New-York était une ville fascinante, ça Merlin pouvait le dire, elle était grande et surtout elle était remplie de monde. Ce qui fascinait Merlin, c'était la taille des building, étant donné qu'à son arrivée il avait été directement envoyé à la colonie et il n'en était jamais sortie, il ne savait pas vraiment à quoi ressemblait la ville et le peu de fois qu'il était sortie, c'était pas longtemps et seulement pour passer d'un point à un autre sans prendre attention à regarder le reste. Aujourd'hui, qu'il s'était autorisé du temps libre, il s'était finalement décidé pour une virée à New-York, histoire de promener Aithusa, son chien des Enfers à taille gigantesque. L'histoire de comment il avait rendu un monstre pareil aussi docile qu'un toutou était plutôt marrante. Lors d'une mission avec d'autres pensionnaires, ils étaient tombés sur elle, -oui c'est une fille- et Merlin n'avait trouvé rien de mieux que faire la causette. Cela avait alors arrangé le groupe de demi-dieux. Depuis ce jour, Aithusa ne cessait de le suivre et tant que Merlin lui apportait suffisamment de nourriture, elle tolérait le reste et n'attaquait pas. Le magicien se para d'une tenue de ville classique et soupira de dégoût devant son miroir. La tenue lui collait trop au corps et elle était vraiment affreuse, mais d'après Heimoana, c'était comme ça que l'on s'habillait aujourd'hui !
La grotte de Merlin reliait New-York à la colonie, ainsi, il lui suffisait de tourner la poignée de la porte vers la gauche et paf le voilà à New-York sortant avec un chien gigantesque bavant des flammes. Il se demandait ce que les mortels pouvaient voir à la place d'un chien gigantesque. Il avait rapidement assimilé le contexte de la brume et si ça lui permettait de ne pas avoir une bande de paysan qui scande à la sorcellerie, c'était tant mieux ! Le fils d'Hécate n'était pas quelqu'un de gaga avec les animaux, mais étant donné qu'il était le seul à comprendre les animaux, la plupart des gens le voyaient comme un pépé à chien. Curieusement, il s'en fichait pas mal, le regard des autres ne lui faisait plus vraiment d'effet étant donné qu'il était habitué à ne se préoccuper que de lui-même. Merlin lança un sortilège de camouflage discret sur Aithusa. Ce sortilège était simple et discret, il n'était pas invisible, mais les gens ne le remarquaient tout simplement pas. En revanche, s'il le cherchait explicitement, ce sortilège ne servait tout simplement à rien. Il faisait cela parce qu'il n'était pas vraiment sûr de l'utilité de la brume et puis il y avait peut-être des demi-dieux qui traînaient à New-York et qui aurait confondu son toutou enflammé avec un simple monstre.
D'un coup, Aithusa fit un bond de géant, faisait sursauter le magicien. Où allait-elle comme ça ? Le sort de discrétion venait de voler en éclats. Le jeune homme espérait que ce n'était pas un demi-dieu à croquer. D'un coup, il entendit un cri et un chariot se renverser.
« Aithusa ! Arrête ! » Relevant le pauvre homme qui venait de se prendre un poids lourd canin dans la figure, il essaya de ramener son chien vers lui, malheureusement, elle cherchait quelque chose, Merlin ne savait pas réellement ce qu'était le truc qu'elle venait de renverser, dans tous les cas ça tâchait et elle y prenait plaisir.
« C'est votre chien ?! Vous avez intérêt à me payer rembourser les dégâts ! » Ignorant l'homme, Merlin se demandait à quoi pouvait servir cette chose, ça sentait la nourriture, ça avait des roues et c'était vraiment moche, pas étonnant qu'elle s'en soit débarrassé.
« Oui, je veux bien, mais à quoi ça sert cette chose... » Répondit-il finalement après avoir tourné autour.
« Ne vous moquez pas de moi ! » Lançant un regard vers une jeune femme, il demanda
« vous savez combien vaut ce machin et à quoi sert-il ? » Merlin était un peu naïf, mais c'était sûrement plaisant à voir.
- La chose: