| Sujet: Trybal ‡ SWAG ON YOU BABE. Mer 5 Fév - 20:15 | |
| « when your dreams all fall » « PRÉSENTATION DE "TRYBAL" » ♦♦ NOM :: On t'a nommée Trybal, en rapport avec ta marque de naissance au creux de tes reins ayant la forme d'un tatouage dit tribal. ♦♦ AGE :: Tu es à présent dans ta 19ème année. ♦♦ NOM DU PARENT DIVIN :: Ton père n'est autre qu'Héphaïstos, le dieu éclopé. ♦♦ NOM DU PARENT HUMAIN :: Ta mère se nomme Kaëlya Spada. ♦♦ ESPECE :: Tu es donc un Sang-mêlé. ♦♦ BUT :: Pour l'instant, simplement survivre. ♦♦ POUVOIRS :: • Manipulation du feu et de ses dérivés. Donc immunisée contre le les flammes, brûlures, etc. • Compétences en mécanique et ingénierie.
« DERRIÈRE L'ORDI » ♦♦ PRÉNOM :: ici ♦♦ PUF :: #FifuKing. ♦♦ AGE :: 17yo. ♦♦ OU TU AS CONNUS LE FOW ? :: Je sais plus ._. ♦♦ DES COMMENTAIRES ? :: Il est sympa. (8 ♦♦ CODE :: OK by Aphro'! ♥ ♦♦ AUTRES ? :: Nope.
« CARACTÈRE » Une nature enflammée et vive. Tel que ton Père t'as certainement voulue. Après tout, étant une fille du dieu des volcans, du feu et des forges, il n'est pas étonnant de constater ta nature rapidement échauffée et plutôt lunatique. Fort impulsive, tu es peu prévisible et beaucoup sont ceux à avoir de la peine à te faire confiance. Et pourtant, les dieux savent qu'ils ont tort.
Effectivement, dès que tu te lies à quelqu'un, ce sera pour toujours. Loyale au possible, tu tiens certainement cette qualité de ta mère qui t'as inculqué une éducation élevée et stricte. Pourtant, cette qualité se retournera bien vite contre toi au moment où ta fidélité se transformera en naïveté. On ne dirait pas en te regardant, mais lorsque quelqu'un vient à gagner ta confiance, tu serais certainement prête jusqu'à aller encourir plus que de dangers par pure loyauté.
Viens ensuite ton exceptionnelle franchise et ton sarcasme flagrant. Pourrait-on penser que les deux ne feraient pas mauvais ménage. C'était simplement sans compter sur toi. Car oui, tu possèdes plus d'une qualité se changeant subitement en défaut. En général, la première fois qu'on te croise, c'est pour entendre sortir de ta bouche quelconque remarque offensante ou moquerie insidieuse. On l'aura compris, t'es pas une enfant de cœur.
Et malgré bien des défauts - venant surtout du côté paternel, avouons-le - tu es intelligente et créative. Depuis que tu es en âge de sortir du berceau, tu ne cesses de créer, assimiler bon nombre de choses. Mais, tu n'as jamais adoré la théorie. Seulement la pratique. Très tactile, tu adores tout toucher et tripoter. Ainsi, la passion pour la mécanique et ses dérivés suivit. Avec les merveilles humaines - notamment l'avancée technique - tu commenças rapidement à te passionner pour allier métaux et technologie. Et rapidement vint la passion pour les concepts, les voitures ou encore les armes. De toutes sortes, tant que ces derniers avaient quelconque intérêt. On te qualifiera facilement de garçon manqué, certainement comme toutes les filles d'Héphaïstos sont injustement classées.
Tu as l'habitude de passer ta journée aux Forges, jusqu'à t'en ouvrir les mains et plus encore. Ton don de manipulation du feu et tout ce qui s'en approche - rare et particulier - te permets de travailler plus vite. Cependant, tu ne l'utilise que lorsque tu es seule, c'est-à-dire rarement. C'est donc pour l'instant un secret que tu tiens à garder le plus longtemps possible. Tu ne tires aucune satisfaction ou fierté de posséder telle force, bien que tu raffoles de l'utiliser - cela t'étant utile - et apprécie encore plus voir les flammes danser sous tes yeux, se mouvant à ton bon vouloir. D'ailleurs, tu as du maintes fois simuler la douleur suite à une pseudo brûlure. En effet, avec le don puissant dont ton paternel t'as fait cadeau, est venu une immunité au feu. Tu n'as pas encore eut l'occasion de tester ses limites, seulement en aurait-elle ? A voir.
Comme tout Sang-mêlé, tu t'interroges souvent quant à ton avenir, ton destin. L'Oracle prédira-t-il une fois quelconque sombre vision ? En général, ce n'est pas du sang d'Héphaïstos qui est envoyé dans les quêtes. Mais tu as bien l'intention de démontrer aux restes des demi-dieux que vous n'êtes pas seulement les êtres reculés à l'apparence souvent difforme. Mais aussi de vaillants combattants et surtout de tailleurs mémorables. Après tout, les autres ne devraient pas vous respecter pour avoir forgé leurs lames, meublé leurs boucliers ou encore réparé leurs armures ? Le peu de considération que l'ont portait à Héphaïstos t'as toujours dépassé. Certes, il était immonde. Mais meilleur forgeur, il n'y avait pas. On remarque donc facilement que tu portes ton père en haut estime, ce qui reste rare chez les Sang-Mêlés. Et encore plus rare que d'haïr son parent humain. En effet, ta mère ayant cherché à te conditionner et brider ta nature de demi-dieu, tu lui voues une haine certaine et bien ancrée. Tu l'as fuie il y a un an de cela et t'en portes réellement mieux sans.
« PHYSIQUE » On relèvera ta démarche souple et ton agilité peu commune, que les longues marches dans les déchetteries ou encore les décharges - afin d'y trouver du matériel - ont affûtées. Ta chevelure sombre toujours attachée en queue de cheval ou chignon, dont tu ne prends clairement pas grand soin, reste par quelconque miracle soyeuse. Tu peux remercier les dieux d'avoir plus pris de ta mère que de ton géniteur concernant ton aspect. Tu possèdes plutôt un joli faciès - sans pouvoir t'attribuer les nombreux atouts des filles d'Aphrodite - et un corps harmonieux. Originaire du nord de l'Italie, tu gardes des traits de ritale, notamment à ton teint hâlé et ta chevelure brune foncée. En effet, peu seraient capables de nommer ton parent divin. Hésiteraient-ils peut-être avec Athéna ? Ou Apollon. Néanmoins, ce qui mettrait la puce à l'oreille de tout individu serait ton apparence négligée que tu arbores la majeure partie du temps. Toujours quelque chose dans les cheveux, certainement un peu d'huile de moteur étalée sur une joue, un peu de graisse sous tes ongles que tu gardes toujours courts. Tes vêtements quotidiens tiennent plutôt d'une tenue de travail : un large jogging et un top blanc maculé de taches de graisse noire et de choses diverses et variées. Ne portant pas un intérêt quant au regard des autres, tu ne vois pas d'utilité à plaire et ne fais donc aucun effort pour. Les jours où tu ne côtoies pas ta forge, tu revêts un jean pour la peine et un haut propre. N'allons pas croire que tu es une malpropre finie. Ayant eut une mère sacro sainte du ménage et maniaque au possible, tu ne manque pas à ta douche quotidienne et ton décrassage matinal. Que dirais ta mère sinon ?
Tu gardes toujours sur toi ton poignard en bronze céleste d'une douzaine de centimètres et un petit gadget de ton invention. Le dernier en date est cet hélicoptère télécommandé miniature à propulsion, doté de recharges de dards provoquant de cuisantes brûlures et d'affreuses démangeaisons. Utile pour détourner l'attention et mener une attaque rapide et efficace. Haut d'environ une dizaine de centimètres, il a la forme classique d'un hélicoptère de combat - quoique nettement plus affûté - et doit certainement être aussi noir que le Styx lui-même. Deux micro-réacteurs à propulsion sont positionnés de chaque côté de la bête et sont pliables afin de permettre un transport optimal. Une queue fine et courbée, surplombée d'un rotor - lui aussi rabattable -, vient compléter ce petit tableau non exhaustif.
Dernier détail : tu possèdes une tache de naissance au creux des reins, que l'on ne pourrait voir que si tu portes une tenue disons... Légère. Ou encore en te baissant. Soit rarement. Cette dite tache à la forme d'un tatouage dit tribal eut pour effet de convaincre ta mère comme ton père de te trouver le prénom que tu portes alors. Il ne suffisait que d'en changer une lettre et le tour était joué.
« HISTOIRE » Grand avenir que se profilait devant toi. Après toutes ces années de travail minimaliste, tu t’étais enfin réveillée et t’étais donné les moyens pour y arriver. Voilà, objectif accompli : te voilà devant l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Tu as 18 ans maintenant, depuis 2 mois. Ta candidature à cette prestigieuse école a été prise en compte – le recruteur ayant adoré ton originalité – et ton intégration était imminente. Posant ton regard sur les remparts de cette forteresse qui serait ton prochain temple, tu crispas ta mâchoire et t’avanças résolument vers l’attroupement des nouveaux élèves qui patientaient un peu plus loin. Tu n’avais pas choisi d’être là, ta mère t’y avait obligée. En te faisant prendre d’éreintant cours de dessin dès ton plus jeune âge, Kaëlya Spada était devenue sans le vouloir ton pire bourreau. Autant qu’elle l’avait pu, cette femme qui n’était autre que ta génitrice, avait tenté de domestiquer ta passion pour la mécanique, la graisse, la saleté. En vain. Cette dernière restait bel et bien là, affirmée plus que jamais. Mais voilà que cette démone avait trouvé un fin stratagème et t’avait envoyé dans une prison aux allures d’école. Pas si loin que cela de chez toi, habitant toi aussi à Paris, tu sus à la minute à laquelle elle t’annonça ton départ pour les Beaux-Arts qu’elle cherchait à t’enchaîner, toi et tes pulsions. Néanmoins tu t’étais résolue à y accéder et avais préparé un dossier convaincant. Tu réalisais aujourd’hui l’énormité de ton erreur.
Le bruit des clés resserrant les boulons, ou encore des bougies d’allumage s’écrasant au sol avant de rebondir dans l’affolement total. Le sourd ronronnement d’un moteur que l’on démarre afin de vérifier si tout va bien, la brusque odeur d’essence envahissant tes narines encrassées depuis le temps que tu travailles. Tous ces petits trucs qui font que tu es chez toi, ici. Mais toute bonne chose a une fin, et les dieux savent qu’il est facile de troubler la paix. Ça commença par le bruit caractéristique des talons aiguilles claquant le sol, d’un pas pressé et engagé. Ce n’est pas agréable non, c’est la promesse de troubles. D’abord un gars leva la tête afin d’examiner la nouvelle venue, avant de siffler, visiblement sous le charme de cette dernière. Puis le reste de la meute y répond, avant que le patron ne remette de l’ordre d’un « Hého les abrutis. ». Mais trop tard, tu connais déjà la suite et ne l’attendais pas si tôt. - Qu’est-ce qui t’as pris Trybal ? Serais-tu aussi têtue que ton père ? Il me semblait avoir été clair, je ne veux plus entendre parler de lui. Et encore moins le voir se refléter en toi. Non mais regarde ce qu’il a fait de… Apparemment, l’excitation de tes collègues ne l’avait en rien déstabilisée. Elle devait certainement en avoir l’habitude. Seulement, il y avait bien quelqu’un ici dans ce bas monde qu’elle n’arriverait jamais à impressionner : c’était toi. Délaissant ton chiffon encrassé d’huile de moteur, tu levas la tête du piston que tu étais en train d’examiner et posas la main sur le haut du capot. Un sourcil haussé et la mine sombre, tu attendis la suite. Qui ne tarda pas à venir. - Comment as-tu pu ? J’ai déboursé une fortune pour cette école et tu te retrouves ici ? Ta mère et ses mines dégoûtées avaient brusquement débarquées dans ton nouvel havre de paix. Le regard qu’elle lança à la ronde démontra son mépris et son écœurement envers tes choix, ta manière de vivre, toi toute entière finalement. - Tu n’es pas à ta place ici voyons ! Regarde-moi les gens que tu côtoies ? Je ne t’ai pas élevé ainsi pour que tu prennes le chemin qu’a tracé ton géniteur il me semble. Tu n’as pas honte ? Lui ressembler n’a rien d’honorab- Elle n’eut pas le temps d’en dire plus. C’en était trop pour toi et ta nature impulsive. Trop de temps passé à courber l’échine en approuvant faussement les critiques faites à l’encontre de ton père. C’était terminé. Et le violent rabattement du capot engendré par tes soins fut suffisant pour que ta mère ait compris qu’elle était allée bien trop loin cette fois. Ta mine haineuse, ta bouche tordue en un rictus hargneux, laissa toutefois filtrer ces quelques paroles sifflantes et venimeuses. - Tu ne parleras plus jamais de lui ainsi. Et ne me diras plus jamais quoi faire. C’est mon monde, non le tien. Et si tu tiens à ne pas en faire partie, je n’en serais que plus ravie. Chaque minute passée dans cette putain d’école était de la torture. Sachant que si tu continuais, tu divulguerais certainement quelques détails qui ne regardaient personne d’autre que toi et ta mère, tu te stoppas net afin d’étudier la réaction de ta génitrice. Là aussi, elle réagit au quart de tour. Et tu eus, non seulement, droit à la marque de sa main, mais aussi, l’humiliation de ta vie. Cela faisait certainement longtemps qu’il n’y avait pas eut un tel silence dans le garage Chez Silvio situé au centre de Paris. Plus personne ne bougeait, ne pipait mot. Silence total. Regardant à terre, réalisant une fois de plus une cuisante défaite contre ton bourreau, tu ne pus retenir un sanglot. Jamais encore tu ne t’étais abaissée à pleurer devant les autres, et surtout pas devant la furie qu’était ta mère. Mais malgré tes efforts, une larme vint piquer tes globes oculaires, puis une deuxième. Avant de rouler sur tes joues et s’écraser sur le sol sombre du dépôt dans lequel tu avais trouvé refuge en quittant en douce l’école il y avait maintenant deux mois. Ta mère avait du apprendre la nouvelle une semaine auparavant, et avait mené l’enquête pour te retrouver. Rien à faire, cette dernière te retrouvera certainement toujours. La mâchoire contractée à son maximum, tu tâtonnas pitoyablement derrière toi à la recherche de ton chiffon maculé de taches diverses et variées. Insensible à ta détresse, Kaëlya tourna les talons et lança par-dessus son épaule avec un dédain prononcé les mots de trop. - Je te veux ce soir à l’appartement. Et dès demain, tu retourneras à cette prestigieuse école. Malgré la rage affluant dans tes veines, tu fus incapable de rétorquer quoi que ce soit et te contentas d’attendre que le claquement de ses talons se soit éloigné avant de relever la tête, résolue, et en même temps, rouvrir le capot de la BMW Alpina noire qu’on t’avait confiée ce matin. L’air chaud n’y est pour rien quant à ta température brûlante et tes joues rouges. Ta respiration enrouée sifflait dans l’entrepôt entier, de sorte à ce que tout le monde puisse l’entendre. Du haut de son bureau de big boss, disposé au-dessus des escaliers menant au second étage – ce dernier servant de vestiaires ou lieu de pose des mécanos –, Silvio te héla et t’ordonna de monter le voir. La moue tordue de toute à l’heure se réafficha sur ton visage. Prenant une lente et douloureuse respiration, tu n’eus pas d’autre choix que de te rendre dans les quartiers du patron. T’attendant à une sévère réprimande, tu ne posas ton regard sur aucun de tes collègues, ces derniers ayant repris leur activité propre mais gardant leurs regards fixés sur toi. Les vieux escaliers de bois gémirent à ton passage, jusqu’à ce que tu arrives à la porte du patron. Toquant à deux reprises, tu entras sans attendre de réponse et refermas derrière toi. Silvio te toisait, assis confortablement sur son fauteuil de cuir mou derrière son bureau croulant sous la paperasse. - Tu voulais me voir ?Ton ton crispé fit sourire le propriétaire du garage et ce dernier tira une dernière fois sur son cigare avant de cracher une fumée blanche. Ce n’est que là qu’il prit la parole. - Je sais ce que tu es, ce que tu peux faire et comment t’aider… Stop, ne m’interromps pas avec des « Mais de quoi tu parles … » et autres trucs du style. J’avoue que c’est une brusque entrée en matière, mais c’est nécessaire, au point où t’en es. Bon, en bref…Et pendant de longues heures, il t’expliqua être un Satyre, chargé de rapatrier tous les Sang-Mêlés qu’il trouverait dans une mystérieuse colonie se trouvant sur un autre continent, particulièrement les fils et filles d’Héphaïstos. Il possédait pour cela bon nombre de garages, forges ou encore usines afin d’établir sur son recrutement un large plan et ainsi remplir sa mission du mieux qu’il le pouvait. Il t’offrit une échappatoire. Que tu saisis vigoureusement. Il t’avait déjà pris un billet d’avion pour New York et avait organisé ton itinéraire : à l’atterrissage, tu serais prise en charge par un de ses collègues Satyres et emmenée à la Colonie des Sang-Mêlés, qu’il appelait ça. Là, tu y serais à ta place. Il te le promit. Bien que tout cela fût précipité, tu décidas de le croire et lui confias donc ton sort. Ramassant le peu d’affaires qu’il te restait, tu quittas la France et le continent européen par la même occasion. Silvio ne put t’accompagner comme – t’avait-il expliqué – tout Satyre le ferait lorsqu’il trouvait un demi-dieu. L’amenant du point A au point B. Trop de travail l’attendait les jours à venir, un certain Oracle le lui avait prédit… D’ici 48 heures, il t’avait promis sécurité et hospice. Et il n’avait pas menti.
Dès lors, tu incorporeras le bungalow d’Héphaïstos, plus proche de ton père que tu ne l’avais jamais été et pourras avoir ton propre atelier de travail dans lequel tu passeras certainement tes journées entières et que tu ne quitteras seulement la nuit pour aller tester, à l’abri des regards, tes spectaculaires inventions. Tu te découvriras un don qu’à ta connaissance, seule toi as et garderas secrètement son existence. Tu prendras du temps pour t’acclimater à ce nouvel endroit et oublieras petit à petit le ridicule remord que tu éprouves maintenant à l’égard de ta mère. Tu as trouvé un nouveau chez toi et même des confrères. Bienvenue à la Colonie des Sang-Mêlés.
Dernière édition par Trybal Spada le Ven 28 Mar - 11:48, édité 9 fois |
|