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| William — Les malheurs et les jumeaux ne débarquent jamais seuls | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: William — Les malheurs et les jumeaux ne débarquent jamais seuls Jeu 14 Mai - 17:49 | |
| Le sauna, Zoey n'y mettait jamais les pieds. Portant les trucs de filles, de relaxation et tout ce qui allait ça la connaissait. Mais se détendre dans un bain était, à son goût, beaucoup moins cool que la bronzette autour du lac. Et aujourd'hui, quoi de mieux que d'y aller avec avec son frère jumeau ? Beaucoup de gens avaient du mal à le voir en tant que jumeau. Les filles disait que William était beaucoup plus chou que sa sœur et les gars... Les gars ne faisait pas de commentaires parce que Zoey était une fille plutôt brutale qui prenait mal les commentaires sur les différence entre elle et son frère. Zoey, c'était un véritable fléau qui s'abattait sur le pauvre fille osant lorgner sur son frère. C'était son frère. Pas celui de quelqu'un d'autre. Et tout le monde savait à la colonie que les deux jumeaux de Dionysos, quand ils étaient ensemble, cela ne présageait rien de bon.
« Je pense qu'on va en faire fuir certains mon poulet... »
Ce n'était même pas une idée, c'était sûr. Et ils entrèrent. L'ambiance tranquille du sauna. Ah, c'était cool. Quelques filles d'Aphrodite et d'Apollon se levèrent de leur siège. Un regard noir et elle arrêtèrent immédiatement de les dévisager des pieds à la tête. Certes, Zoey, avec son maillot violet ne passait pas inaperçu. le violet était sa couleur, point barre.
« On s'installe où ma poire adoré ? »
Un rire se fit entendre à l'autre bout de la salle, et elle l'ignora royalement. Les surnoms c'était pour le fun. C'était bête, mais c'était marrant. Et les gens paraissaient toujours complètement outré, et voir leur tête était très drôle pour Zoey. Elle passa une main dans ses cheveux brun et soupira.
« On crève de chaud ici, comment ils font pour y passer leur journée ces glands ? »
Sa remarque avait dû être entendu par certains qui lui balancèrent d'aller voir ailleurs. Elle haussa les épaules jouant la cartes de la fille qui n'avait pas une très bonne ouïe. Non, franchement, elle en voyait pas. Comment pouvait-on renoncer au grand air pour venir s'enfermer ici, juste pour... perde du poids en se déshydratant. Mais aujourd'hui, elle ferait un effort, histoire de tester quelque chose de nouveau. Après tout, cela faisait des années qu'elle était à la colonie et elle n'avait mit les pieds ici que trois fois seulement. Une fois pour fuir une fille d'Hermès sur qui elle avait tapé, une fois parce qu'un gars avait tenté de l’invité subtilement à elle ne savait pas trop quoi, mais il avait reçu son poing dans la figure et la troisième fois, c'était avec William. Au moins, avec lui, elle en risquait rien, c'était certains. Il la protégeait, elle le protégeait, c'était cinquante cinquante. Elle se posa, ne prêta pas vraiment attention à la valeur qui se faisait de plus en plus étouffante. Zoey se dit que c'était sans doute l'endroit qui était comme cela. Et puis cela n'avait pas l'air de gêner les autres demi-dieux ici présent.
Dernière édition par Zoey Peverell le Mar 14 Fév - 16:54, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: William — Les malheurs et les jumeaux ne débarquent jamais seuls Sam 16 Mai - 20:55 | |
| La matinée n'avait pas si mal commencée. L'entraînement de tir à l'arc s'était plutôt bien passé – coller la misère à un fils d'Apollon l'avait mi d'excellente humeur – et si les révisions de ses techniques à l'épée n'avaient pas été aussi brillantes, il n'en avait pas le moins du monde pris ombrage. Le monde voulait qu'on ne soit pas doué partout et lui n'avait absolument aucun talent dans le maniement d'une quelconque arme blanche. L'arc et l'arbalète en revanche, il y prenait clairement son pied depuis sa rencontre avec Grace. Bref, de fil en aiguille, il en était venu à rêvasser en songeant à ce que pouvait bien faire cette curieuse demoiselle en ce moment-même, réflexion rapidement interrompue par Zoey. Beaucoup découvraient leur lien de parenté réel – donc autre que le fait d'être tous deux des enfants de Dionysos – en apprenant leur nom de famille. Détail plutôt vexant en fin de compte puisqu'un temps, une rumeur sur une prétendue relation amoureuse entre William et Zoey avait fait le tour de la Colonie. Quand l'idée qu'ils puissent être frère et sœur, et plutôt proches avec ça, avait fini par être acceptée et acquise par tous, c'était un tout autre tableau que les sangs-mêlés avaient découverts. On pouvait se faire maltraiter par Zoey ou martyriser William, une foi réunis, il devenaient relativement... Terrifiants. Dans le sens où les voir ensembles ne pouvait annoncer qu'un cataclysme.
« T'es vraiment sûre qu'il y a un sauna à la Colonie ? Ça me paraît un peu gros quand même. » Bon d'accord, il n'avait jamais pris la peine de se renseigner et l'idée d'inviter William à venir glouglouter dans l'eau n'avait pas non plus dû effleurer grand monde. Pourtant, il y avait bien un sauna au camp, détail qui manqua de lui décrocher la mâchoire. Heureusement que pour faire plaisir à sa sœur, il avait pensé à revêtir son short de bain à motifs de fleurs hawaïennes. « Euh bah on s'installe où tu veux, mon caramel mou. » Les surnoms, c'était leur battle. Plus c'était con, mieux c'était, et ils ne manquaient pas d'imagination. Pourtant, c'est une armée de regards moqueurs qui les accueillit à leur entrée. « Là ça me paraît bien. » D'un coup de fesse, le sang-mêlé expédia une gamine de huit ou neuf ans, s'attirant une nouvelle armée de regard noirs, et tapota la place juste à côté de lui. « Préchauffé et tout, milady. » Personne de dangereux dans le coin, William s'en était assuré avant. Il était raisonnablement certain que la gamine venait du bungalow de Déméter et peu d'entre eux le portaient dans leur cœur donc... « Il fait quand même très chaud. » « C'est moins chaud que ça, d'habitude. » Il leva un regard perplexe sur la fille assise de l'autre côté qui lui avait répondu. « Ah... d'accord. » Au fond, il s'en foutait de la température, il n'avait pas franchement l'intention d'y remettre les pieds de sitôt. « Et d'habitude, il n'y a pas ce grondement aussi. » Allons bon, il fallait qu'ils viennent pile le jour où le tout fonctionnait mal. |
| | | | Sujet: Re: William — Les malheurs et les jumeaux ne débarquent jamais seuls Jeu 21 Mai - 18:08 | |
| La mère des jumeaux Peverell avait toujours eu beaucoup de courage. C'était du moins comme ça que sa fille, née quelques minutes avant son frère, le voyait. Il fallait dire qu'elle avait mit tout son cœur et son temps dans l'éducation de base de ses enfants. Elle avait aussi tenté de les séparer de temps en temps, afin d'éviter ce qui était finalement arrivé : un duo en permanence à la recherche des mauvais coups à faire ensemble. Ils se disputaient peu, que pour des choses plus ou moins futiles (« rend moi la Nutella, je l'avais vu le premier » « non, moi ! ») et savaient se serrer les coudes quand il le fallait. Et à la colonie, une fois que le concept de jumeau avait été assimilé par les gens, les autres demi-dieux avaient eu vite fait d'en venir à la même conclusion que madame Peverell : on fichait la paix à Zoey et William et on ne leur dictait surtout pas leur conduite. William s'installa et Zoey le rejoint, tout en douceur et en élégance, éclaboussant tout les autres demi-dieux ici présent.
« Qu'est ce que t'as toi là ? »
La manière dont cette blondinette les regardaient ne lui plaisait pas. Elle lui tira la langue et la blonde se tourna vers ses amie en chuchotant quelques mots sans doute peu flatteurs à l'égard de la fille de Dionysos.
« Elle est jalouse de mon beau maillot tu pense Wiwi mon kiwi ? »
Nouveau rire et Zoey ne tenant plus lui envoya une gerbe d'eau dans la figure, mouillant ses cheveux encore secs et impeccable. Son frère avait raison,le grondement n'était pas normal. Zoey ne s'y connaissait pas en mécanique, ou dans les trucs dans le genre, mais il devait y avoir un truc qui n'allait pas dans la chaufferie, juste sous leurs pieds.
« Pas faux frangin, on va jeter un coup d’œil ? »
Excellente idée Zoey ! Et la voilà qui s'improvisait plombier. Si le problème était mineur, Zoey partait du principe que, puisqu'elle était-doué et que son frère était génial, ils pouvaient facilement régler le soucis. En plus, tout le monde leur serait reconnaissait, ils feraient un super fête en leur honneur et « tu t'emballe trop... » De toute façon il n'était stipulé nul part que les demi-dieu n'avaient pas le droit de se rendre au sous sol. Peut-être était-ce sous entendu, mais au quel cas, Zoey décida de n'en faire qu'à sa tête. Et puis il faisait vraiment trop chaud, ils allaient tous finir par exploser. |
| | | | Sujet: Re: William — Les malheurs et les jumeaux ne débarquent jamais seuls Dim 20 Sep - 21:04 | |
| Ouais non mais c'était vrai qu'à la réflexion, ce grondement était tout sauf naturel et rassurant. William supposait qu'il l'aurait su si les saunas étaient connus pour leur grondement imitant un avion sur sa piste de décollage. Sa sœur choisit cet instant pour s'improviser plombier et le fils de Dionysos rejoignit sa jumelle, s'agenouillant dans l'eau quasiment bouillante pour chercher le problème à l'origine du bruit. Très honnêtement, William n'avait rien d'un artisan et réparer un machin aquatique n'aurait même pas dû lui traverser la tête. Mais puisqu'il était en compagnie de Zoey, il avait tendance à se sentir puissant et incollable dans n'importe quel domaine. Même ceux dont il n'aurait pas dû se mêler. « Je crois qu'il va falloir sortir du bain ! » De toute évidence, la trappe permettant d'accéder au moteur du sana ne se trouvait pas dans le sauna. Et William arriva vite à cette conclusion. (Il ne fallait pas lui en vouloir, il ne s'était jamais rendu dans un sauna et ne s'était pas non plus posé la question de son fonctionnement avant aujourd'hui.)
Hop, aussitôt dit, aussitôt fait. Pataugeant jusqu'à l'entrée du sauna, il se glissa dans la sortie en mouillant tous ceux qui avaient le malheur de se trouver à proximité. Trois secondes après, il courrait sur l'herbe, pied nu, jusqu'à trouver la fameuse trappe menant à la salle de manutention, en sous-sol. « Zoey, Zoey ! J'ai trouvé. » Effectivement, c'était bien ça. L'ouvrir ne lui prit qu'une demi-seconde (le temps que ses muscles acceptent de faire le sale boulot) et bientôt, un rectangle d'obscurité s'ouvrait aux pieds des deux jumeaux. « Bon alors voyons... » William se frotta les mains et s'engagea le premier dans le trou sombre, descendant le long des barreaux en fer avec prudence. Des bruits de gouttes et une odeur d'humidité montaient de la cavité, sombre présage de ce qui pourrait leur arriver. Évidemment, ils n'allaient pas en tenir compte ni même noter tous ces sinistres bruits. Il toucha à nouveau le sol, posant ses pieds nus dans une flaques glaciales bien loin de la réconfortante chaleur du sauna. « Le bruit est dix fois plus fort ici ! » De fait, il devait crier pour espérer être entendu de sa sœur qui descendant à son tour.
« Je ne sais pas ce qui peut causer ce bruit bizarre. » Les deux jumeaux étaient penchés sur la boîte de maintenance, occupés à vérifier tuyauterie et autres détails mineurs d'un sauna placé dans un camp de sangs-mêlés (bon sang, il ne s'en remettait toujours pas) quand le bruit se reproduit à l'opposé d'eux-même, là où la pièce déjà glauque disparaissait dans l'ombre. « Euh Zozo… T'as entendu ça ? » Brusquement, il avait peur. Un frisson lui glissa le long du dos et il se força à ne pas reculer. Évidemment, il n'était pas armé… Ça aurait été bien trop facile et pratique. « Je… Je crois qu'il y a un truc dans l'ombre... » Sa voix se cassa et bien malgré lui, il se rapprocha de sa sœur. « Mais je ne vois rien du tout. » Sa voix n'était plus qu'un léger murmure à présent. Ses yeux s'étaient habitués à l'obscurité à présent mais trop peu de lumière filtrait du carré de lumière de la trappe, trop loin d'eux pour qu'ils n'espèrent l'atteindre en un seul bond en cas de problème. À jouer les héros, on finissait toujours par récolter ce que l'on sème. |
| | | | Sujet: Re: William — Les malheurs et les jumeaux ne débarquent jamais seuls Sam 3 Oct - 13:39 | |
| C'est vrai que le bruit était fort. Mais pas assez pour décourager les deux enfants de Dionysos visiblement. Après tout, il en fallait plus pour les faire reculer ces deux là. Elle n'était jamais descendu ici (normale n même temps, elle ne s'était jamais improvisé plombière avant aujourd'hui) et trouvait les lieux plutôt angoissant. Pas franchement chaleureux quoi...
« Non, rien du tout Wiwi mon kaki... »
Elle disait ça pour le taquiner. Oui elle avait entendu quelque chose. Elle faisait juste semblant de ne pas être au courant pour faire peur à son frangin. Ils n'avaient pas d'armes, il entendait des bruits étranges... Enfin, ils entendaient des bruits étranges. Bref. Elle espérait juste que tout cela soit le fruit de leur imagination un peu trop débordante sur les bords. Dans l'ombre ? Elle plissa les yeux. Non. Elle en voyait rien. Elle ne savait pas vraiment si c'était bon signe ou pas mais elle ne voyait rien et d'accord, elle voulait bien l'avouer, elle se sentait moins rassuré. Elle se colla derrière son frangin, les poings en avant et avança à tâtons. C'était à elle de jouer. Elle aimait prendre les devants, montrer que dans le duo qu'elle formait avec William, elle était la plus... débrouillarde ? Un truc comme ça. Elle lui passa devant et se glissa entre les diverses machines, caisse de matériel aquatiques et tuyaux en tout genre.
« Je crois que j'ai vu un truc. »
Et elle ne disait pas ça pour l'effrayer, mais parce qu'elle venait réellement de voir un truc long et visiblement très souple se faufiler derrière une machine. « Bordel Zoey sort d'ici, laisse ton frère taper sur ce truc... » Non, hors de question qu'elle écoute cette petite voix mal assurée. Elle chercha des yeux quelque chose pouvant lui servir d'arme, en vain. Elle n'avait pas la vu des chouettes ou encore des chats dans l'obscurité et elle voyait encore bien mal les éléments l'entourant. Elle se frotta les yeux, cherchant un autre signe de vie présent dans la pièce, rien. La chose avait visiblement disparue. Elle se tourna vers son frère, les bras croisés. Bon. Il était venu pour quoi faire déjà ? Ah oui, voir où était le soucis de ces grondements que l'on entendait dans le sauna. C'est alors que quelque chose de gluant la saisit par le pied et la tira d'un coup net. Elle n'avait rien vu venir cette fois ci. Elle n'eut pas le temps de hurler « aide moi ! » que déjà, elle se faisait traîner par terre.
« WILLIAM ! »
Aujourd'hui elle avait apprit une leçon, les après-midi sauna, ce n'était pas fait pour elle. |
| | | | Sujet: Re: William — Les malheurs et les jumeaux ne débarquent jamais seuls Mar 12 Jan - 23:27 | |
| Si, il y avait quelque chose. Si sa vue ne lui permettait pas de l'affirmer, un sixième sens soudainement bien utile lui hurlait qu'ils n'étaient pas seuls… et qu'ils courraient probablement un grand danger. La présence, quelle qu'elle fut, respirait la sournoisement et William savait qu'ils étaient coincés. Le rectangle de lumière se dessinait bien au-dessus de leur tête, ultime sortie inaccessible, et le temps de courir vers l'échelle, la chose se serait déjà jetée sur eux. Ah ils avaient fière allure les jumeaux, collés l'un à l'autre dans l'obscurité des dessous d'un sauna (un sauna!)… « C'est vrai ? » William chuchotait le plus possible mais il ne pouvait empêcher sa voix de trop paraître dans le silence humide de cette cave, ni de porter terriblement. La petite pièce souterraine était vide, bien trop vide, et rien ne pouvait faire office d'arme. Il leur faudrait user des poings, quoi que fut leur adversaire (à compter qu'il existe pour de bon, car peut-être que le frère et la sœur se faisaient simplement peur).
Et puis Zoey disparut dans l'obscurité, brusquement tiré par quelque chose… par la chose. « Zoey ! » L'attaque avait été trop brève et trop inattendue pour qu'il ait eu le temps de voir quoi que ce soit hormis sa sœur disparaître dans l'obscurité. « Zoey ? » Il l'entendait encore, loin de lui, dans le noir, mais impossible de voir quoi que ce soit. « Zoey... » Sa voix déjà peu assurée se fit plus hésitante encore, d'autant qu'il mourrait de peur. La possibilité de laisser sa sœur à la merci du monstre pour s'échapper par la trappe lui passa bien par la tête, c'est vrai, mais il la refoula aussi vite qu'elle avait germé dans son esprit. Il ne laisserait pas Zoey seule ici aux prises avec un quelconque monstre hideux qui ne tarderait pas à la manger ! Le silence retomba dans la petite pièce. « … Zoey… ? » Aucune réponse. William avala sa salive avec difficulté et prit une décision. Deux secondes après, il laissait place à un furtif renard aux griffes acérées. Ses yeux déjà plus adaptés à l'obscurité décelèrent un discret mouvement dans un coin et… Bon Dieu, juste au-dessus de lui. L'animal se plaqua au sol en couchant les oreilles, se retenant de toutes ses forces pour ne pas céder à ses instincts temporaires et gronder contre la… chose. Il n'avait jamais vu une telle créature et doutait même de pouvoir l'identifier ! Le renard et la chose restèrent un instant à se fixer, un instant de tension, puis William bondit dans un feulement sourd. La créature le percuta de plein fouet, l'envoyant balader comme s'il n'était rien de plus qu'un fétu de paille. Il l'entendit cependant grincer de douleur. En retombant sur le sol en un petit tas de fourrure, William écrasa une jambe de Zoey et il se releva avec difficulté pour se précipiter vers son visage. Il reprit forme humaine. « Zozo ? » La chose continuait à traîner autour d'eux mais ils étaient proches de l'échelle. « Viens, vite ! » William la força à se releva en pressant douloureusement son bras et la poussa vers l'échelle. « Monte, monte, monte ! » Un hurlement rageur résonna, proche, trop proche. « Vite ! » Il posa ses deux mains sur les fesses de la sœur et la poussa sans ménagement vers le haut. |
| | | | Sujet: Re: William — Les malheurs et les jumeaux ne débarquent jamais seuls Mar 14 Fév - 16:14 | |
| Elle entendait la voix de son frère, complètement paniqué. Et cela tombait bien, elle aussi était complètement paniqué. Quelque chose l'avait agrippé, tiré en arrière, traîné dans l'ombre, tout ça sans qu'elle ne le voit venir, sans qu'elle ne puisse faire quoi que se soit ! La créature, elle ne l'avait même pas identifié, mais ce qui était sûr, c'est que ces chevilles meurtries allaient, elles, s'en souvenir encore longtemps. Bon sang ce qu'elle avait mal ! Elle allait devoir aller faire un tour à l'infirmerie, et rapidement. Et quelque chose pour son mal de crâne aussi. La chaleur, la course dans le noir, la chute, l'attaque du monstre… Au loin (enfin, au loin…) elle entendait la voix de son jumeaux qui n'avait pas cessé de l’appeler, paniqué. Et puis enfin, elle s'écrasa au sol, complètement sonné, la chose venait de la lâcher tel un sac à patate.
Wi… William !
Il venait de lui écraser la jambe mais peu importe, son frère venait de la sauver, il était fabuleux magnifique et fantastique ! Sauf que ce n'était pas terminé, il fallait fuir d'ici et rapidement avant que la chose se manifeste de nouveau car elle le savait, ce n'était pas encore terminé. En maillot de bain, pleine de sueur, ses mains glissaient et refusaient de s'aggriper à quoi que se soit mais elle avait prit son courage à deux mains et encoyragé par son frère qui lui poussait le derrière sans ménagement, elle se hissa hors e cette enfer.
Au sauna peu de chose avait changés. Quelques demi-dieux semblaient les attendre, comme s'il souhaitait voir les jumeaux émerger des machines les mains pleines de camboui et.. Non, dommage pour eux ils avaient juste l'air paniqué, pressé de sortir de là. Quelques murmures se firent entendre quand William pointa lui aussi le bout de son nez, paniqué.
Un monstre ! Il y a un monstre dans les cachots dans les machines je voulais juste… vous prévenir.
Et s'en suivit un cri. Puis deux. Il fallait qu'il partent au plus vite, mais c'était la panique, quelqu'un avait déjà filé en direction de la grande maison pour prévenir Chiron qu'un monstre avait réussis à s'infiltrer dans les saunas de la Colonie des Sang-Mêlés. Comment une telle chose était possible de nos jours ? Peu importe, avec son frère elle devait fuir. Les autres elle s'en foutait as mal, seul sa vie et la sienne comptait, maintenant et pour toujours. |
| | | | Sujet: Re: William — Les malheurs et les jumeaux ne débarquent jamais seuls Mar 14 Fév - 16:53 | |
| William expédia Zoey hors du local technique, faillit glisser, et il vit enfin la lumière. Le fils de Dionysos émergea enfin du carré sombre, les cheveux en bataille, les yeux agrandis par la frayeur. « Oui, un monstre, juste là-dessous ! » Le piteux état du frère et de la sœur, qui au demeurant n'étaient partis qu'une dizaine de minutes, laissait témoigner de l'âpre combat qu'ils avaient mené contre la créature inconnue qui rôdait là-dessous. « Je comprends mieux pourquoi personne ne fait rien pour le sauna... » William essuya un filet de sang qui coulait sur son bras et attrapa une serviette à proximité. Le propriétaire du carré de tissus ne chercha pas à s'interposer. De toute façon, quelques demi-déesses futiles et un type pas très courageux se mirent à crier de panique, effrayés à l'idée que le monstre puisse grimper jusqu'à eux. De fait, un grondement sonore monta des machines et une fille d'Apollon décampa en perdant son haut de maillot. La situation aurait été moins risquée, William aurait ri. Zoey semblait pressée de faire comme cette fille mais William l'a retint un bref instant par le poignet. « Attends ! » Il poussa la lourde trappe qui cachait en temps normal la salle des machines et elle retomba sur l'orifice. « Vite, tous chez Chiron ! » Tous les demi-dieux encore présents décampèrent, suivis de près par William et Zoey bien pressés de s'éloigner de ce sauna de malheur. Il était étrange qu'un sauna se trouve dans l'enceinte de la Colonie (histoire de décompresser peut-être?) mais si en plus il attirait les monstres terrifiants, autant le virer : ils auraient toujours le lac et puisqu'il faisait toujours chaud à la Colonie, aucun besoin d'un sauna artificiel pour se détendre ! Mais au moins, ce soir, William et Zoey auraient des choses à raconter à la table des Dionysos. Ils vivaient toujours de folles aventures mais beaucoup étaient inventés. Là pour une fois, ils avaient des témoins qui, comme eux, avaient entendu le cri du monstre. |
| | | | Sujet: Re: William — Les malheurs et les jumeaux ne débarquent jamais seuls | |
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| | | | William — Les malheurs et les jumeaux ne débarquent jamais seuls | |
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