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Do you want to make a wish upon a star with me? || William Peverell (abandonné)
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Sujet: Do you want to make a wish upon a star with me? || William Peverell (abandonné) Jeu 18 Déc - 12:14
Elle avait froid. Ses longs cheveux châtains étaient poussés par le vent en avant, cachant presque son visage. Ses yeux bleus émeraudes étaient fixés sur la mer comme si c'était la plus belle chose au monde, même si cela ne l'était pas. La jeune fille ne portait que des sneakers, un jean déchiré par ses soins lors de ses entraînements au combat à l'épée, avec un simple tee-shirt blanc avec marqué dessus en gros et multicolore : « FUCK YOU ALL! Between, I love ya!! ». Cela représentait à peu près le caractère de l'adolescente, soit totalement joyeux mais orageux comme le caractère de son père lorsqu'on l'embêtait elle et les personnes qu'elle aimait.
Pourtant, elle n'arrivait pas à s'énerver contre ses frères et sœurs. Elle les laissait l'insulter, lui faire des croche-patte et autre sans rien dire ; elle se disait que son père n'aimerait pas qu'elle le fasse alors elle laissait faire. La seule fois où elle s'était défendue était à une fête organisée par les rejetons de Dionysos, il y a trois ans soit quand elle avait douze ans, et elle avait été assistée par Zoey Peverell, celle qui est devenue depuis sa protectrice. Malheureusement, la jeune fille s'est vite rendue compte d'un petit léger problème : cette dernière avait un frère jumeau qui s'appelait William et ce dernier n'appréciait pas vraiment que sa sœur s'occupe de quelqu'un d'autre que lui.
Bien sûr, vous l'avez deviné : une sorte de guerre éclata entre eux et il ne valait mieux pas les mettre dans la même pièce ensemble sinon ils risquaient de se jeter l'un sur l'autre. Certains disaient en riant qu'ils allaient finir par coucher ensemble devant eux, tellement ils sont énervés, genre un sexe rempli de rage. Tout ce qu'il a de plus normal bien sûr ! D'autres affirmaient qu'ils finiraient par sortir ensemble parce qu'il n'y a qu'un pas entre la haine et l'amour. Sauf que les deux « tourtereaux » étaient et sont toujours bien loin de chercher l'amour alors ceux qui avaient commencé à leur trouver un nom de couple avaient abandonné.
Il y a environ un an et demi, un événement important dans leur relation se passa. Ariel, étant nulle au tir-à-l'arc mais ayant le côté persévérant de sa génitrice, continuait de s'y entraîner avec l'espoir qu'un beau jour une de ses flèches atterrisse sur une des cibles, de préférence celle en face d'elle, mais ça serait tout de même super bien, genre un miracle. Sauf que sa malheureuse flèche alla se planter pile dans la pomme que ce cher William, passant comme par-hasard par là, était en train de manger. Comment Ariel s'était maudite, elle et tout ce qui pouvait exister sur Terre pour ce simple geste. L'adolescente se posait la même question encore et encore dans sa tête, tandis qu'un William sur les nerfs s'approchait à grands pas vers elle, soit pourquoi cette fichue flèche n'avait pas choisi un autre endroit pour atterrir. Elle n'aurait pas pu choisir une porte d'une cabine par exemple, un arbre ? Et bien non, elle avait largement préféré la pomme de son ennemi juré, une belle pomme rouge sang comme dans le conte de Blanche Neige. Oh joie !
« C'est à toi cette flèche ? »
Ariel lança un sourire totalement hypocrite à William.
« Non, c'est à un écureuil. Il passait par-là et, voyant ta pomme si appétissante, il a voulu la récupérer. C'est ainsi qu'il a lancé une flèche à travers cette dernière qui est tombée. Il est fort, non ? »
L'adolescente crut bien qu'il allait lui donner une violente claque, l'envoyant par terre mais c'est simplement une dispute qui éclata, surtout sur le fait que comme William était le plus grand en taille et en âge, elle devait le respecter et comme Ariel était la plus petite, elle avait toujours raison parce que c'est connu que les enfants ont toujours raison. Si Zoey n'était pas intervenue et ne s'était mise entre eux, les deux jeunes en seraient sûrement venus aux mains. Cette dernière leur a d'ailleurs bien crié dessus parce qu'ils se mettaient en spectacle et agissaient comme de vrais gamins.
Depuis ce jour et pendant environ une année et demi, les deux jeunes gens s'ignorèrent royalement et cela fit un peu de paix pour tout le monde à la colonie des sang-mêlé. Pourtant, il y a quelques mois, Ariel commença à ressentir comme un manque en elle, un manque qu'elle essaya de combler avec toutes ses relations sexuelles avec Jamie. Mais cela n'avait jamais rien fait. Ce vide continuait de se creuser en elle et devenait de plus en plus profond. C'est ainsi qu'un soit Ariel vit la réalité en face : ses disputes avec William lui manquaient. Aussi bête que cela puisse sembler, il était le seul à lui faire oublier qui était son parent divin et les railleries incessantes de ses frères et sœurs à son sujet. Elle ne se concentrait que sur lui et ce qu'elle lui rétorquait en retour. Et cela faisait du bien. Cela faisait ressortir tout ce qu'elle avait caché au plus profond d'elle-même et qui lui faisait parfois mal comme son enfance.
Ce fut lors d'une belle nuit étoilée comme celle-ci où tout changea entre eux. Ils avaient tous les deux « sécher » le feu de camp, Ariel parce qu'elle ne voulait pas d'une énième relation sexuelle avec Jamie avant de se coucher. En un sens, cela lui donnait l'impression d'être une vraie traînée même si elle ne couchait qu'avec un seul homme. Quoi qu'il en soit, au bout de quelques minutes, les deux jeunes prirent attention de la présence de l'autre et ils se regardèrent fixement. Une chose bizarre se produit : ils se sourirent sans raison. Ariel avait toujours ce sourire aux lèvres lorsqu'elle regagna cette nuit-là sa cabine. Elle savait que son manque avait un nom et il s'appelait William. En plus, si elle arrivait à bien s'entendre avec lui, tout serait parfait dans le meilleur des mondes.
Ce fut ainsi qu'un échange de sourires ou bien de regards commença entre Ariel et William sans que personne ne les comprenne. Mais l'adolescente s'en fichait. Elle était résolue à enterrer la hache de guerre.
La jeune fille sourit en y repensant et frissonna une nouvelle fois. Quelle idée avait-elle eu en allant sur la plage de la colonie sans pull sur elle pour la réchauffer en cette période de Noël ? Ariel laissa un rire s'échapper de ses lèvres, se leva et cria vers la mer :
« Je suis folle et j'en suis fière !! »
Elle se laissa retomber, au bord des larmes tellement elle riait, sur le sable puis sourit en regardant la magnifique nuit étoilée.
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Sujet: Re: Do you want to make a wish upon a star with me? || William Peverell (abandonné) Sam 27 Déc - 17:27
« Sérieux, mec ! » « Désolé les gars, j'arrête là avant de vous plumer complètement. » Après un ultime clin d'oeil et un sourire à peine désolé – désolé juste comme il fallait, histoire de montrer que ouais, il était déçu d'abandonner en cours de partie – William claqua la porte du bungalow et descendit tranquillement les marches. Plumer les autres, il en était proche, mais uniquement grâce à quelques tours de passe-passe. Il était nul en jeux, et davantage encore lorsque le jeu demandait d'utiliser des cartes. Planté au milieu des bungalows de la colonie, le demi-dieu laissa glisser son regard sur les façades jusqu'à tomber sur le sien. La porte des Arès s'ouvrit derrière lui, inondant l'espace de lumière. « Eh bah Willy, t'es toujours pas rentré ? » Deux des types avec qui il avait passé la soirée dévalèrent les marches. « Y avait pas Millers ce soir ? » La question lui avait échappé, sans qu'il tente vraiment de la retenir et les deux autres le rejoignirent au bas des marches. « Bah t'as bien vu que non. Je sais pas où elle est, mais on s'en fout. Eh, ça vous dit qu'on aille dans l'arène ? Match amical ? » Match amical, ou l'équivalent d'un passage à tabas en règle quand l'idée provenait d'un de ces deux types. « Ou on se fait une chasse au monstre. » Arès numéro deux rie de sa propre blague, bientôt rejoint par Arès numéro un. « Okay Willy, t'as déjà fait une chasse au monstre dans le noir ? Bah c'est un peu comme le course-le-William, tu vois ? » William voyait très bien, effectivement. Se faire courser par les Arès, il connaissait bien, aillant servi de gibier préféré pendant des années. Quand il avait croisé Grace et qu'elle lui avait flanqué un arc et une flèche dans les mains, le hasard avait voulu qu'il vise correctement. Depuis, on lui fichait la paix.
Trois minutes plus tard, William se retrouvait à déambuler dans les bois, essayant tout autant d'échapper aux potentielles harpies de ménage qui surveillaient la colonie que les deux frères Arès. Il s'était peut-être forgé une réputation ces dernières années, les vieille rancoeurs ne disparaissaient jamais vraiment et les deux avaient tout à fait la possibilité de lui jouer une mauvaise blague. Il arma silencieusement son arc et poursuivit sa route. Se défiler face aux Arès aurait été… honteux. Passer la nuit à guetter n'importe quoi en surveillant ses arrières était de suite plus excitant. Sentant son coeur battre plus vite sous l'effet merveilleux du stress qui l'envahissait, William prit la direction de la plage. Plage qu'il atteignit rapidement. La forêt continuait à retenir son souffle toujours aussi silencieuse – presque trop – et l'enfant de Dionysos contempla l'étendue de sable. Son regard accrocha un léger mouvement quand il contempla ce qu'il avait tout d'abord pris pour une souche. Son coeur rata un battement. En moins de deux, l'opportunité de gagner face aux frères Arès lui fit tendre la corde de l'arc. Elle vibra quand la flèche partit, vibra bizarrement quand il tenta de la retenir avec un cri de surprise. Déséquilibré, le mince morceau de bois zigzagua et se ficha à une trentaine de centimètres de la silhouette. « Mais… Non mais ça va pas ? Sérieusement ? Tu te balades souvent en pleine nuit ? » Son agressivité était uniquement guidée par la frayeur qu'il venait de se faire en la reconnaissant. Elle. Et peut-être qu'il se planquait un peu derrière, aussi. « Je rêve...! » Il lâcha son arc dans le sable avec violence et lui jeta un coup d'oeil furieux qui ne trompait personne. Sauf peut-être lui. Et éventuellement elle.
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Sujet: Re: Do you want to make a wish upon a star with me? || William Peverell (abandonné) Sam 27 Déc - 18:52
D'accord. Il fallait qu'elle arrête de penser à un éventuel moyen d'enterrer la hache de guerre avec lui. Ils se souriaient déjà quelques fois alors c'était déjà bien, n'est-ce pas ? Et peut-être que dans le futur ils allaient finir par se reparler, tout naturellement. Ariel essayait de se jouer pleins de contextes de comment et où la scène de « réconciliation » allait se passer. Elle était folle, n'est-ce pas ? Mais cette histoire de devenir amie avec William était devenue presque une obsession pour elle. La preuve : elle était allongée sur le sable fin de la plage en quête d'une réponse à son problème.
Ce problème avait totalement miné sa relation il y a quinze jours avec Jamie, bon aussi le fait qu'il n'avait pas voulu lui dire quelle était cette vision la désignant. Il semblait choqué, énervé et surtout triste, comme si il allait la perdre en quelque sorte dans le futur. En tout cas, c'était sûr qu'en continuant d'agir de cette manière avec elle, cela allait se produire bien plus vite que prévu.
C'est ainsi qu'un soir, après un autre temps passé près de la plage, la jeune fille était revenue au centre de des cabines. Le feu de camp avait du se terminer puisqu'elle voyait plusieurs sang-mêlé rentrer vite dans leur cabine, avant que les harpies ne les attrapent. Ariel s'était arrêtée comme une zombie en plein milieu et avait passé en revu toute la journée qui venait de passer. Elle avait été normale mais s'était mal terminée. La jeune fille soupira mais fut interrompue par un ricanement d'une de ses sœurs.
« En train de chercher ton petit-ami ? »
Ariel avait haussé un sourcil en la regardant.
« Mon quoi... ? »
Sa sœur avait levé les yeux au ciel, comme si elle était totalement débile et Ariel eut bien envie de lui mettre son poing en plein dans son visage mais elle se retint de justesse. La violence ne servait à rien et elle le savait pertinemment.
« Bah oui ! William Peverell, le rejeton de Dionysos ! Tu ne vas pas me dire que vous ne sortez pas ensemble ou alors ne vous envoyez pas en l'air ensemble, lorsqu'on voit vos sourires complices et vos regards ! Enfin bref, tu ne vas encore rien dire mais je te promets que je réussirais à vous trouver en train de vous embrasser ou plus et je prendrai une vidéo pour la montrer à toute la colonie. »
Cette fois-ci, l'adolescente ne put pas se retenir et lui envoya son poing en plein dans son visage avec toute sa force, faisant tomber sa frangine sur le sol. Ariel fulminait et elle lui lança son plus beau regard noir.
« Cela t'apprendra à raconter des mensonges sur moi et William ! Il faut franchement être totalement tarée pour s'imaginer des choses pareilles ; ça tombe bien puisque tu l'es ! »
Sous les regards des demi-dieux qui avaient vu la scènes entre les deux jeunes filles, Ariel s'en alla une nouvelle fois sur la plage. Elle se réfugia dans la petite grotte qu'elle avait trouvé tout au bout, s'y allongea puis s'endormit quelques minutes après. La mer avait toujours eu cet effet apaisant sur elle et elle ne savait pas de quand cela venait. Peut-être parce qu'elle était née dans une clinique avec un docteur qui sentait bon la mer ? Enfin, c'était ce que sa mère lui avait dit. Mais malheureusement tout ce que nos parents nous disent n'est pas tout le temps vrai et Ariel ne le savait que trop bien. On va dire que la seule chose vraie que sa génitrice lui ait jamais dite fut le rêve que cette dernière avait eu de son père, lui donnant la chanson pour que leur fille ne fasse jamais de cauchemars pendant la nuit. Mais le reste n'avait été que des mensonges.
Ariel fut alors dérangée dans ses pensées par une flèche dirigée dans sa direction et qui s'était plantée dans le sable, pile à sa droite. Cela arracha un petit cri de surprise à la jeune fille qui se releva vite, dans le but de retourner à sa cabine et de fuir le malade mental qui essayait de la tuer avec ses flèches.
C'est alors que l'adolescente fit les relations. Des flèches. Cette silhouette à quelques centimètres d'elle qu'elle avait eu un peu de mal à distinguer à cause de la surprise due à cause de la flèche. Cette précision de tir. William Peverell. Le cœur de la belle manqua un battement parce qu'elle ne savait pas comment cela allait se passer. Pourtant, le fait de savoir que c'était lui qui avait lancé la flèche lui arracha un magnifique sourire. Qu'importe si cela se passait mal au début, elle savait pertinemment que les sourires et les regards allaient recommencer le lendemain, hache de guerre enterrée ce soir ou non.
Le jeune homme lui lança une sorte de regard noir tandis qu'il la grondait. Pendant toute la durée de son récital, la jeune fille souriait en coin. C'était amusant quand William s'énervait – enfin si on pouvait vraiment considérer cela comme tel.
« Oh tu sais mon cher, je pense qu'on aime juste tous les deux la plage de la colonie. »
Ariel parlait de leur haine subite ici, puis leur premier sourire totalement inattendu et le fait que parfois elle avait vu le jeune homme à ce même endroit mais la jeune fille avait été trop timide pour aller l'y rejoindre comme si de rien n'était. Peut-être n'était-elle aussi pas vraiment prête à lui parler également, qui sait.
Dernière édition par Ariel Millers le Jeu 15 Jan - 14:56, édité 1 fois
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Sujet: Re: Do you want to make a wish upon a star with me? || William Peverell (abandonné) Mar 6 Jan - 15:33
Et elle souriait comme une petite idiote, comme si elle n'avait pas failli se faire planter par une flèche moins de quelques secondes auparavant. Il y avait vraiment quelque chose qui ne tournait pas rond chez cette fille. Chez lui non plus d'ailleurs puisqu'en dépit de tout cela, il était assez content de la croiser ici. Bon certes, ce n'était pas exactement le meilleur endroit où faire causette quand on savait que deux ou trois guignols se baladaient dans les bois dans l'espoir de lui mettre une raclée en « souvenir du bon vieux temps ». Et ce n'était certainement pas la présence d'Ariel qui allai l'aider vu ses relations avec ses frères et sœurs. « Je ne viens pas pour la plage, j'esquive tes idiots de frères. » Ton glacial qui contraste avec le minuscule sourire qui apparut le temps d'un instant sur ses lèvres.
William s’apprêtait à ajouter quelque chose de tout aussi gentil quand les fourrés qui bordaient la plage du lac frémir. Et pour faire frémir des fourrés, il n'y avait pas trente-six milles manières : quelqu'un essayait de les traverser de force. Le cœur du fils de Dionysos bondit dans sa poitrine et, rendu plus rapide par l'inquiétude, il récupéra arc et flèches avant de littéralement se jeter sur Ariel. Sa main libre vint se plaquer sur la bouche de la demoiselle – évitons les mauvaises surprises – et il l'entraîna dans les buissons les plus proches, à l'opposé de ceux qui remuaient. Et non, ce n'était pas un enlèvement. William poussa assez violemment Ariel contre un arbre et posa un doigt sur ses lèvres, l'intimant au silence, avant de la relâcher. Il articula silencieusement : « T'es idiots de frères qui sont bien partis pour nous taper dessus s'ils le peuvent. » Entre deux branches désespérément vides de feuilles, William regarda un des deux frères s'avancer sur la plage et contempler leurs traces de pas sur le sable. Les marques de leurs sandales étaient, disons, assez visibles. Durant un horrible instant, le sang-mêlé crut bien que leurs traces de semelle imprimées dans le sable allaient passer crème, que le Arès n'allait absolument pas les voir et poursuivre ses recherches dans les bois. Au lieu de quoi il se pencha pour les étudier de plus près et son regard remonta jusqu'au maigre bosquet qui leur servait de cachette. « Il est parti par là et il n'était pas tout seul ! » À ce cri, le second rappliqua et ils foncèrent vers les buissons. Leurs buissons. À lui et à Ariel.
Invité
Sujet: Re: Do you want to make a wish upon a star with me? || William Peverell (abandonné) Jeu 15 Jan - 15:56
[H.S: Oui, je sais une seconde réponse mais finalement, je détestais vraiment ma première réponse et j'ai enfin su comment utiliser ta question posée aux frères d'Ariel. XD]
Il fallait vraiment qu'elle arrête de sourire comme une débile mentale mais en même temps, c'était un peu la réputation des enfants d'Arès, réputation auquel elle n'échappait pas vraiment apparemment. Alors que faire ? Lui faire la moue ? Non, Ariel finirait par faire une série de grimaces au jeune homme et elle ne savait pas s'il allait éclater de rire ou bien lui crier réellement dessus cette fois, pour une fois vraiment énervé. Comme au bon vieux temps, pas vrai ? Mouais.... n'était-elle pas censée essayer de nouer une amitié avec ce cher William ? Donc les grimaces ne seraient pas vraiment pour lui, enfin pas pour maintenant en tout cas s'ils devenaient un jours amis avec un peu de chance. Pour cela, que devait-elle faire ? Et puis fichu William une nouvelle fois, ne pouvait-il pas lui montrer s'il était au moins un peu content – ou pas du tout – pour qu'elle sache quelle stratégie prendre pour briser sa carapace.
Oh non ! Cette expression lui semblait trop osée, bien trop. Ariel avait l'impression que cela voulait dire lui enlever ses vêtements et.... oh non, juste non, même pas en rêve, ou en cauchemar. Ce n'était pas que William ne devait pas être assez bien formé, si on veut utiliser des mots à peu près appropriés, mais la jeune fille ne couchait pas du tout avec ses amis mais de un, coucher avec lui ne serait pas sûrement un bon moyen de commencer une amitié qu'elle voulait tant et de deux, elle ne se voyait pas du tout couchant avec lui. D'ailleurs, pourquoi avait-elle utilisé cette expression à la base ? Ah oui, pour devenir amie avec le jeune homme ! On va dire à présent, pour qu'il n'y ait plus d'ambiguïté, briser la glace. C'est mieux ? Bien. Ariel n'avait pas envie de briser les esprits de tant de mineurs à la colonie des sang-mêlé avec des pensées si osées. Et vous savez le pire ? Elle en faisait partie. Elle se demandait vraiment de qui elle tenait cet esprit aussi pervers. Sûrement de son père étant donné toutes ses aventures à droite et à gauche et non de sa mère mais en même temps, elle n'était pas dans sa tête alors.... peut-être des deux. Merveilleux parents que la jeune fille avait là, ne trouvez-vous pas ?
« Je sais très bien que tu ne viens pas pour la plage ; sinon tu ne m'aurais pas envoyée cette magnifique flèche. Pendant un moment j'ai cru que tu voulais te venger pour ta magnifique pomme tranchée parfaitement par mes soins. »
Après, Ariel se contenta de lever les yeux au ciel en sifflotant tellement elle trouvait ridicule le ton glacial de William. Ne savait-il donc pas qu'il pouvait lui parler normalement et qu'elle comprendrait tout aussi bien ce qu'il lui disait en ce moment ? Mais bien sûr, l'adolescente avait appris qu'il fallait ne pas dire ces choses au jeune homme. Il valait mieux qu'elle ne fasse rien de plus même si, à son avis, il n'avait pas vraiment trop apprécié ce qu'elle venait de faire, enfin seulement s'il l'avait remarqué, chose qu'elle espérait plus que tout.
Soudainement, Ariel fut prise par surprise par un William qui venait de se jeter totalement sur elle avec une main sur sa bouche. Sa première réaction fut de vouloir le pousser d'elle et de lui demander – ou crier en demandant – ce qu'il se passait pour qu'il ait cette réaction....et aussi d'avoir cette « position » sur une fille. Sauf qu'Ariel ne le fit bien sûr pas parce que de un elle était bien trop bien élevée pour le faire et que de deux, l'adolescent devait sûrement avoir une assez bonne raison pour avoir eu une telle réaction.
Il se trouva que la jeune fille avait raison. William l'entraîna dans les buissons les plus proches, après avoir vite récupéré son arc et ses flèches et la plaqua avec force contre un arbre. Ariel laissa échapper de ses lèvres un grognement de douleur. C'était qu'il avait de la force le William. Ne jamais sous-estimer un fils de Dionysos qui n'est apparemment bon qu'à une seule discipline tout comme elle, ne plus jamais le faire. Enfin bon, sa tête était solide et Ariel savait pertinemment qu'elle allait survivre et qu'elle allait juste un peu saigner mais bon, il pourrait s'excuser quand même pour l'avoir plaquée contre l'arbre comme cela, non ?.
L'adolescente avait la respiration rapide, du au fait que William lui avait fait courir jusqu'aux bois et aussi qu'elle récupérait peu à peu sa respiration après que ce dernier ait enlevé sa main de sa bouche. Elle hocha simplement lentement la tête à ce que William lui dit jusqu'à ce qu'elle entende les voix de ses frères, puis leurs pas qui couraient dans leur direction. Elle paniquait tout autant que le jeune homme et se prit la tête dans les mains jusqu'à ce qu'une vision apparaisse dans son esprit : sa cachette secrète sur la plage. Personne ne les trouverait jamais ici. De plus, ce n'était pas loin du tout.
Ariel attrapa directement la main de William et le guida vite entre les arbres pour atteindre la grotte cachée sur la plage. Bientôt, ils n'entendirent que des « Mais ils sont passés où ?! » « Je suis sûre qu'il est avec Ariel. Il a du aller la retrouver puisque tu te souviens que Willy nous avait demandé où se trouvait notre chère soeur. ». L'adolescente s'arrêta, en même temps que sa main lâchait celle de William, et lui lança un regard d'incompréhension totale mélangée à de la surprise.
« Pourquoi voulais-tu savoir où j'étais ? »
Il fallait vraiment qu'on éclaire sa lanterne - oui, encore une expression apprise en France - mais en même temps, la jeune fille ne comprenait pas pourquoi le jeune homme aurait demandé où elle était. Voulait-il la voir ? Non, sûrement pas.... enfin, c'est plutôt qu'Ariel était totalement dans le noir par rapport à ce qu'elle venait d'entendre et vraiment, elle devait avoir la pire tête d'ahurie de toute la galaxie étant donné le regard qu'elle avait en ce moment-même.
Invité
Sujet: Re: Do you want to make a wish upon a star with me? || William Peverell (abandonné) Jeu 25 Juin - 16:22
Ils allaient les trouver. Les deux frères allaient remonter la piste jusqu'à leur cachette et trouver un William et une Ariel pelotonnés là, comme de imbéciles. Et puis subitement, la main de la jeune fille se referma sur celle du fils de Dionysos, l'entraînant plus loin dans les sous-bois. William entendait encore les cris des deux enfants d'Arès résonner, juste derrière eux, et cela l'incita à accélérer l'allure. Il n'avait pas la foi de se battre maintenant. Et puis aussi soudainement qu'elle était partie, elle s'arrêta, le forçant à faire un bond de côté pour ne pas la télescoper. « Putain mais ça t'arrive souvent de t'arrêter comme ça ? » Sérieusement ? « C'est tes frères, je pouvais bien demander où t'était pour justement éviter de te croiser. » Voilà qu'elle allait se faire des idées maintenant. William lui jeta à peine un regard dédaigneux avant de regarder derrière eux. Personne, mais les deux frères ne devaient pas être bien loin. « Tu restes plantée là à attendre tes chers frangins ou on a l'autorisation de continuer ? » Cette fois-ci, il ne la prit pas par la main, l'attendit à peine.
Il reprit sa course. Les arbres défilaient autour de lui, tous identiques, tous semblables. La forêt de la Colonie n'était pas si grande à vrai dire, mais on pouvait facilement s'y perdre en pleine nuit. Dans le noir total, et avec le bruit de ses chaussures sur le sol de terre, William n'aurait pas vraiment su dire si Ariel l'avait suivi. Bizarrement, il l'espérait : il n'avait pas envie de rester seul dans le noir à la merci d'il ne savait trop quoi. Les sangs-mêlés mourraient rarement sur leurs propres terres, c'était vrai, mais on n'était sûr de rien. Surtout ces derniers temps. William ne savait pas si c'était les barrières de la Colonie qui s'étaient affaiblies ou si c'était les ennemis qui rôdaient à l'extérieur qui s'étaient fortifiés mais certains entraient, comme en témoignait le dernier capture-l'étendard.
Au terme d'une course d'à peine deux à trois minutes, William fit enfin une halte dans une petite clairière. Le ciel piqueté d'étoiles apparaissait clairement au-dessus de lui, simple cercle bleu nui entouré par la cime des arbres. Aucun bruit... Ariel ne l'avait donc pas suivi ? Un frisson de peur lui hérissa l'échine, il se redressa. « Ariel... ? » Seul, il était seul. L'envie de se métamorphoser le prit mais il se contint. Se transformer sous l'effet de la peur était simple. L'inverse était plus difficile. « Ariel, tu es là ? » Un bruit dans les fourrés, il atténua de justesse un sursaut.
Invité
Sujet: Re: Do you want to make a wish upon a star with me? || William Peverell (abandonné) Ven 26 Juin - 0:14
Do you want to make a wish upon a star?
Ariel Millers | William Peverell
The weak can never forgive. Forgiveness is the attribute of the strong.
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“Je le déteste. Pourquoi il doit rendre les choses si compliquées quand j'essaye de rendre les choses plus calmes entre nous...”
La jeune fille lança un coup de pied dans une branche d'arbre en grognant. William était si difficile à cerner, en tout cas pour elle. Un coup il lui souriait et l'autre fois, il la méprisait presque à nouveau. L'adolescente s'entoura de ses bras et s'assit contre un arbre. Cela devait faire environ cinq bonnes minutes que l'adolescent était parti, ou moins ou plus puisqu'elle n'avait plus vraiment la notion du temps, et qu'elle ne l'avait pas suivi. Non, elle était bien trop fière pour cela. Mais quelle fierté ?
“Merde t'avais qu'à pas me sourire ! Un sourire se contrôle alors...alors ta gueule Ariel.”
Ariel ne savait pas pourquoi cela lui faisait si mal et se mit ensuite à souhaiter que William soit là parce qu'elle commençait un peu à avoir peur. Et puis le fait que ses frères étaient dehors en train de les chercher tous les deux l'effrayait. Ils devaient avoir encore plus envie de les trouver parce qu'il y avait en plus leur chère soeur bizarre dans le lot. Oh comme elle souhaitait avoir le caractère de son père en ce moment, mais dans ce cas-là elle serait sûrement en train de poursuivre le fils de Dionysos avec eux. La belle ne le savait pas.
Un cri s'échappa alors de ses lèvres, ses frères se trouvaient devant elle. Devait-elle se protéger ou les laisser faire ? Elle n'avait pas vraiment la force de se battre et ainsi se défendre mais ce n'était pas comme cela que son père voudrait qu'elle agisse, ni même ses amis d'ailleurs.
“Alors petite sirène ? Plus avec ton valeureux prince qui aurait éventuellement pu te protéger avec son arc et ses flèches ?”
De la frayeur passa à la vitesse de la lumière dans son regard. La jeune fille revoyait sa seconde presque mort à l'âge de huit ans dans son esprit encore et encore. Elle était figée sur place, ne pouvant plus rien faire. Mais c'est alors qu'elle se souvint de l'adaptation par Disney de la Petite Sirène. Et même dans la vraie histoire, elle était brave et non faible comme elle. Elle avait évité la mort à son prince en ne le poignardant pas afin de redevenir une sirène et avait préféré se tuer à la place.
Bon, soyons bien d'accord, William Peverell n'est pas son prince mais mettez-vous à la place d'Ariel. Elle pouvait tout imaginer. Elle avait peur. Elle voulait que le jeune homme soit là à ses côtés. Comment pouvait-elle avoir besoin de lui à un moment pareil ? N'était-elle pas censée être forte maintenant et être capable de les affronter ? Mais non, la jeune fille voulait s'être enfuie, chose qu'elle n'avait bien sûr pas faite parce qu'elle s'appelle Ariel Millers. Cela n'avait aucun sens, elle le savait mais bon...
“Tu as perdu ta langue...ou devrais-je dire ta queue ? Cela doit être difficile de marcher alors qu'on vient juste d'avoir des jambes.”
Ariel se releva difficilement et prit ses jambes à son cou. Elle partit en courant dans la direction qu'avait pris le fils de Dionysos quelques minutes auparavant. Elle entendait ses frères rigoler à gorge déployé mais elle s'en fichait. Elle devait retrouver ce fichu William. D'ailleurs, si elle le retrouvait, comment allait-il l'accueillir ? Elle s'imaginait déjà son regard noir lorsqu'il la verrait mais c'était comme si elle se fichait totalement des réactions qu'il pouvait avoir maintenant. Elle avait peur, elle était effrayée et allez savoir pourquoi le visage du jeune homme était apparu dans son esprit.
“Ariel...?”
William...était-ce la voix de William qui venait de l'appeler ? La demie-déesse était à présent dans des fourrés et observait la personne qui était un peu plus loin dans une petite clairière, mais difficile de savoir qui c'était avec la nuit, même si cette dernière était illuminée de magnifiques étoiles.
“Ariel, tu es là ?”
Oui, c'était définitivement la voix de William. La sang-mêlé sortit alors des fourrés et se précipita dans les bras du sang-mêlé, en larmes. D'accord, elle y était peut-être allée un peu fort et le jeune homme allait à coup sûr la repousser en lui criant presque dessus mais elle avait juste eu tellement peur...et puis elle tremblait encore un peu d'ailleurs.
“Je...te...te déteste ! Je t'interdis de me quitter maintenant que tu sois énervé par ma fichue curiosité ou pas ! S'il te plait...”
L'adolescente se blottit un peu plus dans les bras de William et soupira.
“Ils étaient là et j'étais là comme une débile devant eux, effrayée à me demander pourquoi je ne t'avais pas suivie et pourquoi je suis trop curieuse...”
Ariel soupira légèrement contre le torse du jeune homme. D'ailleurs ne devait-elle pas penser à se détacher de lui ? Avec un autre soupir, la demi-déesse se détacha de lui en essuyant ses larmes.
“Je suis désolée pour ça, pour tout. Tu dois vraiment en avoir assez de moi...enfin c'est plus une affirmation qu'autre chose.”
Son regard se déposa dans celui de William tandis qu'elle essuyait une dernière larme sur son visage. L'adolescente s'était enfin calmée mais ce n'est pas pour autant qu'elle allait bouger de là. Elle refusait catégoriquement de retourner à sa cabine ce soir-là. De plus, elle n'était pas fatiguée. Alors William pouvait partir s'il ne supportait plus une nouvelle fois sa présence mais elle restait ici.
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Sujet: Re: Do you want to make a wish upon a star with me? || William Peverell (abandonné)
Do you want to make a wish upon a star with me? || William Peverell (abandonné)