Je ne savais pas pourquoi, mais aujourd'hui j'étais assez blasé. Dès mon réveil, je savais que cette journée allait être spéciale, peut être que j'allais me faire tuer ou peut être que j'allais enfin trouver le smoothie parfait. Même si la deuxième option était moins plausible. Je pensais que ça allait simplement passer, sûrement ma phase lunatique, mais ça m'a suivit toute la matinée. C'était peut être le mal du paysage ? C'est vrai qu'à force de rester à la colonie, je m'en lassais un peu. Peut être qu'une virée à New York me ferait un peu de bien.

Une heure plus tard, je venais de chevaucher un pégase, m'envolant pour New York. Je n'avais dis à presque personne ou j'allais parce que je n'étais moi même pas sûr d'ou j'allais ni de ce que j'allais faire précisément. Je survolais donc New York, m'amusant à regarder en bas ce que faisaient les habitants de New York. C'est à ce moment là que j'ai remarquer au sol une foule autour de ce qui semblait être un stand au Square. Intéressant, si il y avait autant de monde, peut être que ça pouvait être intéressant. J'ai alors ordonné au pégase de descendre au sol pour aller voir ce fameux stand. J’atterris assez rapidement en plein milieu des mortels qui me regardaient avec un air ébahi. Je me demandais bien ce que la Brume leurs montrait, non en fait je n'en avais rien à foutre. Je suis descendu du pégase, sortant une pomme que je gardais depuis le début du voyage. Je la lui donna à manger pour qu'il reste tranquille. Un rapide coup d’œil vers le stand et j'ai tout de suite deviner qu'il vendait des smoothies, Les Parques cousaient bien le destin. Je suis partit faire la queue comme tout le monde, sentant un mauvais pressentiment. C'est alors que mon regard se posa accidentellement sur elle. Une adulte, blonde, de taille moyenne qui semblait avoir posé mon regard sur moi. Elle me mettait mal à l'aise et je savais que mon pressentiment provenait d'elle. Ne me demander pas comment, je le savais tout simplement. Même si elle ne m'inspirait pas confiance, elle avait quelque choses de vaguement familier.. Je savais qu'elle me rappelait quelqu'un, mais qui ? Je ne savais pas. J'étais sûr de l'avoir sur le bout de la langue quand soudain... J'oublia. Tout simplement, j'avais toujours cette sensation de familiarité mais je ne savais pas d'où je la tenais. Pendant que j'étais plongé dans mes pensées, je me suis inconsciemment approché de la jeune femme. Elle devait sûrement me prendre pour un fou, du moins si elle était toujours la. Je me suis alors assis à ses côtés, essayant de cacher ma gêne et mon malaise.

« Hum... Euh bonjour ? »