Son petit paquet dans les mains Timothy s'avançait vers sa mère. Elle l'attendait comme chaque soir à la sortie de l'école, toujours un grand sourire aux lèvres. Ce soir, elle n'avait pas eut le temps de rentrer à la maison se changer et l'attendait en tenue de travail. Cette fameuse chemise et ce bas que chacun reconnaitrait entre mille, une tenue d'adjointe au shérif, preuve de son appartenance aux forces de l'ordre. Le petit garçon de six ans à peine avait toujours été fière de se dire que sa maman était policière, elle était son héros. Elle avait toujours tout fait pour l'élever au mieux, et lui apporter tout ce don elle avait besoin, sans compter les heures et sans compter les frais. Timothy était un jeune garçon si proche de sa mère, une relation fusionnelle les unissait. Pas simplement une mère et son enfance mais bien plus, depuis tout petit le jeune garçon avait toujours eut des difficultés à l'école et surtout sociales, n'osant pas vraiment aller vers les autres, se contentant de jouer seul, avec son esprit et son imagination. Mais ce soir, ce n'était pas un grand sourire qui s'étirait sur son visage juvénile lorsqu'il la voyait, non au contraire, ses grand yeux bleus polaires trahissaient son tracas, ses petites lèvres n'était pas orienté dans le bon sens. Il ne semblait pas dans son assiette. Il ne courait pas vers elle. Ce jour, avait été un calvaire. La fête des pères approchait et justement Timothy n'en avait pas. Enfin aucun qu'il connaissait, il ne l'avait jamais rencontré, il n'avait jamais entendu le son de sa voix, il ne savait même pas à quoi il ressemblait. Son père n'était qu'un inconnu, pas une silhouette, pas une ombre, rien. Et ce soir, il lui manquait. Il en avait besoin. Sa mère tentait de faire au mieux pour combler ce vide mais évidemment, il se sentait encore plus différent des autres enfants. Lorsqu'ils avaient commencé à préparer les cadeaux, Timothy avait répété qu'il n'avait pas de père, une année encore. Son institutrice bienveillante avait tenté de le réconforter et de le rassurer en disant qu'il pourrait l'offrir à sa maman, mais ça n'avait rien changé. Cette peine était là. Il montrait le petit paquet à Jenny sa mère et lui offrait sans grande conviction. Connaissant son petit homme habituellement plein d'énergie, elle avait immédiatement remarqué que quelque chose n'allait pas et elle lui avait demandé. « Dis maman… Pourquoi papa il est parti… Il m'aime pas ? » A ses mots, Jennifer Williams s'arrêtait soudainement et s'agenouilla face à lui en prenant entre ses mains le visage rond de l'enfant, repoussant de son index la longue mèche de cheveux tombant sur son front pour l'observer. « Mon chéri, ton papa a de grandes obligations, tu sais c'est quelqu'un de très important. Et toi aussi un jour tu deviendras très important et tu pourras le rencontrer. Je sais que c'est difficile mais il faut que tu sois patient. Je suis sûr qu'il veille sur toi et que tu compte énormément pour lui. » Ces derniers mots étaient fondés sur sa propre pensée, mais le reste n'était pas entièrement faux. Il ne le découvrirait que bien plus tard.




« Et qu'est ce que tu vas faire Blanche-neige, aller te plaindre à ta mère ? » Joignant les actes au mot, Franky Perkins lui envoyait une pichenette contre le front. Il se sentait intéressant à se moquer du jeune Williams, plus petit que les autres et surtout timide. Il se sentait fort, il ne répondrait pas alors il savait qu'il avait bien choisi sa victime. Pitoyable, après en avoir profité pour l'humilier en faisant tomber ses livres et en le bousculant, il s'en prenait à son physique. Des cheveux sombres, des yeux clairs, des lèvres roses et une peau blanche, il n'en fallait pas plus pour qu'il le dénigre en le comparant à la plus célèbre des princesses Disney. Un abruti en sommes. Un abruti que Timothy craignait. Il n'avait pas d'amis, il restait toujours seul devant sa console de jeux vidéos portable ou à écouter de la musique. La musique, c'était ce qui le libérait, la seule chose qui le gardait concentré. Il ne retenait rien en cours, peinait à lire convenablement, ne comprenait rien au formule mathématiques, n'avait que peu d'intérêt pour les sciences. Mais la musique, c'était tellement naturel et tellement simple. Il avait d'abord commencé par le piano, sa mère en jouait lorsqu'il était petit. C'était ainsi qu'elle avait rencontré son père, en jouant une mélodie dans l'un des nombreux pianos disponibles dans les bars et il était allé lui l'aborder. L'enfant lui, s'était penché dessus et avait appris quasiment en autodidacte. Il avait ce que l'on appelle l'oreille absolue, un don de plus en plus répandu mais qui le rendait fier. Quelques années après, il s'était lancé dans la guitare et le chant de salle de bain. Il se sentait ressourcé quand il jouait, pas comme au collège où il vivait un véritable calvaire. Mais il ne répondait pas. Sa timidité et son manque de confiance en lui sans doute. Et la peur des autres aussi. Malgré tout, intérieurement il était fou de rage et il serrait les poings d'une force qu'il s'en serait ouvert les paumes des mains si ses ongles avaient été un peu plus long. Personne ne l'avait vraiment remarqué, mais soudainement chaque salle de classe éclairée avait vu sa lumière s'intensifier à en faire éclater les ampoules les plus faibles. Heureusement, en récréation tous le monde ou presque était à l'extérieur et les professeurs en pause.  Cette histoire n'eut pas de suite, après un dernier crachat de venin, Franky partait avec sa bande de singes décérébrés.

Extrait 3:

« Poses tes affaires, c'est ici que tu dormiras pour l'instant, qui sait ça sera peut-être définitif ! » Il lui souriait comme pour le rassurer mais l'esprit de Timothy était assailli d'une multitude de questions. Pourquoi ce dortoir ne serait-il pas définitif, pourquoi était-il autant entassé, il aurait juré que certain était vide lorsqu'il était passé devant. « C'est ici que tous les enfants dorment ? On augmente de chambre comme de niveau au fil du temps ? » Timothy se questionnait, il fallait dire qu'il n'avait pas été claire et qu'il avait dû mal à assimiler toutes la vérité. Quelques jours avant, il allait encore au lycée normalement, se faisait brutaliser par les mêmes idiots. Il jouait au même jeux-vidéos sur son ordinateur et il accueillait sa mère avec le même grand sourire. Pourtant, subitement après un accès de colère dans lequel il aurait utilisé son don en public, Timothy se retrouvait obligé de fuir pour rejoindre une colonie bizarre, la colonie des sang-mêlés. Et si il n'y avait que ça, ce type sortait de nul part et lui annonçait qu'il était un satyre, sa mère croyait en toutes ses folies et approuvait même son départ. Tous son monde et sa propre réalité s'étaient écroulés en un claquement de doigt. Il avait demandé des explications évidemment, mais cela ne l'avait pas rassuré. Surtout pas lorsqu'ils avaient abordé le sujet des dieux olympiens en même temps que celui de son père, de capacités qui s'éveillent et de pouvoirs. Encore moins de monstres qui allaient maintenant être à ses trousses. Il ne serait en sécurité que là-bas, maintenant il y était. Mais ça n'allait pas mieux pour autant. « En fait, tu es dans le bungalow d'Hermès, c'est là que vont tous les jeunes dont les parents ne les ont pas encore reconnus et les enfants d'Hermès évidemment? Mais les dieux ont promis de reconnaitre leurs enfants rapidement alors ne t'inquiète pas trop» Timothy interrogeait, alors qui était son père. Contrairement à bon nombre de sang-mêlés, la mère de Timothy n'avait jamais porté l'attention de son fils sur la mythologie, si son père voulait le connaître, dieu ou pas il n'avait qu'à le faire. C'est ce tempérament de feu qui avait attiré l'être divin chez cette femme ennuyeusement mortelle. Alors à son âge, il ne connaissait que certain dieu. Zeus, Poseidon, Hades...Hermes du coup et  Ares, oui le dieu de la guerre. Il y en avait d'autres mais il n'était pas un as de l'histoire antique. « Et quand on se fait reconnaître par notre parent ? » Le garçon qui en réalité était un satyre hésitait. « Bah ça dépend, y a pas de trucs précis, tu le sauras quand le symbole de ton parent divin apparaitra au dessus de ta tête. Mais t'en fais pas, avant ça pouvait ne jamais arrivé maintenant c'est souvent très rapide. » « Et tu pense que je suis le fils de qui ? » « Difficile à dire… Je ne connais pas tes capacités et ce genre d'action sous la colère, c'est monnaie courante il faudra voir au fil du temps... » Il laissait Timothy déçu et interrogé mais en sécurité, il semblerait...


« Tends ton bras, la flèche doit être dans l'aligmement de ton œil Tim. » Il exécutait les ordres, tendant son bras qui relevait par la même occasion l'arc ainsi que la flèche. Son œil bleu fixait le centre de la cible qu'il voulait plus que tout viser. Il en avait marre d'être le bon à rien qui ne sait se servir d'aucune arme. Il voulait être reconnu. Il enviait les autres, qui maniait l'épée comme si ils étaient nés avec, ceux qui avait confiance en eux, qui apprennent à se battre avec aisance. Lui, il était maladroit, trébuchait lorsqu'il voulait envoyer un coup de pieds, se déséquilibrait lorsqu'il levait l'épée. Bref, un gringalet sans vraiment de force, alors il s'essayait au tir à l'arc et si ce n'était pas la catastrophe, ce n'était pas non plus la perfection. Il lâchait la flèche qui soudainement se propulsa jusqu'au dessus du cercle rouge. « Pas trop mal, mais j'ai déjà vu des fils d'Apollon plus précis. » Il était dur quand même, après tout il débutait seulement.  Et puis avant que son père ne le reconnaisse seulement quelques jours avant personne ne l'obligeait à être bon au tir à l'arc. « C'est pas parce que mon père en utilise un que je dois être bon aussi. Sinon je devrais aussi être super bon avec les armes à feu vu que ma mère est flic. A j'oubliais, elle n'est pas une déesse égocentrique qui augmente son nombre d'enfant d'environs dix par an alors on s'en fou. » Maussade, de mauvaise humeur. Un peu, Timothy avait toujours un certain manque de confiance en lui mais il avait rencontré des personnes qui l'aidait à contrer ce petit problème. Et il en avait marre, parce que dans ce camp, les seuls mots qu'avaient les sang-mêlés, c'était justement le nom de leur parent à tout vas. Timothy son père il ne le connaissait pas alors il ne voyait pas pourquoi il devait lui ressembler. Déjà, il était sympathique il reprenait certain de ses dons, comme celui de produire de la lumière et de guérir les autres. Ouais, c'était nouveau aussi ça aussi et c'était pas mal. Dans tous les cas, il était vexé et il s'éloignait de son entraineur. Il croisait alors une de ses camarades fille d'Aphrodite bien plus âgée que lui. Elle ne venait que durant les vacances. « Tiens, je te présente Timothy, il n'est là que depuis quelques mois aussi. Je suis sûr que vous entendrez bien. » « Salut ... » ajoutait timidement le jeune garçon au petit nouveau. « Timothy, Jayden, Jayden, Timothy. Allez je te laisse lui présenter le reste du camp et l'emmener au bungalow de Nyx. » Timothy s'étonnait, il avait de la chance d'avoir été reconnu  avant même d'être ici. Quoi que c'est ça qui avait aidé à ce qu'on le retrouve. Dans tous les cas il l'accompagnait, gentiment et simplement.


Extrait 5:

« Si vous voulez changé d'avis, c'est le moment? » Les deux jeunes garçons s'échangeaient un regard mutuel avant de tourner négativement de la tête. « Non... » « On ne peut pas le laisser là-bas, il peut se faire attaquer à tout moment... » La situation était simple, après le satyre en charge de retrouver le jeune demi-dieu de l'internat de Seattle, à l'autre bout du pays avait été repéré et il ne parvenait plus à approcher le jeune demi-dieu sans risque. Ainsi il avait demandé à ce qu'il obtienne du soutien et c'est Timothy et Jayden qui s'était proposé. Ils auraient plus de facilité à approcher l'enfant et à lui prêter main forte. Enfin en théorie. Le satyre allait s'approcher volontairement du dortoir afin que le monstre ne vienne l'attaquer et pendant ce temps, les garçons allaient devoir agir. Le plan était en marche et chacun savait ce qu'il avait à faire. Jayden était un enfant de Nyx dont le pouvoir consistait à filtrer la lumière pour rendre les choses obscures, en d'autre terme, en magouillant bien, l'enfant de la nuit parvenait à les rendre quasiment invisible. Timothy lui était plutôt là en soutien pour user de ses talents de guérisseur en cas de problème. Après quelques temps les garçons étaient parvenu à regagner le couloir ainsi que la chambre de celui qu'il devait rejoindre. Il s'appelait Owen, s'il avait bien compris. Ils espéraient que le satyre iraient bien et que le monstre ne se dévoilerait pas pour les attaquer. Ils étaient entré dans la chambre et Jayden s'était chargé de parler à l'enfant en le réveillant, sans le moindre tact. Ce petit rouquin à peine plus jeune qu'eux d'eux. Timothy le trouvait adorable avec ses grands yeux verts et ses tâches de rousseurs parcourant son visage. Il avait eut peur, évidemment, il s'était inquiété mais les deux garçons devaient avoir quasiment son âge donc ça l'aidait à ne pas hurler subitement. Jayden n'avait pas le moindre tact et il lui parlait clairement sans prendre de gants. Le jeune Owen paniquait et Timothy qui connaissait ce type de réaction s'était assis à côté de lui pour le rassurer du mieux qu'il pouvait. Un bruit sourd se fit entendre et les deux garçons décidèrent qu'il était temps de partir. Jayden sortait une corde de son sac et la jetait par la fenêtre, le rouquin  passa le premier suivi du fils d'Apollon. Malheureusement la corde mal attachée céda le laissant tomber au sol. En atterrissant le petit brun s'écorcha les bras mais il ne disait rien tentant d'être courageux afin de ne pas inquiéter son coéquipier toujours coincé là-haut !  « Jayden fais le tour ! » « Je peux pas ça se rapproche je le sens ! » « Saute alors ! » Le fils de la nuit sauta à son tour et parvint à atterrir sur ses deux jambes sans grand mal apparent. Malheureusement son corps effectuait une sorte de rebond le faisant basculer en avant brusquement, atterrissant de toute force contre son poignet qui le fit hurler de douleur. Ni une ni deux, Tim s'agenouilla a côté de lui posant sa main juste au dessus de sa blessure et il se mit à chanter pour accélérer ses pouvoirs, soignant du mieux qu'il pouvait la blessure. La douleur restait présente mais l'os était moins fragilisé, de quoi pouvoir partir au moins. Il ne pouvait rien faire de plus à cet instant précis ne se préoccupant pas de sa peau écorchée par le bitume. « On doit y aller ! » « Et … On le laisse ? » « La mission Tim, il a dit que quoi qu'il arrive on devrait s'enfuir... » « T'as raison mais… Viens Owen !» Et le monstre apparaissait à travers la fenêtre obligeant les jeunes garçons prendre la fuite.

Extrait 6:

Il laissait son cou se faire entourer des bras du rouquin, l'un de ses meilleurs amis du camp et surtout son petit frère. Contre toute attente, malgré le qu'il n'ait qu'à peine un an et quelques mois d'écart, Owen aussi était un fils d'Apollon. Cela avait énormément rapproché les deux jeunes garçons qui étaient rapidement devenus inséparable sans pour autant laisser Jayden de côté. Lorsque son cadet se reculait de quelques pas pour lui offrir son plus grand sourire, Tim ne pouvait s'empêcher de se sentir bien. Sa maison et sa mère lui manquait, il devait bientôt aller lui rendre visite durant les vacances mais il se plaisait ici au camp. Ils étaient un peu devenu sa petite famille et pour rien au monde il ne voudrait la quitter. « Bon va falloir qu'on aille se préparer ! » « On va vous laisser aucune chance ! » Les larmes lui montait maintenant aux yeux lorsque le jeune fils d'Apollon rouvrait les yeux se retrouvant seul derrière son bungalow les paupières larmoyantes. Parce que Owen n'était plus là, parce que Jayden n'était plus là. Parce que tant d'autres n'étaient plus là. Ce souvenir qui parcourait inlassablement l'esprit de l'adolescent n'était autre que la dernière fois où il avait vu le rouquin. Juste avant le capture l'étendard. Juste avant le massacre de tant de ses frères, sœurs, cousin, membre du camp. Il avait assisté à leur enterrement et maintenant il se sentait terriblement seul sans ses proches. Il se demandait souvent pourquoi eux était parti et pas lui, si tout aurait pu changé à une seconde près. Évidemment que non, cette attaque était trop puissante, trop violente. Maintenant Timothy avait peur, le message qu'ils avaient reçu résonnait encore dans sa mémoire, cet avertissement de ce qu'ils découvraient comme la résistance. Les rejoindre ou mourir pour eux. Personne n'en parlait mais chacun y pensait. Pour le jeune fils d'Apollon son choix était déjà fait. Il n'était pas un grand proche des dieux et n'avait pas l'impression de devoir leur être loyal, il avait peur de ce qu'il arriverait par la suite et pourtant… Et pourtant jamais il ne quitterait ce camp pour rejoindre ceux qui avait programmé la mort de ses amis. Il était de ceux prêt à mourir.

Extrait 7:

Maintenant il avait 17 ans, maintenant il était presque adulte, maintenant il n'avait plus peur ou tout du moins,  quasiment plus peur. Il était habitué au danger qui planait sur ses épaules même si il ne s'agissait plus que des monstres comme à son arrivé. Les affrontements contre la résistance avaient continué encore et encore, d'un camp puis dans l'autre. Tmothy avait soif de vengeance à leur égard, malgré le temps qui était passé depuis cette attaque, il avait toujours en mémoire la mort de Jayden et d'Owen, il se souviendrait toujours du moment où il avait retrouvé le corps de son demi-frère, étendu sur le sol et le visage ensanglanté. Il ne leur pardonnerait pas et ne tolérait pas leur existence. Malheureusement de nouvelles menaces planaient sur la tête des demi-dieux et Timothy n'avait d'autres choix que d'accepter le cessez-le-feu.  Il n'aimait pas cette idée mais c'était nécessaire bien que tout ce qui leur arrivait était en grosse, voir en totalité leur faute.  Il quittait le bungalow d'Apollon pour rejoindre l'infirmerie dans laquelle il avait été appelé. Timothy avait demandé à ce qu'on lui permette de soigner les blessures lui-même plutôt que par Ambroisie afin qu'il s'entraine. D'après lui et plus que jamais, il fallait des personnes capables de soigner les blessures dans leur camp. Et pour devenir meilleure il devait pratiquer. Il arrivait alors face à cette fille d'Arès qui ne faisait jamais attention à rien lorsque des entrainements. Rapidement il posait ses paumes au dessus de sa blessure avant de tenter de lancer une guérison. Il se sentait toujours autant affaibli lorsqu'il utilisait ce pouvoir en grosse quantité, pourtant il devait persévérer et s'améliorer.  Timothy n'était plus un enfant et il état prêt à affronter le monde qui l'entoure.