Bonjour et bienvenue sur Filiorum ex Deorum ! Inspiré des romans de Rick Riordan, ainsi que des films, le forum reprend la saga Percy Jackson. Viens vite nous rejoindre, qu'est ce que tu attends ?
Filiorum ex Deorum
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Sujet: Une nouvelle page s'écrit [Raphaëlle] (abandonné) Mer 30 Déc - 15:29
Titre du RP ici
feat Raphaëlle Jenner
Par une belle soirée d'hiver, chaudement emmitouflé dans sa veste, Cyril Le Nôtre passa la porte du Café, un petit bar qui lui avait été recommandé par un collègue de la police. Bon, il était censé être là pour surveiller l'endroit ; ces derniers temps, un trafic de stupéfiants se déroulait sous les yeux de la police, sans que celle-ci ne parvienne à y mettre fin, et leurs suspects faisaient de nombreux allers-retours entre le bar et l'extérieur. Un point de chute ? Hum...
S'installant au comptoir, Cyril commanda un café long, avec deux sucres ; le barman, tout en lui préparant sa boisson, lui lança :
Fait froid hein ? Y avait longtemps que je n'avais pas ressenti le besoin d'augmenter le chauffage ici.
M'en parlez pas, au bureau le chauffage est en panne, répondit Cyril en souriant légèrement. Du coup, nous, on est obligés de garder nos manteaux... Je plains ceux qui sont dans des chambres froides !
Ça, je veux bien vous croire ! Tenez, c'est ma tournée, répondit le barman en lui tendant son grand mug plein de café chaud.
L'inspecteur le remercia d'un sourire, puis se concentra sur sa tasse un petit moment, la laissant lui réchauffer les mains, puis observa la salle avec attention. Il ne remarqua rien de particulier dans un premier temps : des clients comme les autres, qui discutaient tranquillement devant leurs tasses ou leurs crêpes bien chaudes, bref, pas de bandits à attraper. Bon, il ne perdrait pas totalement sa soirée...
Tournant le regard sur sa gauche, il s'attarda un moment sur une demoiselle aux cheveux blonds, un peu caramel, absorbée par sa tasse. Elle était assez jeune, dans la vingtaine tout au plus, et semblait un peu triste. Cyril se tourna vers le barman et lui demanda :
Dites-moi, vous avez une idée de qui peut bien être cette jeune femme ? Celle qui est assise toute seule au bar ?
Une jeune femme qui vient souvent ici, je la vois régulièrement. J'ai essayé de lui poser des questions, mais elle n'est pas très bavarde... Peut-être qu'avec vous, sa langue se déliera.
Cyril resta muet un instant, fixant la demoiselle. Il fut un peu surpris de voir une sorte d'aura autour d'elle... Serait-elle comme lui ? Une demi-déesse ? Il ne lui restait plus qu'à en avoir le cœur net. Il commanda deux autres cafés avant de se rendre auprès de la jeune femme, esquissant un sourire. Une fois à son niveau, il toussota :
Excuse-moi, je peux m'asseoir ? Patron, deux cafés s'il vous plaît.
Sujet: Re: Une nouvelle page s'écrit [Raphaëlle] (abandonné) Mer 30 Déc - 17:06
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Cyril & Raphaëlle
New York en hiver pouvait être comparé à un enfer de glace. Surtout pour les enfants d'Apollon. Le soleil et le froid ne faisait jamais bon mélange et chaque année, je m'en rappelais brutalement lorsque les températures tournaient autour de zéro. Alors, après avoir jouer une heure dans le bistrot irlandais, qui avait bien sûr eu une panne de chauffage pile au moment où je devais chanter, je m'étais refugiée dans le premier café sur lequel j'étais tombée, par hasard, un qui m'était plutôt familier, pensant être au chaud. Manque de chance, je n'arrivais à ressentir aucune chaleur dans les locaux. J'étais tellement habituée au chauffage de mon appartement, pousser à bout et celui du bungalows numéro sept que les radiateurs traditionnels ne me servaient pas à grands choses. Je pestais contre moi-même mais étant incapable de retourné affronté le vent froid à l'extérieur, j'étais contrainte à rester assise sur une des chaises hautes du bar, enroulé dans mon pull en laine blanc, avec pour seule source de chaleur, le chocolat chaud que j'avais commandé quelques instants plutôt. Le liquides étaient lui, brulant et se répandait dans mon corps plus rapidement que le poison d'une femme serpent. Seulement, ça n'arrangeait en rien mon envie constante de pleurer depuis que j'étais sortie du lit. Cela faisait presque 12 ans que j'avais perdu ma grand-mère, pourtant, j'avais toujours autant de mal à m'y faire. Après tout, elle nous avait sauvé, ma mère et moi, avant de bien sûr partir pour un monde meilleur. J'espérais qu'elle était aux Champs Elysées, de tout mon cœur. Une larme s'échappa de mon œil droit et en un rien de temps je la fit disparaître. Je n'avais pas le droit de pleurer. C'était trop vieux. Il fallait que je pense à autre chose.
Les clients présents riaient, parlaient tous entre eux et malgré quelques regards dans ma direction, ils semblaient ne pas remarquer ma présence ce qui me plaisait bien, mais aussi m'ennuyait quelque peu. J'avais besoin de me changer les idées pour la soirée, parler avec des inconnus. J'aurais pu parler avec le barman, mais il était occupé avec un nouveau client qui venait d'arriver. De plus, celui-ci avait abandonné depuis bien longtemps. Ils avaient du essayer des dizaines de fois d'aborder des sujets d'actualités diverses mais ce n'était jamais les bons moments. après tout, j'étais toujours de mauvaises humeurs les soirées hivernales. J'avalais ma dernière gorgée du délicieux breuvages, appréciant ces dernières gouttes qui me réchauffaient. Je restais quelques instants à fixer un point vide, me remémorant ma vie en France. Cette vie qui était si paisible et où je ne me souciais pas de comment j'avais réussir à survivre, premièrement face aux crises de ma mère et deuxièmement, face aux monstres qui nous poursuivaient sans relâche, juste pour pouvoir gouter la chair qui nous entourait, nous, les demi-dieux. J'avais perdu la notion du temps et de l'espace mais un inconnu me ramena rapidement à la réalité. C'était un homme d'une trentaine d'année, taille moyenne pour un homme, les cheveux bruns et portait la barbe de trois jours. Quelqu'un de banal. Seulement, il y avait quelque chose. Un truc qui faisait qu'il était très différent. " Excuse-moi, je peux m'asseoir ? Patron, deux cafés s'il vous plaît. " Sa voix était plutôt douce, j'en fus très étonné. " Oui. " Celui s'installa sur la tabouret à ma gauche et sans gêne il se présenta à moi. " Cyril, enchanté. " Je ne savais pas trop comment réagir à ça, mais, en manque de compagnie, je lui souris et lui répondit sur le même ton. " Raphaëlle, enchantée aussi. " Je n'osais pas approfondir la conversation. Après tout, même s'il dégageait quelque chose de rassurant, il restait un inconnu.
Emi Burton
Dernière édition par Raphaëlle Jenner le Sam 20 Fév - 15:47, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: Une nouvelle page s'écrit [Raphaëlle] (abandonné) Mer 30 Déc - 21:45
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feat Raphaëlle Jenner
La jeune femme, un peu surprise de voir le jeune inspecteur débarquer à côté d'elle, lui permit de s'asseoir avant de répondre à sa présentation :
Raphaëlle, enchantée aussi.
Les deux cafés arrivèrent à cet instant précis ; souriant, Cyril poussa l'une des tasses devant Raphaëlle et lui lança :
Tiens, je te l'offre. Qu'est-ce que tu fais ici toute seule ? Tu n'as pas de point de chute autre que ce bar ?
Il lança un regard un peu circonspect au reste de la salle lorsque la porte s'ouvrit : trois gros gorilles venaient d'entrer, jetant un regard quelque peu méfiant à la pièce avant d'aller s'installer pas très loin d'eux, la table juste derrière en fait. Et cela mit la puce à l'oreille de Cyril, qui fit semblant de reporter son attention sur son café tout en chuchotant à Raphaëlle :
Excuse-moi si je risque de paraître indiscret, mais... est-ce que tu serais comme moi ? Je veux dire... Qui est ton parent divin ?
Il savait qu'il risquait de passer pour un idiot, voire un psychopathe, aussi rajouta-t-il :
Si je pose ces questions, c'est parce que j'ai distingué un truc, chez toi. Comme une aura... Et c'est la deuxième fois que je vois un truc pareil en l'espace de quelques mois.
Tout en parlant, il gardait un œil sur les trois gorilles, qui les regardaient de temps en temps avec insistance ; hum, ça ne sentait pas très bon, tout ça... Il se pencha à nouveau vers Raphaëlle et lui souffla :
Ne te retourne pas, mais je crois qu'on est pas tous seuls... Les trois gorilles derrière nous regardent bizarrement. Viens, sortons par derrière.
Il paya les consommations, puis fit signe au barman de s'approcher et lui souffla :
Faites en sorte de retenir les trois gorilles le plus longtemps possible, s'il vous plaît.
Entendu.
Puis il se rendit à la table après avoir rempli trois choppes de bière, qu'il déposa avant de lancer :
Cadeau de la maison pour tous les nouveaux clients !
Au même moment, Cyril prenait la main de Raphaëlle et l'entraînait dehors, sans tenir compte d'éventuelles protestations. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'ils trouvent un abri avant que les gorilles ne leur tombent dessus...
Sujet: Re: Une nouvelle page s'écrit [Raphaëlle] (abandonné) Mer 10 Fév - 17:43
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Cyril & Raphaëlle
J'avais pas l'habitude de parler à des inconnus hors de la colonie. Bien sûr, les jeunes gens de mon âge ne comptaient pas vraiment, car après une soirée bien arrosée, il était normal que j'adresse la parole à certains d'entre, tout naturellement, en rigolant comme une folle sortit tout droit d'un asile. Mais le prénommé Cyril était beaucoup plus vieux que moi, d'une dizaine d'année et pourtant, il me m'était d'une certaine manière en confiance. Je sortis de mes pensées lorsque le barman déposa deux tasses de cafés bouillants, laissant échapper une délicieuse odeur chaleureuse. " Tiens, je te l'offre. Qu'est-ce que tu fais ici toute seule ? Tu n'as pas de point de chute autre que ce bar ? " me lança mon voisin en poussant la tasse dans ma direction. Je pris cette dernière dans les mains et une sensation agréable s'empara de mon corps et même si j'avais toujours aussi froid, cette mince chaleur me fit du bien. Je souffla légèrement sur le liquide noir avant de boire une gorgée certes amer de cette potion de vie. En même temps, la clochette du bar sonna pour annoncer l'arrivée de nouveaux clients. Trois colosses qui faisaient trembler le parquet poussiéreux entrèrent mais je n'y prêtais pas attention. J'allais lui répondre plus gentiment que la dernière fois lorsque je fus prise d'une envie incontrôlable d'imiter un poulet. C'était complètement absurde, un geste que je ne comprenais absolument pas, et pourtant. " Pipiti qui qui, merci ... Par tous les dieux ! " L'incompréhension, suivit d'un peu d'amusement face à la situation, s'emparât de mon esprit. " Pipiti qui qui, je ... m'excuse. " Je me mis à maudire intérieurement tous les dieux, vu que c'était les seuls à pouvoir me jouer un tour pareil. J'allais perdre toute crédibilité devant mon ainé et on allait surement m'envoyer dans un vrai asile pour les fous, cette fois-ci. Je me sentais de moins en moins à l'aise. Je n'osais plus ouvrir la bouche de peur de recommencer. Alors, j'apportais la tasse à mes lèvres et commençait à boire sans me préoccuper de la chaleur. Tout ça allait disparaître. Sauf que Cyril continua de parler. " Si je pose ces questions, c'est parce que j'ai distingué un truc, chez toi. Comme une aura... Et c'est la deuxième fois que je vois un truc pareil en l'espace de quelques mois. " Je m'arrêtais nette. Une aura. Mon aura ? S'il pouvait la sentir cela voulait dire que d'autres personnes, d'autres créatures le pouvait. Mais aussi, qu'il était comme moi. L'idée qu'il soit un monstre me traversa l'esprit mais partit aussitôt. S'il en était un, je l'aurais senti. Ils ont une odeur âcre ces bestioles. Alors que lui, c'était différent. J'avais envie de courir, fuir très loin. Retourner à la colonie. Je ne voulais surtout pas me battre avec la température extérieur. Mes soupçons se confirmèrent lorsque le demi-dieu, je supposais que s'en était un bien sûr, se pencha pour me souffler ces quelques mots : " Ne te retourne pas, mais je crois qu'on est pas tous seuls... Les trois gorilles derrière nous regardent bizarrement. Viens, sortons par derrière. " J'hochais vigoureusement la tête malgré tout. Autant fuir. Eviter un combat pareille. J'étais vraiment pas d'humeur. Il prit ma main et on prit la porte, alors que le barman, particulièrement généreux, fit diversion. C'était décidé, la prochaine fois que je venais ici, je lui offrais un énorme pourboire.
La transition entre la chaleur du café (presque inexistante mais bon) et le vent glacial était beaucoup trop violente pour moi. J'enfilais mon manteau en moins de deux et essayai de me réchauffer en frottant le tissus contre mes mains, en vain. On commença alors à marcher rapidement, rejoignant la grande rue. Il fallait trouver un endroit où on pourrait se planquer. Oui. Le seul endroit auquel je pensais était mon appartement, mais je n'étais pas sur de faire assez confiance à Cyril pour l'emmener dans un des endroits les plus sûrs de la ville pour un demi-dieu. En effet, j'avais la chance d'avoir un arsenal d'arme planquer dans mon armoire. Malgré cette inquiétude, je me résignais à lui proposer cette option. Il fallait se planquer rapidement. " Pipiti qui qui .. putain ... je connais un endroit où on pourrait se planquer mais ... il faut prendre le métro. Juste une station. Je ne peux pas supporter le froid ... A cause, de mon père ... Enfin ... Tu vois ? " J'espérais qu'il comprendrait le sous-entendu à Apollon. Je pointais du doigt la station souterraine en espérant qu'il me suivrait. Au pire, ce n'était pas si grave ... Non ?
Emi Burton
Dernière édition par Raphaëlle Jenner le Sam 20 Fév - 15:47, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: Une nouvelle page s'écrit [Raphaëlle] (abandonné) Ven 12 Fév - 14:01
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feat Raphaëlle Jenner
Cyril haussa un sourcil lorsque la demoiselle lui répondit :
Pipiti qui qui, merci ... Par tous les dieux ! Pipiti qui qui, je ... m'excuse.
Allons bon... Etait-elle victime d'un sortilège, ou d'un tour des dieux ? L'inspecteur secoua la tête en soupirant : il avait une raison de plus d'en vouloir aux dieux, qui préféraient jouer avec les nerfs des mortels que de s'occuper de leurs prérogatives... M'enfin bon.
Une fois sortis à l'extérieur, le duo se dépêcha de marcher pour ne pas avoir à croiser les gorilles ; au fur et à mesure qu'ils avançaient, Cyril jetait des coups d'œil derrière lui, et put constater qu'ils n'étaient pas suivis. Cependant, il fallait quand même se mettre à l'abri, aussi reporta-t-il son attention sur Raphaëlle qui lui lançait :
Pipiti qui qui .. putain ... je connais un endroit où on pourrait se planquer mais ... il faut prendre le métro. Juste une station. Je ne peux pas supporter le froid ... A cause, de mon père ... Enfin ... Tu vois ?
Cyril hocha la tête :
Cot cot... Nom de nom, ça va pas recommencer ! Très bien, je te suis, je couvre nos arrières.
Il sortit son pistolet et le tint près de sa cuisse, marchant doucement pour garder un œil sur ce qu'il se passait derrière lui pendant que Raphaëlle ouvrait la marche vers le métro, maudissant les dieux : pourquoi fallait-il que lui aussi soit touché par cette blague de très mauvais goût ?! Il osa espérer que ça ne durerait pas des jours et des jours, parce que si tel était le cas, il ne se présenterait pas au boulot...
Au fur et à mesure qu'ils avançaient, Cyril voyait des ombres marcher vers eux, en gardant une distance raisonnable pour ne pas éveiller la méfiance d'un humain lambda. Cependant, le fils de Déméter n'était pas un humain lambda, aussi, s'il ne reconnaissait pas la silhouette des gorilles, il se sentait suivi. Il se rapprocha de Raphaëlle et lui chuchota à l'oreille :
Cot cot... Accélère un peu, on est suivis.
Il était prêt à agir si nécessaire, aussi releva-t-il légèrement son arme pour être prêt à tirer, en espérant qu'il n'aurait pas à en arriver là. Tuer en cas de légitime défense, il l'avait souvent fait, mais il était quand même pris de remords quand cela lui arrivait...
Sujet: Re: Une nouvelle page s'écrit [Raphaëlle] (abandonné) Mar 16 Fév - 15:32
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Cyril & Raphaëlle
Le demi-dieu qui m'accompagnait ne tarda pas à répondre. " Cot cot... Nom de nom, ça va pas recommencer ! Très bien, je te suis, je couvre nos arrières. " Il n'avait décidément pas compris, mais ce n'était pas grave. C'était le cadet de nos soucis. Plus les minutes passaient, plus je regrettais d'être sortie sous ce temps. Après tout, un petit combat dans un café n'aurait pas été plus mal. Mais non. J'avais écouté Cyril et j'étais sortie dans les rues New Yorkaises, frigorifiée et victime d'une malédiction qui me faisait imiter un putain de poulet. J'étais persuadée que Mr D. avait quelque chose à voir avec ça. Il devait toujours m'en vouloir pour le café brulant sur sa chemise Hawaïenne. A moins que mon père en est eu marre de me voir l'insulter sans problème et qu'il est eu envie de me punir ? Ça ne m'aurait pas étonné non plus. Mais pourquoi toucher Cyril aussi, qui commençait à parler comme une poule lui aussi ? Instinctivement, je me mis à me ronger les ongles et la présence des gorilles, comme me le fit signaler mon coéquipier d'ennuis hivernaux, en sortant un pistolet, ne m'aidait pas beaucoup. Je me figeais. Je n'en avais jamais vu. Ne croyez pas que les armes m'effrayent, j'utilise mon arbalète tous les jours, mais un flingue pareil, ça sortait de l'ordinaire. De plus, pourquoi était-il armé ? Il faisait partit de la police ? Je n'eus pas le temps de lui poser la question et puis j'avais juste pas envie de m'humilier. Les escaliers descendants sous terres étaient juste devant nous et je me mis à dévaler les marches de ceux-ci rapidement. Il faisait toujours aussi froid, mais la chaleur humaines des sous-terrains diminuaient un peu la température extérieure. Je regardais derrière moi, vérifiant qu'il était toujours là et continuais dans les tunnels. Je connaissais les horaires par coeur, dû au nombre incalculable de voyage que je faisais avec cette ligne. Heureusement, il ne tarderait pas à arriver. Je fis signe à Cyril de me suivre et quelques instants plus tard, nous étions dans la masse d'habitants New-Yorkais, attendant avec impatience le métro.
Je ne voyais plus les gorilles et c'était mauvais signe. Ils avaient pu se planquer quelque part et pourraient réapparaître en un rien de temps. De plus, je n'avais que mon arc autour du doigt pour me défendre et aucune flèche ce qui servait strictement à rien. Il fallait se dépêcher, car je n'étais pas sûr que les balles du flic derrière moi soient faites de bronze céleste, ce métal si rare qui détruisait les monstres en un tas de poussières dorées. " Pipiti qui qui est-ce que tu les vois ? Il ne faut pas qu'on monte dans le même wagon qu'eux. " lui dis-je, me mettant sur la pointe des pieds pour regarder au dessus des gens. Mais rien. Je commençais à paniquer. S'il voyait la direction que nous prenions, ils auraient le temps de prévenir leurs copains et malheureusement, je serais obligée de déménager.
Emi Burton
Dernière édition par Raphaëlle Jenner le Sam 20 Fév - 15:48, édité 1 fois
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Sujet: Re: Une nouvelle page s'écrit [Raphaëlle] (abandonné) Jeu 18 Fév - 19:04
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feat Raphaëlle Jenner
Toujours en surveillant leurs arrières, Cyril continuait à suivre Raphaëlle dans le métro. Les silhouettes avaient fini par disparaître, mais on n'était jamais trop prudent, surtout quand on est un inspecteur de police assez reconnu dans le milieu...
Il entendit Raphaëlle lui demander :
Pipiti qui qui est-ce que tu les vois ? Il ne faut pas qu'on monte dans le même wagon qu'eux.
Cot cot... Il soupira. Je sens que je vais vite perdre patience avec ce foutu sortilège... Bref. Non, je ne les vois pas.
Il poussa délicatement la jeune fille dans le wagon une fois le métro arrivé, et fit bien attention à avoir une vision totale de ce qui l'entourait sans se faire repérer. Et avec la foule qui était montée en même temps qu'eux, ils pourraient facilement se faufiler sans que leurs éventuels poursuivants puissent faire quoi que ce soit.
Il se pencha vers Raphaëlle et lui chuchota :
Cot cot... On descend où ?
Il jeta de nouveaux coups d'œil autour d'eux et s'immobilisa en voyant les gorilles dans le wagon d'à côté. Sans prévenir, il fit se baisser Raphaëlle et l'enveloppa de sa veste :
Cot cot... Surtout, reste comme ça, ils sont dans le wagon d'à côté. J'espère que ta station n'est pas loin, on pourra pas les gruger longtemps...
Il se mit à espérer qu'il n'y aurait pas de souci technique, il commençait à se sentir très mal à l'aise au milieu de cette foule compacte. Sans compter ce foutu sortilège qui les rendait ridicules, lui et Raphaëlle...
Le voyage se passa sans encombre, Cyril veillant à ce qu'ils ne soient pas reconnus. Mais il se doutait qu'il faudrait possiblement ruser pour se débarrasser de ces gorilles... Pourquoi les suivaient-ils, d'ailleurs ?
Sujet: Re: Une nouvelle page s'écrit [Raphaëlle] (abandonné) Sam 20 Fév - 15:40
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Cyril & Raphaëlle
Le métro New-Yorkais était toujours plein à craquer, ce qui ne m'étonnait pas. Avec le froid qu'il faisait et les flocons de neige qui menaçaient de tomber, personne était assez insensé pour prendre le taxi ou, quand il en avait une, la voiture. De plus, la foule était bienfaisante, créant ainsi de la chaleur tout autour et nous permettant de nous planquer, Cyril et moi, dans la masse. " Cot cot... Je sens que je vais vite perdre patience avec ce foutu sortilège... Bref. Non, je ne les vois pas. " Je soupirais de même. Les dieux étaient des imbéciles et malgré le faites que certains pouvaient être beaucoup plus conciliant que d'autres, j'avais envie de les remettre à leurs places. Pourquoi devaient-ils s'amuser avec nos vies ? Trouvaient-ils ça vraiment drôle ce genre d'ânerie ? Pourquoi faire des paris stupides sur nous, leurs propres enfants ? Pourquoi étaient-ils aussi distants avec nous, leur famille ? Si Apollon n'avait pas abandonner ma mère, je ne pleurerais la mort de ma défunte grand-mère, la seule qui avait réussi à créer un cocon de joie autour de celle qui m'avait mise au monde, non. J'aurais juste été triste quelques temps. Seulement, dans cette réalité, ça faisait plus de dix années et je n'arrivais pas à oublier.
Le métro s'arrêta sur le quai quelques minutes plus tard et Cyril me poussa à l'intérieur rapidement, faisant toujours attention aux alentours. Le wagon était blindé, mais je ne voyais aucun signe des gorilles se qui me rassura. Un combat dans les souterrains de New-York, j'avais jamais eu l'occasion d'en vivre un et je ne voulais pas que ça arrive. Je me tins à la barre en fer, trop déconcentrée pour essayer de tenir en équilibre comme je le faisais habituellement. " Cot cot... On descend où ? " Je jetais un œil à l'affichage des stations. " Pipiti qui qui ... On descend dans deux statio- ... " Le jeune homme, sans me prévenir, me poussa vers le sol avant de retirer sa veste et de me la poser sur la tête. Je sentais le regard des passagers alors que je ne voyais plus rien. J'étais accroupie sur le sol, sentant chaque mouvement du véhicule sous mes pieds. Cette sensation était désagréable. " Cot cot... Surtout, reste comme ça, ils sont dans le wagon d'à côté. J'espère que ta station n'est pas loin, on pourra pas les gruger longtemps... " Je grognais d'une part à cause des gorilles, mais aussi parce que je ne supportais pas rester cacher. J'aimais bien être au centre de l'action, protéger mes amis quand il le fallait. J'étais impulsive, courageuse et je savais me battre. Les années d'entraînement à la colonie m'avaient bien servi à quelque chose, non ? Je pouvais comprendre qu'il est eu envie de me protéger. Je suis d'apparence faible. Surtout en hiver, ou la chaleur disparaissait subitement, merci encore à mon père, mais je ne supportais pas qu'on me prenne pour une demoiselle en détresse. Lorsque nous arrivâmes enfin à la station près de chez moi, je me relevai en vitesse, ayant toujours la veste de Cyril sur la tête. J'étais pas assez idiote pour l'enlever. Grâce à une fine ouverture, j'aperçus nos poursuivants qui fixaient chacun des passagers qui descendaient. Je profitais du faites qu'ils ne regardent pas dans notre direction pour attraper Cyril par le poignée et nous fondre dans la masse de monde qui sortait elle aussi du wagon. Je lui tendis sa veste, prenant en compte le froid qui nous attendait à l'extérieur. " Pipiti qui qui ... Il faut se dépêcher, ça serait plutôt cool qu'ils restent dans le métro, la prochaine station est plutôt éloignée. On pourrait les semer comme ça. " Sans attendre, je montais les marches vers la sortie, pendant que le métro s'éloignait dans les profondeurs de la ville. Il y avait une chance que les monstres ne nous aient pas suivi et c'était parfait pour nous.
Une fois de plus, j'affrontais le froid. Il réussit une fois de plus à s'engouffrer sous mon pull en laine, glaçant chaque cellules de mon corps. J'étais impatiente d'arriver dans mon appartement. J'étais sûr que mes radiateurs m'attendaient avec impatience, tout comme de bonnes tasses de café bien chaudes et de petits cookies aux chocolats. Il ne restait quelques mètres. " Pipiti qui qui ... Putain c'est chiant ... On arrive bientôt. Encore deux ruelles et on sera en sécurité. " Je tournais la tête, aucun signe des gorilles. On avait réussit à les perdre dans le métro et c'était une bonne nouvelle. J'allais enfin pouvoir me poser et faire plus ample connaissance avec mon camarade.
Emi Burton
Invité
Sujet: Re: Une nouvelle page s'écrit [Raphaëlle] (abandonné) Sam 20 Fév - 16:59
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ft Raphaëlle Jenner
Cyril resta attentif jusqu'à ce qu'ils arrivent à une station ; Raphaëlle le fit sortir du wagon en le prenant par le poignet, veillant à ce qu'ils se fondent dans la masse qui sortait elle aussi, en chuchotant :
Pipiti qui qui ... Il faut se dépêcher, ça serait plutôt cool qu'ils restent dans le métro, la prochaine station est plutôt éloignée. On pourrait les semer comme ça.
L'inspecteur hocha la tête et la suivit sans mot dire, veillant à garder la tête baissée pendant qu'ils affrontaient le froid polaire qui régnait au-dehors. Il entendit Raphaëlle lui lancer, après quelques secondes de marche :
Pipiti qui qui ... Putain c'est chiant ... On arrive bientôt. Encore deux ruelles et on sera en sécurité.
Cyril sourit et la suivit, vérifiant qu'ils n'étaient pas suivis : de fait, les gorilles avaient dû ne pas les voir descendre à la station... Tant mieux pour eux !
Ils finirent par arriver à un petit immeuble, dont ils franchirent la porte rapidement alors que le concierge - ou la, d'ailleurs, vu toutes les couches de vêtements que la personne avait, c'était difficile de se faire un avis sur la question - sortait les ordures sur le trottoir. Cyril se dépêcha de suivre la jeune fille jusqu'à son appartement et goûta avec bonheur la chaleur de l'endroit. Poussant un soupir, il retira sa veste des épaules de Raphaëlle avant de la mettre à sécher sur un radiateur brûlant, en déclarant :
Cot cot... Enfin au sec... C'est sympa chez toi.
Il resta debout, attendant poliment une invitation de la jeune fille à s'asseoir dans un fauteuil ; après une rude journée à courir partout, il était vraiment temps qu'il se pose... Regardant autour de lui, il lança :
Cot cot... Bon, autant faire plus ample connaissance, non ? Que fait une demoiselle toute seule dans les rues de New York, par un temps pareil, alors que tu es une proie facile pour des monstres ?
Sujet: Re: Une nouvelle page s'écrit [Raphaëlle] (abandonné) Dim 13 Mar - 13:52
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Cyril & Raphaëlle
Enfin, après tant de temps passé à fuir, j'arrivais devant l'immeuble que je chérissais. La vision de cette bâtisse, petite soit-elle par rapport aux autres qui longeait la petite avenue, réchauffait d'une certaine manière mon corps gelé par le froid. Même la vue de mon concierge grincheux et sarcastique me fit sourire. Il voyait à travers la brume, même si c'était qu'un simple mortel et cela pouvait être très utile. Notamment lorsque je recevais de la visite indésirable, comme les trois autres monstres qui nous avait pourchassé pendant ces quelques temps. Je poussai la lourde porte en bois, laissant Cyril s'engouffrer à l'intérieur avant de la fermer. J'habitais au troisième étage, on prit donc l'ascenseur, sans un mot. Une fois arriver dans le couloir certes lugubre et peu accueillant, je dois l'admettre, je pointai la porte numéro 4, qui renfermait mon petit chez-moi, mon havre de paix, ma deuxième maison. " Pipiti qui qui ... C'est ici. " Lui dis-je, les dents encore claquante par le froid. Je sortis mes clés que j'insérai dans la serrure et me réfugiai enfin, après des heures d'attentes, dans la pièce principale. La chaleur était réconfortante, simple et me fit une bien fou. Je me sentais revivre. Un sourire éblouissant s'affichait sur mon visage, alors que Cyril m'enleva poliment la veste qu'il m'avait prêtée pour la poser sur mon meilleur ami de la journée, c'est-à-dire un radiateur brûlant. " Cot cot... Enfin au sec... C'est sympa chez toi. " Je comprenais parfaitement pourquoi ma pièce à vivre était réconfortante. Les murs blancs immaculées laissaient plus facilement pénétrer la lumière du jour, le canapé délavé en vieux cuir donnait du charme et les tableaux réalisés par mes soins nous faisaient sourire par leurs couleurs. Bien entendu, il y avait beaucoup de choses qui trainaient à droite à gauche, des livres, des partitions, des crayons, mais je n'y prêtais pas d'attention. J'étais amoureuse de cet endroit. Bien entendu, ce n'était pas comparable au Bungalow que j'occupais à la Colonie. Toutes ces dorures, les instruments de musiques, les sculptures, les odeurs de plantes médicinales, ça donnaient un certain style à l'endroit mais ici, je me sentais simple, normale. Je quittais le monde divin pour me réfugier dans le monde réel, enfin, presque. Lorsqu'on ouvrait les placards, on y trouvait un arsenal d'armes de précision en tout genre, des flèches en bronze céleste, des morceaux de nectar, des bandages, une armure de bronze et plusieurs photographies de la colonie, des parchemins qui vieillissent avec le temps. Mais c'était un secret, la face cachée de la bâtisse. Je respirais un bon coup. Je me sentais bien mieux. J'avais complètement oublié les maux, le deuil. J'avais même oublié mon invité, qui restait debout, derrière moi. " Cot cot... Bon, autant faire plus ample connaissance, non ? Que fait une demoiselle toute seule dans les rues de New York, par un temps pareil, alors que tu es une proie facile pour des monstres ? " Je sortis de mes pensées rapidement. J'arrivais à oublier la politesse. Quelle incapable ! " Pipiti qui qui ... Excuses-moi. Tu ... Fais comme chez toi hein ... " J'attendis qu'il s'installe confortablement pour le rejoindre et lui répondre, avec une certaine timidité. " Pippiti qui qui.. Satané ... Je travaille en ville et ... j'ai voulu me réchauffer dans le café enfin, j'ai essayé ... et puis tu es arrivé quoi. D'habitude je ne croise pas beaucoup de monstres dans les rues, enfin, ça arrive mais ils ont du sentir notre présence à tous les deux ... Et toi ? "
Emi Burton
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Sujet: Re: Une nouvelle page s'écrit [Raphaëlle] (abandonné) Dim 13 Mar - 17:07
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feat Raphaëlle Jenner
Raphaëlle lui fit signe qu'il pouvait s'installer avant de lui répondre :
Pippiti qui qui.. Satané ... Je travaille en ville et ... j'ai voulu me réchauffer dans le café enfin, j'ai essayé ... et puis tu es arrivé quoi. D'habitude je ne croise pas beaucoup de monstres dans les rues, enfin, ça arrive mais ils ont du sentir notre présence à tous les deux ... Et toi ?
Cyril poussa à nouveau un soupir d'exaspération en entendant la jeune femme ; le sortilège n'était décidément pas prêt de se lever... Tant pis, il faudrait prendre son mal en patience. Se calant dans le fauteuil, il ferma les yeux avant de répondre à son tour :
Cot cot... En ce qui me concerne, je faisais mon boulot de flic. Le Café est devenu un repaire de malfrats qui excellent dans le trafic de stupéfiants, ils excellent tellement que la police n'est pas fichue de les arrêter... Et puis je t'ai vue, un peu perdue et frigorifiée dans un trou à rats, alors mon instinct de demi-dieu s'est réveillé. Ce qui fait que j'ai légèrement... oublié ma mission principale, mais peu importe. Tu es en sécurité, à présent, mais il faudrait que tu te fasses oublier, voire que tu changes de planque. Il n'est pas impossible que d'autres monstres ne repèrent un jour ta trace jusqu'ici...
Cyril rouvrit les yeux et les posa sur la jeune femme, un sourire rassurant sur les lèvres :
Je peux t'aider si tu le souhaites. Mais avant... Ton parent divin, c'est bien Apollon, je me trompe ? Quelqu'un qui n'aime pas l'obscurité et le froid tout en dégageant une aura de demi-dieu, ça ne laisse pas de place au doute.
Il grimaça en sentant son estomac gronder, et rougissant légèrement de honte, il demanda :
Au fait... Excuse-moi d'abuser, mais... tu aurais de quoi grignoter un peu ? Ça fait plusieurs heures que je n'ai rien avalé, et ce n'est pas un café, aussi bon soit-il, qui va me tenir l'estomac...
Sujet: Re: Une nouvelle page s'écrit [Raphaëlle] (abandonné) Lun 14 Mar - 22:19
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Cyril & Raphaëlle
J'avais acquis le petit appartement grâce à mon cher oncle. Il s'était senti obligé de m'offrir ce chez-moi, n'ayant jamais pu être là pour moi et puis je l'avais légèrement influencé dans son choix, voulant à tout prix avoir un endroit pour moi-même, dans New York, près d'une station de métro, de plusieurs bars réputés pour leurs musiciens et très éloigné des quartier soi-disant infâmes et grouillant de monstres. Bien entendu, je n'y restais que rarement le week-end, préférant la compagnie des demi-dieux avec qui j'avais grandi et combattu vaillamment, même si je dois l'avouer, croiser de nouvelles têtes, éloignées du quotidien, me faisait un bien fou.
Cyril s'installa à mes côtés sur le canapé de cuir que j'avais, encore une fois, payé avec l'argent donné par mon très cher oncle. Il soupira un bon coup, surement à cause de cette maudite malédiction qui nous touchait tous les deux depuis un moment et répondit à mes dires, les yeux étrangement fermés. " Cot cot... En ce qui me concerne, je faisais mon boulot de flic. Le Café est devenu un repaire de malfrats qui excellent dans le trafic de stupéfiants, ils excellent tellement que la police n'est pas fichue de les arrêter... Et puis je t'ai vue, un peu perdue et frigorifiée dans un trou à rats, alors mon instinct de demi-dieu s'est réveillé. Ce qui fait que j'ai légèrement... oublié ma mission principale, mais peu importe. Tu es en sécurité, à présent, mais il faudrait que tu te fasses oublier, voire que tu changes de planque. Il n'est pas impossible que d'autres monstres ne repèrent un jour ta trace jusqu'ici... " J'avais cru comprendre que c'était un flic, la vue de son arme m'avait mis sur la piste, ainsi que sa veste aussi. Mais j'avais du mal à m'imaginer ce café si chaleureux, enfin pas en hiver mais on m'a comprise, comme un trou à rats comme il me l'avait si bien fait remarqué. De plus, je ne pouvais pas envisager un seul instant le déménagement. Je comptais beaucoup trop sur cet appartement. Cette planque, mon trou à moi, j'y vivais depuis deux ans dès à présent et le quitter était impossible. Aucun monstre n'avait réussi à pénétrer entre ces murs. J'avais toujours réussi à éviter le désastre et remercier le concierge pour son admirable boulot. Le jeune homme rouvrit ses yeux d'un bleu profond pour continuer dans sa lancée " Je peux t'aider si tu le souhaites. Mais avant... Ton parent divin, c'est bien Apollon, je me trompe ? Quelqu'un qui n'aime pas l'obscurité et le froid tout en dégageant une aura de demi-dieu, ça ne laisse pas de place au doute. " Juste entendre son nom me mit mal à l'aise. A quoi bon, j'avais l'habitude maintenant. Mes ongles rongés en témoignaient souvent. Bien entendu, j'appréciais la part de divinité que j'avais en moi, mais la personne qui me l'avait transmise, moins, même pas du tout. Mais je m'attendais pas à ce qu'il en parle. J'avais oublié, dans la fournaise de la pièce, que j'avais gelé dehors. J'hochai timidement de la tête, n'assumant pas réellement le faite que mon géniteur soit celui qu'il avait cité, c'est à dire le dieu du Soleil. " Tu as tout bon, ce satané ... enfin ce dieu est bien mon père ... C'était plutôt facile à deviner en effet. Par contre, je n'ai aucune idée de qui peut bien-être ton parent divin ... Donnes moi des indices, j'essayerais de trouver par moi-même, ça ne doit pas être très compliqué d'enquêter. " lui dis-je, souriant légèrement.
Avant qu'il ne réponde à quoique ce soit, un grondement sortit de son estomac et résonna dans la pièce, installant un silence gênant entre nous deux. Je me mis à la place de son ventre, comprenant aussi que j'étais affamée. " Au fait ... Excuse-moi d'abuser, mais ... tu aurais de quoi grignoter un peu ? Ça fait plusieurs heures que je n'ai rien avalé, et ce n'est pas un café, aussi bon soit-il, qui va me tenir l'estomac ... " J'hochais une nouvelle fois la tête, me levant, malheureusement, du fauteuil confortable. " Il doit bien me rester une tablette de chocolat quelque part. Je reviens tout de suite. " La cuisine était la pièce voisine du salon. Elle était minuscule, comprenait que l'essentielle mais me convenait parfaitement. Je n'étais pas une grande cuisinière, alors je préparais très peu de repas dans ces murs. Il était d'ailleurs très rare que mon frigidaire soit rempli, sauf en ce qui concernait les choses futiles. Je restais plutôt gourmande. En fouillant à droite à gauche dans les tiroirs monotone, je trouvai ce que je cherchais. Un petite boîte en aluminium renfermant les chocolats que m'avait offert Spencer quelques jours plus tôt, après que j'ai remporté un pari des plus stupides. Elle était simple mais j'étais persuadé que les confiseries qu'elle renfermait était mortellement délicieuse. Je pris cette dernière et retournai dans la pièce principale, posant l'objet sur la table basse. " Vas y, sers-toi. " J'en pris un entre mes doigts et le portai à mes lèvres. Le goût du chocolat était exquis, sa saveur se posant délicatement sur ma langue qui appréciait ce cadeau de la vie. J'appréhendais le moment où je devrais avaler le met. " Donc ... ton parent divin ... ? "
Emi Burton
Dernière édition par Raphaëlle Jenner le Mar 5 Avr - 11:01, édité 1 fois
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Sujet: Re: Une nouvelle page s'écrit [Raphaëlle] (abandonné) Ven 18 Mar - 14:45
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feat Raphaëlle Jenner
Tu as tout bon, ce satané ... enfin ce dieu est bien mon père ... C'était plutôt facile à deviner en effet. Par contre, je n'ai aucune idée de qui peut bien-être ton parent divin ... Donnes moi des indices, j'essayerais de trouver par moi-même, ça ne doit pas être très compliqué d'enquêter.
Tiens, elle avait prononcé le mot "satané". Serait-elle comme Cyril ? Détesterait-elle son père ? Décidément, c'est une manie, là-haut, que d'abandonner ses enfants... Le bruit que fit son estomac détourna brièvement la conversation, faisant se lever la jeune femme :
Il doit bien me rester une tablette de chocolat quelque part. Je reviens tout de suite.
Cyril la laissa se diriger vers la cuisine en maudissant son estomac et le fait qu'il n'avait pas pensé à prendre de quoi grignoter un peu avant de se mettre en chasse, et attendit patiemment qu'elle revienne en regardant autour de lui. Pas de plante verte pour lui montrer ses pouvoirs sans faire de catastrophe... Ah, par contre, dehors, il y avait un arbre, ce serait amplement suffisant.
Raphaëlle revint quelques secondes plus tard, une boîte en aluminium dans les mains qu'elle déposa sur la table devant lui, l'invitant à se servir avant de reprendre :
Donc ... ton parent divin ... ?
Regarde l'arbre au-dehors.
Il se leva et alla à la fenêtre, fixant son attention sur le lampadaire qui se trouvait à côté de l'arbre ; quelques secondes après, la lumière qui s'en émanait se dirigeait vers les branches dégarnies de l'arbre, l'illuminant, puis Cyril le fit reverdir là où la lumière le frappait avant de s'arrêter, légèrement nauséeux. Il retourna s'asseoir sur le fauteuil, fermant les yeux avant de soupirer :
Désolé, je n'utilise pas souvent mes pouvoirs... Ça te va, comme indices ?
Sujet: Re: Une nouvelle page s'écrit [Raphaëlle] (abandonné) Ven 24 Juin - 9:19
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Cyril & Raphaëlle
L'atmosphère autour de nous deux était plutôt agréable. C'était sûrement l'adrénaline, la chaleur qui nous entourait ou le chocolat qui glissait le long de ma gorge qui créait cette bonne entente. Aussi le fait que se faire poursuivre par deux gorilles, d'être touché par une maudite malédiction ou encore d'avoir dans notre sang, du sang divin, ça rapprochaient d'une certaine manière. D'ailleurs, il allait me montrer la part de divinité qu'il avait en lui. J'imaginais bien quelque chose se rattachant à l'art de la guerre, bizarrement. Un flic, après tout, pourquoi pas. Ou un fils de Némésis, la justice et tout ce bordel se rattachait particulièrement à cette profession mais ce n'était que des idées en l'air, qui ne se confirmaient pas du tout. " Regarde l'arbre au-dehors. " Mon invité se leva et se dirigea vers la seule fenêtre du salon. Celle-ci donnait sur la rue principale, vide sous cette température extérieure. D'une manière inexpliquée, Cyril redirigea la lumière d'un quelconque lampadaire sur l'arbre qui reprit ses couleurs verdoyantes en l'espace de quelques minutes. Le policier devint pâle. J'avais peur qu'il fasse un malaise sur place mais celui-ci revint s'asseoir à ses côtés. Au moins, s'il tombait, sa chute serait amorti par des coussins moelleux et non un parquet plutôt dur que j'avais expérimentée une dizaine de fois. " Désolé, je n'utilise pas souvent mes pouvoirs... Ça te va, comme indices ? " Mon cerveau était en ébullition. J'étais, en vrai, très nulle dans tout ce qui se rapprochait des devinettes. Qui pouvait être son parent divin ? il était évident que je mettais trompé. Il m'avait indiquer une espèce végétale, or, si son pouvoir avait été celui du soleil, comme moi, il aurait indiqué le lampadaire, non ? Les seules divinités reliées à la nature étaient Déméter et Perséphone. Je tentais alors à voix haute mon hypothèse. " Oui ça me va pippiti qui ... Alors ... Déméter ? Ou Perséphone ? Je t'avoue que j'ai plutôt du mal à différencier les deux, désolée si ça t'offense hein. Elles ont l'air d'être plutôt sympathiques, même si elles restent toutes les deux inexistantes dans nos vies ... Enfin, j'imagine ? " Il était toujours difficile d'aborder le sujet des dieux avec nous, leurs enfants. Surtout pour moi, mais je savais que je n'étais pas seule, on était même un nombre assez hallucinants certes. Mais d'une certaine manière, les autres me paraissaient toujours plus attentifs comparer au mien. " D'ailleurs, je ne t'ai jamais vu à la colonie ... Tu as dû y être bien avant moi, ce qui reste assez surprenant quand même vu que j'y suis depuis mes 9 ans, m'enfin. "
Emi Burton
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Sujet: Re: Une nouvelle page s'écrit [Raphaëlle] (abandonné) Ven 24 Juin - 22:30
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feat Raphaëlle Jenner
Cyril sourit lorsque Raphaëlle répondit, après une brève hésitation :
Oui ça me va pippiti qui ... Alors ... Déméter ? Ou Perséphone ? Je t'avoue que j'ai plutôt du mal à différencier les deux, désolée si ça t'offense hein. Elles ont l'air d'être plutôt sympathiques, même si elles restent toutes les deux inexistantes dans nos vies ... Enfin, j'imagine ?
L'inspecteur hocha la tête sans répondre. Déméter ou Perséphone, quelle différence au fond ? Il s'agissait de deux divinités affiliées à la nature, elles ne se préoccupaient pas de leur progéniture, préférant la laisser se débrouiller face au danger que constituait leur nature semi-divine... Au final, la seule distinction, c'était que la première était la mère de la seconde, et c'était tout.
Raphaëlle reprit, après un bref silence :
D'ailleurs, je ne t'ai jamais vu à la colonie ... Tu as dû y être bien avant moi, ce qui reste assez surprenant quand même vu que j'y suis depuis mes 9 ans, m'enfin.
Je n'y suis jamais allé. Ce sont mes parents - et par "parents" j'entends mon père et la femme qui m'a élevé, pas celle qui m'a engendré et porté - qui m'ont tout appris de ce qu'ils savaient de la mythologie grecque, et j'ai toujours su me débrouiller jusqu'à maintenant. Il est donc normal que tu ne m'y ais jamais vu.
Il s'installa dans le fond du fauteuil, poussant un soupir avant de poser son regard noir sur la jeune fille en esquissant un sourire fatigué :
Et toi ? Qu'est-ce que tu fiches dehors, alors que la Colonie est, peut-être, l'un des rares endroits où tu pourrais être en sécurité ? Tu ne t'y sens pas à ta juste place ?
Il était curieux de savoir pourquoi Raphaëlle fuyait la Colonie ; il fallait malgré tout reconnaître que la Colonie était un endroit très sûr pour les demi-dieux...