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are you afraid of the dark? ft ester

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Drew Rowenwook

Drew Rowenwook

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MessageSujet: are you afraid of the dark? ft ester are you afraid of the dark? ft ester Icon_minitimeMer 7 Mar - 17:02

are you afraid of the dark?
drew & ester
Après des jours dans le froid, la pluie, les déchets et les bas-fonds de New York, j’avais perdu espoir d’un jour me retrouver au chaud et de ne plus avoir peur de me faire abuser par un de ces gangs de rue, de me faire trainer de force dans l’un de ces bordels où les jeunes filles perdent de plus en plus leur innocence à chaque heure qui passe, vendant lentement leur âme à une vie de débauche. Pas que les filles, d’ailleurs, avisais-je en regardant un pauvre garçon à peine vêtu, chancelant et accroché au bras d’un homme deux fois son âge, qui lui promettait sans doute mille et unes perversions diverses dans le seul but d’assouvir de bas instincts animal répugnants. Dégoûtée par leurs comportements, par leur perdition dans ce monde hargneux et sans pitié, je continuai d’avancer, tentant le plus possible de ne pas me faire voir.
J’avais peur, j’étais seule dans un endroit hostile, et tout pouvait m’arriver si je baissais ne serait qu’une seconde ma garde. Ce fut dans un de ces moments où, perdue dans mes pensées, engagée dans une sombre allée délabrée, que je fis la rencontre de Meg. Les premiers instants entre nous furent chaotiques, mais furent vites remplacés par de la bonté, ou autre chose, lorsqu’elle vit mon âge, mon état. Elle m’amena finalement manger un repas chaud, le premier depuis sans doute deux semaines, ce qui me semblait une éternité.

Le repas était terminé et nous avions rencontré un monstre en chemin, avant de prendre une voiture volée et de faire route vers la Colonie. Une fois arrivées, deux personnes surveillaient ce qui semblait être l’entrée de l’endroit magique pour les gens comme nous. Je frissonnais, j’avais peur et froid. Je ne voulais pas rester seule dans un endroit inconnu, mais j’avais désespérément besoin d’un endroit sécuritaire, là où je savais que je n’aurais pas à surveiller mes arrières à chaque pas. Je savais maintenant que je n’étais pas anormale, avec ces … pouvoirs, semble-t-il, avec ces dons et ses choses que seules les gens comme moi peuvent voir. D’un côté, cela me soulageait, mais d’un autre, cela me faisait voir que la réalité que je connaissais n’était rien d’autre que de stupides mensonges, une illusion médiocre couplée à un faux sentiment de sécurité. Rien n’était sûr, rien.

Une fois que Meg leur eut expliqué ma situation et qu’elle m’eut donné une poignée de drachmes et un médaillon contenant une arme magique et me fit jurer de rester en contact avec elle, je lui fis un sourire hésitant et suivit les sentinelles à l’intérieur du camp. Effrayée, je les suivis vers une espèce de chalet qui semblait à la fois chaleureux, délabré et bien entretenu. Je ne savais pas trop quoi penser de l’endroit, mais l’on me fit entrer dans une grande pièce, me donna quelque chose à boire et me fit un résumé de ce qu’était la Colonie. Une exclamation collective de surprise et leur regard rivé au-dessus de ma tête me fit lever les yeux. Un symbole étrange et noir comme la nuit flottait au-dessus de moi, inquiétant et rassurant à la fois. Clignant des yeux, perdue, les gens autour de moi m’expliquèrent rapidement que je venais d’être identifiée et revendiquée par mon parent divin : Moros, le Dieu de la Destinée. Je n’aimais pas l’attention dont je faisais l’objet à ce moment, c’était trop, juste trop. Habituée à être invisible, dans l’ombre, je me sentais assez mal à l’aise. Rapidement, vu l’heure sans doute, l’on me fourra un sac de couchage dans les mains, un sac contenant tout le nécessaire de toilette dont j’avais de besoin : shampooing, savon, serviettes, anti sudorifique, bosse à dents, pâte à dents, brosse à cheveux ainsi que deux ou trois paires de vêtements de rechange. Tout était pour homme et je me sentis mal. Pas encore !

Une fille me demanda de la suivre et nous fîmes route vers mon bungalow, qui était sombre, inquiétant, plein de tête de morts et de symboles étranges. Il n’y avait pas réellement de lumières dans l’endroit et je frissonnai de peur.

- Je … Est-ce que je peux avoir une lumière … pour la nuit, tu sais … ? demandais-je à voix basse.

J’avais peur du noir. Peur de ce qui s’y cachait, peur des souvenirs associés aux endroits sombres, et aux rêves qui m’y prenait par surprise. J’avais peur qu’une personne s’y cache et m’attaque. Trop d’abus, trop de douleur était associés à être dans l’obscurité et j’avais appris à en être terrifiée, non par choix mais par la force des choses. J’espérais juste qu’elle puisse comprendre et ne pense pas trop sur mes peurs, encore moins les exploiter. Tremblante, j’allai poser les choses sur mon lit alors que la fille partait sans un mot, lançant seulement un regard dans ma direction, mais je n’aurais pas su dire l’émotion qui s’y dégageait.

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Ester Gray

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MessageSujet: Re: are you afraid of the dark? ft ester are you afraid of the dark? ft ester Icon_minitimeVen 9 Mar - 22:15

Are You Afraid
Of The Dark
“ Feat ma p'tite Drew ”
Je serais ta marraine ...
Ça fait maintenant plusieurs semaines que je n’ai pas aidé un nouveau. Et ça tombe bien, j’ai entendu parler d’une nouvelle. Elle n’est pas encore déterminée, mais ce n’est pas grave. Je vais lui venir en aide en étant sa grande sœur de camps. Je vais le lui présenter comme je l’ai fait tant de fois il y a un moment maintenant. Je me dirige vers la grande maison. Je pousse la porte et une exclamation résonne dans la pièce et une ombre apparaît au-dessus de la petite frimousse d’une jeune femme qui selon moi n’a pas plus de quinze ans. Je souris, une fille de Moros dieu de la mort brutale. Je m’avance vers elle et lui tends ma main :
« Bonjour ma belle… Je m’appelle Ester. Je serais ta marraine au sein du camp. Suis-moi, je vais te conduire à ton petit chez toi. »

Je me retourne vers la sortie en te faisant signe de me suivre. Nous marchons le long chemin qui nous conduit aux bungalows. Je la laisse regarder, sans intervenir, je veux qu’elle sente la magie qui imprègne cet endroit. Je veux qu’elle voie malgré les quelques flambeaux la beauté du lieu.

On arrive devant un bungalow, sombre, en obsidienne, où sur la porte est gravé une tête-de-mort, en or. Je pousse la porte et entre dans le royaume de Moros. Il fait froid, comme dans la mort, tout est en angle droit, dur et sans émotion. Comme les morts violentes. Je plains cette petite, qui devra vivre ici seule.
Je la conduis jusque dans la chambre et lui montre les lits :
« Tu peux choisir le tien ! Je sais que ce n’est pas très accueillant, mais tu t’y feras… C’était pareil pour moi… Je suis une fille de Thanatos… Mon bungalow est dans le même genre… »

J’attends qu’elle finisse de s’installer et de se mettre au lit pour lui dire :
« Mon bungalow est celui qui est à droite du tien, si tu as besoin de quoi que ce soit vient me voir d’accord ? »

Et là sa petite voix personne le silence en me demandant une lumière pour la nuit.
« Oui, je vais t’apporter une bougie ne bouge pas, j’en ai chez moi… »

Je cours à mon bungalow et attrape deux trois affaires en plus d’une grosse couette et de deux bougies et retourne en courant auprès de la jeune Drew.
« Écoute ma petite, je vais rester avec toi cette nuit, je vais me mettre dans le lit là-bas, j’ai apporté deux bougies et je te laisse mon briquet pour les rallumer si tu n’arrives pas à dormir… »

Je pose mes lèvres sur son front et lui souhaite une bonne nuit après avoir allumé une des bougies et je marche doucement sans bruit vers le lit en face du siens. J’étale ma couette dessus et plonge dedans avant de me relever et d’aller vers la fenêtre et allumer une cigarette. J’inspire et expire une fumée blanche hypnotisante qui danse en fonction du vent.

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Drew Rowenwook

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MessageSujet: Re: are you afraid of the dark? ft ester are you afraid of the dark? ft ester Icon_minitimeLun 19 Mar - 16:06

are you afraid of the dark?
drew & ester
« Bonjour ma belle… Je m’appelle Ester. Je serais ta marraine au sein du camp. Suis-moi, je vais te conduire à ton petit chez toi. »

- Drew, dis-je rapidement à voix basse.

La jeune fille, probablement dans la vingtaine, se retourne vers moi, armée d’un grand sourire chaleureux dans le froid de la nuit, ce qui me réchauffe et me rassure un petit peu. Je me sens mieux, presque instantanément, et commence doucement, inconsciemment, à me détendre. Je pousse un soupir que je n’avais aucunement conscience de retenir, et lui offre un maigre sourire en retour. Déjà, j’apprécie le fait qu’elle aussi m’ait prise pour une fille dès le premier regard, et ça me mets tout de suite de bonne humeur. Mon sourire tremblotant aux lèvres, je la suis dans la noirceur de la nuit, regardant partout autour de moi en tentant de calmer mon cœur qui semblait faire des soubresauts assez puissants pour se déloger de ma maigre poitrine. Au moins, elle ne m’a pas traitée comme une enfant, ni même pour ce sexe qui n’est pas le mien. Juste pour cela, je lui aurais presque sauté dans les bras, si je n’haïssais pas autant les contacts physiques et les pouvoirs qui se déclenchaient lorsque j’entrais en contact physique avec une personne. Le Bungalow était d’une couleur sombre, presque insondable, un peu de la couleur de mes yeux. Des crânes en or étaient gravés dans les portes, des os partout, de l’obsidienne et plein d’autres choses tout aussi glauques les unes que les autres. Une aura étrange, oppressante et presque effrayante se dégageait de l’endroit. Avais-je la même énergie ? L’intérieur ne semblait pas tellement plus chaleureux et illuminé et je frissonnai imperceptiblement. L’endroit rêvé pour des vacances ! Le Bungalow est d’une forme rectangulaire, en marbre que l’on a sans doute coloré en noir et bordé d’obsidienne. Tout est en angle droit, sans formes, sans joie. Dur et froid. Il est clair dans ma tête que je devrai vivre seule dans cet endroit froid et effrayant. Dire que j’avais peur – non, j’étais effrayée – d’être seule dans le noir ! Je me demandais réellement comment j’allais faire pour survivre dans cet endroit sans hurler, pleurer, m’enfuir ou faire des crises d’angoisse à répétition – sans compter le nombre incalculable de cauchemars et souvenirs qui allaient sans doute surgir à toute heure du jour ou de la nuit. J’eus presque envie de pleurer, mais je me mordis la lèvre et retint mes larmes, et fit un pas, passant le seuil de l’endroit et un nouveau frisson me parcouru. Nerveuse, je regardai autour de moi. Des lits simples, en fer forgé noir, avec des couvertures noires qui semblaient sans chaleur faisaient la literie de la pièce. Des tables de nuits, des alcôves et une petite bibliothèque dans un coin, complété d’un grand bureau sous une fenêtre faisaient l’ameublement de la pièce. Des armes et des tableaux sombres, angoissants faisaient la splendide et joyeuse décoration de l’endroit. Dans un coin sombre, comme perdu dans une brume de noirceur se tenait une statue simple, droite et distante, d’une beauté à vous glacer le sang dans les veines. Moros. Mon père. Son regard me donnait la chair de poule, et allait me donner des cauchemars. Déjà, les images de LUI revinrent dans ma mémoire et je pouvais quasiment sentir son regard prédateur sur moi, ses mains sales sur mon corps d’enfant.

« Tu peux choisir le tien ! Je sais que ce n’est pas très accueillant, mais tu t’y feras… C’était pareil pour moi… Je suis une fille de Thanatos… Mon bungalow est dans le même genre… »

Regardant les lits uns à uns, je me décidai finalement pour celui qui se trouvait collé à la plus grande fenêtre, éclairé par la lumière blafarde de la lune. Au moins, cela me procurait un confort léger. J’allai déposer mon nécessaire à toilette dans la salle de bains, déroulai les couvertures et le sac de couchage, allai déposer mes quelques vêtements dans l’armoire à cet effet tout près et déposai les drachmes dans mon sac, que je déposai presque sous mon lit. Prenant un pyjama, j’allai l’enfiler avant de revenir dans la pièce principale. Ils m’avaient refilé des vêtements et tout le nécessaire pour garçon. Le carrelage froid sous mes pieds nus me fit frissonner, tout comme la sensation du métal froid de la chaînette que Meg m’avait donnée. Je me glissai sous les couvertures, espérant que ça se réchaufferait rapidement, car je n’avais pas envie de me geler toute la nuit. Je poussai un petit soupir dépité.

« Mon bungalow est celui qui est à droite du tien, si tu as besoin de quoi que ce soit vient me voir d’accord ? »

- Je … Est-ce que je peux avoir une lumière … pour la nuit, tu sais … ? demandais-je à voix basse.

« Oui, je vais t’apporter une bougie ne bouge pas, j’en ai chez moi… »

Elle sortit du Bungalow en courant, sans doute pour aller chercher des choses dans le sien et ma respiration se bloqua pendant tout le temps où elle était partie. Tremblante, je respirai mieux une fois qu’elle eut réapparu dans la pièce. Tenant un briquet, une grosse couverture, sur laquelle je lorgnai presque, deux bougies et un paquet de cigarettes, elle déposa les bougies et le briquet sur ma table de chevet, après avoir allumée les deux morceaux de cire. Une faible lumière, rempart contre les ténèbres et mes démons, se dessina autour de moi, chassant un peu l’angoisse et la peur.

« Écoute ma petite, je vais rester avec toi cette nuit, je vais me mettre dans le lit là-bas, j’ai apporté deux bougies et je te laisse mon briquet pour les rallumer si tu n’arrives pas à dormir… »

Elle me borde, m’embrasse sur le front en me souhaitant une bonne nuit et je lui souris. Je garde les yeux ouverts, incapable de dormir. S’allumant une cigarette, elle la fume lentement de par la fenêtre ouverte, laissant le vent emporter la fumée et l’odeur. Ça me rappelle des souvenirs, de ces nuits où je devais moi aussi fumer, soit de force ou bien pour oublier les horreurs de la vie. Le tabac, l’herbe, les drogues chimiques, tout ce genre de conneries, y compris l’alcool. Parfois, il, ainsi que ses … copains ou invités me forçaient à prendre quelques petites pilules, ou encore bien de l’herbe, de l’alcool pour me rendre plus docile, plus désirable, plus facile. Pour égayer leurs plaisirs pervers. Avec un profond soupir, plusieurs minutes à tourner dans le lit sans pouvoir m’endormir ou ne serait-ce que fermer l’œil, je me levai, enfilai une grosse veste, des chaussettes en laine, je me levai, tirant une des couvertures avec moi et allai rejoindre ma protectrice pour la nuit tout près de la fenêtre.

- Tu veux bien me parler des pouvoirs, des Dieux et des monstres ? dis-je presque dans un murmure, de peur de troubler ce silence inquiétant, comme si quelque chose pouvait surgir de la noirceur à tout moment.


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Ester Gray

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MessageSujet: Re: are you afraid of the dark? ft ester are you afraid of the dark? ft ester Icon_minitimeSam 21 Avr - 13:40

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“ Feat ma p'tite Drew ”
Je serais ta marraine ...
Je prends une grande inspiration et commence :
« Il y a longtemps sur les terres lointaines de la Grèce antique, régna l’âge d’or des dieux tout-puissant et d’extraordinaire héros. Le plus grand et le plus de tous ses héros fût le colossal Hercules. Mais mon histoire ne parlera pas de cet héro. Mais de comment tout a commencé. Il y a bien longtemps alors que la terre n’existait pas encore deux créatures apparue dans l’univers. Ouranos la représentation du ciel et Gaïa la représentation de la terre. De leur union, vient la création du monde que l’on connaît, les deux divinités donnèrent naissance aux premières créatures sur terre, les géants, tous avaient un domaine particulier. Le ciel, la terre, la mer, l’amour… Mais quand les dieux primordiaux virent que leur enfant s’attaquait entre eux, ils ont créé une nouvelle espèce, les Titans dont leur chef est le père de nos pères, Cronos, la personnification du temps passé, présent et future. Avec sa femme Rhéa, ils donnèrent la vie aux panthéons des dieux. Mais Cronos en visionnant le temps, a vus que ses enfants le tueraient. Alors il prit la décision de les tuer, mais malgré les nombreuses façons qu’il connaissait il choisit de les avaler. Le premier de ses enfants à être avalé fut Hestia, la divinité de la famille et du foyer… Sans elle, il savait que les autres seraient plus faciles à vaincre. Le second Hadès, la troisième Déméter, le quatrième Poséidon, ensuite, vinrent le tour de Héra. Mais Rhéa ne voulait plus voir ses enfants mourir avalés par son mari. Alors elle décida de cacher son dernier né Zeus… Elle le cacha auprès des nymphes sur une île et donna à son mari une pierre enroulée d’un lange. Ce n’est que bien plus tard dans Zeus avait grandis qu’il se rendit au palais du roi du temps pour le tuer, car on lui avait dit que c’était son destin. Il le tua alors que Cronos était ivre et d’un coup de sabre dans le ventre libéra ses frères et sœurs qui avaient continué de grandir en leur père. Ils le découpèrent en morceaux et le jetèrent au plus profond du Tartare… »

Je regarde la fillette et lui sourit, puis je rajoute :
« Et depuis ce jour les dieux sont les seuls maîtres de la planète… Nous marchons sur Gaïa, nous respirons Ouranos… Nous ne sommes rien comparées à eux ses entités qui possèdent toutes les capacités. C’est pour cela que je me bats, car nos parents nous ont offert la vie et nous ont donné une mission… Même si tu ne connais pas encore la tienne, je sais que tu en as une sinon Moros ne t’aurait jamais créé… Moi, je suis comme toi, une fille de la mort, je suis souriante charmante et douce. Mais je possède des épines sur les qu’elles, il ne faut pas se frotter. Nous sommes des roses ma belle, fragile et dangereuse à la fois… Alors ne laisse plus personne te faire du mal ou les actes des autres de dicter ton destin… Si je t’ai raconté cette histoire, c’est pour prendre l’exemple de Rhéa, elle ne voulait pas que son mari tue tous ses enfants alors malgré ce que voulait un autre, je parle de Cronos, elle écrit son destin et cacha son enfant… Tu dois être comme elle, tu es la seule qui doit choisir pour toi… »

Je m’approche d’elle et la serre dans mes bras, puis rajoute :
« Allez, c’est maintenant l’heure de dormir, nous continuerons de parler demain… Bonne nuit »

Je pose un léger baiser sur son front et me dirige vers ma couchette où je m’allonge et fixe le plafond, moi aussi, je dois faire comme Rhéa, je me vengerais de tous ses Résistants pour le mal qu’ils ont fait et pour la brisure qu’ils ont opéré dans mon cœur… Je ne suis plus une simple rose non, je suis la rose de noir de la mort, le corbeau de Thanatos…
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