| Sujet: Un petit café? [PV Morigan] Jeu 3 Nov - 0:59 | |
| Un petit café? .ft. Morigan O'Lear
Ralala. Ce que ces tournées peuvent être éreintantes. Toujours des gens partout. Besoin de gardes de sécurité pour les fans fous. Du bruit à n’en plus finir. De la cacophonie. Atroce. Mais, en tant que déesse, j’ai des petits dons. Je peux me faire disparaitre et échapper à mes gardes. Qui doivent déjà paniquer, à l’hôtel. J’ai un peu pitié d’eux, mais j’avais besoin de ma dose d’air frais et de solitude. Avec mes vêtements, sans mon maquillage et avec mes cheveux attachés, on ne me reconnait pas. Ça, et je ne porte pas de vêtements de scène ou originaux, mais bien des vêtements très simples. Un bon vieux jeans. Un chandail noir. Un manteau aussi noir. Rien d’extravagant, je vous le dis! Pour qu’on me reconnaisse, il faudrait porter attention plusieurs minutes. Enfin bon.
Après être partie de l’hôtel, j’en ai profité pour visiter le Louvres, moi qui avait toujours voulu le voir! Maintenant, c’était chose faite. Bon, je pourrais toujours me payer une visite privée un de ces jours. La foule était FOLLE. Beaucoup trop de gens : autant pour mon besoin de solitude. Je me suis donc enfuie loin de tout ça, après ma visite. Direction des petits quartiers à l’air sympathique. Un café, convivial, sur un coin de rue. Pourquoi pas? Je décidais d’entrer.
M’asseyant à une table, seule, avec un journal, je pris un espresso et une pâtisserie maison. De quoi me rassasier de solitude et de silence! Il n’y avait que deux ou trois autres clients dans le café. Tous, ils étaient seuls. En fait, le seul duo était un couple trop occupé à se regarder dans les yeux en se tenant la main pour faire du bruit. Ainsi, je me plongeais dans ma lecture, mon croissant dans la main, mon café posé à côté, que je laissait refroidir un peu.
FICHE PAR DITA | EPICODE |
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| Sujet: Re: Un petit café? [PV Morigan] Jeu 3 Nov - 11:20 | |
| La France, Paris ... un concentré de culture magnifique, de diversité, de beauté. Le Louvre, l'Arc de Triomphe ... l'incontournable Tour Eiffel qui met en émois les touristes de tous genre. Touriste. Voilà ce qu'était Morigan pendant quelques temps. Il avait décidé de voyager un peu, seul. Les heures d'avion avaient été le plus long. Après tout, la France est à l'opposé de là où il était. Il n'avait prit qu'un sac avec lui, décidant d'être le plus léger possible. Le fils de Léthé voulait se consacrer à lui même, soufflant pour la première fois depuis longtemps. Il s'était prit une chambre dans un petit hôtel, dans un petit hôtel traditionnel Français. Les rues y étaient étroites, les pavés jonchaient le sol. La ville fourmillait d'activités, regroupant dans certains coins des peintres de rue, activant leur pinceaux à la vue de tous. Morigan se levait tôt, profitant du levé de soleil depuis la Seine, de l'air frais qui lui faisait se sentir vivant, lui même. Chose encore plus réjouissante, il n'avait pas encore été embêté par l'une de ses réminiscences depuis le début de son séjour. Il était tout sourire, il était heureux. En cet énième sympathique jour, il avait décidé d'aller dans un café non loin de là où il séjournait. L'endroit était calme, sans trop de monde. Voilà déjà dix jours qu'il était à Paris, ayant prit pour habitude d'y venir. A son arrivée, se tenaient quelques personnes seules et aussi un couple qui se tenait la main. Le demi-dieu eu un léger sourire à leur vue, comme attendri. Il adressa un Bonjour au patron, son accent Irlandais ressortant clairement derrière cette salutation française. Il prit un simple café, s'installant à une table, seul comme toujours. Sa commande bien trop chaude pour pouvoir être consommée, il laissa ses yeux courir sur l'environnement qui l'entourait, les personnes présentes. Pour certains, il s'agissaient d'habitués, pour d'autres, des touristes de passage, comme lui. Ils découvraient l'endroit, s’enivrant de produits du terroir : gaufres et gourmandises du genre. Le demi dieu prit sa tasse, soufflant sur le café, histoire de le refroidir. Il but une gorgée avant de laisser encore une fois son regard courir. A côté de lui se tenait une femme, presque toute de noir vêtue. Elle lisait le journal. Par curiosité, Morigan essaya de voir les quelques nouvelles qui faisaient la une. Impossible, les lettres dansaient devant ses yeux, la faute à une certaine dyslexie de demi-dieu. La curiosité est un vilain défaut, dit-on. Cette fois-ci, l fils de Léthé s'en servit pour démarrer la conversation, étant d'humeur bavarde.
"Quelles sont les nouvelles ?"
Il s'était exprimé en anglais, sa voisine de table ne semblait pas française. Au pire des cas, elle le regarderait d'une tête bizarre, faisant mine de ne rien comprendre.
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