Bonjour et bienvenue sur Filiorum ex Deorum ! Inspiré des romans de Rick Riordan, ainsi que des films, le forum reprend la saga Percy Jackson. Viens vite nous rejoindre, qu'est ce que tu attends ?
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La Résistance est réouverte!
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Sujet: Shot of Memories (ft. Beth) Mar 27 Fév - 23:30
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Adrian StarkElizabeth Thompson
Shot of Memories
J'étais arrivé depuis à New York. La première chose que j'avais faite, c'était de contacter Thomas, mon père, afin de pouvoir rejoindre l'entreprise familiale. Non pas pour augmenter mes chances de trouver un travail, mais bien parce qu'il s'agissait de l'une des meilleures dans le domaine de recherches pour lequel je m'étais préparé. Bien entendu, il avait accepté. De plus, il me permettrait d'occuper de nouveau mon ancienne chambre le temps que je me trouve mon propre logement. J'étais rentré à la maison de mon enfance, juste histoire d'y poser mes bagages. Et j'étais immédiatement reparti. Direction Long Island, et plus particulièrement la Colonie des Sang-Mêlés.
Je possédais de multiples souvenirs concernant ce lieu dans lequel j'avais passé une grande partie de mon adolescence. Et parmis ces souvenirs, il y avait ceux que je partageais avec Elizabeth. Fille d'Apollon devenue Chasseresse il y a maintenant plusieurs décennies. Nous avons commencé à nous côtoyer suite à un petit concours de tir à l'arc organisé entre les résidents de la Colonie et les Chasseresses d'Artémis qui étaient présentes ce jour là. Et nous avions fini par nous retrouver confrontés l'un à l'autre. Elizabeth était parvenue à s'imposer, non sans difficulté. Il nous avait fallu de nombreuses flèches supplémentaires pour nous départager. Mais il semblait que j'avais gagné son respect, et nous nous étions régulièrement retrouvés par la suite pour quelques séances de tirs. Et de fil en aiguille, je pense pouvoir dire qu'une sorte d'amitié s'était installée entre nous. A condition qu'une amitié puisse se créer entre une Chasseresse et un homme. Du moins, je la considérais comme telle. Mais le temps passa, et je fis mes valises pour partir vers la Russie. C'était il y a deux ans. Aujourd'hui, j'allais retrouver ma soeur. Et ensuite plusieurs de mes camarades de la Colonie. Et peut-être Elizabeth.
Du moins, c'était ce que j'avais imaginé en arrivant au camp. Mais les évènements qui avaient suivis furent tout autre. J'avais été encerclé et arrêté comme un vulgaire prisonnier. J'avais été emmené au devant de Dionysos et d'Hermès. Ce dernier m'avait alors fait le point sur les récents évènements. L'attaque de la Résistance menée contre la Colonie, et la participation active de ma soeur, Leslie, dans cette offensive. Cela expliquait certes l'accueil qui m'avait été réservé, mais cette nouvelle m'avait quelque peu perturbé. Et c'est pourquoi je ressentais le besoin de m'éloigner, à nouveau, de cet endroit, de ce qui se voulait être un refuge. Je devais retrouver ma soeur jumelle afin de comprendre les raisons qui l'avaient poussée à agir de la sorte. Cette question me prenait tellement la tête que j'en oubliais tout le reste.
Ce fut un bruit sec et sourd, similaire au craquement d'une branche, à des feuilles froissées par des pas, qui me tira de mes pensées. Je ne devais être qu'à une centaine de mètres de la Colonie. Sans hésiter, et redoutant une attaque quelconque, je sortis mon vieux téléphone portable de ma poche. Ce genre de modèle avec l'écran qu'il fallait coulisser vers le haut pour révéler les touches du clavier. Mais dans le cas de ce modèle, l'ouvrir donnait naissance à un arc. Ma main droite était prête à générer une flèche de glace. Déployer l'arc, encocher le projectile et viser me prendrait tout au plus une seconde. Restant sur mes gardes, je me tournais dans la direction du bruit, prêt à me défendre si besoin en était. Après tout, mon retour à la Colonie n'était pas passé inaperçu...
Spoiler:
Merci à Momon pour le titre et pour les gifs et pour son amour et pour sa patience et pour me supporter
Elizabeth M. Thompson
Messages : 281 Date d'inscription : 04/06/2016
Feuille de Personnage Arme(s): Un arc, 10 flèches et une dague pour le combat rapproché Familier(s): Un Chien Lélaps qui la suit depuis longtemps et répond au fabuleux nom de Lélaps (en plein temps de guerre, on avait pas le temps pour l'imagination) Objet(s):
Sujet: Re: Shot of Memories (ft. Beth) Mer 28 Fév - 12:13
Shot of Memories
feat. Adrian & Elizabeth
Je sortis de l'infirmerie, essuyant mes mains pleines de sang sur mon tablier. En plus de la guerre avec les Résistants, il fallait que ces satanés demi-dieux jouent aux gros durs dans l'arène. Résultat : tous les jours nous avions de nouveaux blessés en entraînement. Et celui-ci ne s'était pas loupé. Il nous avait fallu un bon moment avant de le stabiliser et de pouvoir refermer la plaie béante sur son abdomen. L'infirmerie de la Colonie n'était pas faite pour ça mais ces derniers temps, nous avions presque créé un bloc opératoire tellement le besoin s'en faisait sentir.
Je mis quelques minutes à reprendre mes esprits, à revenir à la réalité, loin des problèmes médicaux, et à voir l'agitation soudaine du Camp. Une nouvelle attaque ? Certes, j'étais restée avec quelques Chasseresses dans cette éventualité mais déjà ? C'était trop tôt, le dernier raid n'était pas si lointain et surtout, il y avait eu une délégation censée négocier une paix avec la Résistance.
Mais personne ne courrait vers l'armurerie. Ou ne semblait porter un nombre incalculable d'armes pour aller se battre. C'était donc autre chose. Par curiosité, je suivis un petit groupe de filles qui se dirigeait, à grand renfort de commérages, vers la Grande Maison. Apparemment, un potentiel allié de la Résistance était à l'intérieur avec Hermès et Dyonisos. Impossible d'en savoir plus. Et la discussion semblait s'éterniser.
Je rebroussais donc chemin et allais m'asseoir sur les marches du bungalow d'Artémis depuis lequel j'avais une vue d'ensemble sur l'entrée du Camp, la Grande Maison et l'infirmerie. Profitant de la douce chaleur du soleil, je manquais de ne pas voir le jeune homme qui sortit en trombe de la Grande Maison pour se diriger vers la sortie de la Colonie. J'entendis un brouhaha incompréhensible et haussais un sourcil, cherchant à deviner la raison de cette nouvelle agitation.
Et je le vis. Adrian. Ce fils de Chioné avait un don pour le tir à l'arc et, il y a bien longtemps, il avait failli me battre lors d'un concours de tir. Depuis, je dois bien avouer qu'il était devenu l'un des seuls garçons que je respectais et que j'appréciais. On aurait même pu dire qu'il était l'un de mes seuls amis. Au masculin. Alors pourquoi diable, après des années d'absence, courrait-il loin de la Colonie ? Sans même passer saluer tous ses amis ?
Et puis ça me frappa. Le potentiel allié de la Résistance, c'était lui. Je savais que sa soeur avait rejoint leurs rangs mais de là à penser que les pensionnaires feraient l'amalgame. J'étais déçue. Et je comprenais très bien qu'il veuille s'éloigner de cet endroit après un tel accueil. Même pendant la Seconde Guerre mondiale, on avait vu mieux !
Je m'élançais à sa poursuite et le rejoignit enfin, quelques dizaines de mètres après avoir passé la barrière. Je le vis se stopper net en m'entendant arriver et se préparer à se battre. Je laissais échapper un grand éclat de rire. Comme s'il avait la moindre chance contre moi avec un arc.
"C'est seulement moi. On peut savoir où tu vas sans même me dire bonjour ou au revoir ?"
Sur ce, je m'approchais de lui avec un grand sourire et, puisqu'il n'y avait personne aux alentours, le serrait promptement dans mes bras avant de m'éloigner pour le regarder. Il n'avait pas beaucoup changé. Plus que moi. Mais moi, il faut dire que je n'avais pas vieilli et à peine changé depuis 70 ans.
Sujet: Re: Shot of Memories (ft. Beth) Mar 13 Mar - 16:22
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Adrian StarkElizabeth Thompson
Shot of Memories
Si des locataires de la Colonie avaient eu pour idée de me rattraper pour m'abattre avant que je ne retrouve ma soeur, et donc par la même occasion la Résistance, ils auraient pu y parvenir en envoyant vers moi cette Chasseresse que je reconnus aussitôt à son grand éclat de rire. Mais ce n'est que lorsque je la vis apparaitre dans mon champ de vision que je relâchais la tension de ma main droite. Probablement n'aurais-je pas besoin d'user de la cryokinésie pour générer une flèche. La question restait néanmoins en suspens. Pour quelle raison m'avait-elle rattrapé ? Souhaitait-elle me réserver un accueil similaire à celui que j'avais reçu un peu plus tôt ?
Beaucoup de choses s'étaient produites durant les deux dernières années. Beaucoup d'entre-nous avaient changé, que ce soit en bien ou en mal. A commencer par moi. Ce voyage avait effectué une sorte de transformation en moi. Auparavant, je me serai probablement défendu lors de mon arrestation. Auparavant, peut-être aurais-je déjà encoché ma flèche sur l'arc. Mais désormais, mes actes étaient plus posés, plus réfléchis. Certes, la plupart de mes batailles se déroulaient en suivant ce que me dictait mon instinct. La principale différence, c'était que j'évitais les conflits au maximum. C'est pourquoi j'avais attendu avant de cristalliser une flèche.
Alors qu'Elizabeth s'approchait pas à pas, l'évidence me frappa au visage de plein fouet. Elle ne venait pas à moi en potentielle adversaire. Si cela avait été le cas, elle ne serait pas là les mains vides. Contrairement à moi, elle tiendrait déjà son arc tendu, la flèche pointée dans ma direction. Mais elle était arrivée sans aucune once d'agressivité. Quelque part au fond de moi, je commençais à me trouver un peu stupide d'avoir pu douter, ne serait-ce qu'un seul instant, de la fille d'Apollon. Par rapport à ces demi-dieux qui m'avaient arrêté comme un malpropre, elle avait probablement plus du double de leur âge. Et elle s'était probablement déjà résignée à l'immortalité, au fait qu'elle ne mourrait peut-être jamais. Deux ans pour elle, deux années dans l'infini, cela ne devait pratiquement rien représenter à ses yeux. Elle avait très certainement atteint un stade maturité où elle ne jugeait pas les gens sur base de leurs liens de parentés. D'autant plus qu'elle savait très bien que je n'avais pas été en contact avec mes proches durant mon séjour à l'étranger. C'était dans ce genre de situations que je prenais pleinement conscience que, même si nous étions physiquement du même âge, Elizabeth se révélait bien plus mature que moi de part son ancienneté.
« C'est seulement moi. On peut savoir où tu vas sans même me dire bonjour ou au revoir ? »
C'était vrai. Les récents évènements que venait de m'annoncer Hermès m'avait tout particulièrement bouleversé. Chamboulé comme je l'étais à cet instant, j'en avais complètement oublié mes différents amis. Oh, certes ! Je n'étais pas censé être au courant que des Chasseresses se trouvaient au camp en ce moment, et encore moins la seule avec laquelle j'avais pu tisser des liens. Toutefois, Elizabeth ne semblait pas m'en tenir rigueur. Sûrement la rumeur s'était-elle rapidement propagée et, dans sa lucidité, avait-elle compris la situation.
« Beth... Je...»
Alors que j'essayais tant bien que mal de rassembler mes idées et de m'éclaircir l'esprit, mon amie s'était approchée de moi et sans que je me rende compte immédiatement de ce qui se passait, je me retrouvais avec ses bras qui m'entouraient. Être un homme respecté par une Chasseresse était une chose. Être son ami en était une autre. Mais si une personne m'avait dit qu'un jour je recevrai une telle marque d'affection de l'une d'entre-elles, je lui aurais ri au nez. Toutefois, ce rapprochement avait, au milieu de cette tempête naissante dans ma vie, un petit côté rassurant, réconfortant. Me ressaisissant, je passais doucement un bras autour de ses épaules et lui tapotait l'épaule, quelque peu perturbé par ce contact tellement inattendu.
Lorsqu'elle se recula, je la regardais en souriant. La joie de voir que certaines personnes et que certaines amitiés n'avaient pas changé se révéler particulièrement ardue à décrire, mais elle était néanmoins certaine. Elizabeth n'avait pas changé, cela se voyait à l'éclat de son regard, le même qu'il y a deux ans. Pourquoi diable Hermès ne m'avait-il pas dit que les Chasseresses étaient présentes ? S'il ne voulait pas que je me promène librement au sein de la Colonie, il aurait au moins pu convoquer mon amie. Ce n'était pour pas un secret qu'elle et moi étions devenus compagnons de tir. Mais c'était également vrai que nous n'avions pas pour habitude, par respect pour ses engagements de Chasseresse, à montrer notre amitié au grand jour.
« Désolé, Beth... Je sais pas trop ce que je dois faire... Hermès vient de me raconter ce qui s'est passé... L'attaque, la Résistance et...»
Le prénom de ma soeur resta coincé dans ma gorge. J'avais encore dû mal à accepter que Leslie ait pu se retourner contre la Colonie, contre nos amis. Et si certains d'entre-eux avaient été tués ? A cette pensée, je fus parcouru d'un frisson. Mieux valait ne pas y penser pour l'instant. Et je me forçais alors à garder la face et le sourire devant mon amie.
Elizabeth M. Thompson
Messages : 281 Date d'inscription : 04/06/2016
Feuille de Personnage Arme(s): Un arc, 10 flèches et une dague pour le combat rapproché Familier(s): Un Chien Lélaps qui la suit depuis longtemps et répond au fabuleux nom de Lélaps (en plein temps de guerre, on avait pas le temps pour l'imagination) Objet(s):
Sujet: Re: Shot of Memories (ft. Beth) Lun 26 Mar - 14:42
Shot of Memories
feat. Adrian & Elizabeth
Avec un grand sourire, il me laissa le prendre dans mes bras puis reculer d'un ou deux pas. Si je n'avais pas changé, j'avais l'impression que lui avait bien grandi. Et mûri. Cela datait-il de son séjour à l'étranger ou d'il y a quelques heures, à la Colonie, lorsqu'il avait dû apprendre ce qui s'était passé.
Comme pour appuyer mes propos, il ouvrit finalement la bouche pour me dire :
"Désolé, Beth... Je sais pas trop ce que je dois faire... Hermès vient de me raconter ce qui s'est passé... L'attaque, la Résistance et.."
Et sa soeur. Je vis à son visage que c'était ce qu'il voulait ajouter. Mais ça ne venait pas. Comment aurait-il pu imaginer que sa soeur jumelle se retournerait contre tout ce qu'ils avaient un jour aimé. Contre lui, en quelque sorte. Je le voyais dans son regard : il était perdu. Il ne comprenait pas. Les explications de Hermès ne faisaient aucun sens pour lui. Comment auraient-elles pu ? Pas étonnant qu'il n'ait pensé qu'à partir, qu'à se réfugier loin de tout ça, loin de cette mort et de ces soupçons qui pesaient sur lui de par les choix de sa soeur qu'il n'avait sûrement pas vu depuis des mois.
Je posais une main rassurante sur son épaule. Nous étions seuls et je ne risquais pas grand chose. J'étais même plutôt sûre que cela ne pourrait que l'aider. Lui faire comprendre qu'au moins une personne était de son côté. Je savais ce que c'était de ne plus savoir où on en était, d'être perdu, de ne plus avoir l'impression d'être à sa place. Quand j'étais arrivée là, quand j'avais découvert qui j'étais et qui était mon père, j'avais ressenti exactement la même chose. Et c'était si difficile. Si dur de savoir que ceux qu'on aimait n'étaient pas ceux que l'on croyait.
Avec un petit sourire réconfortant, je répondis :
"Je sais. Mais le monde n'est pas tout blanc ou tout noir. Tu ne peux pas baisser les bras comme ça."
Je fis une petite pause pour sonder Adrian. Et décidais que la meilleure solution était peut-être finalement de le distraire. Il aurait tout le temps de s'inquiéter pour ce que sa soeur et certains de ses anciens amis avaient fait. Tout le temps de comprendre ce que cela impliquait. Tout le temps de choisir dans quel camp il se tiendrait, s'il était prêt à tourner le dos à sa soeur ou à sa mère.
Il devrait choisir. Mais pendant quelques instants, je pouvais peut-être le libérer un peu de ce fardeau.
"Et tu ne peux pas non plus snober tes vieux amis. Ou tes vieilles amies. Tu as failli me faire avoir une syncope, tu sais que je ne suis plus de prime jeunesse."
J'éclatais d'un petit rire, tentant de détendre l'atmosphère, espérant voir ses muscles enfin se relâcher un peu, sa tension disparaître pour quelques temps. Au moins jusqu'à ce qu'il quitte pour de bon les alentours de la Colonie. Et qu'il soit arrivé à bon port. Il était hors de question de le voir disparaître, emmené par la Résistance, pour couronner le tout.