Nice to meet you. Again. (feat. Adonis)

Please, never let me go

feat. Adonis Enoplos ~

Des fois, j'ai envie de me frapper. Je suis tellement stupide parfois que ça en devient tragique.. J'imagine qu'il faut que je résume la situation. La semaine dernière, Chiron m'a envoyée en mission-secours pour ramener un Sang-Mêlé de New York. Rien de bien extraordinaire, vu que grâce au vol d'ombre, je suis rapide. Et fatiguée à la fin de la journée, mais bon, passons. Je pensais que ce serait une mission normale, où je repêche un gamin désorienté, que je sauve des griffes d'un monstre, et à qui j'explique les bases de notre existence. A.k.a. "Mec, euh, désolée, mais ta vie sera faite d'emmerdes à la chaîne". Sympathique, comme premier contact. Sauf qu'en fait, non, il s'est avéré qu'on m'envoyait avec un fils d'Hermès... pour le moins casse-cou. Et que le monstre à combattre était juste un... un je-ne-sais-pas-mais-cours. Et accessoirement, que ledit Sang-Mêlé n'était pas un gamin, mais un un jeune homme d'une vingtaine d'années.
Je sentais que ça ne se passerait pas bien. J'ai dû empêcher l'autre co... Hermès de se lancer à l'assaut du monstre. Et le saisir, ainsi que notre cible, avant de refaire un vol d'ombre en l'espace de 3 minutes. Une fois devant la Colonie (parce que je ne peux pas me matérialiser dans la Colonie depuis l'extérieur, mesure de sécurité), j'ai failli m'évanouir. Et quand celui que nous avons secouru m'a retenue, il a dit la chose la plus bizarre du monde :
"Ana, c'est toi ?"
Parce que je le connaissais, en plus ? J'ai fouillé ma mémoire, à la recherche d'un jeune homme grand, avec des cheveux châtains et des yeux bleus comme les siens, mais je ne voyais pas vraiment. A part peut-être les yeux, mais ce n'est pas possible. Ça remonte à si loin... Enfin, j'étais un peu perdue, et j'ai répondu :
"On... on se connait ?"
Eh oui, ceci est la réponse la plus débile du monde. Surtout en voyant son expression blessée.
"C'est moi, Adonis."
Et depuis, j'ai peur de le croiser. C'est bête, hein, mais je me sens super mal, en fait. Parce que j'ai réfléchi, et, effectivement, je connais un Adonis. Enfin, je connaissais. Enfin, je connais. Mais c'était il y a si longtemps... Quand j'étais encore en Europe, en Grèce, à Athènes... Chez moi. Je m'en veux de lui faire de la peine.
C'est pour ça que j'ai décidé d'aller m'excuser, et que je me trouve devant la porte du bungalow d'Arès, à me demander quand je vais frapper (et si vous vous posez la question, oui, j'ai utilisé le vol d'ombre pour éviter les mines). Parce qu'en plus, il a été revendiqué par Arès. Je ne m'en serais jamais douté. Dans mes souvenirs, il est calme, posé, attentif. Et le voilà dans le bungalow des malades survoltés et bagarreurs. Enfin, ça, c'est ce que je garde pour moi. Une épée sous la gorge ? Très peu pour moi. Sauf si je peux tuer l'autre d'un coup de ma lame grâce à je ne sais quel tour de passe-passe divin.
Me voilà donc attendant devant la porte. Je lève la main pour frapper, lorsque la porte s'ouvre enfin. Sur lui. Et que je rougis sans explications, tout en baragouinant dans un Grec à moitié compréhensible :
"Je... euh, je voulais, comment dire, euh m'excuser, pour la dernière fois."

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Ça faisait qu'une semaine approximativement qu'il était arrivé ici. Le ici réfère à la colonie. Le bungalow d'Arès? Il n'y était que depuis une poignée de jours. L'ambiance était...Spéciale. Attention, il se plait, il n'a jamais dit le contraire. Se provoquer et s'engrainer à plusieurs, c'est mieux que quand il était le seul à le faire ! C'était cependant encore pire que la fac niveau bizutage. Le dernier arrivé des Arès, on lui faisait pas beaucoup de cadeaux. Il y avait pourtant tout les caractères, il avait déjà remarqué que certains étaient plus tranquilles, plus effacés. La majorité passait cependant son temps à beugler et se comparer. C'était un jeux auquel il participait volontiers. Mais il se sentait encore comme le petit dernier. Vivement qu'un autre bizut arrive...Il ne fut donc pas étonné que, lorsque quelqu'un frappa à la porte, c'est lui qu'on envoya ouvrir. De ce qu'il a entendu dire, les enfants d'Arès ne recevaient que très peu de visite. Est-ce à cause de leur tempérament? De leur réputation? Peut-être. A cause de l'espèce de sécurité et armement divers autour du bungalow? Fort probable ! Non, non, ce qui l'étonna vraiment, c'est la personne qui se présenta devant lui. Ana.

C'était trop mignon, elle était toute rouge. Et elle baragouinait quelque chose. Il avait pas tout compris. Principalement des excuses, des trucs comme ça. Elle était plus petite que lui, il devait légèrement baisser les yeux pour regarder dans les siens. Il aimait pas regarder les gens de haut, mais parfois, c'était pas sa faute. Il remarqua qu'il n'avait rien dit, depuis tout à l'heure. Au moment ou il allait ouvrir la bouche...

" Eh, le nouveau ! C'est qui à la porte? "

" Euh, rien, personne. Je reviens. "

Il eut à peine le temps d'entendre les paroles et autres glapissements des résidents qu'il ferma derrière lui et faisait face à la jeune fille, debout sur le palier. Habillé d'un simple t-shirt noir et un jean lambda, il faisait moins le fier à l'extérieur, le temps commence à changer. Lui qui avait jusque la une expression impassible, il lui sourit, un petit sourire timide. Elle lui semblait plus fragile que, vous savez...Que quand elle lui a sauvé la vie quoi. Bref. Ouais. Répondre.

" Désolé pour...Ça ", dit il, en faisant un mouvement de tête pointant vers la porte derrière lui. " T'as pas à t'excuser. C'est rien. "

Il leva les épaules, comme résigné. Il souriait tout de même, et lui tendis la main. Ouais, la subtilité, c'est pas pour lui, il sait même pas si dans ce monde, serrer la main à une fille, c'est bien vu? C'est relativement nouveau pour lui. Mais elle, elle lui plaisait, depuis longtemps. Et puis, même si elle ne se souvient plus de lui. Pourquoi ne pas essayer de se rapprocher?

" Du coup, on a pas été présentés de manière correcte. Vu que seul l'un se souvient de l'autre...Adonis. Adonis Enoplos. Content de te revoir. "

A vrai dire, il n'arrivait pas a prévoir quelle sera sa réaction. Avant, elle lui aurait sans doutes...Raconté tout ce qu'il s'était passé? Lui aurait sauté dessus? Aurait ressassé le passé? C'est à ce moment qu'il se rendit compte qu'après toutes ces années, il ne la connaissait plus si bien, si tant est qu'il l'ait vraiment connue, autrement qu'en tant qu'amis d'enfance. C'est avec appréhension qu'il abordait cette conversation, c'est comme marcher sur du verre pillé, surtout pour lui. A part être agressif...La finesse n'est pas sa spécialité, pourtant, avec certaines personnes, c'est la facette qu'il a. Et il sent que c'est celle qu'il aurait toujours eue avec elle. En même temps, rient qu'en la poussant, il aurait peur de la casser...C'est tout de suite moins drôle.

Please, never let me go

feat. Adonis Enoplos ~

Il sort, et j'entends les habituels cris derrière lui. Oui, définitivement Arès. Il faut définitivement que j'arrête de rougir à tout bout de champ. Surtout qu'avec ma peau presque translucide, ça se voit direct. Et, oui, il est bien plus grand que moi. Je ne suis pas spécialement grande, mais pas une naine non plus. Pourtant, 75% des garçons de ce camp sont plus grands que moi. Normal. Enfin bref. Adonis se retourne, et je ne saisis pas ce qu'on lui crie, avant qu'il ne réponde :
" Euh, rien, personne. Je reviens. "
Oui, excusez-moi les gars, mais j'ai pas spécialement envie de voir vos têtes aujourd'hui. Non, mais franchement, certains sont gentils, mais d'autres réellement des bourrins.
"Désolé pour... Ça", dit il, en faisant un mouvement de tête pointant vers la porte derrière lui. "T'as pas à t'excuser. C'est rien."
Il hausse les épaules, une expression... résignée au visage.
"Non, non, c'est bon. Je sais que les Arès sont fidèles à leur réputation."
Et je me rends compte que je viens plus ou moins de l'insulter. C'est sa famille maintenant. Il a été revendiqué par le dieu le plus belliqueux de l'Olympe. Et moi, je reste la fille de Thanatos, a.k.a. le dieu le plus pestiféré de l'Olympe. Désolée papa, mais tu m'as pas légué la vie la plus facile.
"Enfin... non, c'est pas grave. Pas tous les Arès, j'imagine."
J'ose enfin le regarder dans les yeux. Je plante mon regard qui oscille entre le vert et le noisette, dans ses yeux... bleus. Je crois qu'ils sont bleus, mais avec la lumière... Il me sourit, et me tend la main. Je la saisis, même si ça me semble un peu bizarre. En tant qu'Européenne, j'ai l'habitude de faire la bise aux ressortissants que je croise. Mais là, je ne me vois pas me hisser sur la pointe des pieds et faire la bise à Adonis.
"Du coup, on a pas été présentés de manière correcte. Vu que seul l'un se souvient de l'autre...Adonis. Adonis Enoplos. Content de te revoir."
"Je me souviens de toi. Mais... comment dire. J'avais 4 ans. Et toi 7. On est d'accord pour dire que tu as changé, non ?"
Faible excuse pour moi. Je m'en veux, je m'en veux, je m'en veux. Mais, d'ailleurs, comment il peut m'avoir reconnue ? Bon, au pire, ce n'est pas très grave. Je le détaille plus attentivement. Il est grand, ça, j'avais remarqué, mais aussi musclé. Et beau, surtout. Si il s'est étoffé, ses yeux et son sourire restent les mêmes.
"Même si tu te souviens de moi... Andromeda. Qui est un nom trop long pour moi. Donc Ana."
Il faut que je lui dise. Parce qu'il ignore probablement qui est mon père, tout comme j'ignorais qui était le sien. Le problème, c'est que je ne veux pas parler avec un champ de mines dans mon dos. Je me sens... comment dire ? Oppressée.
"Tu permets si je... ?"
Je n'attends pas sa réponse, et attrape de nouveau sa main. Je respire un bon coup, et nous téléporte au milieu des autres bungalows. Je sens toutes mes forces me quitter d'un coup, et me raccroche désespérément à lui pour ne pas tomber. Lorsque je le réalise, je m'écarte précipitamment. J'aime pas trop toucher les gens sans leur permission. Je tente un sourire, avant d'esquisser un pâle :
"Désolée. J'aime pas me dire que je peux marcher sur une mine."
En un geste nerveux, je tripote distraitement une mèche de mes cheveux ondulés, avant d'ajouter :
"Il faut... il faut que je te dise. Mon père, c'est Thanatos."
Même pas besoin de plus d'explication. En grec, "Thanatos" signifie "mort". Voilà, maintenant que j'ai lâché cette petite bombe, il peut partir en courant.

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Elle semblait vraiment gênée. Et coupable. C'est difficile de ressentir ce genre de choses chez l'autre, je l'admets, mais la, c'était visible. Trouver les mots justes était difficile dans sa situation, même si cela permettait à Adonis d'être dans la position qu'il préfère...Une position de force, ou il savait et se souvenait de plus de choses qu'elle. C'est pour cela que sa maladresse le fit plus sourire qu'autre chose. Il était la que depuis peu, mais il connaissait déjà la réputation que nombreuses...Comment on peut dire? Maisons? Familles? Bref, que chaque enfant de Dieux se traînait. La sienne était pas glorieuse, mais elle avait au moins un mérite, celle d'être juste. Il était pas subtil, et souvent, aussi doux que du papier de verre. Il faisait des exceptions...Mais ça, Andromeda -"mais prononce Ana s'il te plait"- ne le savait pas.

Il ne répondit pas non plus, lorsqu'elle dit qu'elle se souvenait tout de même de lui. Ça lui avait fait un peu chaud au cœur, tout de même. Sauf que ses souvenirs remonte de la Grèce. Quand il était vraiment tout jeune. Avant qu'elle disparaisse pour la première fois. Alors, cela voulait-il dire qu'à New York, elle ne l'avais pas remarqué? Un bien pour un mal disons. Il bouillonnait quand même au fond de lui. Lui qui s'était fait du mouron pour elle, ou pour autre chose? Il identifiait pas pourquoi ça l'avait autant pesé. C'est pas comme si ils s'étaient parlés toute leur vie...Et pourtant.

Il eut à peine le temps de dire "Hm?" lorsqu'elle demanda -enfin, de façon rhétorique- si il "permettait qu'elle...". Il ne compris pas pourquoi elle lui reprit la main, au départ, c'était un geste presque mignon. Mais au final, non. Tout devint sombre, il se sentit comme propulsé. Quand il réalisa où il était, il comprit de même ce qu'il s'était passé. Une sorte de téléportation? Il était devenu comme un gosse ! Bien que son apparence extérieure restait assez neutre, voire austère, à l'intérieur, il bondissait partout. Il allait presque de lâcher, sortir mais "Mais ouah, c'était trop cool ! Genre comme t'as fait?!", mais il venait de remarquer qu'elle était à moitié affalée sur lui, presque sur le point de tomber. Il fallut un certain temps pour que son cerveau capte cette information, et au moment ou il allait l'aider, elle se précipita de s'éloigner. Dis le directement, si il est pestiféré...

" Désolée. J'aime pas me dire que je peux marcher sur une mine. "

" Je comprends, t'en fait pas, répondit-il en souriant. Même si, en vrai, en vivre entouré ne me gêne pas plus que ça... "

C'était la réalité, les enfants d'Arès n'étaient pas, dans leur globalité, dérangés par ça. Mais les autres, il pouvait comprendre. En même temps, tout le monde aime avoir des jambes. Après, il comprenait pas tout. La voir torturer ses cheveux comme ça, ça pouvait pas forcément annoncer quelque chose de bon. Il avait souvent vu ça, avant une déclaration gênante, dans les films et les séries. Mais la, tout ce qu'elle dit, c'est que son père, c'est Thanatos. Thanatos...La Mort, c'est ça? Du genre avec un grand M? Elle semblait inquiète de sa réaction. Ah oui, c'est vrai. Les VRAIS pestiférés, ce sont ses enfants. Y parait, en tout cas. Mais...Pourquoi? Il s'approcha d'elle, il la collait pas non plus, hein, c'est des choses qui se font pas. Mais assez pour qu'elle ait d'autres choix que de le regarder. Il pourrait presque lui faire peur, comme ça. Mais il sourit. C'est juste utile d'avoir les gens sous la main, dans tous les cas. C'est plus facile à atteindre et à rattraper.

" Aphrodite, Thanatos, Apollon, Phobos...Quelle différence? Les enfants ne ressemblent pas forcément aux parents... Il ricana " Enfin...J'en suis pas le bon exemple. Il se frotta l'arrière de la tête " Ce que j'essayes de dire, c'est que genre...Je suis pas ici depuis assez longtemps pour te juger sur qui est ton parent. Et puis, la Mort, la Guerre, ça va ensemble, non? Enfin. Voilà. "

C'est vrai non ? C'est en guerre qu'il y a le plus de morts, combat et décès sont liés, non? Il ne savait vraiment pas comment dire que pour lui, c'était pas si gênant que ça. Vu sa position actuelle, il n'a pas intérêt à détester ou se faire détester des autres (même si pour certains, c'est déjà fait). Vu son caractère initial, ça peut paraître difficile. Si il se comporte pas violemment actuellement, c'est tout simplement car bah...C'est Ana. Des années qu'il "la connait". La blesser n'est pas sa première intention. Mais il comprenait pourquoi elle lui avait dit ça. Le peu de sang-mêlés qui passaient dans le coin les regardait bizarrement. Si ils ont un quelconque problème avec ça...Ils savent où le trouver, maintenant. Ils régleront ça tel des "adultes responsables et civilisés".

" Je suis vraiment mauvais pour m'exprimer, hein...? "

Il avait un petit sourire en coin, il était conscient de ça, et ça lui faisait plus de tort qu'autre chose. Il était pas aussi éloquent qu'un enfant d'Athéna, ou de toute autre divinité, d'ailleurs. Disons que l'intelligence, c'est pas forcément son truc. Les embrouilles, oui. Et parfois, comme il est actuellement, plus rare quand même.

" Et sinon...Pourquoi me donner cette information? "

Si elle espérait lui faire peur, c'est raté. Si elle espérait qu'il s'enfuit, c'est raté. Si elle espérait -ouais c'est bon Adonis, on a comprit.

Please, never let me go

feat. Adonis Enoplos ~

Adonis a l'air blessé quand je m'écarte de lui. C'est juste que... ouais j'ai du mal avec les humains. Ou les semi-humains, plutôt.
"Je comprends, t'en fait pas. Même si, en vrai, en vivre entouré ne me gêne pas plus que ça..."
Je hausse les sourcils. "J'aime vivre entouré d'armes qui peuvent, si elles ne me tuent pas, m'arracher les jambes." Au cours de mes déménagements, j'ai rencontré assez d'exilés politiques d'Asie dont les parents avaient perdu une ou deux jambes pour savoir que ces armes étaient vicieuses.
Tout à coup, il s'approche de moi. Pas collé, mais quand même, assez proche pour que je rougisse. Encore. Et que je sente son odeur. OK, ça, c'est bizarre, mais le côté olfactif des sensations est assez important pour moi. Enfin, oui, ça reste bizarre. Je relève les yeux, et je vois qu'il sourit.
"Aphrodite, Thanatos, Apollon, Phobos...Quelle différence? Les enfants ne ressemblent pas forcément aux parents..." Il a un petit rire. "Enfin...J'en suis pas le bon exemple." Il se gratte l'arrière de la tête "Ce que j'essayes de dire, c'est que genre...Je suis pas ici depuis assez longtemps pour te juger sur qui est ton parent. Et puis, la Mort, la Guerre, ça va ensemble, non? Enfin. Voilà."
Est-ce qu'il a réellement dit ça ? Je veux dire... si, ça fait une énorme différence. Etre la fille du dieu du Soleil, des Arts, de la médecine, des prophéties, avec de jolis cheveux blonds, une belle voix pour chanter et des talents de guérison ? Ou la fille du dieu de la Mort, dont les seuls dons sont de pouvoir se téléporter (et encore...) et de voir les morts... Je ne sais pas lui,mais moi, mon choix est fait, et assez rapidement, même. Je viens juste de réfléchir à ça dernière phrase, et je ne sais absolument pas quoi en penser. Je suis censée être flattée ? Ou alors il veut me faire comprendre que sa situation n'est pas si facile ? Je ne comprends pas. C'est pour ça qu'à mi-voix, je lâche sur un ton mélancolique :
"Si seulement mon père avait été Apollon..."
"Je suis vraiment mauvais pour m'exprimer, hein...?"
Adonis a un petit sourire en coin. C'est trop mignon, mais bon, c'est pas comme si j'allais le lui dire. Parce que, je le répète pour ceux qui n'auraient pas compris : Je. Suis. Nulle. Avec. Les. Humains. Et puis, il y a bien pire, pour s'exprimer. Il y a moi.
"Et sinon...Pourquoi me donner cette information ?"
Parce que j'ai une petite centaine de raisons de le dire ? Parce que ça explique que je puisse utiliser le vol d'ombre ? Parce que je ne veux pas que tu flippes quand un fantôme voudra se... Je ressens un violent frisson dans le dos, mais je reste impassible. J'essaie d'oublier le fait que mes yeux sont probablement devenus noirs. Je lui souris, en essayant de cacher que derrière lui, il y a un revenant. Parce que oui, j'ai tellement de chance qu'il faut que ce soit le bordel avec mes pouvoirs maintenant. Parce que quand la poisse divine est sur toi, c'est jusqu'au bout.
"J'ai pas envie que... Je réussis parfois à sympathiser avec les gens, et quand ils apprennent que je suis... J'ai pas envie que tu te sentes trahi."
Je veux pas avoir l'impression de lui mentir. Enfin, pas aussi franchement. Avec toute ma volonté, je pousse le fantôme à repartir aux Enfers.
"J'imagine que tu as le droit de savoir."
Je lui souris et le regarde à travers mes cils. J'imagine que si ma mère débarquait, elle serait outrée, et m'éloignerait immédiatement de ce garçon, qu'elle trouverait bien trop proche de moi à son goût. Je peux vous l'assurer, j'ai vécu avec elle pendant 14 ans. Il faut que je parle, que je dise quelque chose, sinon il va penser que je suis totalement idiote. Le problème, c'est "parler de quoi" ? Tout a changé. Je ne veux pas... casser l'ambiance.
"Tu... tu te plais à la Colonie ? Je n'ai pas été vraiment très attentive ces derniers jours."
Je sais, c'est nul. Mais c'est tout ce qui me vient à l'esprit là, maintenant.

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Et elle rougit encore. C'est un procédé qu'Adonis ne comprend qu'à moitié. Il lui arrive de rougir. Mais plus car il crève de chaud ou de colère. La gêne, il la ressent parfois, même si c'est rare. Il n'a pas honte de grand chose. Mais il l'exprime autrement qu'en rougissant. Ça, vous voulez pas le savoir. En plus, elle, ça lui allait bien, avec sa peau pâle. Ça la rendait encore plus mignonne. C'est mignon, une fille gênée qui rougit. Cependant, elle avait pas l'air d'avoir apprécié qu'il annonce se moquer de qui est son père. Mais pourtant c'est vrai quoi...Il ne releva pas quand elle marmonna qu'elle aurait préféré qu'Apollon soit son père. Quelle différence ? Elle aurait été plus forte au tir à l'arc, et quoi d'autre ? Ça le gênait vraiment pas. Après, il n'est pas dans sa peau, il ne sait pas ce qu'elle ressent. Est-ce vraiment aussi horrible, d'être la fille du Dieu de la Mort ? Les stéréotypes ne sont pas faciles à vivre, surtout si on y est conforme comme l'est Adonis. Après, il veut bien admettre que les gens en aient peur. Qui n'a pas peur de la mort ? Adonis a lu, dans un livre à moitié déchiré du bungalow, que seuls ceux qui pratiquent la guerre ne craignent pas la mort. C'était une sorte de bouquin qui énonçait des stratégies militaires. Il est pas allé plus loin, la lecture et lui, ça fait deux. Et la seule stratégie militaire qui compte, c'est rentrer dans l'ennemi et gagner. Il y a pas 36 chemins pour gagner une guerre.

'' J'ai pas envie que... Je réussis parfois à sympathiser avec les gens, et quand ils apprennent que je suis... J'ai pas envie que tu te sentes trahi. J'imagine que tu as le droit de savoir. "

Là. Juste avant qu'elle parle. Il avait senti un malaise. Dans sa voix. Dans ses yeux, qui semblaient presque avoir changé de couleur. Elle avait fixé pendant quelque instant derrière lui. Il n'avait pas osé se retourner cependant, il avait juste donné un coup d’œil. Il avait juste vu une forme disparaître presque aussi vite qu'elle était apparue. Là, c'était flippant. Genre vraiment. Mais juste après, la sensation de malaise qu'il avait sentie était passée. C'était trop bizarre...Il fallait absolument qu'il lui en parle...Le fait qu'elle parle de ''Sympathiser'' était plutôt une bonne chose, non ?

" Tu... tu te plais à la Colonie ? Je n'ai pas été vraiment très attentive ces derniers jours. "

'' Pour l'instant...Ça va. J'ai plus d'ennemis que d'amis, et ma seule famille se compose de demi-frères et sœurs avec qui je passe la majorité de mon temps à me battre. Mais. Je m'y sens pas mal pour autant. Il murmura ensuite ; Pas toi, j'imagine... ''

C'était quand même délicat, d'en parler. Il sentait que c'était pas anodin. Mais comment faire ? Déjà, peut-être la rassurer. Il aime pas voir les gens qu'il aime dans cet état. Elle était pas comme ça...Avant tous les événements. Il eut un moment de sérieux, cependant. Il se pencha vers elle, et posa lentement sa main sur son épaule.

'' Ecoute. Je sais que je suis là depuis moins longtemps que toi...Mais. J'ai quand même l'impression qu'on se connaît depuis des années. Donc. Si quelqu'un te cherche des problèmes. Vient me chercher. Tu sais où me trouver, non ? Le problème sera vite réglé... Il la lâcha, et se redressa, souriant. D'accord ? ''

Non...Il allait pas en parler. Pas tout de suite. Elle avait sans doutes remarqué qu'il l'avait ressenti, de toutes façons. Et puis, la voir rougir après qu'il l'ait touchée, c'était rigolo. Avec elle, il sait qu'il faut faire preuve de parcimonie, faire attention. Pour ça qu'il ne dit rien de dangereux, ou de ce qu'il peut bien ressentir pour elle. Faut pas la chambouler. Cependant...Il commençait à sentir que la conversation risquait de tourner en rond. Et ça, ça à tendance à l'énerver...Et il veut pas s'énerver. Donc, soit la tournure devient différente. Soit...Il retourne passer ses nerfs sur sa famille. Ce qu'il pensait d'elle...Tout ça n'a pas changé. Mais. La réciprocité n'a pas l'air vrai. Et il ne voudrait pas perdre plus de temps.

Bonjour/Bonsoir,

Il n'y a eu aucun post au Rp depuis plus d'un mois et sommes donc sans nouvelle. Nous vous laissons un délai de deux semaines pour poster une réponse. Dans le cas où aucune réponse ne viendrait le sujet sera clôturé, bien sûr si vous avez des soucis de présence, vous pouvez toujours allez poster une absence pour la justifier et ainsi bénéficier du délai adéquat.Si toutefois le sujet venait à être verrouillé et que vous veniez à revenir, vous pourrez vous adresser à un de nos administrateurs.

Sujet: Re: Nice to meet you. Again. (feat. Adonis)

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Nice to meet you. Again. (feat. Adonis)

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