vous voyez ce parcours d'obstacles ? C'est celui que le gouvernement français propose lorsqu'on est dans l'armée de terre, et il est reconnu pour son efficacité. Vous devez le faire en moins de trois minutes quinze secondes ; si vous échouez, sachant que je ne suis pas un adepte de la seconde chance, vous subirez un lavage de cerveau et nous vous relâcherons dans la nature. Libre à vous de revenir par la suite, mais si vous échouez à nouveau, rebelote... Suis-je clair ?

Ah putain, il prenait en main la résistance ; enfin il exerçait enfin son boutot. Franchement, Cyril aurait pu s’en rendre compte beaucoup plus tôt que personne ne faisait rien ou ne travaillait pas à la hauteur. Mais, un défi de ce genre, Léo le prenait avec plaisir! Enfin, il allait pouvoir faire quelque chose d’interressant.

- Si vous n'avez pas de questions, mettez-vous en rang d'oignons. Vous passerez chacun votre tour, au signal que je donnerai. Au coup de sifflet, vous vous élancerez.

Léo attendit ce coup de sifflet avec impatience. Il n’avait pas peur d’échouer et était totalement prêt à montrer au monde entier qui était le meilleur...

On va voir ce que vous valez, bande de moules !

Satisfait, Cyril put voir les Résistants se mettre en rang d'oignons, prêt à monter ce dont ils étaient capables. Pendant qu'ils s'installaient, Alice Waller, fille d'Hadès de son état, s'approcha de lui et lui souffla à l'oreille :

Bah dis-donc, d'où te viens cette idée ?Bon mon beau flic, je t'ai ramenée ta caisse en un seul morceau t'inquiète, fin comme d'hab quoi  

Cyril sourit et se pencha pour lui répondre :

Disons que voir la Résistance inactive, ça m'énerve. Et puis, nous avons perdu assez de temps comme ça.

Il attrapa son sifflet, mit le chronomètre à hauteur de ses yeux et siffla en appuyant en même temps. Le premier à s'engager était un fils d'Arès, pataud, un peu lourdaud qui s'était allé à la gourmandise et qui avait pris un peu trop de poids au goût de l'ex-inspecteur ; il le laissa faire son parcours tranquillement, jetant un coup d'œil au chronomètre avant de siffler une fois les trois minutes quinze écoulées, alors que le fils d'Arès n'en était qu'à l'étape numéro seize. Poussant un soupir, Cyril lança :

Tu as échoué, Max. Mets-toi sur le côté en attendant de potentiels camarades d'infortune.

Le garçon s'exécuta, penaud, pendant que celle qui le suivait se préparait : une enfant d'Aphrodite, jolie comme un cœur mais un peu... blonde sur les bords, passez-moi l'expression. Poussant un soupir, Cyril jeta un coup d'œil parmi les candidats ; il reconnut Matthew, fils d'Eris, Adriane, une autre fille d'Arès beaucoup plus investie que son frère, Pandore, une fille de Zeus arrivée depuis peu - ou alors, il était trop occupé pour la remarquer - et Léo, un fils de Notos qui avait, un temps, mené Jade Taylor à la Résistance avant d'échouer à la ramener lors de sa fugue. Bon, on fait tous des erreurs, mais ce test permettrait à l'ex-inspecteur de voir si Léo était réellement investi dans la Résistance. Si ce n'était pas le cas, il le paierait très cher...

Fiche par Narja pour Never-Utopia

Ordre établi désormais pour le RP :

Au moment du coup de sifflet, Léo s’élança dans ce parcours sans trop de soucis. Il avait remarqué que certains de ses collègues semblaient redouter ce parcours et cette remise à niveau. D’autres semblaient plus tranquilles comme si ce parcours n’était qu’un jeu d’enfant. Pour l’italien, cela lui rappelait surtout les aires de jeux de son enfance, lorsque sa mère l’emmenait là bas, tout jeune encore. Il aimait courir dans le bac à sables et grimper dans les plus grands édifices de ce lieu. Il se souvenait aussi d’un grand toboggan où il était inscrit que les moins de 8 ans ne pouvaient pas y accéder car c’était bien trop dangereux pour eux. L’italien s’en fichait complètement, il aimait braver les interdis. Cette époque semblait lointaine mais il s’en rappellerait toute sa vie.

La vision de ce doux souvenir lui donna encore plus de forces. Il traversait tous les obstacles avec férocité. Il ne ratait rien, il alliait la vitesse et la force, deux bons amis lors de cette épreuve. Il sentait le lourd regard de Cyril sur lui. Cet homme avait toujours un oeil sur lui surtout depuis l’épisode de l’enlèvement de Jade. Il n’avait pas réussi à mener à bien cette mission et le chef lui en voulait beaucoup. Pourtant, on ne pouvait pas qualifier cela d’une “mission”. Il s’était lancé dans cette aventure dans son propre interêt mais il avait échoué. Et alors? On apprend toujours de ses erreurs! Il s’était excusé de maintes et maintes de fois mais Jade n’avait pas parlé de toute façon donc plus de peurs que de mals. Ceci étant dit, la relation du chef et de l’italien restait froide même glaciale. Mais Léo ne courrait pour lui, il courrait pour la résistance.

- Tu as échoué, Max. Mets-toi sur le côté en attendant de potentiels camarades d'infortune

Léo vit certains coureurs se faire virer du parcours dont ce Max. Il n’épprouvait aucune pitié pour eux surtout qu’ils avaient un profil plutôt spécial. Un gros porc court sur pattes et une bombasse bête comme ses pieds, ce n’étaient pas de grosses pertes. Il vit aussi Adriane, Matthew et Pandore s’en sortir avec la même facilité que le brun. Il apperçut aussi Alice qui ne faisait strictement rien ce qui doubla sa rage envers elle et Cyril. Il n’aimait pas le favoritisme.

Le jeune homme arriva avec une dizaine de secondes avant la fin du temps. Il était plutôt fier de lui même s’il savait qu’il aurait pu faire mieux. Il se mit entre Adriane et Matthew en les félicitant un petit légèrement pour leur réussite.

Léo avait réussi. Il se remémorait tous les obstacles qu’il avait franchi avec un air de fierté. Au début, il pensait que ça n’allait pas être très simple. Il n’aimait pas vraiment les parcours de type militaire, c’étaient un peu...comment dire? Bête. Personne n’usait de son intelligence pour faire ce parcours, il fallait juste obéir et se débrouiller en utilisant la force. C’était débile mais comme il n’avait pas son mot à dire, il préférait se taire et exécuter. C’était le seul moyen de ne pas s’attirer des ennuis.

Après avoir félicité ses amis, Le fils de Notos reprit son souffle en regardant tous les autres résistants qui avaient été éliminés. Il n’épprouvait aucune compassion bien qu’il en connaissait un certain nombre de personnes avec qui il s’était plus ou moins pris d’affection. Enfin, c’était la vie, il n’allait pas leur courir après ou les rejoindre par simple bonté. Cyril déclara avec un peu d’indifférences pour les perdants:

- Quant à vous, qui avez échoué, vous n'êtes pas faits pour la Résistance. Descendez au sous-sol et attendez qu'on s'occupe de vous. Vous serez rejoints par les derniers qui échoueront à ce test. Nous allons finir cette première épreuve, avant de voir la suite qui ne concernera que ceux qui auront réussi. Alice Waller ici présente va également participer, mais sachez une chose : non seulement votre loyauté à la Résistance sera évaluée, mais également votre faculté à vous adapter à n'importe quelle situation. Suis-je clair ?.


Oui aller, on a comprit qu’ils ont échoué, change de disques de temps en temps merde.
Ah Alice. La petite protégée de Cyril qui n’avait absolument rien foutu pendant que les autres courraient comme des fous pour pouvoir garder sa place à la resistance. Oh oui, c’était bien plus simple pour elle d’être qualifiée pour la suite quand on utilisait son cul pour manipuler Cyril. Tient donc, alors elle allait enfin pouvoir bouger son cul, wahou c’est un bien grand effort pour elle. La fille d’Hadès était toujours là pour rappeler aux autres qu’elle était LA fille d’Hadès et qu’elle était soit disant puissante. Elle s’était déjà moquée de Léo en affirmant qu’il ne faisait rien pour la résistance. Mais, elle faisait quoi, elle? Elle servait de vides couilles.

Léo soupira d’exaspération. Si c’était vraiment ça la résistance, il n’allait bientôt plus rien à faire là. Enfin, il avait tout son temps pour réfléchir à sa situation.

- Et Alice alors ? Je ne l'ai pas vu faire le parcours et je suis sûre qu'elle pourrait le faire... Question de principe.

C’était Adriane qui avait parlé. Son amie italienne avait eu l’audace d’ouvrir sa grande bouche et le fils de Notos la remerciait intérieurement. Il fallait bien que quelqu’un dise quelque chose et Adriane était la mieux placée pour en faire la remarque. L’italien croisa les bras et toisa Cyril d’un regard méprisant. Dieu qu’il détestait cet homme pour être méfiant envers tous et aussi naïf envers les femmes comme Alice...

La remarque d'Adriane jeta un froid à toute l'assemblée. Cyril lui avait jeté un regard noir en signe de remontrance tandis qu'Alice tentait de se rattraper (enfin du point de vue de Léo) en s'énervant bien comme une fille d'Hadès. L'italien ne pouvait s'empêcher de plaindre son amie juste parce qu'elle avait dit quelque chose pour la bouger un peu. Bien sûr, Cyril allait encore se mettre du côté de sa...maîtresse.

- Mais vous avez fini de toujours gueuler comme ça ? Je comptais bien évidement le faire ce parcours, croyez moi ou non, mais je comptais le faire, et de plus, c'est exactement ce que Cyril vient de dire. Vous ne comprenez pas quoi dans "Alice va participer" ?

Léo lâcha un autre soupir. Oui, elle allait participer, c'était cool. Mais pourquoi lui donner le privilège de passer après les autres. Cela lui laissait le temps de s'entraîner et d'analyser le terrain. C'était encore une faveur que lui donnait sa marionnette vivante et le fils de Notos ne pouvait pas s'empêcher d'être agacé par l'attitude de Cyril, encore plus que celle d'Alice.
Celle ci se mit à courir en petite tenue et à traverser les obstacles, aisément malheureusement. Il s'était arrêté de la regarder au bout du deuxième bien trop ennuyé par sa démonstration piteuse. Elle finit par terminer son épreuve dans les temps et il fallait tout de même se la jouer fairplay et la féliciter car elle avait réussi malgré son petit gabarit.

Cependant, Cyril, remarquant des tensions au sein de la résistance, n'avait pas dit son dernier mot face à l'attitude d'Adriane qui avait prouvé de façon explicite que personne ne s'entendait dans cette mini société.

- Je vais remettre les choses au point pas plus tard que maintenant. Ne sous-estimez jamais vos camarades, sachez leur faire confiance, cessez de les dénigrer. Si une mésentente règne dans les rangs de la Colonie, nous ne serons jamais à la hauteur de notre objectif. Aussi, profitons de cet instant pour libérer les mauvaises ondes que je ressens en chacun de nous. Adriane, tu viens de nous donner une preuve que tu avais du mal avec Alice, explique-nous le pourquoi du comment. N'hésitez pas à être franc : la franchise est une étape pour améliorer l'ambiance. Allez-y franco, y compris si vous avez des griefs à mon encontre.

Bien sûr, un deuxième glacial traversa la foule. Cet homme avait le chic de mettre de l'ambiance surtout en disant ce genre de chose qui n'allait d'autant plus réveiller la haine enfuie dans l'âme de certaines personnes ici présentes. Le pire, c'était que Léo se sentait visé. Personne ne l'appréciait vraiment ce qui rendrait ses mots plus difficiles à formuler et surtout moins convaincants. En plus c'était une bonne occasion pour Cyril d'en apprendre plus sur lui. Lui, qui avait toujours eu du mal à l'approcher amicalement.

Il avait vu Matthew rire de bon cœur face aux mots du chef, apparemment il avait la chose d'une façon plus comique que l'italien.

- Très bien. Puisque personne ne veut commencer, je vais le faire. Contrairement à beaucoup ici, je n'ai aucun problème avec Alice, seulement le favoritisme. J'ai saisi : elle est puissante, fille d'Hades tout ça... N'empêche que ce n'est pas parce qu'elle a des relations privilégiées avec toi, Cyril, qu'elle doit être exemptée de certaines corvées. Quant aux autres, je n'ai rien à en dire sur les points qui m'intéressent : l'engagement et l'équité. Mais allez-y maintenant, je vous écoute, déballez-moi ce que vous pensez de moi. Je le sais déjà et franchement, je pense être capable de passer au-dessus pour me battre à vos côtés. A voir si vous aussi...

Léo ne pouvait qu'acquiécer face aux propos de son amie. De toute façon Alice n'avait pas le droit e droit de bénéficier des privilèges de la part de Cyril. Des peuples s'étaient battus pour abolir ce genre de chose, il fallait vraiment n'avoir aucune estime pour reproduire ce genre de dessein.

- Je n'ai aucune confiance en Léo et je ne le vois pas comme un allié à la cause que je défends.

De la part de Pandore, c'était trop gentil. Mais il s'y attendait de toute façon. Même si elle ne voyait pas à quoi il ressemblait physiquement, elle avait l'oeil pour repérer des personnes comme lui, des personnes qui n'étaient pas clairs et pas toujours engagé dans ce qu'il faisait. Elle n'était pas si conne qu'elle en avait l'air. Visiblement, tout le monde avait l'air d'attendre sa réponse avec impatience...

- Moi je pense que c'est de la confiance que naît la trahison c'est pourquoi je ne fais confiance à personne, pas plus qu'à toi Pandore ou à Adriane, même si elle reste mon amie (il avait lancé un regard désolé à l'italienne). C'est ainsi qu'on a de mauvaises surprises. Alors c'est une bonne idée de me traiter implicitement de traître, mais au fond, qui d'entre nous est le plus traître ? Personne ne le sait. Mais si vous pensiez que c'est moi, tant pis, je n'interdis personne de penser du mal de moi. Et puis d'ailleurs je m'en fiche un peu. Pour l'instant je n'en suis pas à coucher avec le patron pour cacher mes faiblesses ou à jouer les princesses qui sont soit disant puissantes par leur pouvoirs. De toute façon quand on va au plus haut point de son estime, la chute fait toujours mal.

Un voile sombre était passé sur le visage de Léo. A la moitié de son discours, il s'était mis à fixer Cyril d'un regard sombre caché par le mépris. Pourtant, à ce moment précis, le jeune homme n'avait juste qu'une envie, c'était de tout plaquer et de s'en aller.