tu peux faire une histoire sous toutes les formes que tu veux (un journal, un rendez-vous chez le psy, des extraits de vie, de lettre, rp...) dans un minimum de mots.

Méduse : Frederick, te voici enfin. Comme promis, je viens pour notre petite discussion. Il fait si bon aujourd’hui, j’ai toujours aimé la chaleur. C’est une bonne occasion pour sortir un peu de la boutique. Écoute donc ce silence, pas un bruit. Même les oiseaux ont peur de cet endroit, cela me ravit. (Silence). Ah oui, c’est vrai, nous devions parler. Tu n’as peut-être pas l’habitude, mais il m’arrive de parler de mon histoire. Cela m’aide à me rappeler pourquoi je hais ce monde. D’ailleurs, tu ne la connais pas aussi bien que ça. Comme pour beaucoup, ils n’en savent que des morceaux. Mais j’ai vécu pendant plus d’un millénaire, j’ai vécu des choses toute aussi intéressantes les unes que les autres. Je vais bien sûr te rappeler ces morceaux connus de ma vie, mais aussi des épisodes inédits. Cela te tente ?

Frederick : …

Méduse : Bien, je vais commencer alors. Ainsi on pourra clarifier certaines choses. Déjà, je vais parler de mes parents. Phorcys et Céto. Ils sont tout deux issus des dieux primitifs, Ouranos et Gaïa. Et oui, et c’est surtout mon père qui fut vu comme un dieu, de la mer. J’aurais pu être une déesse et rabattre le clapet de ces olympiens présomptueux. Mais non. Nous étions tout une flopée de frères et de sœurs, mais je fus plus proche de deux sœurs, celles nées à quelques années d’intervalle, et différemment du reste de la fratrie, nous étions toute trois les plus sexy. On avait aussi toutes trois les plus belles chevelures en ce temps archaïque de la Grèce. J’avais de beaux longs cheveux d’or, Euryale avait les cheveux noirs mais brillants faisant penser à l’Erebe. Et Sthéno, un châtain vif. Nous étions très liées et nous nous protégions pendants longtemps. Nous avons quitté le cocon familial très jeune pour vivre toutes les trois près de la mer. Nous vivions de la pêche grâce à la protection de notre père Phorcys. Nous mangions aussi de beaux fruits qui pousser sur un verger près de chez nous. Nous avions eut tout ce qu’il nous fallait pour vivre et nous épanouir, malgré la faible présence de nos parents. Comme pour beaucoup d’enfant demi-dieux (Brrrr), leur parent divin délaissait rapidement leurs rejetons. Phorcys et Céto ne se sont intéressés à nous que jusqu’à nos seize ans, ensuite c’était débrouillez-vous seul. Enfin, les histoires de famille sont si compliquées, avec nos autres frères et sœurs, c’étaient encore pire. Tu as dû connaître ça Frederick.

Frederick : …

Méduse : Pour faire plus simple, je vais concentrer mon histoire sur moi… Et mes sœurs. Les années passèrent, et nous devenions toutes les trois de plus en plus belles. Hélas, la beauté ne suffisait pas à nous faire vivre. Notre paternel ne nous apportait plus le moindre poisson et notre bel arbre ne produisait plus rien. Bénites nous étions, oublier nous fûmes. Pourtant, la chance nous souri de nouveau. Alors que nous pensions finir dans la déchéance et être obliger d’aller vivre en collocation avec nos sœurs les Grées, une bonne nouvelle se répandit dans la cité voisine et qui nous fut parvenu. Le temple d’Athéna recrutait. A l’époque j’étais jeune et naïf, je ne connaissais pas beaucoup les dieux, mais je me présentai au temple avec Euryale et Sthéno, sans nous douter de qui était vraiment cette bonne femme. Notre charme et notre innocence nous aidèrent à intégrer le temple et très vite, on nous appris tout ce qu’il fallait savoir sur Athéna, selon une propagande, et les rites à suivre. Cela à durer quelques années, et pendant ce temps, nous étions heureuse de notre service et nous nous plaisions dans ce temple. En suite, tu dois surement te douter de ce qu’il se passerait.

Frederick : …

Méduse : Les jours se sont succédé, devenant des mois puis des années. Ma beauté se renforçait, mes cheveux jadis magnifiques attiraient touts les regards de la cité. Même des habitants des villes voisines venaient me voir. J’étais désiré, convoité et j’avais tant de prétendants. En tant que prêtresse d’Athéna, nous devions à l’époque suivre un code de vie, resté vierge comme notre patronne. Mais, mes sœurs et moi nous nous en amusions à tourner les têtes. Cela avait eut du bon, car beaucoup de gens venaient prier au temple et ceux qui sécher les cérémonies revenaient expert pour nous voir. Aussi belles que les Charites, qu’Aphrodite même. Mais nous savions garder toute modestie. Un jour, j’étais tombé sur un bel homme. Il était marin. Il me racontait ses voyages extraordinaires, les paysages magnifiques et exotiques qu’il avait vus, des monstres domptés, des pirates repoussés, des trésors découverts… Il était clair qu’il se vanter comme tout homme lors d’un premier rencard, mais ses récits me transportaient. Je rêvais d’aventure et de liberté. Tous les jours pendant un mois, il revenait me raconter une nouvelle histoire. J’en parlais avec Euryale et Sthéno qui toute deux, en tombèrent aussi sous le charme. Une nuit, alors que je priais, il était là, magnifique, bien sapé et bien coiffé surtout… J’en fus émerveillé. Ce qui se passa fut un peu confus. Sans comprendre comment, je m’étais retrouvé dans ses bras et nous nous enlacions passionnellement. Une vague d’eau nous avait enveloppés et je fus devant le dieu de la mer en personne. Je ne l’avais pas rejeté, un dieu grec comment luter. Je fus à la fois attiré et horrifier. Quand il me libéra de son eau maléfique, je fus laissé là, comme un morceau de poterie abandonné en pleine rue, toute mouillé.

Frederick : …

Méduse : Oui, la suite est encore moins joyeuse. Alors que j’étais perdu à ce moment-là, me remettant les idées en place, une femme en chemise de nuit blanche avec une armure par-dessus et un casque doré sur la tête me dévisageait. Elle devait dormir et les échanges faits ont dut la réveiller. Je voulais tout expliquer à Athéna, me défendre et demander une aide psychologique. Non ! Cette grognasse c’était contenter de grogner et ma balancer un nuage magique en pleine figure. Il est entré dans mon corps et à balancer plein de lumière dans tous les sens. Je sentis la transformation s’effectuer en moi. Mes cheveux me tiraient comme si quelqu’un voulait me les arracher et mes yeux me brûlaient. La duré de la transformation semblait durer une éternité. Mes sœurs arrivèrent à ce moment et voulurent m’aider, mais Athéna excédé et toujours en rogne, leur balança à elles aussi un nuage. Quand cela prit fin, le résultat en était monstrueux. Nous nous vîmes transformer et la folie manqua de nous faire perdre la tête ! J’ai choisi les mauvais mots. Bref. Nous avions perdu nos beaux cheveux, et des serpents les avaient remplacés. Nous hurlions de terreur. Des habitants arrivaient, alerter pas le bouquant. Tous ! Tous furent changés en pierre dés qu’ils virent nos sales têtes. Tous ceux qui croisaient nos regards mourraient pétrifier. Nous devions donc partir, nous allions rejoindre nos sœurs les grés. Elles nous parlèrent de la malédiction :
« Oui ! Vous êtes maudites par Athéna. Mais Euryale et Sthéno en sont devenu immortelle.
-Pourquoi elle ?! Criais-je.
-Pourquoi tu nous le demande ? On n’en sait rien, c’est Athéna qui a fait ça. En tout cas, l’avenir révèle que toi Méduse, tu seras la plus célèbre de tes sœurs. Même, on oubliera même les deux autres pendant un bon long moment.
-Ca me console largement. Sinon, rien d’autre de prévus dans l’avenir ?
-Non on voit rien là.
-Sans blague. »

Nous faisions donc coloc à six dans cette grotte. Hélas, elle était trop petite pour notre petit groupe. Les grés furent les premières à en avoir marre. Elles trouvèrent même dans les annonces pour monstres, une grotte disponible avec trois chambres. Elles nous la proposèrent et nous dîmes oui, presser de partir. En cadeaux, nos sœurs nous promettent de ne rien dire sur notre nouvelle cachette.

Frederick : …

Méduse : Oui, on arrive encore à du mauvais. Pendant plus d’un siècle, nous vivions en paix. Nous en profitions aussi pour décorer notre chez nous avec de nouvelles statues et notre complicité s’est renforcer. J’avais même appris à faire de la poterie. J’avais voulu participer à un concours de danse que j’avais gagné par défaut, car les autres participants furent paralysés subitement. Je voulais un chien, mais il n’avait pas fait long feu. Toute une série d’anecdotes. Mais une chose changeait en moi. Mon ventre grossissait. J’étais enceinte. J’étais heureuse à l’idée d’avoir des enfants à aimer. Ce qui me dégoûtait été le fait qu’ils étaient du seul homme qui met toucher, Popo. Peut importe, je saurais élever ces gosses dans l’amour et les dresser contre leur paternel. Hélas, jamais ils ne vinrent, mon ventre restait gros, mais jamais le moment arriver pour accoucher. Mes deux sœurs étaient allé se renseigner auprès des Grés. Elles dirent que quelqu’un allzit venir ‘aider, fallait attendre. Pauvres vielles biques ! Il était venu, il m'a décapitaiy quand je dormais le lâche ! Un demi-dieu en plus ! J’avais à peine senti le coup avant de sombrer dans les ténèbres. J’essayais de me reformer et quand ce fut chose faite, ce que je découvris me fit d’avantage sombrer dans la colère. J’avais mis plus d’un siècle à revenir. Mes enfants étaient nées de ma gorge tranchée, mais je n’avais plus aucune chance de les rencontrer. De plus l’un d’eux s’était lié à un héros, devenant sa monture. Ma première tête était enterrée sous le temple principal d’Athéna et d’anciens cheveux à moi lui servait aussi de talisman. J’étais en colère, je voulais me venger. Je retrouvais d’ailleurs mes sœurs et nous reformions notre trio. Mais notre relation se détériorer de plus en plus. Nous transformions d’avantages de gens et de créatures. Les demi-dieux étaient nos cibles principales. Mais mes sœurs devinrent jalouses de moi. Tout le monde ne parlait plus que de moi comme Gorgone. L’une d’elles voulue donc faire cavalier seul en Roumanie, hantant un château dans les années 50. Mais elle fut vaincue. On en fit même un film, mais ne se souvenant plus de son nom, ils l’ont remplacé par un autre. Nous nous retrouvions en suite toutes les trois pour ouvrir une boutique de jardinerie en Amérique. Mais après de multiples conflits, nous nous séparâmes définitivement. Je renommai la boutique « Grande Jardinerie de tatie EM ». Je refis une collection de statues, cherchant un moyen de me venger des dieux. J’ai cru avoir trouvé la solution avec cette histoire d’éclair de Zeus volé par un fils de Poséidon. Je voulais m’en parait en rajouter ce bâtard dans ma galerie. Percy, comme Persée celui qui m'a tuer. En le changeant, j’aurais eu une revanche sur tout le monde, et un petit quelque chose de Poséidon. Mais il ne fut seul, accompagné de deux amis, à nouveau, je fus… Et j’eus du mal à me refaire de ça. Mais au lieu d’un siècle, ce fut quelques années. On avait squatté mon magasin, mais j’ai tout remis en ordre. Et je m’amuse à donner de l’amour aux autres, je leur donne l’éternité d’exister en échange de me tenir compagnie, car cela m’aide à oublier un peu la solitude laissée depuis le départ de mes sœurs. Tu sais de quoi je parle Frederick, tu as reçu aussi ce cadeau.

Frederick :…

Méduse : En tout cas merci. Cela m’a fait du bien à en parler. On pourra en parler de nouveau après, et je dirais des anecdotes si tu veux. Mais là, je sens que quelque chose se prépare et je voudrais voir quoi. Je te dis à bientôt mon ami.