Bonjour et bienvenue sur Filiorum ex Deorum ! Inspiré des romans de Rick Riordan, ainsi que des films, le forum reprend la saga Percy Jackson. Viens vite nous rejoindre, qu'est ce que tu attends ?
Filiorum ex Deorum
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La Résistance est réouverte!
Venez participer aux trois events de l'été pour faire avancer l'intrigue! Ici pour la Colonie, là pour la Résistance et enfin ici pour les mortels et divinités ! ♥
Les groupes à privilégier sont: les Chasseresses, les Créatures et les Mortels ! ♥
Feuille de Personnage Arme(s): Une épée se transformant en chevalière / un pistolet semi-automatique avec des balles de bronze / un poignard en bronze céleste Familier(s): Objet(s):
Matthew courut, fou. De rage ? Non, pas de rage. De tristesse ? Non, pas de tristesse. Aucun mot n’est assez puissant pour définir la violence de ses sentiments. Il avait l’impression de n’être que l’habitacle d’un combat sans merci entre son amour pour Pandore et sa peur de la faire souffrir. Entre sa passion et la haine qu’il éprouvait. Il savait mieux la détester que de l’aimer et pourtant, la détester lui coûtait tant. Il ne pouvait pas vivre sans elle. Mais, il pouvait encore moins vivre avec elle. Ce serait ça le dilemme de sa vie ? Non, parce que ce soir, il avait choisi.
Choisi de la quitter.
Un cri franchit ses lèvres. Comme si un cri pouvait résumer sa douleur. C’était impossible. Le monde autour de lui s’effaça. Plus rien d’existait hormis lui. Hormis Pandore. Qui était désormais hors d’atteinte. Qu’il avait éjecter de sa vie alors que la vie sans elle lui était impossible. Il avait l’impression d’être une loque. Une loque animée d’une rage terrible. D’une rage contre la vie. Pourquoi le monde lui avait fait aimé Pandore ? Pourquoi le monde lui avait fait aimé la seule personne qu’il n’arrivait pas à combler sans la faire souffrir ? A ses yeux, celui lui paraissait terriblement injuste. Toute sa vie n’était qu’un ramassis d’injustices.
De toute manière, il était trop tard. La décision qu’il avait prise était irréversible. Il venait de perdre Pandore. Il venait de faire une croix dessus. Pourquoi ? Tout un tas de raisons qui s’effaçait de son esprit une à une. Au fur et à mesure qu’il assimilait cette réalité, la douleur se faisait plus intense. Elle ravageait son cœur, le piétinait, et alors même qu’il ne pensait plus en être capable, il se brisait un peu plus. La question était : en combien de morceaux pouvait-on briser un homme au point qu’il soit irréparable ?
Réparable ? Matthew ne pensait plus l’être. Parce que Matthew sans Pandore n’était plus Matthew. Parce que Pandore était celle qui faisait battre son cœur. Elle était celui qui le faisait vivre. Elle était son cœur. Et elle n’était plus là. Il ne pouvait pas vivre sans cœur. Et pourtant, il avait fait ce choix, conscient des conséquences. Alors, était-il réparable ? Non.
Il avait besoin d’extérioriser. Son corps entier n’en pouvait plus de la tension. Alors il frappa. Tout ce qu’il pouvait trouver. Les murs, les chaises, les tables. Il écoutait les choses se briser sur le sol, et savoura presque ce son. C’était jouissif d’entendre une brisure autre que la sienne. Il savoura la douleur de poings qui cognaient le mur avec violence. La vague de souffrance qui remontait jusque dans son bras. Il savoura la douleur si pure qu’était la douleur physique. Ce soir, il fut content de se faire du mal, et cela lui fit du bien.
Au bout d’un bon moment, son corps s’écroula d’épuisement et Matthew se laissa glisser le long du mur, haletant. La jouissance qu’il avait ressentie disparut presque aussitôt, alors que son organisme protestait contre l’effort fourni. Il venait seulement de rentrer du Brésil et il n’avait pas eu le temps de dormir. Il avait simplement perdu Pandore. Il aurait pu rester longtemps à se lamenter, parmi les débris du hangar, mais des bruits de pas le sortirent de sa torpeur.
- Alice, dit-il, morne.
Las, il sortit une cigarette et il tendit le paquet avec un sourire peu convaincu. Il ne fit pas attention au bazar qu’il avait mis. Il rangerait tout. Plus tard. Il n’avait ni la force ni l’envie pour l’instant.
- Qu'est-ce que tu fous ici ? Tu ne devrais pas chercher Megara partout ? Je pensais que ce serait la première chose que tu ferais après ton retour du Brésil, moi.
C'était très bas. Il savait que leur relation était loin d'être parfaite, voire même qu'Alice en souffrait. Mais, il se servait de cela pour éviter de parler de sa situation. Même si c'était moche. Fuite ? Oui, plutôt deux fois qu’une, mais on ne se refait pas. Pandore devait le quitter pour toujours et parler d’elle n’arrangerait rien. Elle devait quitter son cœur.
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Dernière édition par Matthew Schaeffer le Mer 15 Nov - 0:18, édité 1 fois
Alice Waller
Messages : 851 Date d'inscription : 18/03/2016
Feuille de Personnage Arme(s): 2 épée: Une en fer Stygien, l'autre en métal hybride. Les 2 se transforment en boucles d'oreille (une pour chaque épée). Elles empoisonnent leur cible (quand elles font une coupure, à l'endroit de la blessure les veines commencent à noircirent et vous avez une douleur fulgurante pendant 10 sec, puis pendant une journée les veines restent noires et une plus légère douleur subsiste). Si vous subissez trop de coup de ces épées, les douleurs sont telle que vous pouvez en perdre la raison ou vous évanouir. Familier(s): Un furet femelle du nom de Bella. Elle n'écoute que sa maîtresse. Objet(s): Sac à dos résistant. Gourde à eau infinie. Grappin infini. Carte magique. Pierre messagère monté en bague. Pierre de reconnaissance monté en lunettes de soleil noires.
Sujet: Re: Couple Pain [Alice & Matthew] Mer 15 Nov - 0:07
La chaleur, le soleil, la plage, ça aurait pu être génial cette sortie au Brésil ! Si il l'avait pas fallu que l'on attaque à trois filles l'un des plus gros baron du crime locale... J'avais tellement utilisé mes pouvoirs et tué tellement de gens là bas que j'en avais fini épuisée lorsque nous étions revenue en avions. Dès que nous fûmes rentré, l'escouades récupéré passa une série de test médicaux et fut vite soigné. Adriane, Leslie et moi-même aussi d'ailleurs mais nous étions dans un bien meilleur état qu'eux. Bref je venais de sortir de l'infirmerie et je me rendis dans mon appart à l'étage des officiers. Ah ce bon lit ! J'y dormi alors quelques heures.
Quelques heures durant lesquelles j'eu bon nombre de cauchemars:
Kelly que je voyais dans la forêt avec un arc, riant avec d'autres jeunes filles avant de se retourner vers moi avec un regard accusateur et presque haineux avant de partir au loin. Ma propre fille me jugeait, me fuyait...
Le rêve changea et devint le night club dans lequel je travail mais dans lequel je n'avais pas mis les pieds depuis plusieurs semaines (d'après Pandy je faisais une sorte de petite dépression passagère... pff foutaise ! Alice Waller ne déprime pas ! Elle fait déprimer ses ennemies à la limite mais c'est tout !). Dans le club je vis alors arriver Meg en petite tenue qui me regarda longuement de loin avant d'embrasser un homme en ne me quittant pas des yeux. Je ne pouvais avancer vers elle, comme figée dans le sol. Puis les gens autour de moi se tournèrent pour me dire que si les gens me fuyaient tous c'était car je n'inspirais que pitié et faiblesse. On me dit que Kelly avait quitté sa mère car elle ne pourrait qu'en trouver une mieux ailleurs. On me dit que Meg était parti il y a 6 ans de notre appartement car elle s'était rendu compte qu'être à mes cotés était un désastre. On me dit que si ma mère m'avait abandonné dans la forêt de la Colonie quand j'étais petite fille c'est parce qu'elle avait vu en moi le désastre et la déception que j'allai être. On me dit que Pandore n'était pas ma sœur de cœur mais seulement une fille puissante qui restait avec moi pour contraster avec sa puissance mais que dès ses problèmes avec Matthew réglés elle me lâcherai. On me dit que Sora finirait par partir elle aussi, qu'elle finirait par m'abandonner comme les autres.
Puis le rêve changea à nouveau, je m'enfonçai dans le sol du night club jusqu'à ce qu'il fasse complètement noir. La lumière apparut peu à peu pour me faire découvrir une pièce que je ne connaissais que trop bien: le bungalow d'Hadès de la Colonie. Je vis une petite fille aux cheveux brun et yeux verts qui jouait seule avec un baton. Assise sur un tapis. Puis la petite fille sorti pour essayer de parler aux autres enfants de son âge qui étaient juste devant le bungalow mais à sa vue ils la fuirent comme en ayant peur. La fille retourna dans son bungalow sans verser une seule larme. Mais moi j'en versa une, il y a tant d'années de cela et je me souvenais encore si bien de chaque moment passé à la Colonie. Je me regardai alors dans le miroir du bungalow et ce que je vis fus mon reflet qui me sourit sadiquement. En me retournant cela avait changé: j'étais sur une montagne de cadavre, dans un endroit vierge de toute vie, la seconde Alice au sourire sadique me dit alors "Nous avons fait ça, nous les avons tous tué... Enfin nous avons prouvé notre supériorité. Quant aux autres, tes "AMIS" ils sont parti, tu sais très bien que depuis toujours nous ne pouvons avoir d'amis ? Tu le sais ça hein ?" Je fermai un instant les yeux et les r'ouvrit dans une pièce remplit de miroir: chacun me montraient une image différente: dans l'un on voyait Isalyne et Warren, heureux. Dans l'autre c'était Pandore et Matthew, heureux eux aussi. Dans un autre se fut Cyril et Rebecca, dans un autre encore c'était Megara avec une autre femme, puis Kelly faisant un câlin à sa "nouvelle maman" Artémis, puis mon propre reflet encore une fois mais entouré d'ombres dans une pièce fermé. J'avais compris le message... j'étais destinée à rester seule et ce pour toujours. Je me réveillai à ce moment là, en sueur, et je regardai l'heure: 4h du matin... Pff, pas envie de me rendormir si c'est pour retourner là bas.
Je me levai donc et pris simplement un débardeur noir et une short avant d'aller, pieds nues, à l'ascenseur pour atterrir dans le hangar, au rez de chaussé. Il était vide et c'était tant mieux. Je m'installai sur un des canapés s'y trouvant et pris un magazine. Je voyais sur les bords du hangar les quelques gardes occupés à regarder les caméras thermiques et autres qui entouraient le QG. J'avais pris le premier magazine qui venait mais ne le lisais pas, j'avais le coeur lourd. QUE des cauchemars certes mais dont le sens caché n'était que trop vrai. Je ne pleurais pas mais sentais en moi une forme de tristesse se répandant rapidement. Après tout mes cauchemars avaient raison: ni ma mère, ni ma fille, ni Megara ne voulaient de moi. Combien de temps faudrait il à ceux que j'appelais mes amis pour qu'eux aussi me fuient ?
C'est à ce moment que j'entendis du bruit à l'autre bout du hangar. J'allai donc voir et y vit Matthew assis au bord d'un mur, des clopes à la main.
Alice
Il me tendis le paquet mais je ne pris aucunes cigarettes et refusai d'un geste de la main. Je m'assis à coté de lui quand il me dit.
Qu'est-ce que tu fous ici ? Tu ne devrais pas chercher Megara partout ? Je pensais que ce serait la première chose que tu fais après ton retour du Brésil, moi.
Je sentis alors un pincement au coeur. Après mes cauchemars cela fit encore plus mal qu'en tant normal. Je me contentai de lui dire non de la tête mais ne pu cacher une certaine tristesse sur mon visage et dans mes yeux. Je n'en perdis pas pour autant la parole et lui dis la gorge noué:
Non *toussote* mais toi je suppose que les retrouvailles avec certains se sont mal passé ?
J'essayais de détourner le sujet de conversation, après tout c'était vrai et puis par "certain" j'entendais "Pandore" bien sûr. J’espérais juste qu'il ne fasse pas d'allusion à mon état.
Matthew Schaeffer
Messages : 582 Date d'inscription : 26/09/2017
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Sujet: Re: Couple Pain [Alice & Matthew] Jeu 16 Nov - 1:24
Couple Pain
Matthew & Alice
Matthew venait d’être méchant. Il regretta ses mots à la seconde où ils franchirent ses lèvres. Mais, il ne pouvait pas les récupérer. C’était d’un égoïsme profond qui le surprenait lui-même. Alice était son amie et il venait de la blesser en pleine connaissance de cause. Il connaissait les blessures d’Alice. Mais il préférait appuyer dessus que de regarder les siennes. Pourquoi ? Parce qu’elles lui faisaient trop mal. Elle le réduisait en miettes et il préférait sauter sur la première distraction qui soit. A savoir le mal d’Alice. Alors, Pandore le condamnait à cela ? Elle le condamnait à blesser ses amies pour fuir sa douleur ? Elle le condamnait à une vie de fuite. Il avait l’impression de courir, de chercher des issues inaccessibles. Pour finalement en arriver à l’éternel même point. Il avait besoin de Pandore pour vivre. Quoiqu’il désire. Quoiqu’il décide. C’était un besoin primaire.
- Non.
La voix de la fille d’Hadès le ramena dans le présent et il sentit l’odeur de la culpabilité lui chatouiller les narines. Il lut dans les yeux d’Alice une profonde douleur qui ne faisait que refléter la sienne. Au-delà de cela, la fatigue qui marquait les traits de son amie témoignait d’une mauvaise nuit, en plus du fait que qu’elle se retrouvait avec lui à quatre heure du matin bien sûr. Elle refusa les cigarettes qu’il lui proposait et il la regarda, un peu inquiet. Qu’il ait la force de s’inquiéter l’étonnait lui-même. Mais voir Alice ainsi… C’était vraiment le signe que le monde ne tournait plus rond.
- Mais toi je suppose que les retrouvailles avec certains se sont mal passées ?
Un rire puissant jailli du fond de sa gorge. Incontrôlable. Terriblement triste. Il devait passer pour un fou. Mal passées ? Doux euphémisme. Alice s’en rendrait bien compte. Puis, elle prendrait sûrement le côté de Pandore. Même si elle n’avait pas été sa meilleure amie, qui pourrait comprendre son choix ? Dans l’histoire, il était le méchant. Il ne se leurrait pas. Comment pouvait-il expliquer son choix à quelqu’un alors que lui-même ne le comprenait pas ? Il finit par se calmer.
- Touché.
Il tira sur sa cigarette avec lassitude, et il désigna à Alice le mur, pour qu’elle vienne s’asseoir. Deux âmes brisées. Ils étaient à la fois dans une situation complètement différente et si semblable. Mais, l’essentiel était là. Ils souffraient tous deux d’un amour impossible. Alice en était encore au stade où elle se battait. Matthew avait simplement déjà abandonné. Un jour, et il espérait le contraire de tout cœur, elle serait peut-être à son stade. Le silence emplit le hangar et seul le bruit de leurs respirations troublait le silence. Il aurait aimé que ce soit un silence réconfortant. Mais plus le calme qui régnait continuait, plus il sentait un poids invisible sur ses épaules. Il finit par le rompre.
- Alors voilà ? On en est réduit à ça ?
Il ricana. Pathétiques. Voilà ce qu’ils étaient. Avant, ils étaient simplement bien. Sans être heureux, Matthew arrivait à rire, à sourire. Chose qui lui semblait désormais impossible. Il en était réduit à parler de Pandore à sa meilleure amie. Il ferma les yeux. Il préférait l’époque où lui et Alice mangeaient ensembles, où ils riaient. Pas cette espèce de version édulcorées d’eux-mêmes.
- La logique voudrait que je te raconte pourquoi je suis ici à quatre heures du matin au lieu de fêter mon retour avec Pandore. Mais honneur aux dames.
Matthew rejetait encore une fois la possibilité de parler en bloc. Il ne pouvait pas. C’était juste psychologiquement impossible. Il semblait que ça lui demandait un trop grand effort. Il préférait de loin écouter Alice. Qui n’avait pas l’air en meilleure forme. La vie était parfois cruellement injuste. En plus d’être pourris génétiquement, il fallait qu’en plus, ils soient malchanceux – encore un euphémisme – en amour. Est-ce qu’un jour ils seraient heureux ?
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Alice Waller
Messages : 851 Date d'inscription : 18/03/2016
Feuille de Personnage Arme(s): 2 épée: Une en fer Stygien, l'autre en métal hybride. Les 2 se transforment en boucles d'oreille (une pour chaque épée). Elles empoisonnent leur cible (quand elles font une coupure, à l'endroit de la blessure les veines commencent à noircirent et vous avez une douleur fulgurante pendant 10 sec, puis pendant une journée les veines restent noires et une plus légère douleur subsiste). Si vous subissez trop de coup de ces épées, les douleurs sont telle que vous pouvez en perdre la raison ou vous évanouir. Familier(s): Un furet femelle du nom de Bella. Elle n'écoute que sa maîtresse. Objet(s): Sac à dos résistant. Gourde à eau infinie. Grappin infini. Carte magique. Pierre messagère monté en bague. Pierre de reconnaissance monté en lunettes de soleil noires.
Sujet: Re: Couple Pain [Alice & Matthew] Jeu 16 Nov - 23:08
Il ria alors sans que j'y vois de réelle raison mais je compris ensuite que c'était plus pour cacher quelque chose qu'autre chose. Surtout quand il répondit:
"Touché"
Avant de commencer à fumer. Je fus donc certaine que bien évidement cela s'était mal passé pour eux. Après m'être assise à coté de lui, sentant le sol froid sous mes pieds et jambes nue, je regardai devant moi pour ne pas lui montrer plus longtemps mes yeux et ma tête qui devaient faire peine à voir. Il rompu le silence en premier pour dire:
"La logique voudrait que je te raconte pourquoi je suis ici à quatre heures du matin au lieu de fêter mon retour avec Pandore. Mais honneur aux dames."
Je soupirai intérieurement et ne dis rien pendant un moment. Je regardai à l'opposé de Matt, ne lui montrant que l'arrière de ma tête. Puis je sentis que c'était un trop plein. Une peine bien trop lourde pour mon coeur. Je n'avais pas envie d'en parler, surtout que Matt n'étais pas bien non plus, j'avais plus envie qu'il parle que je ne le fasse. Mais il m'avait laissé parler en première et je n'avais ni la force ni l'envie de le contredire en lui demander de passer en premier. Sans tourner la tête, je commençai donc à parler, ma voix encore très audible mais une petite boule dans la gorge commençant à se sentir.
Je... Disons que ça fait un petit moment que plusieurs chose vont mal mais...
Ah ça y est je commençais à avoir de plus en plus de mal à parler. Je me retenais toujours de ne pas me lâcher et ne surtout pas verser de larme.
...mais j'essaye de faire abstraction que tous ça. J'ai toujours montré un cœur de pierre pouvant tout supporter. J'ai toujours banni les se... les sentiments... et je...
Je commençais à avoir le souffle un peu coupé, comme de légers sanglots, il fallait que cela sorte sinon j'allais exploser, il fallait que je parle, que je me vide, que je dise que... Non ! Allez retiens toi ! Je soufflai alors un peu pour essayer de pouvoir reparler.
J'ai vite arrêté de pleurer en étant petite fille, je n'avais alors repleuré que pour le départ Meg il y a six ans et celui de Kelly il y a quelques mois. En dehors de ces deux événements, j'ai toujours été prête à encaisser tout ce qu'il pouvait m'arriver. Je... j'ai...
Une première larme sortit alors malgré moi de mon œil droit, tandis que son voisin était plus qu'humidifié et s'apprêtait à l'imiter. Je ne tournai donc toujours pas la tête vers Matt, je ne voulais pas que l'on me voit comme ça. Je continuai alors sans m'arrêter:
... j'ai toujours montré une force que nul n'a jamais pu briser. Même ma mère ne m'a pas faite verser une seule larme le jour où...
La boule dans ma gorge me retint totalement, je n'avais jamais parlé de ma mère hormis à Sora il y a peu. Je n'en avais pas honte et n'en étais pas triste mais je n'avais jamais eu le besoin d'en parler, je n'en voyais pas l'utilité. Mais là ce dont je voulais parler, le jour où elle m'avait abandonné dans la forêt de la Colonie, était comme une couche - bien que légère à mes yeux - supplémentaire à mon état de ces derniers temps. Je commençai alors à expirer fortement de façon saccadé et essayai de me calmer pour reprendre, les quelques sanglots dans mon souffles ne partirent pas mais je pu continuer mon histoire:
Le jour où elle m'a ab...
Ah eh bien non finalement... je finis alors par verser d'autres larmes et me tournai vers Matthew, je laissai alors ma fierté de coté et lui fis face. Quand je croisai son regard je fermai les yeux et me mis alors à lâcher plus d'eau encore. Je soufflai pour me calmer et essayai de reprendre:
Bref tout ça pour dire que je n'ai jamais été faible, mon enfance m'a assez en... endurcie. Mais là ces derniers temps je... je ne sais pas...
J'eu de nouveau quelques sanglots dans la voix, c'était dur de se vider comme ça. Sora m'avait certes entendu parler de ma mère et m'avait vu dans un état de tristesse au départ de Kelly, mais ça n'avait jamais été à ce point. Je crois bien même que de ma vie je n'avais jamais été aussi mal. J'essuyais tant bien que mal mes larmes et me calmai de plus en plus pour pouvoir continuer dans un état presque normal. Je regardai alors Matt en étant quasi la moi de d'habitude.
On me fuit depuis si longtemps... d'abord ma mère, puis Meg, et enfin Kelly... Je n'ai pas eu une mère et j'aurai voulu en faire avoir une à Kelly, mais je crois avoir tout foiré. Je n'ai jamais exprimé d'amour, hors amicale ou pour ma fille, si ce n'est pour Megara. Et je sais que de ma vie je n'aimerai personne d'autres. Son départ était donc d'autant plus dur car j'étais persuadé de ne jamais tombé amoureuse, mais il faut croire que cela a pu m'arriver.
J'eu un petit rire nerveux et fixai toujours Matthew. Les yeux embuaient de larmes je le voyais face à moi, tous deux assis sur le sol froid du hangar. Puis je fermai à nouveau les yeux car je sentis une vague de tristesse intense et immense monter en moi. Je pleurai à nouveau et cette fois-ci je ne pouvais me retenir, je ne pouvais plus me calmer. S'en était bien trop, trop d'abandons, trop de mauvaises choses... Putain mais qu'est-ce que j'avais sérieux ?! Merde quoi depuis toute petite j'étais rejeté à la Colonie par les autres gosses mais je n'ai jamais été affectée ! Ma mère m'a fait habiter dans un camping car où elle couchait avec ses clients ! Elle m'a abandonné dans une forêt alors que j'étais une fillette ! Et quoi ? Jamais une foutu larme n'a coulé sur mes joues ! Kelly m'a fait plusieurs craquer certes mais jamais je ne m'étais sentie aussi triste qu'à cet instant précis, dans le hangar, face à Matthew, portant seulement un débardeur en haut, un short en bas, ainsi que mon coeur plus lourd que jamais...
Matthew Schaeffer
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Sujet: Re: Couple Pain [Alice & Matthew] Jeu 16 Nov - 23:56
Couple Pain
Matthew & Alice
Elle sembla hésiter avant de venir s’asseoir près de lui, alors qu’il formait distraitement un nuage de fumée. Alice regardait obstinément devant elle. Elle refusait visiblement de le regarder, et de toute manière, Matthew faisait pareil. Il n’était pas du tout en état de cacher sa peine. Elle devait être dans le même cas. Il contempla longtemps ses chaussures avant de relever la tête vers elle. Elle hésitait. Il sentait ses hésitations, parce qu’il avait les mêmes. Elle ne voulait pas parler. Ni lui ni elle n’était comme ça de toute manière. Ils fonctionnaient un peu pareils, au fond. Elle refusait de se confier. Elle voulait que lui se confie. Mais, il refusait aussi. Ce jeu aurait pu durer un certain temps. Elle tourna la tête, lui offrant l’arrière de son crâne. Pour Matthew, le message était clair. Elle ne parlerait pas. Il la comprenait si bien. Il l’acceptait. Il ne savait juste plus quoi faire, à présent. Partir ? Cela lui semblait malvenu. Et puis, pour aller où ? Sa poitrine se serra. Le cri poussé par Pandore, quelques instants auparavant, son sang qui s’écrasait sur le sol par sa faute. Il n’avait nulle-part où aller. Parce que la seule personne qui lui faisait se sentir chez lui ne faisait plus partie de sa vie.
- Je... Disons que ça fait un petit moment que plusieurs choses vont mal mais...
La voix d’Alice le sortit de ses pensées et il la regarda. Ainsi donc elle comptait se confier à lui ? Il était quelque peu surpris. D’autant que la voix d’Alice, si elle était audible, était serrée. Comme si elle s’évertuait à ne pas lâcher des larmes trop longtemps retenues. Complètement chamboulé par sa peine, il en oublia presque la sienne.
- ...mais j'essaye de faire abstraction que tout ça. J'ai toujours montré un cœur de pierre pouvant tout supporter. J'ai toujours banni les se... les sentiments... et je…
Matthew hocha doucement la tête. Il avait connu cette Alice-là. Au début, il n’avait d’ailleurs pas cherché à en savoir plus. Elle était seulement la fille qui se tapait leur patron et que tout le monde détestait. La garce un peu hautaine de la Résistance. Il n’y faisait guère attention à l’époque. Mais, il avait appris à la connaître. Elle était devenue une amie pour lui. Ou du moins, elle s’en approchait. Il était devenu un ami pour elle. Du moins le pensait-il. Et s’il avait découvert la fille qui se cachait derrière son masque de méchanceté, il ne l’avait néanmoins jamais vu comme ça.
- J'ai vite arrêté de pleurer en étant petite fille, je n'avais alors repleuré que pour le départ Meg il y a six ans et celui de Kelly il y a quelques mois. En dehors de ces deux événements, j'ai toujours été prête à encaisser tout ce qu'il pouvait m'arriver. Je... j'ai...
Elle restait toujours obstinément tournée à lui, de sorte qu’il ne voyait pas son visage. Mais, il entendit les légers sanglots dans sa voix, aussi, il n’était pas très dur pour lui de deviner qu’elle pleurait. Désemparé, il ne put que l’écouter.
- ... j'ai toujours montré une force que nul n'a jamais pu briser. Même ma mère ne m'a pas faite verser une seule larme le jour où...
Matthew ne dit rien, la laissant terminer. Elle ne lui avait jamais parlé de sa mère. Il ne savait rien de son histoire. Mais Alice ne semblait pas pouvoir terminer, tant son souffle était happé par les sanglots. Dans un sursaut d’impuissance, Matthew lui saisit la main et lui pressa doucement. Elle tourna enfin la tête vers lui et il vit les larmes briller dans ses yeux. Et quand elle reprit, elle fut plus calme.
- On me fuit depuis si longtemps... d'abord ma mère, puis Meg, et enfin Kelly... Je n'ai pas eu une mère et j'aurai voulu en faire avoir une à Kelly, mais je crois avoir tout foiré. Je n'ai jamais exprimé d'amour, hors amicale ou pour ma fille, si ce n'est pour Megara. Et je sais que de ma vie je n'aimerai personne d'autres. Son départ était donc d'autant plus dur car j'étais persuadé de ne jamais tombé amoureuse, mais il faut croire que cela a pu m'arriver.
Elle rit un peu, sans doute nerveusement et Matthew la fixa sans rien dire. Puis elle se mit à pleurer. Comme si elle se rendait compte de toutes ses misères. Comme si d’un coup, tout son passé revenait se jeter à sa figure. Il la comprenait si bien. Si fort. Sans un mot, il la prit dans ses bras. Il la serra, essayant de faire passer tout le réconfort qu’il était en mesure de prodiguer. Il était bien placé pour savoir que l’amour frappait souvent au mauvais endroit. Le seul souci étant qu’il était irréfrénable.
Matthew comprenait bien Alice. Il connaissait ses peines. Il connaissait ses blessures. Il avait les mêmes. Jamais il ne s’était aussi mal qu’après la mort de sa fille. Il avait pleuré pour elle. Puis, il y avait maintenant. Où mêmes les larmes refusaient de venir. Ses yeux restaient désespérément secs. La douleur était trop forte. Pleurer de réconfortait pas. Ne le réconfortait pas. Il n’avait plus la force de se battre contre ce flot incessant de tristesse. Il voulait juste arrêter de souffrir. Juste tout faire taire. Que le mugissement de son cœur se taise. Que ses plaies se referment. Que son cerveau arrête de penser aux différents courts qu’auraient pu prendre sa vie s’il avait juste faire quelque chose autrement. Il voulait ne plus jamais rien ressentir. La joie ne valait pas qu’on souffre. La mort ne valait pas qu’on vive.
- Je ne sais pas quoi te dire Alice…
Il murmura doucement. Comme si la douleur de la fille d’Hadès était privée et qu’elle devait le rester. Matthew resta longtemps dans cette position, espérant peut-être réconforter son amie. Elle irait mieux n’est-ce pas ? Elle arriverait à remonter la pente ? IL arriverait à remonter la pente ? Etait-ce possible ?
- Pour ce que ça vaut, je ne te fuirais jamais.
C’était pitoyable. Matthew en avait conscience. Qu’est-ce qu’Alice en avait à faire que le type bêtement amoureux de sa meilleure amie soit là ou pas ? Il n’était pas Megara. Il n’était pas Kelly. Et il était terriblement perdu. Personne ne voudrait d’un boulet comme lui pour le soutenir. Et il le comprenait.
- Megara reviendra.
Code by Marcelo
Alice Waller
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Feuille de Personnage Arme(s): 2 épée: Une en fer Stygien, l'autre en métal hybride. Les 2 se transforment en boucles d'oreille (une pour chaque épée). Elles empoisonnent leur cible (quand elles font une coupure, à l'endroit de la blessure les veines commencent à noircirent et vous avez une douleur fulgurante pendant 10 sec, puis pendant une journée les veines restent noires et une plus légère douleur subsiste). Si vous subissez trop de coup de ces épées, les douleurs sont telle que vous pouvez en perdre la raison ou vous évanouir. Familier(s): Un furet femelle du nom de Bella. Elle n'écoute que sa maîtresse. Objet(s): Sac à dos résistant. Gourde à eau infinie. Grappin infini. Carte magique. Pierre messagère monté en bague. Pierre de reconnaissance monté en lunettes de soleil noires.
Sujet: Re: Couple Pain [Alice & Matthew] Ven 17 Nov - 10:04
Tandis que je me mis à pleurer plus que jamais, comme si toutes les larmes que je n'avais jamais versé depuis toujours venaient d'un seul coup, Matt me pris dans ses bras. Je me réfugiai alors sans réfléchir dans ses bras en me blottissant contre lui, sentant un terrible besoin d'affection soudain.
"Je ne sais pas quoi te dire Alice… Pour ce que ça vaut, je ne te fuirais jamais."
Je voulais répondre que je savais et que je lui en étais reconnaissante mais cela ne sortit pas, trop occupée à me morfondre sur moi même. A sangloter dans ses bras.
"Megara reviendra."
Je ne répondis rien non plus, me contentant seulement de me laisser aller contre lui. J'avais envie de parler mais n'eu plus aucunes forces pour le faire. Je me vidais complètement. Puis, je ne me laissai pas seulement aller contre lui mais je passai mes bras autour de son cou et le serrai contre moi, posant ma tête sur son épaule, mes innombrables larmes continuant de couler le long de mes joues.
Non... non elle ne reviendra pas...
Je passai ensuite les prochaines minutes à sangloter sur son épaule, à vomir toute ma tristesse alors que lui aussi semblait mal. J'étais assez égoïste ça d'accord, mais j'essayais de ne pas trop l'être avec mes amis. Mais là j'étais bien trop absorbé par mes malheurs pour me rendre compte de ce genre de chose. Après quelques minutes passé à ne rien dire, je dis alors doucement, le souffle encore un peu saccadé:
Mais merci... Merci Matt.
Il était un ami, peut être même mon meilleur ami. Et c'était un vrai ami car il était l'un des rares à qui je parlais sans avoir couché avec au préalable. Et cela n'arriverait jamais car je n'en avais pas envie, il était la copain de Pandore. Certes ça n'allait jamais trop fort entre eux mais cela devenait bon et je croyais en leur couple. Ils étaient mes deux meilleurs amis et j'avais envie qu'ils puissent être bien ensemble. Alors que je commençais à me calmer un peu je me retirai doucement et regardai Matthew avec un petit hochement de tête reconnaissant. Je ne voyais pas ma tête mais elle devait faire peur avec mon mascara qui avait du couler et surtout mes yeux fatiguées et mon air déprimé. J'allai me remettre à pleurer quand je me contrôlai un minimum et réussi à dire presque normalement, en essuyant mes yeux du dos de la main.
Mais... mais toi alors du coup ? Tu veux bien m'expliquer c'est quoi encore ces conneries avec Pandy ?
J'eu un petit sourire triste en le regardant, je plaisantais à moitié mais au fond j'étais sincèrement triste pour lui. Je n'étais pas d'un naturel très empathique mais quand cela concernait mes amis proches je pouvais en faire preuve.
Maintenant que tu m'as vu comme ça t'as intérêt à tout me dire...
J'eu de nouveau un léger rire nerveux tout en continuant de sécher mes larmes et mes joues. C'était surtout les nerfs qui craquent je pensai. J'avançais mes fesses sur le sol pour me mettre à coté de lui et lui pris la main.
Raconte moi tout Matt, que je ne sois pas la seule à vider mon sac. Et puis tu peux me faire confiance, on est amis.
J’esquissai alors à nouveau une forme de léger sourire triste avec mes yeux toujours embués de larmes. Prête à re-sombrer d'un coup, mais j'essayais de me retenir. Par dignité mais aussi pour Matt qui semblait lui aussi avoir tout de même besoin d'une épaule sur laquelle se confier. Je n'avais jamais trop tenu ce rôle si ce n'est avec Pandore qui avait toujours pu se confier à moi. Mais là j'en étais pleinement capable pour son copain. Mais à mes yeux il n'étais pas que "le copain de ma meilleure amie" il était aussi mon ami tout simplement.
Matthew Schaeffer
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Feuille de Personnage Arme(s): Une épée se transformant en chevalière / un pistolet semi-automatique avec des balles de bronze / un poignard en bronze céleste Familier(s): Objet(s):
Sujet: Re: Couple Pain [Alice & Matthew] Ven 17 Nov - 17:24
Couple Pain
Matthew & Alice
Alice ne répondit rien, et ses sanglots redoublèrent. Au fond de lui, il était certain que Megara était amoureuse d’Alice. Une sorte de conviction qui venait de nulle-part et qu’il ne saurait pas expliquer. Elle passa ses bras autour de son cou et blottit sa tête sur son épaule. Il sentait ses larmes sur son tee-shirt. Il ne put que la serrer plus fort.
- Non... non elle ne reviendra pas... Mais merci... Merci Matt.
Il sentit sa respiration se calmer et il eut l’impression qu’elle avait vidé un peu toute sa tristesse. Il ignorait s’il l’avait aidé. Il ignorait si elle se sentait mieux. Au fil des années Alice était devenue sa meilleure amie. Il ne s’en rendait compte que maintenant, la voyant souffrir. Doucement, elle se décolla de lui et il lui offrit un sourire triste. Son mascara avait coulé, soulignant ses lourds cernes. Et son regard était si triste. Elle semblait sur le point de se briser de nouveau, alors qu’elle essuyait hâtivement ses larmes avec le dos de sa main.
- Mais... mais toi alors du coup ? Tu veux bien m'expliquer c'est quoi encore ces conneries avec Pandy ?
Elle le regarda et Matthew esquissa un sourire, bien que cela devait plus ressembler à une grimace. Dépité, il reprit la contemplation de ses chaussures. Elle venait de résumer son couple. Quelles étaient ENCORE ces conneries avec Pandore. Parce que c’était cela. Chacun leur tour, il jouait à qui ferait la plus grosse connerie, et à qui pardonnerait le premier. Mais, leur petit jeu avait été trop loin cette nuit. Matthew avait déclaré forfait. Parce que gagner était encore plus douloureux que perdre, et la défaite n’était pas envisageable. Cerné, coincé entre sa fierté et son amour, entre sa rancune et sa passion, il avait préféré fuir.
- Maintenant que tu m'as vu comme ça t'as intérêt à tout me dire...
Matthew observa un silence de plomb. Il ne voulait pas parler, pas mettre ses douleurs à voix hautes. Il ne voulait pas les rendre plus réalistes qu’elles ne l’étaient déjà. Alice pourrait lui tendre l’épaule mais elle ne résoudrait pas ses problèmes. Et, il avait le choix, à présent. Les régler ou les oublier. Puisqu’il n’y avait pas de solutions, il devait se contenter de les oublier.
- Raconte-moi tout Matt, que je ne sois pas la seule à vider mon sac. Et puis tu peux me faire confiance, on est amis.
Il tourna la tête vers elle. Il savait qu’il pouvait lui faire pleinement confiance. Il n’avait aucun doute là-dessus, bien au contraire. Il savait qu’elle désirait l’écouter, mais quand il voyait son état, quand il voyait qu’elle était au bord du gouffre, il se voyait mal l’entraîner dans le sien. Pourtant, les mots s’échappèrent tous seuls.
- Je ne voulais pas voir Pandore, ce soir. Je voulais juste dormir, et lui parler demain.
En y repensant, ça aurait peut-être été plus simple. Il se sentait si fatigué. Sa captivité au Brésil l’avait épuisé, alors oui, il avait décidé de reporter ses retrouvailles avec elle. Et maintenant, il se trouvait dans le hangar, à quatre heures du matin, sans avoir pu dormir, encore plus mal qu’avant. Il en était au point où il se disait que le Brésil et ses tortures étaient moins douloureux que son retour ici.
- Mais elle était dans ma chambre. Alice, je te jure que je ne l’avais jamais vu dans un état pareil. Je savais qu’elle serait triste après mon départ, mais on aurait dit qu’elle était… Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même !
Le souvenir des boîtes de pizzas, des bouteilles vides trainant sur le sol était encore bien trop frais. Le souvenir de Pandore, brisée, dans de vieux vêtements à lui étaient bien trop frais. Parce qu’il l’avait mise dans cet état. Que c’était de sa faute.
- Elle a voulu me tuer. Puis elle a compris que c’était moi, alors je lui ai expliqué les raisons de mon départ.
La mort d’Alba. La mort de sa fille. Il n’était néanmoins pas prêt à en parler à Alice. S’il avait réussi à le dire à Pandore, c’était parce qu’il avait ce lien si spécial avec elle. Qu’avant d’être l’amour de sa vie, elle était sa meilleure amie. Et même si Alice était aujourd’hui celle qui se rapprochait le plus de ce rôle, il n’arrivait pas à lui en parler.
- Puis on a couché ensemble.
Il détourna les yeux, fixant le mur, droit devant lui. Figé, il sentit l’odeur de Pandore lui titiller les narines. Le souvenir de la chaleur de sa peau brûlante contre la sienne fit hérisser ses poils et il sourit, le regard teinté d’amertume. Cela avait été la plus belle nuit de sa vie.
- Mais, après, elle m’a dit qu’elle avait couché avec son mortel, pendant que je n’étais pas là. Avec du recul, je comprends… Mais sur le moment… J’étais si en colère !
Son cœur s’accéléra. Ses poings se crispèrent. Elle était toujours bien présente, cette rage. Cette jalousie maladive et incontrôlable. Cette rancune. Il avait beau essayer d’être rationnel, une tornade d’émotion négative le ravageait presque continuellement. Parce que l’idée de Pandore dans le lit d’un autre le figeait. Le glaçait. Lui faisait presque ressentir de la haine.
- Alors… Je… j’ai raconté que des conneries ! J’ai dit que… Que j’avais couché avec des Brésiliennes, ou je ne sais quoi !
Comment expliquer à Alice qu’il avait fait ça pour se sentir mieux ? Il devait avoir l’air d’un fou. Il répondait au feu par le feu, et c’était stupide. Inutile. Comment lui expliquer la satisfaction qu’il avait ressenti à lui dire tout ça sans passer pour un psychopathe ? Comment lui avouer le plaisir qu’il avait pris à la voir souffrir autant qu’elle le faisait souffrir ? Lui-même ne comprenait pas. Lui-même avait peur. Peur de lui. Peur de ce qu’il pourrait lui faire.
- Et… ensuite, elle a commencé à se tailler les veines. A cause de moi.
La peur perçait dans sa voix. Il la sentait. Toujours le regard dans le mur, il ferma les yeux, essayant de chasser la panique qu’il ressentait encore. La culpabilité le brulait aussi. Il avait l’impression de nager dans le Styx.
- Je l’ai soigné, mais j’ai eu si peur… Puis elle m’a dit qu’elle m’aimait.
Pour la première fois. Elle avait mis à voix haute ce qu’il ressentait depuis des années. Il se sentait trembler, mais il était déconnecté de la réalité. Il avait à peine conscience d’Alice à ses côtés. Il était seul avec sa douleur.
- Je suis parti. Je l’ai quitté. Je l’ai perdu. Pour toujours.
Le mettre à voix haute fut le coup fatal. Il se sentit plonger dans le gouffre qui tentait de l’aspirer. Il n’était plus rien. Il ne pouvait plus vivre. Son amour était trop fort. Trop dévastateur. Trop puissant. Trop mortel. Il tourna enfin la tête vers son amie. Il la regarda. Il la supplia des yeux et il posa enfin la question qui lui brûlait la gorge.
- Je ne peux pas vivre sans elle… Mais je ne peux pas vivre en sachant que je peux la tuer. Qu’est-ce que je peux faire alors ?
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Alice Waller
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Feuille de Personnage Arme(s): 2 épée: Une en fer Stygien, l'autre en métal hybride. Les 2 se transforment en boucles d'oreille (une pour chaque épée). Elles empoisonnent leur cible (quand elles font une coupure, à l'endroit de la blessure les veines commencent à noircirent et vous avez une douleur fulgurante pendant 10 sec, puis pendant une journée les veines restent noires et une plus légère douleur subsiste). Si vous subissez trop de coup de ces épées, les douleurs sont telle que vous pouvez en perdre la raison ou vous évanouir. Familier(s): Un furet femelle du nom de Bella. Elle n'écoute que sa maîtresse. Objet(s): Sac à dos résistant. Gourde à eau infinie. Grappin infini. Carte magique. Pierre messagère monté en bague. Pierre de reconnaissance monté en lunettes de soleil noires.
Sujet: Re: Couple Pain [Alice & Matthew] Ven 17 Nov - 19:59
"Je ne voulais pas voir Pandore, ce soir. Je voulais juste dormir, et lui parler demain. Mais elle était dans ma chambre. Alice, je te jure que je ne l’avais jamais vu dans un état pareil. Je savais qu’elle serait triste après mon départ, mais on aurait dit qu’elle était… Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même !"
Je repensai alors à Pandore ces derniers temps... en effet elle n'avait pas montré la meilleure partie d'elle. Elle était vraiment dans un mauvais état. Tout comme moi elle était en phase de déprime, de colère, de tristesse. Le retour de Matt aurait du être un soulagement pour elle, je pensais qu'ils auraient pu se réconcilier.
"Elle a voulu me tuer. Puis elle a compris que c’était moi, alors je lui ai expliqué les raisons de mon départ. Puis on a couché ensemble."
Oh ! Enfin ils avaient passé le cap ! Intérieurement j'étais vraiment très heureuse pour eux, mais je me doutais que quelque chose n'avait pas du bien se passer pour qu'il soit dans cet état. Je continuai de l'écouter parler, après tout cela me permettait de penser à autre chose qu'à ma propre douleur et ça ça n'était pas négligeable. Il avait tourné la tête et regardait à présent le mur, tandis que mes yeux à présent moins rempli de larmes le fixaient toujours lui.
"Mais, après, elle m’a dit qu’elle avait couché avec son mortel, pendant que je n’étais pas là. Avec du recul, je comprends… Mais sur le moment… J’étais si en colère !"
Oh... elle avait donc recouché avec Barry... Elle ne m'en avait pas parlé de ça. J'avais suivi à peu près toute l'histoire, du moins ce qu'elle m'en avait dit, mais je ne savais pas qu'elle était retourné le voir après le départ de Matthew. Et ce n'est pas moi qui le lui aurais reproché, après tout c'était peut être même une bonne chose non ? Pour oublier sa peine c'est un bon moyen, mais je pensai alors à Matt et compris que cela ne devait pas être simple pour lui tout de même. Je le vis se mettre un peu en colère, une rage qu'il voulait contrôler, ses poings se crispèrent et il semblait se retenir.
"Alors… Je… j’ai raconté que des conneries ! J’ai dit que… Que j’avais couché avec des Brésiliennes, ou je ne sais quoi "!
Je me contentai d'hocher doucement la tête à ses paroles, après tout je n'avais pas à juger leurs agissements à eux deux. Mais je compris vite que c'était un moyen de défense pour Matt face à Pandy: l'attaque. Après tout c'était compréhensible et j'avais usé moi-même de ce genre de méthodes parfois.
"Et… ensuite, elle a commencé à se tailler les veines. A cause de moi. Je l’ai soigné, mais j’ai eu si peur… Puis elle m’a dit qu’elle m’aimait. "
Alors là... déjà Pandore qui essaye de se tuer c'était déjà une nouvelle pour moi mais qu'elle lui avoue ses sentiments ainsi ! J'en étais abasourdie mais à la fois contente pour mon amie, pour MES amis.
"Je suis parti. Je l’ai quitté. Je l’ai perdu. Pour toujours."
Là même si j'avais voulu dire quoi que ce soit ça ne serait pas sorti, trop stupéfaite pour pouvoir rétorquer quelque chose ! Elle avait avoué ses sentiments mais il était parti. A cause du fait qu'elle se soit taillé les veines ? A cause du fait que ça soit par sa faute à lui ? A cause de Barry et du fait donc qu'elle ait recouché avec ? Puis il se tourna vers moi et me dis presque en me suppliant du regard:
"Je ne peux pas vivre sans elle… Mais je ne peux pas vivre en sachant que je peux la tuer. Qu’est-ce que je peux faire alors ?"
C'était donc bien le fait que cela soit de sa faute. Je cherchai alors un instant de quoi lui répondre. Je me levai donc et lui tendis la main pour l'aider à faire de même. Une fois debout je le pris dans mes bras à mon tour et lui dis doucement:
Matt... Pandy est presque indestructible, tu es l'une des rares personnes à pouvoirs la briser, mais je te connais: jamais tu ne le ferras. Ce que vous avez vécu aujourd'hui était une grosse embrouilles mais que certains couples peuvent traverser. Votre histoire est loin d'être commune mais elle est surtout loin d'être terminée. Toi et Pandore êtes fait pour être ensemble. Vous avez seulement... disons de trop grandes forces opposés en vous. Quand vous arriverez à canaliser ces forces à n'en faire qu'une vous serez alors le couple le plus indestructible qui puisse exister en ce monde. Vous êtes mes meilleurs amis et crois bien que je vous connais: je sais que vous êtes fais pour vivre ensemble.
Je me reculai et lui pris les mains en le regardant dans les yeux, je faisais encore une fois abstraction de mes sentiments et de mes problèmes, mais cette fois c'était pour aider un ami.
Alors qu'est-ce que tu peux faire tu me demande ? Je vais te dire que si j'avais la chance d'avoir Megara a seulement un étage de moi, et de savoir qu'elle m'aime et que c'est réciproque. Crois moi bien que je n'hésiterai pas une seule seconde. Si jamais je venais à lui faire du mal moralement elle pourrait aussi vouloir se tuer, si jamais je venais à m'énerver qui sait je pourrai la tuer volontairement avec mes pouvoirs. Mais tu sais quoi ? Je préfère vivre dans ce risque plutôt que regretter éternellement et de passer à coté d'une vie bien plus heureuse. Je serais capable de laisser fierté et honneur et je foncerai la rejoindre. Alors tu veux savoir que faire ? ... Rejoins là, Matt ? Rejoins là et ne la quitte plus jamais.
Je reflétais mon désir d'espoir d'être de nouveau aux cotés de Megara sur leur histoire à eux, mais cela me faisait en quelque sorte du bien. J'aurai été une personne normal - bon déjà je ne serais pas tomber amoureuse de Meg du coup certes - mais ce que je veux dire c'est qui si j'avais été normal j'aurai surrement versé d'autres larmes de joies. Je voyais de l'espoir pour eux, j'avais envie qu'eux réussissent. Je voulais voir Matt heureux, je voulais voir Pandy heureuse. Elle que je considérait que ma soeur. La seule en ce monde que je considérais comme mon égale. Et lui que je voyais comme un grand frère, comme un véritable ami. Eux méritaient le bonheur. Eux dont l'histoire avait été tellement compliqué jusqu'ici, ils avaient déjà tellement passé d'épreuves. Je voulais que Matt comprenne que ce n'était pas fini. Je voulais qu'il comprenne que non il devait pas lâcher comme ça. Je pris alors une voix plus déterminé et lui dis avec plein d'espoir:
Peut être pas aujourd'hui, peut être pas demain, mais un jour, un jour vous serez heureux. Et comme je te l'ai dis: vous deviendrez le couple le plus puissant de ce monde. Alors s'il te plait: n'abandonne pas. Oublis tes craintes de la tuer, oublis les erreurs que vous avez commises, et ne vois qu'elle, vois votre potentiel, vois votre avenir...
Matthew Schaeffer
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Sujet: Re: Couple Pain [Alice & Matthew] Dim 19 Nov - 0:19
Couple Pain
Matthew & Alice
Matthew se sentait faible. La faiblesse transpirait chez lui et il détestait ça. Il n’aimait pas la brisure qu’il entendait dans sa voix. La brisure qui résonnait dans son cœur. Il ne voulait pas montrer à la face du monde qu’il était cassé. Mais, il n’arrivait pas à faire autrement. Il ne pouvait pas faire autrement. Pas ce soir, alors qu’il venait d’apercevoir le bonheur et que ce bonheur lui avait craché à la gueule. Pas devant Alice qui n’était pas dans un meilleur état que le sien. Aussi cassés l’un que l’autre. Ils jouaient à qui relèverait l’autre. Mais ils n’arrivaient déjà pas à se relever eux-mêmes. C’était pathétique. Il se sentait pathétique de demander à Alice de trouver une réponse à sa place mais il n’arrivait pas à enlever la supplique qui brisait sa voix. Alice se releva. Puis elle lui tendit la main et il la saisit pour se relever à son tour. Doucement, elle le prit dans ses bras et ce fut à lui de se réfugier dans son étreinte pour fuir sa douleur.
- Matt... Pandy est presque indestructible, tu es l'une des rares personnes à pouvoirs la briser, mais je te connais : jamais tu ne le feras.
Matthew se crispa. Jamais il ne le ferait. Elle se trompait si lourdement que s’en était risible. Il passait son temps à blesser Pandore. Et inversement. Ils fonctionnaient ainsi. C’était pour ça qu’il l’avait quitté. Parce qu’ils ne savaient s’aimer autrement. Avant, il pouvait se voiler la face en se disant, qu’en effet, Pandore était indestructible, mais après ce soir, c’était impossible. Impossible de continuer à se voiler la face. Elle était destructible. Il l’avait rendu destructible. Et il avait fui la destruction qu’il semait.
- Ce que vous avez vécu aujourd'hui était une grosse embrouille mais que certains couples peuvent traverser. Votre histoire est loin d'être commune mais elle est surtout loin d'être terminée.
Loin d’être terminée ? Avait-elle simplement déjà commencé ? Il l’ignorait. Il savait juste que jamais une de leurs embrouilles n’avait été aussi loin. Et qu’il y avait un point que même le plus fort des couples ne pouvaient traverser. Un couple normal aurait déjà du mal, mais alors eux ? Une espèce de caricature de relation. Un couple cassé, à leur image. Complètement déréglé, déconnecté du monde réel. Voilà ce qu’ils étaient. Voilà l’image qu’ils transmettaient au monde.
- Toi et Pandore êtes fait pour être ensemble. Vous avez seulement... disons de trop grandes forces opposées en vous. Quand vous arriverez à canaliser ces forces à n'en faire qu'une vous serez alors le couple le plus indestructible qui puisse exister en ce monde.
Des forces opposées ? Joliment formulé pour dire qu’ils étaient incompatibles. Jamais prêts au même moment. Jamais amoureux en même temps. Ou bien tout le temps amoureux ? D’un amour toxique. Destructeur. Ils n’arriveraient jamais à maîtriser ces forces. Plus ils essayaient, plus ils s’enfonçaient dans le gouffre. Matthew n’avait plus d’espoir.
- Vous êtes mes meilleurs amis et crois bien que je vous connais : je sais que vous êtes faits pour vivre ensemble.
Et c’était le plus douloureux. Car oui, Matthew n’avait plus aucun doute là-dessus après leur nuit. Ils étaient faits pour vivre ensemble. Mais ils ne pouvaient pas. Ils le savaient tous les deux. Du moins Matthew le savait. Mais Pandore avait de l’espoir. Il l’avait entendu dans son « je t’aime. » La promesse d’un avenir meilleur. Mais il ne le voyait plus. L’espoir. Il avait disparu de son cœur à jamais. Elle recula et lui prit les mains.
- Alors qu'est-ce que tu peux faire tu me demande ? Je vais te dire que si j'avais la chance d'avoir Megara a seulement un étage de moi, et de savoir qu'elle m'aime et que c'est réciproque. Crois-moi bien que je n'hésiterais pas une seule seconde. Si jamais je venais à lui faire du mal moralement elle pourrait aussi vouloir se tuer, si jamais je venais à m'énerver qui sait je pourrai la tuer volontairement avec mes pouvoirs. Mais tu sais quoi ? Je préfère vivre dans ce risque plutôt que regretter éternellement et de passer à côté d'une vie bien plus heureuse. Je serais capable de laisser fierté et honneur et je foncerai la rejoindre. Alors tu veux savoir que faire ? ... Rejoins là, Matt ? Rejoins là et ne la quitte plus jamais.
Matthew ne répondit rien. En un sens, elle avait raison. Vivre avec le regret, ça devait être pire que tout. Il en avait conscience. L’amour serait-il le même si le risque n’était pas si grand ? Si l’enjeu n’était pas si terrible ? Il avait envie de la rejoindre. De l’aimer pleinement. De retourner ciel et terre pour elle. Il n’avait plus envie de la quitter. Plus envie de la fuir. Mais… Il n’avait pas le choix. Parce que vivre avec cette épée de Damoclès était trop dur. Parce qu’il préférait un monde où Pandore ne faisait pas partie de sa vie, qu’un monde où Pandore ne faisait pas parti du tout.
- Peut-être pas aujourd'hui, peut-être pas demain, mais un jour, un jour vous serez heureux. Et comme je te l'ai dit : vous deviendrez le couple le plus puissant de ce monde. Alors s'il te plait : n'abandonne pas. Oublis tes craintes de la tuer, oublis les erreurs que vous avez commises, et ne vois qu'elle, vois votre potentiel, vois votre avenir...
Matthew s’exécuta. Il ferma les yeux et imagina. Un avenir avec Pandore. Un avenir où ils seraient heureux. Mieux. Où elle serait heureuse. Un avenir où il verrait son petit sourire au réveil, entendrait son rire la journée et sentirait son odeur en s’endormant. Un avenir sans douleur, sans guerre, sans mort, sans dispute, sans drame. Un avenir où ils riraient de leurs erreurs passées. Et le retour au présent ne lui fit que plus mal. Quand il rouvrit les yeux, il se sentit encore plus misérable qu’avant. Parce que si jamais un avenir comme ça existait pour eux, il venait de tout gâcher. De réduire leurs espoirs à néant. Sonné, comme s’il venait de prendre une gifle, il lâcha les mains d’Alice. Il recula de quelques pas en secouant la tête. - Tu te trompes Alice. Il n’y a plus d’espoir pour nous. Je sais ce que tu fais.
Il essayait d’être gentil, de dire cela en douceur, de choisir ses mots avec soin. Mais la tristesse lui embrumait le cerveau, paralysait son tact et monopolisait son empathie. Il lui dit alors doucement, dans l’espoir que cela passerait mieux :
- Je sais que tu projettes ton histoire avec Megara dans notre histoire à Pandore et à moi… Mais Alice… Vous êtes différentes vous deux !
Il soupire. Comment lui expliquer ? Il lui semblait que les mots lui échappaient.
- Toi et Megara… Il y a encore de l’espoir ! Et ça lui fait peur ! Elle essaye de tout gâcher en couchant avec tout ce qui bouge parce que TU lui fais peur ! Elle a peur d’aimé et d’être aimé ! Je ne peux la blâmer…
Il lui sourit.
- Tu ne t’es clairement pas facilité la tâche en tombant amoureuse d’elle. Mais on ne choisit pas. Je pense que vous avez encore votre chance. Mais que Pandore et moi avons griller toutes les nôtres. Alors je t’en supplie. Ne commets pas les mêmes erreurs que moi. N’abandonne pas. Car après, il est trop tard.
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Alice Waller
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Sujet: Re: Couple Pain [Alice & Matthew] Dim 19 Nov - 21:03
Il se recula et secoua la tête avant de me dire:
"Tu te trompes Alice. Il n’y a plus d’espoir pour nous. Je sais ce que tu fais. Je sais que tu projettes ton histoire avec Megara dans notre histoire à Pandore et à moi… Mais Alice… Vous êtes différentes vous deux ! Toi et Megara… Il y a encore de l’espoir ! Et ça lui fait peur ! Elle essaye de tout gâcher en couchant avec tout ce qui bouge parce que TU lui fais peur ! Elle a peur d’aimé et d’être aimé ! Je ne peux la blâmer… Tu ne t’es clairement pas facilité la tâche en tombant amoureuse d’elle. Mais on ne choisit pas. Je pense que vous avez encore votre chance. Mais que Pandore et moi avons griller toutes les nôtres. Alors je t’en supplie. Ne commets pas les mêmes erreurs que moi. N’abandonne pas. Car après, il est trop tard."
Il me sourit. Je ne savais quoi lui répondre. Déjà je n'étais absolument pas d'accord avec sa vision des choses concernant Pandore, mais en plus il ne pouvait abandonner Pandore comme ça. Je secouai alors moi aussi la tête et commençai à dire, presque agacée:
Mais... mais comment tu peux dire ça ?! Pandore et toi avez encore toutes vos chances vous...
Je frappai de rage l'une des caisses qui étaient à coté de nous.
Merde quoi Matt ! Vous venez de coucher ensemble, elle t'a dis t'aimer, vous partagez une cause communes, vous avez des amis en communs vous... Merde quoi !
Et je partis à l'autre bout du hangar, en colère. Ils n'avaient pas le droit de faire ça tous les deux. Matt se voilait la face: ils étaient loin d'avoir grillé leurs chances. Cela m'avait mise en colère car il avait raison: je reflétais mon histoire sur la leur. Et voir qu'eux étaient pleinement capable d'être ensemble alors que Meg elle était si loin et inaccessible... Ah pis bien sûr la colère m'amène à la tristesse... voilà que je me remet à sentir les larmes monter en moins. Non non et non cette fois tu chiale pas comme une faible, t'as assez pleuré comme ça aujourd'h... trop tard... voilà que je me met à pleurer à nouveau... pff c'est ça la grande lieutenante de la résistance qui a lancé une offensive meurtrière sur la colo ? C'est ça la femme fatale a qui jamais personne n'a osé réellement s'opposer ? Tu fais pitié ma pauvre fille... la fillette rongé par la haine et forgé par les ténèbres que tu étais devenue depuis fillette vient aujourd'hui de mourir pour laisser place à une femme faible et sans avenir, va rejoindre ton père en enfer au lieu de chialer comme ça pauvre tâche ! En effet je devais vraiment faire pitié comme ça, recroquevillée dans un autre coin du hangar. Matt pouvais m'avoir suivie mais au fond je m'en foutais un peu là... je revoyais les moments avec Meg et je... Non ! Arrête ça et relève toi ! Bas toi ! Arrête d'être aussi faible !
Je voulais tellement que Matt et Pandore puissent être ensemble car je les enviés tellement d'avoir cette chance que cela me rendait encore plus vulnérable. Comme je lui avais dis: jamais je n'hésiterai à aller voir Meg si c'était elle qui était à quelques étages de moi. Là il pensait leur histoire fini mais c'était totalement faux ! Je ne pouvais m'y résoudre, je ne voulais m'y résoudre. Depuis tant de temps Pandore m'avait parlé de Matt... Déjà au début avec Alesya, qui nous a malheureusement quitté pour je ne sais où, Pandy était jalouse car déjà éperdue pour Matthew. Puis le temps à passé et elle continuait de m'en parler, et lui de même... Alors non ce n'était pas fini !
Concernant Meg, pour moi les paroles de Matt étaient presque toutes fausses, mais c'était un espoir que j'avais ressentie lorsqu'il avait insinué qu'elle pouvait m'aimer. Sa phrase était juste: elle a peur. Ça je le savais, et ses piques sanglants à mon encontre n'étaient à chaque fois qu'une façade cachant cela. Oui ça je le savais, mais ce n'était pas seulement une armure qu'elle portait avec moi, il y avait du vrai dans ses paroles quand elle me parlait.
J'espérais que Matt ne revienne pas me voir dans ce coin du hangar car je faisais surement encore plus peine à voir, à pleurer assise contre le mur, en colère. En colère contre Megara, contre ma mère, contre Matt, contre Pandore. En colère contre Artèmis qui m'avait volé ma fille,en colère contre Warren, en colère contre la Colonie toute entière ! En colère contre... contre moi... Je crois que finalement intérieurement j’espérais aussi que Matt vienne car j'avais affreusement besoin de son réconfort comme plus tôt dans notre discussion.
Matthew Schaeffer
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Feuille de Personnage Arme(s): Une épée se transformant en chevalière / un pistolet semi-automatique avec des balles de bronze / un poignard en bronze céleste Familier(s): Objet(s):
Matthew se rendit compte d’une chose. Il ne supporterait pas qu’Alice commette les mêmes erreurs que lui. Finalement, c’était lui qui se projetait dans leur couple. Mais voir son amie dans cet état, alors que Megara était clairement amoureuse d’elle le foutait en boule. Pire, il avait envie de hurler d’injustice. Pour fallait-il qu’elles rendent tout si compliqué ? Elles avaient la possibilité d’être ensembles et elles fuyaient tout ça pour quoi ? Par peur d’être aimé ? Par peur de perdre ? Tu es si hypocrite ! Tu es tellement aveuglé par la peur que tu ne te rends pas compte que c’est TOI qui est dans cette situation ! Matthew sursauta. D’habitude, quand sa conscience lui hurlait dessus, elle avait la voix de son père. Mais là. C’était une voix grave, avec son petit grain si reconnaissable qui hurlait à présent sous son crâne. Quoi ? Tu n’assumes plus tes choix ? Tu doutes ? Tu veux passer un savon à Alice que TU mérites ?! Le cœur de Matthew s’accélère dans sa poitrine. Il avait envie de hurler à la voix de se taire. Il avait envie de se prendre la tête dans les mains, de se rouler en boule et de pleurer. Il entendit à peine Alice lui parler.
- Mais... mais comment tu peux dire ça ?! Pandore et toi avez encore toutes vos chances vous... Merde quoi Matt ! Vous venez de coucher ensemble, elle t'a dit t'aimer, vous partagez une cause commune, vous avez des amis en communs vous... Merde quoi !
Il entend la colère de sa voix. Il ressent la douleur qui émane d’elle. Ce même sentiment d’injustice qui semble la poursuivre. Il le vit lui aussi. Presque au quotidien désormais. Mais, ses mots qui ne font qu’un parallèle avec ses propres doutes passent presque inaperçu dans le tumulte qui se déchaînait sous son crâne. Il n’a plus conscience de rien. Tu deviens fou alors ? Sans moi, tu n’es rien ! Le cri qu’il tente de pousser de franchit pas sa gorge nouée. Sans elle, il n’était rien. Pandore avait même monopoliser sa tête, maintenant. Elle était un virus qui s’étendait lentement. Elle avait d’abord conquis son cœur, et à présent elle envahissait sa tête. Son impuissance manqua de le mettre à genoux. Sans elle, il n’était rien. Arrête de gémir ! Tu me fais pitié ! La voix se déchaînait. Toujours plus stridente. Toujours plus violente. Il faisait pitié. Il n’était qu’une loque. Qu’un toxico en manque de drogue. Pandore était sa drogue. Oh arrête de jouer les poètes avec tes métaphores… Tu es tellement faible que tu t’apitoies sur ton sort au lieu d’aider ton amie ! Il devrait être capable d’aider Alice. Comment ? Tu n’es même pas capable de t’aider toi-même ! Il secoua la tête, pour essayer de la chasser. Il fallait qu’elle sorte. Qu’elle sorte de sa tête. Il tremblait. Il n’avait plus conscience de rien. Juste d’elle qui hurlait dans sa tête. Pourquoi Thew ? Pourquoi est-ce que je te fais si mal ? Pourquoi ? Parce qu’il l’aimait à en crever. Que tout son corps mourrait un peu plus en son absence. Tu as tort… Tu crois que c’est l’amour qui provoque ta douleur ? Réfléchis, si l’amour faisait si mal, personne ne prendrait la peine de s’aimer. La plupart des êtres humains sont comme toi. Ils préfèrent fuir. Alors pourquoi est-ce que je te fais aussi mal ?! Chaque parole était pire que la précédente. Chaque mot enfonçait Matthew un peu plus.
- J’en sais rien…
Il lâcha ses trois mots, étouffé dans son propre hurlement muet. Il les avait dit si doucement que même lui ne les avait pas entendus. Il manquait d’air. Il avait besoin de respirer, de se calmer. Il ignorait ce qu’il se passait. Devenait-il réellement fou ? Ou quoi ? Il faisait une crise d’angoisse. Sa respiration était saccadée. La voix de Pandore résonna alors. Elle était douce et posée. Plus que dans sa tête, elle résonna en lui. Dans tout son être. Je vais te dire, Matthew, pourquoi ça fait si mal. Parce que tu t’es trompé. Que tu m’aimes et que tu aurais pu m’aimer. Mais que tu viens de me perdre. Le vide. Il n’y avait plus qu’un grand vide. Plus d’angoisse. Juste une constatation. Oui, il l’avait perdu. Il rouvrit les yeux, qu’il n’avait même pas conscience d’avoir fermé. Puis, il avisa qu’Alice n’était plus là. Il l’aperçut alors au fond du hangar. Et quelque chose en lui, se brisa. La barrière qui le gardait calme, posé explosa en une myriade de petits morceaux. Et le hurlement jaillit enfin. Il la rejoint à grands pas, tremblant de rage.
- Merde Alice ! Arrête de pleurer et lèves-toi ! Tu n’es pas le genre de nana à chialer après une mauvaise rupture d’accord ! Alors oui ! Tu vas te relever ! Tu vas te ressaisir et m’écouter très attentivement parce que je vais pas me répéter ! S’il y a bien quelqu’un à qui ne pas demander de conseils, c’est moi ! Parce que oui, Pandore et moi avions une chance d’être heureux ! Et oui ! J’ai tout foiré ! Mais au moins, ça me donne la possibilité de te dire de pas continuer tes conneries ! Parce que sinon quoi ? Je vais te dire ! Tu vas finir seule !
Il hurlait, mais il en avait à peine conscience. Il devait juste extérioriser un peu, et réveiller Alice de sa léthargie dépressive. Il faisait de grands gestes, juste devant elle. Il sentait la colère lui donner des ailes.
- Tu veux pas finir seule Alice ! Je le sais ! Je la vois cette peur dans tes yeux ! Et ce ne sera pas le cas ! Parce que même si Megara est pas assez intelligente pour voir ce qu’elle rate, tu nous as encore nous tous ! On est ta famille et si tu crois que tu vas nous fuir en hurlant, tu te trompes ! Mais tu sais quoi, elle va revenir ! Comment je le sais ? Parce que je la connais ! Et si tu n’es pas là au bon moment, alors ce sera fini pour de bon ! Je sais que c’est injuste ! Que c’est pas à toi de faire tous les efforts ! Mais c’est soit tu te relèves et tu te bats, soit tu la perds ! J’ai perdu Pandore ! Tu m’entends ! Et tu ne feras pas la même erreur si tu veux l’éviter ! Je t’en empêcherai !
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Alice Waller
Messages : 851 Date d'inscription : 18/03/2016
Feuille de Personnage Arme(s): 2 épée: Une en fer Stygien, l'autre en métal hybride. Les 2 se transforment en boucles d'oreille (une pour chaque épée). Elles empoisonnent leur cible (quand elles font une coupure, à l'endroit de la blessure les veines commencent à noircirent et vous avez une douleur fulgurante pendant 10 sec, puis pendant une journée les veines restent noires et une plus légère douleur subsiste). Si vous subissez trop de coup de ces épées, les douleurs sont telle que vous pouvez en perdre la raison ou vous évanouir. Familier(s): Un furet femelle du nom de Bella. Elle n'écoute que sa maîtresse. Objet(s): Sac à dos résistant. Gourde à eau infinie. Grappin infini. Carte magique. Pierre messagère monté en bague. Pierre de reconnaissance monté en lunettes de soleil noires.
Sujet: Re: Couple Pain [Alice & Matthew] Mar 21 Nov - 21:20
Matthew finit par me rejoindre là où j'étais et me dit en colère:
"Merde Alice ! Arrête de pleurer et lèves-toi ! Tu n’es pas le genre de nana à chialer après une mauvaise rupture d’accord ! Alors oui ! Tu vas te relever ! Tu vas te ressaisir et m’écouter très attentivement parce que je vais pas me répéter ! S’il y a bien quelqu'un à qui ne pas demander de conseils, c’est moi ! Parce que oui, Pandore et moi avions une chance d’être heureux ! Et oui ! J’ai tout foiré ! Mais au moins, ça me donne la possibilité de te dire de pas continuer tes conneries ! Parce que sinon quoi ? Je vais te dire ! Tu vas finir seule ! Tu veux pas finir seule Alice ! Je le sais ! Je la vois cette peur dans tes yeux ! Et ce ne sera pas le cas ! Parce que même si Megara est pas assez intelligente pour voir ce qu’elle rate, tu nous as encore nous tous ! On est ta famille et si tu crois que tu vas nous fuir en hurlant, tu te trompes ! Mais tu sais quoi, elle va revenir ! Comment je le sais ? Parce que je la connais ! Et si tu n’es pas là au bon moment, alors ce sera fini pour de bon ! Je sais que c’est injuste ! Que c’est pas à toi de faire tous les efforts ! Mais c’est soit tu te relèves et tu te bats, soit tu la perds ! J’ai perdu Pandore ! Tu m’entends ! Et tu ne feras pas la même erreur si tu veux l’éviter ! Je t’en empêcherai ! "
Il était révolté, il jetais ses bras dans tous les sens, et moi je l'écoutais faire tout ce discours sans dire mot en me retenant de pleurer. Je me levai ensuite et le regardai devant moi, séchant pour la dernière fois mes larmes et mettant quelques secondes à répondre:
Matt ? Tu es surement la personne la plus têtu et les plus aveugle que je connaisse, et pourtant ma meilleure amie est Pandore ! Tu ne vois que ce tu veux voir: vos chances totalement réduites à néant... Mais regarde objectivement les choses: elle t'as attendu tout ce temps où tu étais au Brésil, elle t'a avoué ses sentiments, elle était prête à se tuer mais ce n'était pas toi ! C'était simplement pour te faire réagir ! Elle veut que justement tu ouvre les yeux et te rende compte que ce n'est pas finie ! Mais tu sais quoi ? T'as beau être le plus têtu et le plus aveugle, tu es un vrai ami
Et je vins le serrer contre moi.
Je te remercie Matt, j'aurai surement fini par réagir seule à un moment mais tu m'as réveillée plus tôt: je dois me relever. Et pour Meg eh bien... j'ai déjà trop attendu son retour, je ne laisse pas tomber mais il faut que je passe à autre chose, du moins pendant un temps. Si elle décide un jour de revenir vers moi je l'accueillerai, mais pour le moment je dois redevenir celle que j'ai toujours été, mais pour cela je dois faire l'impasse sur le fait de me réserver pour elle. Je vais reprendre ma vie d'avant et plus jamais je ne laisserai quelqu'un m'atteindre. Si Megara souhaite revenir, elle reviendra, sinon eh bien tant pis, mais je ne vais pas l'attendre les bras croisés encore plus longtemps.
Je me reculai et lui souris. Après tout j'avais su l'oublier durant ces six dernières années, je pouvais encore la mettre dans un coin de mon esprit. Il fallait que je passe à autre chose mais en lui réservant une place si jamais elle décidait d'un jour revenir.
Mais par contre toi Matt... s'il te plait, cessez vos conneries tous les deux. Franchement ça rime à rien, c'est aussi pathétique que Meg et moi. Sauf que là je crois bien que Pandore est prête: elle t'aime et est prête à vivre celle relation avec toi. Je la connais depuis longtemps, et depuis que tu arrivais dans sa vie elle n'a de cesse de me parler de toi. Il lui a peut être fallu du temps pour se faire à une éventuelle relation avec toi mais crois moi bien que si elle t'as annoncé t'aimer, c'est que c'est sincère et qu'elle est vraiment vraiment prête. Tu la connais aussi non ? Alors sincèrement... regarde tous ce qui arrive et prend conscience qu'être séparé d'elle ne t'avance à rien, ça ne protège ni l'un ni l'autre, au contraire même... Tout ça pour dire qu'il y a bien trop de chose en faveur de votre union plutôt qu'en sa défaveur. Mais le choix t'appartient je ne peux rien te forcer. Je trouve juste dommage et franchement con si tu veux mon avis.
J’esquissai un autre sourire et lui tapai doucement l'épaule avec mon poing.
Merci encore, crois moi je vais redevenir celle que j'ai toujours été, et ça me fera du bien de redevenir enfin moi-même ! Après tout ce temps passé à avoir toutes ces emmerdes et à commencer à devenir faible, il était temps que je remonte et redevienne la princesse inatteignable de la résistance.
Et je lui fis un clin d’œil en faisant danser les ombres dans mes mains, j'avais trop longtemps réprimé ma puissance sans le vouloir, j'avais commencé à devenir trop faible. Maintenant que je n'attendais plus les bras croisés le retour de Megara et que Kelly n'avait plus besoin de moi, mes deux faiblesses étant écarté, j'allais pouvoir redevenir la véritable Alice Waller, en bien plus puissante que jamais. Mais pour Kelly... je comptais tout de même essayer d'un jour la retrouver et la remmener, notre échange téléphonique où elle m'avait annoncé qu'elle devenait chasseresse m'avait fait beaucoup de mal. Mais j'avais vite vu qu'en tentant quoi que ce soit, les problèmes retomberaient peut être sur elle. Et même si elle pouvait se défendre je ne voulais courir ce risque, au moins je savais qu'elle serait protégés là-bas: il y avait sa tante... Ma grande sœur que je n'avais vu que peu de fois et qui était mon parfait opposé. Je la connaissais peu mais je savais une chose: elle ne laisserait pas tomber sa nièce. Elle était solitaire et n'éprouverait surement que peu d'affection pour elle mais la protégerai de loin tout de même.
Je regardai toujours Matt et espérais qu'il comprenne ce que j'avais voulu dire pour Pandy et lui, j'espérais qu'il finisse par réagir... En tout cas je lui été reconnaissante de m'avoir fait réagir moi. Il avait su trouver les mots juste pour faire renaître de ses cendres le Phénix que je suis.
Matthew Schaeffer
Messages : 582 Date d'inscription : 26/09/2017
Feuille de Personnage Arme(s): Une épée se transformant en chevalière / un pistolet semi-automatique avec des balles de bronze / un poignard en bronze céleste Familier(s): Objet(s):
Sujet: Re: Couple Pain [Alice & Matthew] Mar 21 Nov - 23:13
Couple Pain
Matthew & Alice
La colère mit un moment à redescendre. Le sang pulsait à ses tempes. Matthew n’entendait que le rythme de son cœur, ses battements acharnés. Il battait vite. Fort. Mais finalement, sa respiration se calma et il finit par retrouver un semblant de lucidité. Il remarqua enfin qu’Alice luttait contre ses larmes, et il mit un moment pour comprendre, tellement la situation lui paraissait illogique. Il était en train d’engueuler Alice comme il gronderait une enfant, et elle le regardait, retenant ses larmes à grande peine. Mais dans quel monde il était tombé ?! Une vaste farce ? Un cauchemar infini ? Finalement, elle se releva et elle sécha ses larmes.
- Matt ? Tu es surement la personne la plus têtue et la plus aveugle que je connaisse, et pourtant ma meilleure amie est Pandore ! Tu ne vois que ce tu veux voir : vos chances totalement réduites à néant... Mais regarde objectivement les choses : elle t'a attendu tout ce temps où tu étais au Brésil, elle t'a avoué ses sentiments, elle était prête à se tuer mais ce n'était pas toi ! C'était simplement pour te faire réagir ! Elle veut que justement tu ouvres les yeux et te rende compte que ce n'est pas finie ! Mais tu sais quoi ? T'as beau être le plus têtu et le plus aveugle, tu es un vrai ami.
Elle se serra contre lui, comme pour appuyer ses paroles. Il ne répondit rien. Il n’y avait rien à répondre. Elle pensait une chose, et il pensait le contraire. Il connaissait tous les deux Pandore. Ils savaient tous les deux à quel point elle était intransigeante. A quel point elle était dure avec les gens qu’elle aimait. Alors qu’elle ait encore de l’espoir pour eux le dépassait totalement.
- Je te remercie Matt, j'aurai surement fini par réagir seule à un moment mais tu m'as réveillée plus tôt : je dois me relever. Et pour Meg eh bien... j'ai déjà trop attendu son retour, je ne laisse pas tomber mais il faut que je passe à autre chose, du moins pendant un temps. Si elle décide un jour de revenir vers moi je l'accueillerai, mais pour le moment je dois redevenir celle que j'ai toujours été, mais pour cela je dois faire l'impasse sur le fait de me réserver pour elle. Je vais reprendre ma vie d'avant et plus jamais je ne laisserai quelqu'un m'atteindre. Si Megara souhaite revenir, elle reviendra, sinon eh bien tant pis, mais je ne vais pas l'attendre les bras croisés encore plus longtemps.
Matthew hocha la tête. Il parvint même à grimacer un sourire. Elle se reprenait et il sentait une douce chaleur se répandre en lui. Finalement, contre toute attente, il avait réussi à l’aider. Il lui avait tendu la main dont elle avait besoin. Le reste, comment elle comptait gérer sa vie affective, désormais, ne le concernait plus. Du moment qu’elle se relevait… Un jour Megara reviendrait. Cette certitude s’était imposée à lui depuis longtemps maintenant. Et il était heureux de voir qu’elle saurait l’attendre.
- Mais par contre toi Matt... s'il te plait, cessez vos conneries tous les deux. Franchement ça rime à rien, c'est aussi pathétique que Meg et moi. Sauf que là je crois bien que Pandore est prête : elle t'aime et est prête à vivre celle relation avec toi. Je la connais depuis longtemps, et depuis que tu arrivais dans sa vie elle n'a de cesse de me parler de toi. Il lui a peut-être fallu du temps pour se faire à une éventuelle relation avec toi mais crois moi bien que si elle t'as annoncé t'aimer, c'est que c'est sincère et qu'elle est vraiment vraiment prête. Tu la connais aussi non ? Alors sincèrement... regarde tous ce qui arrive et prend conscience qu'être séparé d'elle ne t'avance à rien, ça ne protège ni l'un ni l'autre, au contraire même... Tout ça pour dire qu'il y a bien trop de chose en faveur de votre union plutôt qu'en sa défaveur. Mais le choix t'appartient je ne peux rien te forcer. Je trouve juste dommage et franchement con si tu veux mon avis.
Elle esquissa un sourire en lui mettant un petit coup de poing dans l’épaule. Matthew ne parvint même pas à la regarder dans les yeux. Oui, tout ça, c’était franchement con. Elle avait raison. Mais si Pandore était prête, lui il ne l’était pas. Parce qu’il savait qu’il y laisserait beaucoup. Peut-être plus qu’en restant loin. Il était donc la source du problème. Et il en avait marre d’y réfléchir. Ses pensées tournaient en boucle dans sa tête. La culpabilité le rongeait. Il voulait juste arrêter d’y penser.
- Merci encore, crois-moi je vais redevenir celle que j'ai toujours été, et ça me fera du bien de redevenir enfin moi-même ! Après tout ce temps passé à avoir toutes ces emmerdes et à commencer à devenir faible, il était temps que je remonte et redevienne la princesse inatteignable de la résistance.
Matthew lut tout de même la douleur dans ses yeux. La peur dans son clin d’œil. Mais il lui offrit un grand sourire. Parce qu’il voyait aussi de l’espoir. Et qu’au final, c’était le plus important. Quoiqu’ils pensent. Elle regarda, dans l’attente d’une réponse. Réponse qu’il n’était pas prêt de lui donner. Parce qu’il n’y avait plus rien à dire. Il n’avait plus la force de se battre au sujet de Pandore. Il n’avait plus la force de se battre pour Pandore. Alors, il se contenta de hausser les épaules et d’ignorer simplement sa tirade.
- A plus alors… princesse.
Il fit un sourire taquin en mimant des guillemets avec ses doigts. Puis, il s’éloigna en tournant les talons. Il n’avait pas sommeil. Comme si les cris, les larmes, la rage les lui avait dérobés. Il n’avait pas fait une nuit correcte depuis… Longtemps. La captivité de lui ne réussissait visiblement pas. Alors, il se dirigea vers les cuisines et saisit tristement une bouteille de scotch, planquée au fond du placard. Il le savait car c’était lui qu’il y avait placé, sous les sourires de Pandore. Il lui avait promis qu’ils ne l’ouvriraient que lorsqu’ils auraient triomphé des dieux. Cette bouteille datait de leur entrée à la Résistance. Cette bouteille datait de l’époque où ils étaient heureux. Il regarda la bouteille pendant un moment. Puis, dans un geste d’impuissance, il la jeta de toutes ses forces contre le mur. Elle se brisa et le liquide se répandit sur le sol. Ils gagneront cette putain de guerre. Mais Pandore ne le fêtera pas avec lui.