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Hi ! It's for the pizza ! [Feat Adriane J. Bianchi]
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Sujet: Hi ! It's for the pizza ! [Feat Adriane J. Bianchi] Jeu 27 Oct - 23:10
Hi ! It's for the Pizza.
feat Adriane J. Bianchi
Arès bouillonnait. Genre vraiment. Et vous savez comme ça pue quand le dieu de la guerre, réputé pour sa patience, se met en colère.
Il avait suffit d'une bonne journée de merde pour faire exploser le tempérament brûlant du dieu de la guerre. Une baston démarrée en plein cœur de Hong-Kong avait viré au bain de sang. Et Arès n'avait même pas pu y prendre part ! Les balles avaient malheureusement filé plus vite que les poings, aussi le guerrier aguerri n'eut-il pas le loisir de profiter pleinement du carnage. Ah ! Les Hommes et leur foutue technologie ! Quel plaisir peut-on tiré d'une mort immédiate ? Déshonorable ? En piétinant les reste carbonisées du bar qu'il venait de pulvériser, le guerrier assoiffé de conflit chercha activement un exutoire à sa soif de sang inassouvie. Les Parques ne semblèrent pour autant pas plus enclines à lui accorder la vie plus simple. L'Olympien se dirigea vers un de ses lieux préférés : la banlieue de New York. Avec un peu de chance il trouverait bien quelques mortels assez costauds pour être digne d'intérêt à dérouiller dans les bas fonds. Après quelques heures de recherche, Arès trouva la proie idéale : Un gang de vandales pour la plupart bodybuildés à l'extrême. Parfait. Le dieu se précipita à leur rencontre, prenant la force d'un misérable bourgeois richissime pour attiser leur colère. Il ne chercha même pas à les liguer les uns contre les autres : La colère refoulée le poussait à vouloir se donner à fond, se défouler un bon coup. Son stratagème se déroula comme prévu, du moins dans un premier temps. Trois adversaires l'abordèrent, décidés à se foutre promptement sur la tronche. Arès les laissa approché et, avec vivacité et brutalité, brisa le cul d'un premier d'un coup sec, explosa la mâchoire du deuxième d'un souple crochet et fit s'envoler un troisième avec un terrible uppercut digne des plus grands boxers contemporains. Le dieu de la guerre accentua son aura meurtrière à l'extrême. Trois victimes. C'était très loin d'être suffisant. Au contraire, leur faiblesse avait attisé la haine du divin, qui en redemandait beaucoup plus. Il s'approcha du reste du groupe, entrechoquant ses poings, tremblant d'excitation devant la perspective d'un nouveau massacre. Il s'approcha d'un premier délinquant... Et ce dernier se jeta à ses pieds, pleurnichant comme une enfant, étalant sa morve sur les chaussures du combattant. Répugnant. Infect. La soumission ultime ? Déjà ?! La rage d'Arès atteint de nouveaux sommets. Au fil des âges, L'Humanité s'était peu à peu ramolli. Avec l'avènement des "démocraties", les faibles s'étaient vu octroyés les mêmes droits que les plus forts. Ils avaient pululés, tels des putains de tumeurs et avaient dénaturé tout le charme de la race Humaine. Avant, ils faisaient preuve de bravoure, d'héroïsme face à leur mort certaine, persuadés que leur après-vie serait riche en festins. La plupart n'étaient pas dessus. Mais les Hommes du XXIème siècle... Ils geignent, se plaignent, s'agenouillent à la moindre gifle. Le dieu de la guerre frappa le soumis tellement fort au visage que la tête de ce dernier s'arracha pour atterrir quelques mètres plus loin. Les autres détalèrent et Arès eût le temps d'en planter un avec son propre fémur avant de mettre un terme à sa traque. Il n'y avait aucune utilité à poursuivre des rats dans leur repaire. Les yeux plus ardents que jamais, l'Olympien se rabattit vers la demeure des dieux. S'il était privé de combat digne de ce nom, il pourrait au moins se délecter des luttes menées par ses gosses.
Douloureuse désillusion. Son fils Percy ? A crever d'ennui. Sa fille Clarisse ? Elle passait son temps à savourer sa gloire. Arès nota intérieurement qu'il rendrait bientôt une petite visite à sa fille pour lui rappeler qu'elle a intérêt à lui donner des choses à regarder. Le regard du seigneur de la guerre se posa alors sur sa fille, Adriane... Ah... Sa plus pénible déception. Il avait tout raté avec elle. Peut être avait-il été trop dur ? Arès chassa cette idée. Il l'avait endurci pour répondre à ses ambitions. Il avait ponctuer la vie de sa fille d'épreuves aussi douloureuses que complexes, tout ça pour la préparer à son rêve : devenir la plus grande héroïne. Il avait toujours gardé un œil sur elle dans cette optique. Et puis.. Elle s'était détourné de lui. Elle avait essayé de quitter la colonie et il était parvenu à la rattraper au dernier moment. Il lui fit payé cette déception très chère : Il refusa sa bénédiction à deux de ses enfants (ce qui causa leur mort) et empêcha sa fille de céder face à la mort. Sa fille voulait le haïr ? Le dieu de la guerre lui avait offert le brasier idéal. A présent, elle n'avait plus d'excuse. Cette flamme de rage lui servirait de moteur, lui permettrait de se dépasser. Et finalement, quand elle aurait atteint le sommet, elle pourrait regarder le chemin parcouru et se dire : "Tout ce que j'ai obtenu, c'est à la seule force de mes bras."
Mais la blonde décida de franchir à nouveau la limite en se séparant définitivement de la colonie et en se joignant à la résistance. Ce fut pour Arès un ultime affront, une déception si vive qu'elle lui fit comprendre à quel point il avait eu des attentes sur cette petite. Il avait vu en elle une graine de vraie héroïne ; elle s'était révélée être une traîtresse.
Arès plongea son regard de braise dans la salle mystérieuse. La renégat lui apparut dans une chambre au sein d'un hôtel New-yorkais miteux. Enflammé par toute sa rage accumulée, le dieu de la guerre se téléporta au sein du bâtiment, sous son vrai visage, vêtu comme un livreur de pizza. Il allait à nouveau faire payer sa fille pour la déception qu'elle lui avait infligé. Lunette de soleil sur le nez, l'Olympien s’avança d'un pas assuré, manipulant adroitement la brume pour que les mortels quittent les lieux. Il voulait être seul avec l'échec qu'il avait engendré. Il se retrouva devant la porte de la chambre de sa fille. Il matérialisa dans ses mains une énorme boite de pizza et toqua en disant :
-C'est pour la pizza !
Il entendit des pas et la porte s'entrouvrit. Il n'en fallut pas plus au guerrier. D'un coup de pied surhumain il fit s'arracher la porte qui alla s'écraser à l'autre bout de la chambre et, dans un revers de la main terrifiant, gifla la sang-mêlée incrédule avec une telle force que la totalité de l'Hôtel l'eut sans doute entendu. Arès ne rajouta aucun mots : Il savait que sa fille l'avait reconnu : Comment oublier la forme de ses mains ? Une chose été sûre. Ça allait chier.
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Sujet: Re: Hi ! It's for the pizza ! [Feat Adriane J. Bianchi] Ven 28 Oct - 10:09
Hi ! It's for the Pizza.
J'étais fatiguée et je n'avais vraiment pas envie de rentrer au QG. Prendre un taxi était une vraie torture, tant financière que psychologique et rien que l'idée de marcher me donnait déjà envie de me rouler en boule. Pas le choix, il allait falloir rester à New York. Saleté de mission de reconnaissance. On m'y envoyait bien trop souvent à mon goût et ça finissait presque toujours mal pour être honnête. Bizarrement, pourtant, aujourd'hui je n'avais croisé qu'un monstre à qui j'avais vite réglé son compte dans une ruelle sombre pour éviter d'attirer l'attention des mortels.
En fait, la journée avait été un peu trop calme. J'aurais dû me douter que c'était mauvais signe. Mais avec 5 missions en une semaine, j'étais trop épuisée pour réfléchir correctement. Je me dirigeais donc vers le petit hôtel où j'avais résidé avant de rejoindre la Résistance et où je revenais lors de nuits comme ça. Un sac de fastfood à emporter à la main, je pénétrais dans le hall du motel et saluais le réceptionniste que j'avais appris à bien connaître.
"Comme d'habitude ?"me demanda-t-il.
Je hochais la tête, posais une liasse de billets sur le comptoir et saisis la clé. Je montais les trois étages à pieds, détestant les ascenseurs, et allais m'affaler sur mon lit, mangeant mon repas à la mode romaine, c'est-à-dire allongée.
Je finissais mon burger, un peu requinquée, quand on toqua à la porte.
"C'est pour la pizza !"
Une pizza ? Je n'avais rien commandé mais, très franchement, j'aurais encore pu avaler une pizza. Je me levais et me dirigeais vers la porte quand celle-ci sortit de ses gonds. Je n'eus même pas le temps de saisir mes poignards, toujours à ma ceinture, que le visiteur me mettait une droite phénoménale.
Je relevais la tête et le dévisageais. Arès. Mon paternel. C'était vraiment le moment. Pourquoi ne pouvait-il pas me laisser tranquille ? Depuis que j'avais rejoins la Résistance, il n'avait plus donné signe de vie, et c'était tant mieux. Alors pourquoi maintenant ? Mais si il voulait la guerre, il allait l'avoir... Je ne comptais pas me laisser faire.
La main sur la poignée de ma dague sur mon flanc droit, je lui décochais :
"Pas vraiment effrayant l'habit de livreur... Un peu pathétique même."
Je sentais la rage m'envahir et me concentrais pour ne pas laisser mon pouvoir prendre le dessus.