Cela faisait déjà plus de deux heures que je suivais le groupe de chasseresse de petite sœurette… bon ok, techniquement parlant c’est ma grande sœur, mais cela sonne mieux que si je disais « de ma grande sœurette », çà fais trop lourd dans une discussion ou dans un poème… Et de plus ça ne valorise en aucun point, moi Apollon grand dieu du Soleil, de la médecine, des arts…
Bref vous avez compris... Et en plus je suis le plus bel-être masculin qu’est connu ce monde…

Je me suis encore une fois égaré… je disais donc que je suivais depuis deux heures les chasseresses d’Artémis, et pour une fois, ce n’était pas pour les draguer ou quelques autres choses qui provoquerait ma bien aimée de sœur. Non cette fois ci, c’était pour rencontrer ma petite fille, Mayte Clara Valdès, fille d’Athéna et de mon fils sang-mêlé. Ce qui fait d’elle une demi-déesse, je suis donc à la fois son oncle et son grand père.

J’ai cru qu’elle ne s’éloignerait jamais du groupe, et que j’aurais été obligé de faire une intervention divine « Halte ! Je suis le grand et magnifique Apollon, et j’exige de voir ma petite fille ! ». Mais je n’en ai pas eu besoin, ma conscience me disait « dommage ça aurait pu être existant d’interrompre ces belles chasseresses dans leurs chasse ». Mayte s’était écarté du groupe pour pouvoir s’exercer à sa passion favorite, la musique, pour cela elle tenait bien de moi… enfin de mon fils.

Je pris donc la forme d’un jeune homme de dix-neuf  ans, brun, grand, avec musculature parfaite, juste suffisamment pour que l’on puisse voir mes merveilleux abdos sous mon t-shirt. Je me suis donc caché derrière un arbre en attendant qu’elle finisse sa chanson  « El condor pasa », elle jouait parfaitement bien de la flute de pan, bien qu’au début j’étais un peu vexé qu’elle joue l’un des seuls rares instruments de musique que je n’ai pas créé, mais le fait qu’elle en joue extrêmement bien m’a fait oublier ce détail.

Avant qu’elle n’eut finit sa chanson, je sortis de ma cachette et me mit face à elle, et j’ai applaudi dès qu’elle eut fini celle-ci.

- Bravo ma chérie, m’exclamais-je, tu as interprété ce chef-d’œuvre qu’est El condor pasa à la perfection avec l’aide de ta petite flute de mon ami Pan. Tu sais que j’ai passé de nombreuses journées à jouer de la musique avec lui ?

C’est vrai qu’il me manque ce vieux bouc qu’est Pan… c’était avec lui que je faisais de la musique, avant qu’il ne disparaisse définitivement.

- Dis-moi Mayte, sais-tu qui je suis ?