Je suis papa... [Matthew & Pandore] (mini rp)

Matthew se balançait négligemment sur sa chaise, oui oui, comme les gamins en primaire. Il était dans la salle commune et il parlait de tout et de rien avec Pandore. Cependant, il allait bientôt aborder un sujet qui risque de fâcher. Enfin, normalement, elle ne devrait pas trop s’énerver puisqu’il n’y était pour rien. Et puis, de toute manière, dans le fond, cela ne la concernait pas. Après tout, c’était LUI qui avait un enfant. Mais, il jugeait plus sage de la mettre au courant, quand même. C’était sa meilleure amie, et il lui disait tout, et vice-versa. Normalement. Et, il avait déjà laissé cette histoire traîner assez longtemps. Mais, avec sa rupture avec Alesya et le nouveau copain de Pandore, ils n’avaient plus trop eu le temps de parler de ça. Alors, il finit par se jeter à l’eau :

« D’ailleurs, ça me fait penser que j’ai croisé Chioné, il y a quelques semaines… »

Pandore était assise dans la salle commune, et discutait avec Matthew. Ils ne s'étaient pas réellement vus en face à face, pour ainsi dire, depuis quelques temps déjà, et avaient pleins de choses à se raconter, que ce soit des banalités, ou pour rattraper le temps qu'ils semblaient avoir perdus. Pandore était plutôt de bonne humeur, elle jouait avec un pan de sa tunique et passait un agréable moment.

« D’ailleurs, ça me fait penser que j’ai croisé Chioné, il y a quelques semaines… »

Ah très bien, se dit elle. En fait quoi ? Pandore détestait les dieux, et Matthew aussi, alors croiser Chioné n'était pas non plus un grand miracle, ni quelque chose de génial. Pandore n'aimait pas Chioné, elle se voulait résistante, mais comment un dieu peut il être résistant ? Non pour la jeune femme c'était inconcevable. Quoiqu'il en soit, Pandore se demandait où Matthew voulait en venir. Il n'était pas en froid avec la déesse et semblait même l'apprécier.

« Ouais et ? »

Répliqua nonchalamment la résistante, haussant un sourcil.

Matthew savait que Pandore n’aimait pas trop Chioné. Sûrement trouvait-elle étrange le fait qu’une déesse veuille détruire les dieux.

« Ouais, et ? »

Matthew passa sa main dans ses cheveux et dit négligemment :

« Quand j’étais jeune… et innocent, j’ai eu une relation avec elle… Je savais pas qui elle était, hein ? Je ne savais même pas que les dieux existaient. »

Il décida de tout dire d’un coup, donc il enchaîna sans attendre de réaction.

« C’était il y a une dizaine d’années… Le truc c’est que quand je l’ai croisé, elle m’a avoué un truc… »

Il prit une grande bouffée d’inspiration et acheva :

« Elle était enceinte de moi… Je… je suis père. »

Il regarda Pandore sans rien ajouter. Il ne pensait pas que ce serait si difficile. En plus, il était un peu dans le même cas qu’Alice, en fin de compte. Sauf que lui, il ne savait pas où était sa fille, et il ne la verrait sans doute jamais. Et cela, il le regrettait profondément.

[justify]« Quand j’étais jeune… et innocent, j’ai eu une relation avec elle… Je savais pas qui elle était, hein ? Je ne savais même pas que les dieux existaient. »

Pandore lâcha le bout de tunique avec lequel elle jouait, son sourire s'effaça et elle afficha une moue désintéressée. Et bien quoi ? Jeune et innocent bien sûr... Pandore n'eut pas le temps de répliquer que la suite des choses arrivait, un peu plus corsée.

« C’était il y a une dizaine d’années… Le truc c’est que quand je l’ai croisé, elle m’a avoué un truc… » Longue inspiration. Silence. Puis la bombe.« Elle était enceinte de moi… Je… je suis père. »

La jeune femme resta interdite. Son visage se figea dans une expression grave et sa main descendit sur le côté gauche de sa chaise, pour caresser le pelage de son chien, y fourrer ses doigts comme un secours lorsque quelque chose n'allait pas. D'abord elle n'y crut pas, mais devant le ton grave et assuré de Matthew, elle su qu'il disait la vérité. Pourquoi aurait il mentit sur ça d'ailleurs ? Il était père... il avait un enfant... d'une déesse... Tout ce que représentait son meilleur ami, la force de leur bataille contre les dieux, lui son pilier dans toute sa vie, venait se s'effondrer. Pandore ne savait pas comment réagir, et finalement, ce fut la colère qui pris le dessus. Elle dit entre ses dents, mâchoires serrées.

« Dégage.» Et comme il ne bougeait pas, elle haussa le ton. Dégage ! [/justify]

Il vit la tête de Pandore se décomposer puis se fermer à une vitesse grand V. Il plissa les yeux, un peu inquiet. Il connaissait bien Pandore avec le temps, et là il le sentait mal. Mais, il ne s’attendait pas à une réaction aussi violente. Aussi, il fut très surpris quand elle lui dit :

« Dégage.»

Bien sûr, il n’en fit rien. Il se contenta de la regarder, sidéré. Elle répéta mais plus fort, cette fois-ci :

« Dégage ! »

Il tenta vainement de comprendre sa réaction si excessive. D’accord Chioné était une déesse, mais à l’époque, Matthew n’était qu’un gars normal et Chioné était une jolie fille. Il était de nature dragueuse, mais jamais il n’en aurait fait autant s’il avait su qui elle était. Et jamais il n’aurait réagi pareil si seulement elle lui avait dit qu’elle était enceinte. Crispé, il ne bougea pas d’un millimètre, les poings tellement serrés que ses jointures devinrent jaunes.

« Ecoute… »

Tenta-t-il, sans comprendre pourquoi elle était si en colère.

« Je suis désolé, je n’en savais rien… Je ne savais pas que c’était elle et je te jure que je n’avais absolument pas prévu d’avoir d’enfant. C’est arrivé comme ça. »

La voix teintée d’amertume, il termina :

« De toute manière, je ne verrai jamais ma fille, alors à quoi bon s’énerver ? »

Bien qu'elle eût répété, Matthew ne bougea toujours pas et la jeune femme sentit l'atmosphère se tendre dans la pièce. Pandore, les dents serrées, n'osait rien dire de plus. Sinon elle risquait de faire un massacre.

« Ecoute… Je suis désolé, je n’en savais rien… Je ne savais pas que c’était elle et je te jure que je n’avais absolument pas prévu d’avoir d’enfant. C’est arrivé comme ça. »

Ah bah voyons... Arrivé comme ça. Ca étonnait beaucoup Pandore que ce soit arrivé si promptement. Soit ils avaient eu une longue relation, ce qui ne plaisait pas du tout à Pandore, soit son ami était négligeant, et c'était tout aussi grave, voire pire. Combien de femmes aurait il pu mettre enceinte alors ? Puisque tout le monde savait très bien que Matthew était le genre de garçon à courir les femmes.

« De toute manière, je ne verrai jamais ma fille, alors à quoi bon s’énerver ? »

Et quel âge avait elle cette fille ? Elle pouvait avoir peu de différence avec Pandore, elles avaient peut être plus le même âge que lui et elle, si ça se trouve ils s'étaient déjà rencontrés sans qu'ils ne le sachent. Si ça se trouve elle le cherchait, si ça se trouve elle était à la colonie, comme le sont la plupart des enfants de dieux.

« Oh bien sur c'est arrivé comme ça. Ca tombe sous le sens alors ! Non mais tu te rends compte, tu as un gosse, qui plus est demi dieu... Depuis quand sais tu ça ? Oh et puis je m'en fou. L'idée même de ta relation avec Chioné me dégoûte. »

Lâcha t'elle sur un ton écoeuré. Certes Alice avait eu une fille avec Arès, mais c'était différent, Alice était la cousine de Pandore, et elle était comme elle. Et puis à cette période, Alice voulait avoir un enfant, ce n'était pas comme si c'était le pur fruit du hasard toute cette histoire. Et puis ce n'était pas comparable. Elle renchérit alors, ses doigts parcourant la fourrure de son animal pour se calmer.

« Tu me dégoûtes. »

Toute la colère et la tristesse qui montaient en elle guidait ses paroles. La rage avait pris le dessus sur sa raison et Pandore laissait ses sentiments néfastes la guider. Ah quoi bon s'accrocher quand tout est perdu ? Cette rancoeur soudaine envers Matthew grandissait, c'était sa faute, il avait une fille qui était perdue et qui n'avait pas de père, ni de mère, qui avait du grandir dans un monde qui lui était étranger. Pandore en arrivait même à avoir de la compassion pour cette gamine, rejeton non désiré qui devait avoir eu une vie de misère. Et Matthew qui ne faisait rien pour la retrouver.

« Bien sûr que tu vas voir ta fille. Tu vas la chercher. Et tu vas t'occuper d'elle. Comme un bon père le ferait. »

Continua Pandore, essayant de remettre de l'ordre dans ses esprits. La moindre des choses qu'il puisse faire c'était tout de même de s'occuper de sa fille, et pas de lui tourner le dos comme il semblait vouloir le faire.

« Oh bien sur c'est arrivé comme ça. Ca tombe sous le sens alors ! Non mais tu te rends compte, tu as un gosse, qui plus est demi-dieu... Depuis quand sais tu ça ? Oh et puis je m'en fou. L'idée même de ta relation avec Chioné me dégoûte. »

Matthew fronça les sourcils. Il sentit ses entrailles se tordre de colère. Il lui avait bien dit qu’il n’était pas au courant à cet instant ? Merde à la fin ! En plus, il s’était protégé ! Mais quand les dieux vous détestent, visiblement, il n’y a rien à faire ! Et ce ton écœuré… Il faisait ce qu’il voulait, de toute manière ! Il choisit de garder la mâchoire serré pour ne rien dire qui risquait d’empirer la situation. Elle lui asséna :

« Tu me dégoûtes. »

Il serra son poing encore un peu plus fort. Mais, encore une fois, il garda le silence. Cependant, elle ajouta :

« Bien sûr que tu vas voir ta fille. Tu vas la chercher. Et tu vas t'occuper d'elle. Comme un bon père le ferait. »

Là, elle versa la goutte de trop. Il la regarda, écœuré parce qu’elle insinuait. On aurait dit qu’elle ne le connaissait pas, mais alors pas du tout. Et lui, ça lui en mis un coup. Alors il explosa :

« Parce que tu crois que je m’en fou d’elle ! Nan mais t’es malade ! Je me fais un sang d’encre depuis que je le sais ! J’ai regardé toutes les adoptions qui avaient été faîte il y a dix-sept ans pour la retrouver ! Je… J’ai rien trouvé, mais… J’imagine tout le temps les pires trucs… Imagine qu’elle se soit faîte tuée par un monstre ! Ou qu’elle ait été abandonnée ? Je suis en plein calvaire là ! Et, j’aurais bien voulu t’en parler mais t’es trop occupée dans ton petit amour parfait avec ce crétin de mortel ! Alors n’insinues pas que je voulais lui tourner le dos ! »

Matthew était sensé être le plus calme des deux dans ce genre de discussions, mais de nature violente tous les deux, forcément cela partait souvent en cacahuète et provoquait des étincelles, alors qu'ils se criaient dessus.

« Parce que tu crois que je m’en fou d’elle ! Nan mais t’es malade ! Je me fais un sang d’encre depuis que je le sais ! J’ai regardé toutes les adoptions qui avaient été faîte il y a dix-sept ans pour la retrouver ! Je… J’ai rien trouvé, mais… J’imagine tout le temps les pires trucs… Imagine qu’elle se soit faîte tuée par un monstre ! Ou qu’elle ait été abandonnée ? Je suis en plein calvaire là ! Et, j’aurais bien voulu t’en parler mais t’es trop occupée dans ton petit amour parfait avec ce crétin de mortel ! Alors n’insinues pas que je voulais lui tourner le dos ! »

Pandore n'eut même pas le temps de regretter ce qu'elle avait dit. Bien sur qu'il avait cherché, elle aurait du le savoir et n'aurait pas du lui dire ça. Elle se serait excusée et calmée, s'il n'avait pas débordé sur sa petite vie parfaite comme il disait. Il n'avait aucun droit de s'en prendre à elle de la sorte. Il ne connaissait pas Barry, ne savait pas que lui au moins avait été là quand Matthew filait le parfait amour avec Alesya, étalant leur bonheur devant tout le monde et spécialement devant elle.

« Tu insinues que je te tourne le dos ? Barry n'est pas un crétin et je ne serais pas avec lui si tu ne m'avais pas tourné le dos ! C'est la seule chose que tu saches bien faire à ce que je vois. »

Disant cela, elle se leva et se tourna vers la porte, son chien à ses pieds. Les lumières de la pièce vacillèrent. Elle sentait son coeur battre très fort dans sa poitrine, comme si quelqu'un voulait l'attraper le broyer, et qu'elle essayait d lutter, en vain, contre les gens qui voulaient la détruire.

« Tu insinues que je te tourne le dos ? Barry n'est pas un crétin et je ne serais pas avec lui si tu ne m'avais pas tourné le dos ! C'est la seule chose que tu saches bien faire à ce que je vois. »

Matthew resta bouche bée. Elle était fichtrement injuste. Tellement en fait, qu’il ne savait plus quoi dire. Il l’observa se lever sans rien dire les lumières vacillèrent. Très mauvais signe. Mais, il était tellement en colère qu’il n’écouta pas la voix de la raison qui lui disait de se calmer et de réfléchir. A ce moment même, il avait plus des envies de meurtres que l’envie de réfléchir. Mais, il ne comprenait pas. Il ne lui avait pas tourné le dos ! Il hurla donc contre elle, montant encore d’une octave :

« Tu te fous de moi ? De une je ne t’ai jamais tourné le dos, c’est toi qui m’évitait comme si j’avais fait une connerie ! Je ne te comprends pas ! Ok, je suis sorti avec ta meilleure amie sans avoir de sentiments, mais je ne t’ai jamais tourné le dos ! Tu te trouves toujours des excuses mais, moi, je ne suis pas fautif dans cette histoire ! Alors oui très clairement, j’insinue que tu m’as tourné le dos pour ton Barry d’amour qui débarque de je ne sais où ! C’est vrai quoi, tu ne m’en as pas parlé une seule fois avant que je le découvre par inadvertance ! Moi, j’ai toujours été honnête avec toi ! Ce qui n’est clairement pas ton cas ! »

Pandore s'attendait peut être à ce qu'il la laisse partir, mais il n'en était rien. Non bien sur, il fallait qu'il crie encore plus fort, qu'il s'énerve encore plus lui aussi, qu'on parte sur quelque chose d'encore plus compliqué pour tous les deux.

« Tu te fous de moi ? De une je ne t’ai jamais tourné le dos, c’est toi qui m’évitait comme si j’avais fait une connerie ! Je ne te comprends pas ! Ok, je suis sorti avec ta meilleure amie sans avoir de sentiments, mais je ne t’ai jamais tourné le dos ! Tu te trouves toujours des excuses mais, moi, je ne suis pas fautif dans cette histoire ! Alors oui très clairement, j’insinue que tu m’as tourné le dos pour ton Barry d’amour qui débarque de je ne sais où ! C’est vrai quoi, tu ne m’en as pas parlé une seule fois avant que je le découvre par inadvertance ! Moi, j’ai toujours été honnête avec toi ! Ce qui n’est clairement pas ton cas ! »

Pandore fit demi tour et revint vers lui, elle se tint debout à côté de son fauteuil, la tête tournée vers lui, les sourcils froncés. Serrant le poing pour que tout ne dégénère pas, elle sentit qu'il fallait qu'elle riposte :

« Bien sur que c'était une connerie ! Tu lui faisais du mal sans t'en rendre compte. Pourquoi a-t-il fallut que tu sortes avec elle hein ? Tu fais toujours des conneries ! Barry a été là pour moi quand personne ne l'était, quand tu feignais ton amour pour Alesya et que tes yeux étaient aveuglés par ton petit couple et ta petite vie tranquille qui en fin de compte t'allais bien ! J'allais te parler de lui ! Tout s'est juste enchaîné avec trop de précipitations! J'ai toujours été honnête avec toi, tu es juste incapable de comprendre la vérité ! »

Dit elle avec colère. Pandore était hors de ses gonds. Elle voulait lui hurler des choses atroces au visage, des choses qu'elle ne pensait pas et qui pouvaient sortir à tout instant. Elle voulait le frapper, qu'ils se battent tous les deux pour que ça explose enfin et pour faire sortir toute cette énergie et cette rage qui monta en elle. Mais elle avait peur de lui faire mal. PAndore serra les poings, les dents, tout son corps était contracté, tous ses muscles bandés par la colère, et Fahrenheit qui ressentait le malaise de sa maîtresse, grognait.

Matthew aurait préférée qu’elle s’en aille. Qu’ils en parlent plus tard, à froid. Mais elle fit demi-tour et se planta face à lui. Il se leva pour lui faire face :

« Bien sur que c'était une connerie ! Tu lui faisais du mal sans t'en rendre compte. Pourquoi a-t-il fallut que tu sortes avec elle hein ? Tu fais toujours des conneries ! Barry a été là pour moi quand personne ne l'était, quand tu feignais ton amour pour Alesya et que tes yeux étaient aveuglés par ton petit couple et ta petite vie tranquille qui en fin de compte t'allais bien ! J'allais te parler de lui ! Tout s'est juste enchaîné avec trop de précipitations! J'ai toujours été honnête avec toi, tu es juste incapable de comprendre la vérité ! »

Aveuglé par son petit couple ? Il aurait sûrement rit s’il n’était pas si en colère. Mais là, toute sa raison avait tranquillement pris ses affaires et s’était tiré. Il sentait bien qu’il fallait qu’ils arrêtent avant de dire des choses qu’ils ne pensaient pas mais qui seraient impardonnables. Et pourtant, aveuglé par la colère, il riposta avec véhémence :

« Bien sûr que j’étais bien ! Je ne me compliquais pas la vie au moins ! Tout était simple avec elle ! Mais je crois qu’en fait tu te mens à toi-même ! Tu me reproches de l’avoir blessé ? Ok, j’assume ! Mais regarde-moi dans les yeux, là maintenant, et dis-moi que t’aimes ton cré… Barry ! Dis-le-moi, Pandore ! Avant de m’adresser des reproches ! Retourne la situation ! »

« Bien sûr que j’étais bien ! Je ne me compliquais pas la vie au moins ! Tout était simple avec elle ! Mais je crois qu’en fait tu te mens à toi-même ! Tu me reproches de l’avoir blessé ? Ok, j’assume ! Mais regarde-moi dans les yeux, là maintenant, et dis-moi que t’aimes ton cré… Barry ! Dis-le-moi, Pandore ! Avant de m’adresser des reproches ! Retourne la situation ! »

Pandore aurait pu être choquée, mais elle s'attendait presque à une réaction de ce genre là. Pourquoi il partait sur ce terrain là ? Il avait merdé avec Alesya mais c'était différent. Barry était un mortel, qui ne soutenait pas leur cause, qui n'était pas le meilleur ami de Matthew. Comment pouvait il comparer ?

« Et bah si c'était simple pourquoi tu n'y retournes pas hein ? Pourquoi tu m'as écouté ? Tu veux que je te dise ce que j'aime chez lui ? J'aime le fait qu'il s'occupe de moi, qu'il prenne ma main et que je me sente en sécurité, j'aime quand il m'embrasse et j'aime être avec lui parce que tout change quand il est là ! J'aime me sentir bien, j'aime ses mains sur mes hanches et j'aime ses lèvres contre ma peau ! Et si c'est ça l'amour alors oui je l'aime !»

Elle savait qu'elle mentait. Qu'elle aimait bien Barry et que ce qu'elle venait de dire jusqu'à l'avant dernière phrase était vrai. Et une part d'elle voulait réellement l'aimer, et peut être qu'elle l'aimait un peu, ou qu'elle était très attachée, mais pas comme le vrai amour probablement. Mais sans la vue c'était toujours plus facile de mentir, pas de regard à soutenir, rien qui trahit. Pandore était si habituée et si convaincue par son propre mensonge que même elle y croyait. Pourquoi tout étaler ? Pourquoi faire la liste ? Pour qu'il comprenne, ou qu'il soit jaloux ? Elle ne savait même pas.

Matthew s’y attendait. Vraiment, il s’était préparé. Mais ça fit quand même très mal. Il sentit son cœur faire le grand-huit dans sa poitrine pour finir sa course sur le sol, en mille morceaux. Pourtant il ne broncha pas avant qu’elle ait fini :

« Et bah si c'était simple pourquoi tu n'y retournes pas hein ? Pourquoi tu m'as écouté ? Tu veux que je te dise ce que j'aime chez lui ? J'aime le fait qu'il s'occupe de moi, qu'il prenne ma main et que je me sente en sécurité, j'aime quand il m'embrasse et j'aime être avec lui parce que tout change quand il est là ! J'aime me sentir bien, j'aime ses mains sur mes hanches et j'aime ses lèvres contre ma peau ! Et si c'est ça l'amour alors oui je l'aime !»

Pourquoi diable avait-elle fait la liste ? Une simple affirmation aurait suffi. Elle voulait lui faire mal ? SI c’était ça, alors elle avait gagné. Elle l’avait écrabouillé même. Il ferma un instant les yeux. Pour le coup, il était content qu’elle ne puisse rien voir parce qu’il était blanc comme un linge. Mais, sa colère n’avait pas disparue. Elle était toujours là, bien ancrée. Et là, il avait décidé d’être méchant :

« Et bien tant mieux pour toi. En attendant, tu devrais faire gaffe, puisque tu l’aimes tellement. Je ne sais pas si tu es au courant, mais un accident est si vite arrivé dans notre monde ! Tu es une fille de Zeus, t’attires beaucoup les monstres, alors tu sais, ton copain, il est en danger. Tu ne voudrais pas qu’il meure par ta faute, n’est-ce pas ? »

A peine eut-il dit ses mots qu’il les regretta profondément. Il l’aurait voulu les ravaler et les bouffer. Trop tard…

Pandore ne pensait pas qu'ils en arriveraient à des mots si violents lorsqu'il lâcha durement :

« Et bien tant mieux pour toi. En attendant, tu devrais faire gaffe, puisque tu l’aimes tellement. Je ne sais pas si tu es au courant, mais un accident est si vite arrivé dans notre monde ! Tu es une fille de Zeus, t’attires beaucoup les monstres, alors tu sais, ton copain, il est en danger. Tu ne voudrais pas qu’il meure par ta faute, n’est-ce pas ? »

Pandore le reçut comme un coup de couteau en plein ventre. Elle blêmit. La vision revint. Cette vision qui lui arrivait d'avoir la nuit ou même le jour. L'odeur de sang, la peur, la mort... Elle était jeune, elle n'avait pas pu le protéger à cette époque. Mais maintenant elle était prête. Elle défendrait Barry, quiconque s'en prendrait à lui mourrait, elle n'était pas prête à le laisser tomber.

« Je suis forte... Je ne l'étais pas avant. »

Dit elle alors, à mis voix. Elle se rapprocha de Matthew et murmura tout bas à son oreille :

« Je m'opposerai à quiconque s'en prendra à lui. Même toi. Et si tu continues, tu vas comprendre l'étendue des pouvoirs d'un enfant de Zeus. »

Pandore recula. Ce qu'il venait de dire était plus qu'impardonnable.

Le silence s’imposa. Matthew se baffa intérieurement. Encore et encore. Toute sa colère était retombée d’un coup. Il se rendait compte de à quel point il avait été stupide. Tout cela à cause de la jalousie. Il la vit blêmir. Oh bordel de dieu ! Il se dégoûtait lui-même. Elle dit :

« Je suis forte... Je ne l'étais pas avant. »

Elle lui murmura à l’oreille :

« Je m'opposerai à quiconque s'en prendra à lui. Même toi. Et si tu continues, tu vas comprendre l'étendue des pouvoirs d'un enfant de Zeus. »

Clairement, c’étaient des menaces. Mais, bon, il le méritait. Il ferma les yeux. Il était allé beaucoup trop loin. Tout ce qu’il pouvait faire, maintenant, c’était de dire la vérité. Alors, il dit d’une voix basse :

« Je n’aurais pas dû dire ça. Je ne m’en prendrais jamais à Barry. Je le défendrai même. Pour toi. Je ne sais pas ce qui m’a pris… »

Mais, puisqu’il s’était juré de dire la vérité il se corrigea :

« En fait si, je sais ce qu’il m’a pris. Je suis jaloux. Horriblement jaloux. Parce que lui, il a réussi là où moi j’ai échoué. Parce que même en sortant avec Alesya, ça ne t’as rien fait. Je voulais te rendre jalouse, Pandore. C’est puéril, et en plus, ça n’a pas marché. Mais, j’ai fait ça, parce que… Parce que je t’aime. »

Elle recula sa tête pour voir ce qu'il pouvait bien répondre à ça. Allait il se battre ?

« Je n’aurais pas dû dire ça. Je ne m’en prendrais jamais à Barry. Je le défendrai même. Pour toi. Je ne sais pas ce qui m’a pris… »

Sa voix était étonnamment calme. Pandore fut prise de cours par ce bref retournement de situation. Elle sentit ses nerfs se détendre même si elle était toujours sur la défensive. Pourquoi défendrait il Barry qu'il semble tant mépriser ?

« En fait si, je sais ce qu’il m’a pris. Je suis jaloux. Horriblement jaloux. Parce que lui, il a réussi là où moi j’ai échoué. Parce que même en sortant avec Alesya, ça ne t’as rien fait. Je voulais te rendre jalouse, Pandore. C’est puéril, et en plus, ça n’a pas marché. Mais, j’ai fait ça, parce que… Parce que je t’aime. »

Pandore voulut se mettre les mains sur les oreilles. Elle ne voulait pas entendre ça, il ne devait pas dire ça. C'était mal. Mal. Mal. Pandore sortait avec Barry, il l'aimait, il avait tout fait pour elle. Matthew n'avait rien fait que lui faire mal et essayer de la rendre jalouse. Mais elle que faisait elle avec son mortel ? Cherchait elle à s'échapper du monde divin, de Matthew ou cherchait elle à faire exactement la même chose. Elle ne savait plus. Elle aurait voulu qu'il ne dise rien, qu'il se taise, qu'il reprenne ses paroles et qu'il lui crie dessus encore plutôt que d'entendre ça. Elle recula de deux pas, le visage livide. Elle ne contrôlait plus ses réactions, comme si toute sa rationalité était partie. Que fallait il dire? Ne pas dire ? Faire ? Ne pas faire ? La demi-déesse essaya de remettre ses pensées en ordre. Présentement que pouvait elle faire d'autre que le repousser ? Son corps battait beaucoup trop fort dans sa poitrine, elle se sentait débordée par le trop-plein de sentiments qui se bousculaient en elle.

« Je... Tu ne dois pas dire ça Matthew... Tu sais ce que je pense de toi... de nous... Pourquoi tu me fais ça maintenant ? Pourquoi ? Tu veux me détruire ? C'est ça ? Tu veux que je sois réduite en miette, misérable ? Sois fier de toi, c'est fait. »

Pandore resta debout, chancelante.

Est-ce qu’il regrettait d’avoir dit ça ? Non. Parce qu’il se sentit libéré. Bon, ça ne dura pas car Pandore recula encore plus blanche qu’avant. On pourrait dire qu’il venait de la gifler. Il en ressentit un petit pincement au cœur. Etait-il si horrible que cela ? Bon sang, pourquoi ne pouvait-il pas être amoureux d’Alesya ? Ou de n’importe qui d’autre ? Elle l’avait fait si facilement avec Barry, elle. Il avait envie de quitter cette pièce maintenant. De reprendre ses mots, ses sentiments et de se tirer. Mais il resta immobile, recevant chaque mot de Pandore comme un coup de poing.

« Je... Tu ne dois pas dire ça Matthew... Tu sais ce que je pense de toi... de nous... Pourquoi tu me fais ça maintenant ? Pourquoi ? Tu veux me détruire ? C'est ça ? Tu veux que je sois réduite en miette, misérable ? Sois fier de toi, c'est fait. »

C’était même pire que prévu. Il ne voyait vraiment pas comment la situation pouvait empirer. Vraiment pas. Il se laissa tomber sur une chaise et se prit la tête entre les mains. Que répondre à cela ? Il avait entendu, il l’avait détruite. Et c’était la dernière chose qu’il souhaitait. Il répondit calmement en relevant la tête :

« Je suis désolé. Du fond du cœur. Ça me tue que tu penses ça de moi. De croire que je veux te détruire. La vérité Pandore, c’est que je n’ai rien fait. Je t’ai juste dit ce que je pensais. Mais ça fait un moment que je me le suis avoué en fait. Quand je suis venu te voir et que j’ai rencontré Barry, c’était pour te dire cela. Il y a eu un moment où je pensais que c’était possible. »

Il esquissa un petit sourire triste. Il voyait à quel point il se trompait. Il n’était qu’un fléau pour elle. Elle le lui avait bien fait comprendre. Il continua :

« Je ne veux pas te faire de mal. Aussi, je pense que le mieux, c’est qu’on arrête ça. Tout ça. J’en ai marre des disputes. Et je veux que tu sois heureuse. Même si c’est avec Barry. Alors, je te jure que plus jamais je ne te ferais du mal. Je serais l’ami dont tu as besoin, mais rien de plus. »

Que dire de plus ? Rien, finalement, elle avait gagné. Il était décidé à ramasser les miettes qui restaient de son cœur et de chasser tous les sentiments qu’il avait pour elle. Mais c’était dur. Parce que, au moment où il était sûr de n’avoir plus aucune chance, il se rendit compte que c’était l’amour de sa vie…

Avait il seulement la même vision qu'elle de leur relation ? Pandore en doutait. Elle voulait s'assoir, trouver le confort d'un fauteuil où tout son poids pourrait retomber, et son fardeau aussi. Mais il n'y en avait pas alors elle resta debout.

« Je suis désolé. Du fond du cœur. Ça me tue que tu penses ça de moi. De croire que je veux te détruire. La vérité Pandore, c’est que je n’ai rien fait. Je t’ai juste dit ce que je pensais. Mais ça fait un moment que je me le suis avoué en fait. Quand je suis venu te voir et que j’ai rencontré Barry, c’était pour te dire cela. Il y a eu un moment où je pensais que c’était possible. Je ne veux pas te faire de mal. Aussi, je pense que le mieux, c’est qu’on arrête ça. Tout ça. J’en ai marre des disputes. Et je veux que tu sois heureuse. Même si c’est avec Barry. Alors, je te jure que plus jamais je ne te ferais du mal. Je serais l’ami dont tu as besoin, mais rien de plus. »

Pandore grimaça. Elle ne voulait pas qu'ils soient amis. Ils ne savaient pas être amis. Quand ils étaient amis, depuis quelques temps, rien ne fonctionnait, ils ne faisaient que se blesser parce qu'ils ne voulaient pas partager l'autre. Et les mots de Matthew étaient pire que lui dire qu'il l'aimait. Pandore était dans une impasse, elle ne pouvait rien faire sans ruiner son honneur ou son amour. Elle pesta intérieurement. Voilà où tout ce ci l'avait mené. Elle pris une profonde inspiration et ferma les paupières. Elle était obligée de le dire, et encore une fois, elle était brisée par ses obligations. Pourquoi le destin était il si terrible avec elle ?

« Je ne veux pas être ton amie...» dit elle en s'approchant de lui. « Je ne veux pas être ton amie, mais pour le moment je ne peux pas t'aimer. Donne moi... du temps. »

Dit elle avec un sourire triste. Il lui fallait le temps de digérer ça, de choisir comment l'annoncer à Barry, comment rompre avec une personne qui vous rend heureuse pour celle qui vous détruit mais que vous ne pouvez vous empêcher d'aimer ? Il fallait qu'elle puisse y réfléchir? Parce qu'elle savait que ce choix n'était pas le meilleur, car il n'y avait pas de meilleur choix. Que des impasses. Partout. Mais Pandore avait choisis de prendre le chemin qui la détruirait, parce que la main de Matthew l'avait toujours guidé, et elle le suivait les yeux fermés.

Il resta immobile sans bouger. Parce que pour lui la discussion était clause. Et finalement, même si c'était douloureux, peut-être que c'était le mieux... Après tout, ces derniers temps Pandore et lui ne faisaient que de se déchirer, de se disputer. Bien sûr, il avait envisagé l'autre option. Sûrement moins douloureuse mais ô combien difficile. Il était faible. Et il en avait conscience. Autrement, il lui aurait dit qu'être amis était impossible et il aurait simplement arrêté de la voir. Oui, ça aurait été sans doute plus facile. Mais, il avait choisi la voix douloureuse. Et tant pis. Il resterait son ami. Elle se rapprocha de lui. Et ce ne fut qu'en cet instant, quand son coeur s'emballa, qu'il comprit que ce serait très dur. Il voulait bien faire des efforts mais elle ne pouvait pas non p'us être si près. Il essaya de détourner les yeux, mais il en fut incapable. Elle lui dit :

« Je ne veux pas être ton amie...»

Il sentit son estomac se contracté douloureusement. Lui non plus. C'était impossible. Il s'en rendait bien compte. Et elle aussi d'ailleurs. Alors quoi ? Ils étaient dans une impasse. Elle continua :

« Je ne veux pas être ton amie, mais pour le moment je ne peux pas t'aimer. Donne moi... du temps. »

Décidément, elle était beaucoup trop proche de lui. Il n'arrivait pas à réfléchir correctement. Il avait envie de reculer. De fuir devant cet infime espoir qu'elle lui proposait. En soit, c'était pire que si elle s'était contentée de dire non. Il ne saurait jamais. Une véritable torture. Mais lui, il s'en foutait de souffrir. Il observa son sourire triste et remarqua quel triste tableau ils faisaient là tous les deux. Et puis, il devait éviter de regarder ses lèvres. C'était comme si mettre des mots sur ces sentiments les avaient décuplés puissance dix. Il réfléchit à ce qu'il pouvait bien répondre à cela. A part lui crier de reculer, il ne voyait pas. En plus, il n'avait pas envie qu'elle recule.

"Tu as tout le temps qu'il te faudra."

Pandore ne pouvait rien faire d'autre que ça pour le moment, elle était bloquée et ne savait pas comment gérer la chose. Jamais une chose pareille ne lui était arrivée, et elle ne s'était jamais sentie aussi émotionnellement instable. Pourquoi tant de sentiments contradictoires se bousculaient en elle ?

"Tu as tout le temps qu'il te faudra."

Elle se dit qu'alors ça irait mieux. Que si tous les deux faisaient des efforts cela pourrait aller, qu'ils pourraient gérer la chose. Elle posa sa main sur la sienne. Pour le remercier. Et elle trouva cela perturbant. Cela ne lui était jamais arrivé avant. Elle qui, aveugle, ne dialoguait qu'avec le touché pour exprimer ses ressentis, venait de se rendre compte de ses limites. Mais elle ne retira pas sa main, il fallait que cela n'ait pas l'air de la déranger, de la perturber. Et sa fréquence cardiaque augmenta. Même lorsqu'elle se battait elle n'avait pas l'impression d'avoir atteint une telle fréquence. Son esprit s'embrouilla et elle sourit. Elle avait le contrôle, ça allait bien se passer. Elle avait le contrôle.

"Merci."

Elle posa sa main sur la sienne et il résista à l'envie de la retirer. Il a dit qu'il lui laisserait le temps. Alors, il fit comme si son coeur n'était pas sortit de sa poitrine pour danser une gigue et il resta impassible. Avant, jamais il n'avait ressenti cela. Il se contenta de la fixer. Et elle sourit. D'accord. Tout allait bien. Il gérait comme un chef.

"Merci. "

Il lui sourit en retour et serra sa main pour essayer de faire partir cette brûlure. Peine perdue. C'est limite si elle s'intensifia. Il ne savait plus quoi dire et il était à peu près sûr d'être rouge pivoine. Le malaise. Il fallait qu'il meuble ce silence. Parce que le silence devenait trop gênant. Et que son cerveau avait cessé de fonctionner. Tout ce qu'il parvint à articuler, c'est :

"Pas de soucis."

Peut être que tout allait redevenir normal. Elle aurait une relation paisible et resterait avec Barry. Comment allait il le prendre et comment lui annoncer ? Elle ne voulait pas lui faire de mal, pas le moins du monde, et une partait d'elle appréciait ce garçon qui était si délicat avec elle. Mais cela n'avait rien à voir avec le reste. Pour le moment il ne fallait pas penser à ça. Et elle se rendit compte que sa main était toujours posée sur celle de Matthew lorsqu'il émit une petite pression dessus, ce qui la tira de ses songes. Pandore voulait et ne voulait pas rompre le contact. Pourquoi tout paraissait soudain si compliqué ? Quelques heures plutôt tout le monde allait très bien et personne n'était perturbée. Et maintenant, elle ne savait que faire ou que penser.

"Pas de soucis."

Pandore écouta sa voix. Contrairement aux autres elle n'avait rien d'autre à quoi se rattacher que cette voix qui venait de briser le silence. Sa voix et son touché, c'était tout. Pandore lâcha sa main et la posa sur sa joue, elle se pencha vers lui et posa un baiser sur sa joue et chuchota un :

"Merci de comprendre."

à son oreille, avant de se redresser. Et elle se dit qu'elle n'aurait jamais du faire ça. Tout de suite, elle contrôlait un peu moins.

Génial ! Trois mots prononcés correctement. Il essaya de détendre ses muscles crispés. Elle lâcha sa main et la posa sur sa joue avant de lui faire un baiser sur sa joue cuisante. Il n'allait pas se mentir, il était sur le coup beaucoup moins sûr de gérer. Il fallait qu'il se contrôle et pourtant des frissons le parcoururent lorsqu'elle lui dit à l'oreille :

"Merci de comprendre."

Il ferma encore les yeux. Si elle avait fait cela quelques jours plus tôt, la situation aurait été radicalement différente. Sauf que là, c'était plus malaisant qu'autre chose. Il se reprit et et répondit en essayant de mettre un peu de distance entre eux :

"Je suis là pour ça... Merci à toi, plutôt. Je suis vraiment qu'un sale con des fois..."

Pandore voulut se racler la gorge mais et s'excuser d'avoir fait ça mais se retint. Cette situation était probablement totalement normale de vue de l'extérieur, mais à l'intérieur tout se chamboulait. Elle se sentait limite gênée de se retrouver là alors qu'elle ne devrait pas. Et elle aurait voulu s'assoir mais encore une fois elel ne savait pas où étaient les chaises. La seule place assise était celle de Matthew, et il était hors de question qu'elle s'assoit sur ses genoux.

"Je suis là pour ça... Merci à toi, plutôt. Je suis vraiment qu'un sale con des fois..."

La jeune femme lui sourit. C'est, vrai il était là pour la comprendre, depuis qu'ils se connaissaient.

"Ca te dérangerait qu'on échange ? Je veux dire j'aimerais bien m'assoir mais je ne peux pas réellement voir le siège."

C'était stupide de dire ça, mais elle ne réfléchissait plus, à rien. A rien du tout sauf à se concentrer. Ne pas lui sauter au cou, ce devrait être faisable. La résistante fit une petite grimace désolée de le déranger. En fait elle n'était pas désolée de lui demander de se lever, il était jeune et vigoureux non ?

"Et ouais parfois t'es con, mais c'est pour ça que je... euh, qu'on se marre bien."

Et merde. Pourquoi elle enchaînait connerie sur connerie quand elle parlait ? En plus pour ne rien dire d'intéressant. Il fallait qu'elle apprenne à fermer sa gueule, clairement.

Elle lui sourit et il soupira. Le moment de gêne était passé.

"Ca te dérangerait qu'on échange ? Je veux dire j'aimerais bien m'assoir mais je ne peux pas réellement voir le siège."

Il se leva comme si la chaise l'avait brûlé. Qu'il était bête ! C'est vrai quoi, il aurait dû lui proposer une chaise... Elle lui fit une grimace désolée et ajouta :

"Et ouais parfois t'es con, mais c'est pour ça que je... euh, qu'on se marre bien."

Il se figea en sentant son coeur faire un bond dans sa poitrine. Il sourit gêné et guida Pandore jusqu'à la chaise. Le truc qu'il n'avait pas prévu, c'est que sa main alla se loger dans le creux de ses reins. Il la tira en faisant comme si tout était normal mais son corps s'était violemment enflammé.

Sujet: Re: Je suis papa... [Matthew & Pandore] (mini rp)

» Pandore... Qu'est-ce que tu as fait ? [PV Pandore - Mini RP] [terminé]
» Euh c'est qui lui ? FT Matthew Schaeffer et Pandore E. Skywalker (abandonné)
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Je suis papa... [Matthew & Pandore] (mini rp)

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