A farewell is necessary before you can meet again - Matthew & Casiopée

❝A farewell is necessary before you can meet again
Matthew & Casiopée❞
Toi & Moi

Cela faisait un moment que je n'avais pas quitté les camps. Et encore bien plus longtemps qu'une quête ne m'avait pas été attribué. Alors, pourquoi rester à glander au camp, alors qu'une soirée à New-York ma ville natale me ferais le plus grand bien. Sortir du camp sans permission seul les plus téméraires d'entre nous l'ose. Réussir à sortir alors que monsieur D. et Chiron surveille les moindres recoins de la colonie n'ai pas quelque chose de facile à faire. Bien sûr à mon retour je me ferais sûrement remonter les bretelles par eux. Après tous monsieur D. est un dieu.

Seulement passer une bonne soirée une fois de temps en temps mérite bien quelque remontrance des deux surveillants de la colonie. Une fois sortie de la forêt je prend en route en direction de la ville qui ne dort jamais. Marchant quelque temps, j'ai croisé une âme charitable pour me déposer. Bien sûr c'est risqué de faire du stop par les temps qui cours mais, avec mon pouvoir enjôlement un mortel ne peut pas me dire non. Donc aucun risque que celui-ci finisse part m'agresser et après tous je n'aimerais pas êtres à la place de la personne qui oserait lever la main sur moi. Après toutes ces années d'entraînement ils seraient idiots de me faire agresser par un simple mortel.

Une fois arrivée à New-York, je remerciais le conducteur et me dirigeais inconsciemment en direction de la maison où j'ai grandies. Ma mère devait toujours y vivre. Repensant à mon départ improviser le jour où j'ai rencontré mon père biologique. Elle venait de perdre peu de temps avant son mari et quelques-mois après sa fille adoptive. La culpabilité ne me quittait jamais, repensant constamment à elle. A savoir si elle s'en sortait.

Arriver au quartier chic de Upper East Side, je m'arrêtais devant la maison où j'avais grandi, regardant par la fenêtre pour apercevoir ma mère. Ce que j'ai aperçus me choqua, ma mère avec son nouveau mari et deux petits enfants. Oubliant presque qu'elle faisait partie de personnes mondaine et que ces personnes ne restent jamais éternellement seul. Bien que je comprends son choix de refaire sa vie, il est normal que cela me face quelques choses. L'apercevoir ainsi c'est comme-si mon père et moi n'avions jamais existé.

Bien décidée à ne plus jamais m'intéresser à elle, je me dirigeais en direction d'un bar, pour oublier ce que je venais de voir et surtout oublier le chagrin. Une fois arrivée dans un des bars le plus réputer de la ville, je me dirigeais commander un Bloody Mary.

Il y a des journées où vraiment, on se demande pourquoi on est là, et pourquoi on se démène. C’était un de ces jours pour Matthew. Il tournait en rond comme un lion en cage. Et il avait mal dormi en plus. Bah, des jours comme ça. Avec un soupir las, il ferma les yeux. Il enfila ses chaussures, alla prendre une pomme dans la salle commune et sortit en rabattant sa capuche sur sa tête. Il avait besoin d’un bon verre. Et de belles filles. Comme ça au moins, il en oublierait tous ses problèmes.

Il enfourcha sa moto, jeta son trognon de pomme et fila à vive allure dans la ville. Il passa devant tout un tas de grandes baraques. Il vivait dans ce genre de maisons avant. E il était heureux. Et pas obliger d’essayer de survivre toutes les trente-six secondes. Contrairement à beaucoup de demi-dieux, il avait eu une enfance heureuse. Mais n’est-ce pas pire ? De goûter au bonheur et d’en être privé ? Pour beaucoup de demi-dieux, la colonie a été un endroit parfait où ils quitter leurs vies misérables. Par pour Matthew. Lui, il a eu l’impression de commencer une vie misérable.

Plein de pensées noires, il entra dans un bar et regarda les personnes présentes. Il repéra une jolie femme de dos. Elle avait l’air triste. Il l’avait remarqué grâce à ses épaules voûtées. Elle ferait parfaitement l’affaire. Rien n’est mieux qu’une fille désespérée pour être moins désespéré. Il se rapprocha d’elle, baissa sa capuche, afficha un sourire charmeur et l’interpella avec douceur. Quand elle se retourna, le sourire du fils d’Eris le quitta d’un coup. Il la connaissait. Et bien en plus.

C’était son amie de la colonie. Casiopée. Il remarqua qu’elle était toujours aussi belle. Oh bien sûr, il n’y avait jamais rien eu entre eux. Ça aurait pu mais… Enfin, les circonstances étaient contre eux. La revoir était assez douloureux.

« Casiopée… »

Casiopée H. Walker a écrit:

❝A farewell is necessary before you can meet again
Matthew & Casiopée❞
Toi & Moi

Alors qu'elle venait de quitter le camp le temps d'une soirée dans le but de s'amuser elle n'avait pas pensée à se retrouver déstabilisé. À la base elle n'avait pas prévue d'aller voir comme se portait sa mère chez elle, après tout elle n'avait pas repris contacte avec elle depuis son départ il y a plusieurs années. Il lui arrivait de penser à elle et de se questionner si son départ l'avait peiné, mais d'après ce qu'elle à pu constater elle s'en était remise très vite. La voilà mariée avec de nouveaux bambin.

Décidé de boire pour oublier, la fille Aphrodite n'avait pas prévue une soirée comme celle-ci. Arriver au bar elle avait commandé un bloody mary et comptais passer sa soirée devant son verre et retourner au camp. Mais alors qu'elle buvait son verre dans son coin. Un homme accompagné de ses amis décida de venir ennuyer la demi-déesse. «Salut ma belle, tu ne devais pas boire seul accompagne nous on sera de divertir. » La fille Aphrodite observa le jeune homme avant de lui envoyer un coup de tête. Et de retourner à son verre.

Alors que les jeunes hommes, humiliés partais, un autre jeune homme se mie au côté de Cassiopée. Bien décidé à l'envoyer voir ailleurs, le jeune homme retira sa capuche et prononça le nom de ma demi-déesse. Reconnaissant cette voix elle tourna le visage pour découvrir qu'il s'agissait en réalité de Matthew un ancien pensionnaire du camp qui avait disparu du jour au lendemain. Matthew était une des rares personnes à qui la fille Aphrodite appréciait réellement et même plus que bien. Une fois leur visage face à face, les larmes lui montaient aux yeux se remémorant les bons souvenir qu'ils avaient passé ensemble Sourire aux lèvres elle câlina le fils Eris, « Matthew » dit-elle émus de retrouver son ancien compagnon du camp. Elle qui pensait ne plus jamais le revoir, elle n'avait jamais vraiment compris pourquoi il avait quitté le camp et qu'était-il advenue de lui. Bien qu'un millier de questions lui viennent, elle continua à serrer fort le fils Eris de peur qu'il ne s'agisse que d'un mirage.

Quand elle réalisa qu'il s'agissait bien de Matthew elle le regarda et lui dit « Matthew … Comment .. Pourquoi… Est-ce que tu vas bien ? » n'arrivant pas à formuler une phrase correcte tellement la jeune demi-déesse était heureuse de retrouver son Matthew.

Elle tourna les yeux vers lui avec un air renfrogné. Sûrement avait-elle envie de l’envoyer voir ailleurs. Cependant, son regard changea quand elle le vit. Matthew s’attendit à ce qu’elle le tape, à ce qu’elle lui hurle dessus pour avoir disparu du jour au lendemain. Mais, non. Ses yeux se remplirent de larmes et le fils d’Eris la regarda impuissant. Que pouvait-il faire ? Il attendit juste l’ouragan qui ne tarderait pas à lui tomber dessus.

Cependant, il ne vint jamais. Elle le serra dans ses bras de toutes ses forces et le demi-dieu se souvint pourquoi il l’adorait autant. Un instant, il ne fit rien , décontenancé avant de lui aussi la serrer fort.

« Matthew. »

Par les dieux ce qu’elle lui avait manqué. Les souvenirs affluèrent et le fils d’Eris sourit. Avec Pandore, ça avait été sa meilleure amie. Sauf que Casiopée ne partageait sans doute pas les mêmes idées que lui alors que la fille de Zeus, si. C’est pour cela qu’il ne se voyait plus. Elle le lâcha et le regarda.

« Matthew … Comment… Pourquoi… Est-ce que tu vas bien ? »

Il lui sourit et remarqua les hommes qui le dévisageaient avec un air jaloux. Il alla même jusqu’à leur faire un sourire supérieur avant de les délaisser.

« Tu fais des jaloux, tu sais ? »

Il parlait de ça pour éviter le sujet oui. Mais, d’un autre côté, ce n’était pas surprenant. Casiopée était une femme magnifique. Finalement, conscient qu’il ne pourrait pas éviter le sujet plus longtemps.

« Je vais bien. Je me doute que tu dois avoir une tonne de questions à me poser… »

Il continua de la regardé, un sourire désolé sur les lèvres. C’est vrai, il n’avait pas été cool avec elle de partir sans rien dire. Mais, il ne pouvait pas. De même que par la suite, il serait obligé de lui mentir. Peut-être était-ce par mauvaise conscience mais il dit sincèrement :

« Tu m’as manqué. »

❝A farewell is necessary before you can meet again
Matthew & Casiopée❞
Toi & Moi

Comment expliquer le sentiment d'apaisement et de joie qu'elle ressentie en apercevant le visage de Matthew. Sa réaction n'a pas tardé à s'apercevoir sur son visage, larme aux yeux elle n'a pas pu résister à lui sauter dessus et de le serrer fort dans ses bras comme s'il n'était qu'un simple mirage et qu'il risquait de disparaître à tout moment. Tout devint réalité quand le fils Eris sera fort à son tour la belle demi-déesse. Quand elle réalisa enfin la présence de son meilleur ami, elle lui dit d'une façon plus ou moins clair qu'elle avait tellement de questions à lui poser.

« Tu fais des jaloux, tu sais ? »

Tel était les premiers mots du demi-dieu, remarquant alors les regards tournés vers eux, Casiopée constatais que le groupe d'amis de tout à l'heure les observait se demandant bien ce qu'il pouvait avoir de plus qu'eux. Elle ne pus se résigner à rester sérieuse quand elle constatait le visage satisfait du jeune homme.

« Je vais bien. Je me doute bien que tu doives avoir une tonne de questions à me poser… »

Bien entendu que la fille Aphrodite avait des tonnes de questions à lui poser, premièrement comprendre pourquoi il avait disparu, qu'est ce qu'il faisait depuis son départ, pourquoi n'avait-il pas essayé de contacté la demi-déesse. Lui faire comprendre qu'elle aurait compris s'il ne se sentait pas à sa place au camp, qu'elle l'aurait aidé. Qu'il n'aurait jamais dû disparaître ainsi. Toutes ces questions agaçaient la fille Aphrodite.

« Tu m'as manqué. »

Alors que le beau demi-dieu finissait de lui dire qu'elle lui avait manqué, Casiopée vu rouge pendant un quart de seconde et sa main finie par atterrir sur le visage de Matthew. Sourcil froncé, remarquant la stupéfaction du fils Eris elle dit : « Je ne t'aurais jamais manqué si tu m'avais dit que tu partais, tu étais trop occupé pour envoyer un message ou m'appeler, me dire que tu es toujours vivant. Merde Matthew tous les jours je prie les dieux pour savoir ce qu'il t'était arrivé et que tu ailles bien ! ».

Reprenant sa respiration la jeune Casiopée s'en voulus d'avoir giflé Matthew. Mais entre le temps où il avait quitté le camp et ce moment où il se retrouve dans ce bar, plusieurs mois avait passé durant lesquelles Casiopée se demandait bien ce qu'avait pu advenir de lui. Se retournant pour sécher ces dernières larmes.

« Je veux que tu me dises tous, tu n'a jamais eu de cachotterie Matthew, tu peux me faire confiance dit-moi tout. Et je t'interdis d' à nouveau de disparaître comme un voleur comme tu l'as fait, car je jure que je te retrouverais et te ferais passer un sale quart d'heure. »
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Casiopée le regarda et pendant une demi-seconde, il vit la colère briller dans ses yeux et finalement, sa main vint gifler sa joue. Stupéfait, il la regarda sans un mot en portant sa main sur sa joue rougit. Elle lui dit, les sourcils froncés :

« Je ne t'aurais jamais manqué si tu m'avais dit que tu partais, tu étais trop occupé pour envoyer un message ou m'appeler, me dire que tu es toujours vivant. Merde Matthew tous les jours je prie les dieux pour savoir ce qu'il t'était arrivé et que tu ailles bien ! »

Elle se retourna un instant et le fils d’Eris entendit ces mêmes abrutis ricanés. Bon sang, quels idiots… Ils ne connaissaient rien à la vie… Il se dit aussi, que, ce n’est pas parce qu’elle a prié les dieux qu’il allait bien. Mais, ça, c’est son côté Résistant qui ressortait. Son amie reprit :

« Je veux que tu me dises tous, tu n’as jamais eu de cachotterie Matthew, tu peux me faire confiance dit-moi tout. Et je t'interdis d’à nouveau de disparaître comme un voleur comme tu l'as fait, car je jure que je te retrouverais et te ferais passer un sale quart d'heure. »

Il lui sourit et retira la main de sa joue en disant :

« Je suppose que je ne l’ai pas volé, celle-là. »

Il réfléchit à ce qu’il pourrait bien lui dire. Parce que dire la vérité n’était certainement pas une option. Ça aurait donné quelque chose comme ça :

En fait, j’ai rejoint la Résistance qui a pour but d’abattre les dieux. C’est plutôt cool. Par contre, ça veut dire, qu’un jour on sera adversaire et je serais sans doute obligé de te tuer. Mais enfin, c’est pas trop grave. Tiens, rien que là, en te parlant, je fais une sorte de mini trahison. Je devrais normalement te capturer pour que tu te fasses torturer puis tuer. Bref, tout se passe bien pour moi ! Tu veux quelque chose ? C’est ma tournée !

Non, décidément, ce n’était pas la chose à dire. Finalement, baissant les yeux, il dit :

« Je suis désolé, je traversais une mauvaise passe. Mon frère venait de se suicider, laissant pleins de questions sans réponses, et je… j’ai déconné. J’aurais dû t’appeler, je suis vraiment désolé… »