Tu es seule. Assise dans la douche écoutant les gouttes d'eau qui tombe du pommeau de douche pour frapper la porcelaine qui sert de récupérateur d'eau. Les yeux fermés, la tête baissée, t'es comme prisonnière de propre vie. T'as la trouille. Avoue-le. T'as peur. Tu restes là comme une gosse alors que les autres s'amusent dehors. T'es arrivé il y a un an et t'a encore du mal ? Où est passer là folle Aiden ? Elle revient devant les autres, mais quand tu as le temps, tu vas l’enfermer et tu médites ? Ou alors tu t'enfuis dans tes souvenirs ? Même si ceci n'on aucune importance ?

Je suis née dans la banlieue pauvre de Vegas. La ville de l'argent, comme, je l'appelle. T'imagines une Asiatique dans les quartiers pauvre ? C'est comme une prostitué sans herpès. Très rare. (enfin, chui pas aller vérifier) Donc, j’étais avec ma mère souvent regardée, au pire, ils avaient qu'à nous payer un appart' à Chinatown, là, on eut aucun problème. En même temps parler coréen dans la rue, c'est assez spécial. Plus ou moins.

Continuons, j'ai jamais vraiment aimé l'école, un peu comme tout le monde, je pense. D'un, j'étais dyslexique. Ce n'est pas super joyeux d'être dyslexique et « étrangère » et de deux, je préférais sécher pour regarder des jeunes de ma banlieue (J'ai jamais pensé écrire ça un jour) danser dans la rue. J'ai justement commencé à apprendre avec eux. Puis quand ma mère a appris que je séchais, d'un, j'ai était disputer comme jamais, car, pour elle les études et un bon boulot, c'est les bases de la vie. J'me souviens encore que la gifle que ma mère m'avait donné alors que, je lui avais dit que sa vision de la vie n'était pas la même que la mienne et que si elle voulait bien m'éduquer qu'elle n'avait pas à baiser à droite à gauche et que je pariais qu'elle ne se souvenait même pas du visage de mon géniteur.

L'orage passé, on avait enfin recommencé à discuter sans quasiment s'arracher la gorge. Puis, on pouvait enfin se parler normalement. Au grand plaisir des voisins qui n'avaient plus à frapper le sol, les murs ou le plafond pour nous faire taire. Le plaisir des appartements.

C'est lors d'une sortie nocturne quelle est attaquer par une Harpie. À part courir et gueuler, je ne voyais pas trop quoi faire. Dû coup, je m'étais cacher dans une cave. Vous savez, les caves des bâtiments celle bien flippante avec des tags et des toiles d'araignée. Puis quand, j'ai enfin foutu le nez dehors, elle avait disparu. (La harpie, les toiles d'araignée, j'en avais pleins les cheveux.) Alors quand, je suis sortie, j'ai couru telle une folle pour rentrée dans chez-moi et comme par hasard, ma chère maman m'attendait de pied ferme. Alors, quand je lui ai dit que ma seule excuse, c'était que j'avais était ne poursuis pas un piaf géant avec un tête de femme moche. Elle m'avait avoue le nom de mon père. Au début, je l'ai pris pour une taré. (J'vous jure, une vrai folle.) Puis, après elle ma balancée au camp. Vous imaginez laisser une gosse de 14 ans toute seule dans un genre de camp de vacances de l'enfer avec comme activité s’entraîner à tabasser du monstre ? Mais après quatre ans passer dans s'truc, j'ai fini par m'habituer. Après avoir ressassé tes souvenirs, tu te redresses en ébouriffant tes cheveux.

Après tout, c'est ton histoire, une histoire aussi clichée que dans les bouquins. Mais ton histoire. Alors, tu recommences à sourire et tu retournes dehors avec les autres.